Notre-Dame des petits

 

Notre-Dame des petits

 

Notre-Dame des Petits

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Regina Angelorum (Reine des anges)

 

Regina Angelorum (Reine des anges)

 

Regina Angelorum (Reine des anges)

 

 

 

 

 

 

Grimaud, la chapelle Notre-Dame de la Queste

 

Grimaud

Chapelle Notre-Dame de la Queste

 

Grimaud, la chapelle Notre-Dame de la Queste

 

 

En savoir plus :

https://www.grimaud-provence.com/decouvrez/grimaud-et-son-patrimoine-provencal/un-patrimoine-riche-et-diversifie/la-chapelle-notre-dame-de-la-queste/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Île de la Gonâve, apparition de la Vierge Marie à Préfète Duffaut

 

Île de la Gonâve

Apparition de la Vierge Marie à Préfète Duffaut

 

Photo 1 - Prefete Duffaut peinture originale 20x16"

 Source photo : https://www.ebay.fr/itm/323692347990

 

 

Préfète Duffaut est un peintre haïtien né le 1er janvier 1923 à Cyvadier, près de Jacmel, et mort le 6 octobre 2012 à Port-au-Prince.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9f%C3%A8te_Duffaut

 

Préfète Duffaut racontait que sa carrière d’artiste avait débuté à la suite d’une apparition de la Vierge Marie.

Alors qu’il terminait un chantier sur la petite île de La Gonâve, à l’ouest d’Haïti, elle lui est apparue en rêve, perchée en haut d’une montagne en forme de pain de sucre, et lui a demandé de peindre sa ville de Jacmel.

Tout au long de sa vie, il ne cessera de répondre à cette demande.

En 1950, il participe, avec plusieurs de ces artistes, à la réalisation des fresques de la cathédrale épiscopale Sainte-Trinité à Port-au-Prince. Ces œuvres majeures ont été partiellement détruites lors du tremblement de terre qui a dévasté la capitale le 12 janvier 2010.

Source :

https://www.couleurshaiti.fr/glossary/duffaut-prefete/

En savoir plus :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_de_la_Sainte-Trinit%C3%A9_de_Port-au-Prince

 

 

 

 

 

 

 

Abbaye de Lérins

 

Abbaye de Lérins

 

 image de l'abbaye

Vue générale de l'abbaye

Par Idarvol — Photographie personnelle, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2118628

 

 

L’abbaye de Lérins est une abbaye, située sur l'île Saint-Honorat dans les îles de Lérins, sur le territoire de la commune de Cannes, dans le département français des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le premier monastère est fondé par Honorat d'Arles, vers 400-410.

Les bâtiments actuels ont été construits entre les XIe et XIVe siècles, puis au XIXe. L'abbaye fut longtemps clunisienne ; le monastère abrite aujourd'hui une communauté de moines cisterciens de la Congrégation cistercienne de l'Immaculée Conception.

Depuis 2011, elle accueille chaque année le Festival de Silence qui se tient parallèlement au Festival de Cannes.

Histoire

Première fondation

L'île, connue par les Romains sous le nom de « Lerina », est inhabitée et infestée de serpents.

Honorat d'Arles accompagné de l'ermite saint Caprais de Lérins y fonde un monastère sous la protection de saint Léonce, évêque de Fréjus.

Selon la tradition, Honorat s'installe sur l'île avec l'intention de vivre comme un ermite, mais il est rejoint par des disciples qui constituent une communauté cénobitique autour de lui entre 400 et 410.

Ainsi l'île de Lérins devient un « immense monastère » dès 427, ainsi que le rapporte Jean Cassien.

Honorat codifie la vie de la communauté, avec une règle dont la première rédaction, la Règle des Quatre Pères, est la première du genre en France.

Durant les Ve et VIe siècles, le monastère attire des moines qui assureront sa renommée.

Ainsi, saint Patrick étudie ici avant d'entreprendre l'évangélisation de l'Irlande. Maxime de Riez et Fauste de Riez sont abbés de Lérins avant de devenir évêques de Riez.

Eucher de Lyon y envoie ses fils avant de rejoindre lui-même le monastère.

