Jean-Pierre Barès
Jean-Pierre Barès est un prophète français qui naquit en 1744, au village de Milhas, en Haute-Garonne.
Le Bug était le nom de la maison familiale, d’où son surnom : « Le Bug de Milhas » ; on l’appelait aussi le « Prophète des Pyrénées ».
Il vécut dans une extrême pauvreté, père d’une famille de 10 enfants.
Il ne savait ni lire, ni écrire et signait les actes d’un X.
Le prophète du Bug mourut le 17 février 1840, presque centenaire, après une vie de prière offerte à Dieu.
La sainteté de sa vie lui vaut la vénération des habitants de cette région du Comminges.
Il fut très célèbre pour son don de prophétie.
Il annonça d’une manière non équivoque tous les évènements, toutes les révolutions qui ont remué la France et l’Europe.
Il avait prédit entre autre, la révolution française de 1789 et l’assassinat du Roi de France, le règne de Napoléon et son empire, la restauration et la révolution de 1830, bien longtemps avant qu’elle ne se déclare.
Il avait aussi annoncé trois grosses inondations à Milhas, que les rues devraient s’élargir pour des voitures sans chevaux, que les hommes maîtriseraient les airs, et que les femmes se vêtiraient de pantalons.
Il a également prédit une grande bataille durant les événements du 3ème conflit mondial. Il s’agit de la fameuse bataille des Pyrénées.
Le Bug de Milhas avait sa sentence pour débuter sa prophétie :
Entre écouter et ne pas comprendre, c’est chasser et ne rien prendre.
Après ce moyen simple de disposer les esprits à entendre les révélations de l’avenir, le Bug de Milhas annonçait :
Quatre-vingt-neuf grand changement aura,
Par toi, le peuple esclave plus ne sera,
Et toi qui, né dans la grande cité,
Roi, tu mourras dans l’incrédulité.
En 1793, lorsque le peuple se lamentait, il poursuivait pour préparer le peuple aux changements prochains :
Ils sont trois au pouvoir disputé,
De ces trois, un seul de titré,
Par deux fois bas et deux fois haut monté,
De sa grandeur, il mourra tourmenté.
En 1812, il annonça l’envahissement des anglais :
Une bande rouge et blanche,
Par Bayonne entrera,
Du côté du Bazacle, grand combat il y aura,
Mais du sang Toulouse sera franche.
En 1828, il annonça ces terribles paroles qui renferment une révolution :
France, France d’un long enfantement,
Dans peu de temps tu seras délivrée,
Mais ton puîné n’est qu’un avortement
La joie en deuil sera bientôt changée,
L’Espagne, comme toi, l’imitera,
Mais que de sang encore elle répandra,
Par trois, le sceptre disputé,
En trois morceaux sera brisé,
L’un au peuple appartiendra,
Les deux autres, nul ne les aura,
Dans l’eau, la mer les gardera.
En 1831, il prédit l’invasion du choléra, les guerres d’Afrique, les incendies et les inondations qui ont jeté la désolation dans plusieurs parties de la France et de l’Étranger :
Peuples, tremblez pour l’avenir !
Les plaies du ciel me font horreur :
Car je vois la terre enfouir,
Des cadavres tombés et périr,
Sous le fléaux exterminateur
Le fer, la peste et le feu,
A l’eau bientôt se réuniront,
Tous les enfants la grande peur auront,
Car plusieurs fois, de par Dieu,
Les cataractes s’ouvriront.
Voici un extrait qui à lui seul renferme tout le secret et toute la destinée de l’Europe :
En mille huit-cent-quarante-deux,
De l’Europe, grands feux s’allumeront,
Guerre des Rois, des peuples commenceront :
Dans ex bisbi Grande-Bretagne ne sera plus,
Et toi, superbe et grand cité,
En petit bourg, tu seras changée,
Tu pleureras plus d’une fois,
Les débris de sa ceinture,
Que la tempête des grands rois,
Aura réduite en déchirures.
Des reines, des princes pourront,
Des pères se désoleront.
De grands malheurs lors éclateront,
Le sang partout ruissellera.
Cornette blanche, cornette noire s’éclipsera,
Meurtres, tyrans… Paix et peuple triomphera.
Enfin, le Bug de Milhas annonça pour l’Espagne :
Ibérie, je vois grandir ton pouvoir, rien ne pourra arrêter l’élévation de ton destin : 700 ans de guerre te forgèrent le plus grand empire qu’on ait connu. Combattue par la tempête des partis et l’ambition des étrangers, tu lutteras ; cela te coûtera sang, trésors, édifices… mais arrivera le jour de la paix et tu recouvreras ton pouvoir et ce que tu avais perdu antérieurement. Ta splendeur s’étendra jusqu’aux régions les plus éloignées.
Une guerre Européenne annoncée par de nombreux prophètes, accompagnée de la peste et autres plaies, portera terreur et ravages partout. Un formidable géant sortira des régions de la glace et, suivi d’une armée innombrable, marchera vers la conquête universelle. Pendant cette guerre qui durera quatre lustres, apparaîtront une multitude de sectes adonnées au géant moscovite, qui ruineront les nations. L’Ibérie sera l’asile de tous les proscrits. Les catholiques fuyant la terreur de leurs ennemis se réfugieront en Ibérie. Cette immigration prodigieuse sera bénéfique à la nation Espagnole, augmentant son pouvoir.
Alors, des rives du Tage se lèvera brandissant l’étendard de la foi, un guerrier vaillant comme le Cid et religieux comme Ferdinand III, le Saint. Il rassemblera une grande armée et marchera à la rencontre du formidable géant qui voudra conquérir la péninsule Ibérique avec ses féroces soldats ; les Pyrénées seront témoin de la plus grande bataille qu’auront vu les siècles. La terre tremblera sous le poids des engins de guerre. La bataille durera trois jours. Le héros du Tage ordonnera d’arrêter la boucherie, afin de leur laisser le temps de se repentir. En vain le terrible géant encouragera les siens à poursuivre le combat et à vaincre, mais le doigt du Seigneur mettra fin à sa puissance et ses troupes succomberont au fil de l’épée du nouveau Cid.
Protégée par Dieu, l’armée victorieuse traversera alors les provinces et mers et portera l’étendard de la croix jusqu’au bord de la Néva. La foi catholique triomphera partout et fera la félicité du genre humain. Heureux ceux qui connaîtront cet âge d’or !
Le chef du Taje tient son épée prête, il triomphe très vite. Il sera parmi vous et vous ne le reconnaîtrez pas.
Amparo Cuevas, la voyante stigmatisée de l’Escorial annonce :
Le guerrier du Taje est un militaire qui a beaucoup d’enfants, et qui vit hors de Madrid dans la région de Tolède.
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