Notre Dame "Joie des Affligés" (Russie)
Le
24 octobre, l'Eglise russe fête la Très Sainte Mère de Dieu et toujours
Vierge Marie en son icône « Joie des affligés ». (1640)
Source : Nominis.
Cette
sainte icône, qui se trouvait à Moscou dans l’église paroissiale de la
Transfiguration, fut glorifiée en 1688 à la suite de la guérison
miraculeuse de la sœur du patriarche Joachim, Euphémie, qu’elle obtint
le 24 octobre de cette année-là.
Vers
1720, l’empereur Pierre Ier fit porter l’icône de Moscou à sa nouvelle
capitale Saint-Petersbourg, où elle fut vénérée dans la chapelle privée
de la famille impériale.
Une copie de l’icône accompagna Pierre Ier dans la guerre contre les Turcs.
Il existe plusieurs modèles de cette icône dont le canon iconographique
est assez tardif, puisque la première mention de cette icône remonte à
1688.
La Mère de Dieu se tient debout, surmontée du Christ dans la gloire.
A ses pieds de part et d’autre, accourent ceux qui prient et ceux qui viennent à elle pour être aidés et guéris.
La Mère de Dieu peut être revêtue d’habits royaux et être couronnée.
Si elle porte l’Enfant dans les bras, celui-ci est également couronné.
Elle peut tenir dans les mains un phylactère déployé qui porte le message suivant :
« O Fils très miséricordieux, tourne ton regard vers ta Mère et écoute la prière de tes serviteurs. »
Les
groupes de nécessiteux qui accourent vers la Mère de Dieu portent
souvent des phylactères où figurent les suppliques suivantes :
« Visite-nous et secours-nous dans la vieillesse et l’infirmité, ô
Souveraine ! » ; « Aide ceux qui sont dans les tourments du froid et de
la nudité » ; « Habille ceux qui sont nus » ; « Vierge, Mère de Dieu,
espérance et consolation des malades » ; « Souveraine, guérison des
malades et salut de tous » ; « Donne la nourriture aux affamés » ;
« Voyage avec nous qui sommes en voyage » ; « Refuge sûr des
navigateurs » ; « Souveraine consolation des pèlerins » ; « Regarde-nous
avec Tes yeux miséricordieux, ô Souveraine, joie des affligés, avocate
des délaissés » ; « Change notre affliction en joie, parce que nous
sommes malheureux ».
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