Saint Quenin, évêque de Vaison-la-Romaine, est également moine à Lérins au cours du VIe siècle. Saint Loup de Troyes, saint Jacques de Tarentaise ou saint Apollinaire viennent également de cette abbaye.

L'abbaye fournit trois évêques du diocèse d'Arles au cours des Ve et VIe siècles : Honorat lui-même, Hilaire d'Arles, et Césaire d'Arles. Ainsi que d'autres évêques tel Loup de Troyes.

Le moine le plus célèbre de cette abbaye est peut-être Vincent de Lérins qui rédige à Lérins le Commonitorium. Prenant position contre les positions de saint Augustin au sujet de la grâce, il affirme que la grâce de Dieu coopère avec l'homme. Cette dernière position est condamnée sous le nom de « semi-pélagianisme », lors du concile d'Orange en 529. Saint Nazarius, quatorzième abbé de Lérins probablement pendant le règne de Clotaire II (584-629), s'attaque avec succès aux vestiges du paganisme sur la côte sud de la France. Il renverse un sanctuaire de Vénus près de Cannes, et fonde sur son site un couvent pour femmes, qui sera détruit au début du VIIIe siècle lors de l'invasion arabo-musulmane. Dans les années 630, Agricol d'Avignon est moine à Lérins dès l'âge de 16 ans avant de devenir évêque d'Avignon.

En 660, avant d'être assassiné, saint Aigulphe tente d'instaurer la règle de Benoît de Nursie. Finalement à la fin du VIIe siècle, les moines l'adoptent, renonçant à la règle instaurée par Honorat7. Au cours des siècles suivants, la vie monastique sur l'île est interrompue à plusieurs reprises par des raids, principalement attribuables aux troupes omeyyades. En effet, après leur défaite à Poitiers, les musulmans se replient sur la Provence et prennent d'assaut l'abbaye qui est une proie riche et facile. Autour de 732, cinq cents membres de la communauté, y compris l'abbé, saint Porcaire, sont massacrés sur l'île par les envahisseurs. L'un des rares survivants, saint Elenthère rebâtit un nouveau monastère sur les ruines de l'ancien.

Deuxième fondation

 

Monastère fortifié de l'abbaye de Lérins

Par emmanuel dautant — Flickr: Saint-Honorat-17-071127, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14968845

 

 

Dans les années 978-1020, Lérins adhère à la réforme clunisienne. Le monastère bénéficie de nombreuses chartes de donation et essaime en Provence où une centaine de prieurés sont fondés. En 1047, l'île est envahie par les pirates sarrasins et des moines sont emmenés en captivité en Espagne ; ils seront rachetés par l'abbé Isarn de Marseille. Sur l'île, des bâtiments fortifiés sont construits entre le XIe et le XIVe siècle. Un système de signalisations par des feux entre la tour du monastère fortifié et celle du Suquet est installé en 1327.

Les reliques d'Honorat sont ramenées d’Arles, en 1391. L'île devient un lieu de pèlerinage très populaire. Les écrits de Raymond Féraud, moine qui rédige une vie légendaire de Honoratus (saint Honorat), l'encourage. En 1400, l’île est pillée par des pirates génois. Le monastère fortifié est défendu d'abord par les serviteurs. Des soldats provençaux (1437) puis français (1481) occupent les étages supérieurs des bâtiments afin d'assurer la protection des moines.

En 1464, le monastère est soumis au régime de la commende, jusqu'en 1510, où Augustin Grimaldi, troisième abbé commendataire, se démet de la commende et réforme le monastère en le réunissant à la congrégation du Mont-Cassin. En 1514, le pape Léon X approuve l'union de Lérins à la congrégation de Sainte-Justine de Padoue et du Mont-Cassin. En 1533, François Ier révoque cette union. En 1547 (novembre), Henri II rétablit l'association avec Sainte-Justine.

En 1635, l'île est envahie par les Espagnols et les moines sont expulsés. Pendant l'occupation, les Espagnols fortifient l'île en installant des batteries de canon sur les chapelles. Deux ans plus tard, l'île est reprise par les Français qui y laissent à demeure une importante garnison. Après un exil à Vallauris, les moines reviennent, mais le monastère continue de souffrir des attaques espagnoles et génoises. De 1638 à 1645, l'abbaye est rattachée par volonté royale à la congrégation de Saint-Maur. En 1756, l'abbaye est unie à la Congrégation de l'ancienne observance de Cluny.

