Annœullin
L'église du Sacré Cœur
A la fin du XIXe siècle, l'unique église Saint Martin, située dans le quartier de la "Ville" était vétuste et trop petite car la population avait presque triplé depuis le XVIe siècle.
L'extension du village s'était réalisée vers le Nord, sur les anciens marais asséchés. De nouvelles rues étaient apparues dont les habitants souhaitaient un lieu de culte plus proche de leur quartier du "Marais".
La municipalité d'alors, présidée par Oscar Coupey, préférait reconstruire au même endroit une église Saint Martin agrandie. Elle proposa d'ériger une chapelle de secours en bordure de la rue de Don. Mais les habitants du "Marais", peu convaincus par cette solution, lancèrent une souscription pour la construction d'une seconde église. Ils trouvèrent en la personne d'Antoine Mauroy, brasseur et adversaire politique d'Oscar Coupey, un allié de circonstance qui leur céda le terrain dont ils avaient besoin pour réaliser leur projet.
L'adjudication des travaux à M. Lepoivre, entrepreneur à St Venant (Pas-de-Calais), eut lieu le 15 octobre 1898.
L'édifice prévu était imposant : 52 m de long et 20 m de large.
En décembre de la même année, les fondations étaient achevées et les travaux prirent fin durant l'été 1899. Dans le même temps, la reconstruction de l'église Saint Martin s'achevait.
On décida que ce qu'on appelait jusque là "la chapelle de secours", serait consacrée au "Sacré Cœur".
Et le 29 mai 1901, le chanoine Quentin, représentant l'Archevêque de Cambrai, ouvrit et bénit la nouvelle église du Sacré Cœur.
Faute de financement, le clocher qu'on lui connaît aujourd'hui ne sera installé qu'en 1923 pour y recevoir deux cloches : Noëlle, la petite qui pèse 230 kg et Marie-Thérèse, une cloche de 860 kg.
A la fin de la guerre 1914-1918, l'église du Sacré Cœur subit des bombardements qui endommagèrent la voûte près du chœur.
Le 5 mai 1932, le Cardinal Liénart, évêque de Lille vint bénir l'orgue, construit par la maison Roethinger de Strasbourg et comportant dix-huit jeux distribués en deux claviers manuels et un pédalier de trente notes.
En 1940, des combats opposèrent des tirailleurs sénégalais aux soldats allemands.
Un obus tomba sur la salle paroissiale et l'Abbé Paul Lemaire, curé de la paroisse, fut blessé.
Il décéda le 28 mai 1940 à l'hôpital de Seclin.
Le sort voulut que son vicaire, l'Abbé Dominique Boulangé fut tué lors des combats dans les Ardennes, quelques jours plus tard. Leurs funérailles furent célébrées le même jour en l'église du Sacré Cœur.
D'après les archives et le livre d'André Coupey "Annœullin au temps passé".
En savoir plus :
http://www.arpha59112.fr/l-eglise-du-sacre-coeur
Tableau de la Divine Miséricorde
Piéta en bois réalisée par un détenu de la prison de Loos
Piéta
Statue du Sacré Cœur
Saint Antoine de Padoue
Saint Benoît de Nursie
Saint Curé d'Ars
Saint Michel Archange
Saint Michel Archange
Sainte Thérèse de Lisieux
Sainte Thérèse de Lisieux
Sainte Anne
Sainte Rita
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