 Sécularisation

Le monastère est fermé par une commission royale en 1788, faute de moines ; il ne reste plus que quatre moines résidents. Le domaine du monastère est rattaché à l’évêché de Grasse. À la Révolution française, l'île est déclarée « bien national » et devient la propriété de l'État. Elle est vendue à une riche actrice, mademoiselle de Sainval, qui y vit pendant vingt ans, transformant le monastère en salons de réception.

Troisième fondation

En 1859, l'île est achetée par l'évêque de Fréjus, monseigneur Jordany qui cherche à y rétablir une communauté religieuse. Dix ans plus tard, des moines cisterciens de l'abbaye de Sénanque s'y installent. La communauté actuelle est constituée de 25 moines qui assurent, en plus de la vie monastique, des activités d'hôtellerie et de culture de la vigne.

Le pape Léon XIII, par le décret du 12 juin 1886, a rattaché les paroisses se trouvant dans l’arrondissement de Grasse au diocèse de Nice, à l'exception des îles de Lérins qui restent dans le diocèse de Fréjus.

Lors de l'expulsion des congrégations en 1903, les cisterciens de Lérins furent une des cinq congrégations catholiques masculines autorisées à poursuivre leur activité en France.

En 2014, l'abbaye et ses 22 moines réalisent un chiffre d'affaires de 4 millions d'euros grâce notamment à leur vignoble de huit hectares et aux croisières organisées depuis le port de Cannes, la congrégation possédant depuis 1988 une concession qui lui assure le monopole de la liaison entre le port et l'île dont elle est propriétaire. Ce monopole obtenu contre la promesse de préserver la vocation monastique du site et de protéger son environnement suscite une concurrence avec les bateaux-taxis et un contentieux juridique avec la principale compagnie maritime locale.

En 2016, l’abbaye bénéficie d’une méthode inédite de financement participatif via les réseaux sociaux pour entreprendre des travaux de restauration et recueille 30 000 euros.

Monuments

 

Vue aérienne du monastère fortifié et de l'abbaye

Par Anna Stevenson — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21107517

 

Le cloître du XIe siècle

Construit entre le XIe et le XIIe siècle, le cloître est le cœur de la vie monastique. Bordé de deux grandes salles construites aux XIIe et XIIIe siècles, la salle du chapitre où s'organise la vie de la communauté et le réfectoire où les moines prenaient leur repas.

 

Le monastère fortifié

Vers 1073, l'abbé Adalbert (ou Aldebert) II commence la construction d'une Tour fortifiée devant servir de refuge aux moines face aux attaques répétées de l'île. Il est probablement aussi à l'initiative de la construction de la tour du Suquet (Cannes). D'autres aménagements viennent s'ajouter à la tour initiale, dont deux cloîtres superposés au XVe siècle. Le sous-sol, excavé aux XIIe et XIIIe siècles, cache des grandes caves servant aux réserves de nourriture des moines, ainsi qu'un moulin à huile et un four à pain. Le premier niveau est consacré au travail et à la vie commune. Le premier cloître, dit « cloître du travail », est construit autour d’une cour intégrant une citerne. La plupart de ses colonnes viennent de monuments romains. Le deuxième niveau est consacré à la prière. Le deuxième cloître, dit « cloître de la prière », comporte douze colonnes octogonales en marbre. Il donne accès à trois chapelles, dont la « chapelle Sainte-Croix » du XIVe siècle. Les niveaux supérieurs sont réservés aux soldats qui assurent la protection du monastère : salle de garnison et terrasses de signalisation et de défense. Mais étant donné sa taille (il constitué de quatre-vingt-six pièces et des quatre chapelles plus deux citernes), le monastère ne fut jamais totalement protégé.

La forteresse de l'abbaye fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. L'île est un site classé depuis 1941.

Les chapelles

Sept chapelles sont disséminées sur l'île. Elles servent, au Moyen Âge, de stations lors du pèlerinage se déroulant de l'Ascension à la Pentecôte. Quatre de ces chapelles sont accessibles au public.

Chapelle de la Trinité

 

Chapelle de la Trinité

Par Floriel — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3343881

 

Arrière de la chapelle de la Trinité

Par ACOR Cannes — originally posted to Flickr as Часовня Пресвятой Троицы, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11596528

 

Construite probablement au IXe ou Xe siècle, la chapelle de la Trinité est située au sud-est de l'île.

Elle témoigne de la grande dévotion des moines à la Trinité.

Lorsque les Espagnols prennent l'île en 1635, ils construisent sur le toit de la chapelle une batterie de canons.

Chapelle Saint-Sauveur

 

La chapelle Saint Sauveur

Par Florian Pépellin — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32719185

 

La chapelle Saint-Sauveur est située au nord-ouest de l'île, non loin du débarcadère actuel.

Elle est construite sur un plan octogonal.

La voûte en étoile qui couvre sa partie centrale est datée du XIIe siècle

Chapelle Saint-Caprais

 

La chapelle Saint Caprais

Par Florian Pépellin — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32719482

 

Construite à proximité du lieu où Caprais de Lérins, compagnon de Honorat, aurait vécu en ermite, elle est située à l'ouest de l’île.

Chapelle Saint-Pierre

 

La chapelle Saint Pierre

Par Florian Pépellin — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32721009

 

La chapelle Saint-Pierre est située au sud, près du monastère. Des sépultures médiévales l'entourent.

Chapelle Saint-Cyprien-et-Sainte-Justine

La chapelle est située vers le nord-est de l'île à proximité des vignobles.

Chapelle Saint-Porcaire

La chapelle est située à l'intérieur des remparts du monastère de l'abbaye de Lérins, au sud de l’île à proximité du monastère fortifié.

Chapelle Saint-Michel

 

Ruines de la chapelle Saint Michel

Par Florian Pépellin — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32721345

 

Chapelle aujourd'hui disparue dont ne subsistent que quelques ruines au niveau de sa base. Située au nord de l'île, elle était entourée d'un cimetière où fut notamment retrouvée une tombe en tuiles romaines.

 

Œuvres d'art

Crucifix (Le Christ souriant), XIIIe siècle

 

Le monastère du XIXe siècle

 

Plan de l'abbaye

Par G D — Travail personnel, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1445675

 

Lorsque les cisterciens de l'abbaye de Sénanque s'installent au XIXe siècle, ils construisent de nouveaux bâtiments. Ils lancent des activités d'hôtellerie, de culture de vignobles. Ils vendent leur vin et des liqueurs. Deux ailes d'habitations en angle droit abritent les cellules des moines, les logis de l'abbé et du prieur et la bibliothèque. L'hôtellerie, installée dans une autre aile, permet l'accueil de personnes en quête de recherches spirituelles ou de repos dans le silence. L'église originelle du XIIe siècle est partiellement détruite pour permettre l'érection de la nouvelle église, consacrée en 1928. Des autres bâtiments conventuels des XIIe et XIIIe siècles, il reste le cloître, la salle capitulaire et le réfectoire.

 Personnalités liées à l'abbaye

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_L%C3%A9rins

 

 

Abbaye de Lérins

 Ticket bateau pour aller à l'île Saint Honorat

Abbaye de Lérins

Ticket bateau pour aller à l'île Saint Honorat

 

Abbaye de Lérins

Abbaye de Lérins

Abbaye de Lérins

Abbaye de Lérins

 

 

 

 

 

Fête du Christ Roi

 

Fête du Christ Roi

 

Fête du Christ Roi

 

La fête du Christ Roi est une fête chrétienne, instituée par le pape Pie XI, en 1925, par l'encyclique Quas Primas, afin de mettre en lumière l'idée que les nations devraient obéir aux lois du Christ.

À l'origine, elle était célébrée le dernier dimanche d'octobre (c'est-à-dire le dimanche qui précédait la Toussaint) ; c'est toujours le cas pour ceux qui sont attachés à la forme extraordinaire du rite romain.

Depuis la réforme liturgique de 1969, les catholiques la célèbrent le dernier dimanche de l'Année liturgique, vers la fin du mois de novembre (le dimanche qui précède le premier dimanche de l'Avent, lequel est le début de l'année liturgique).

Par ailleurs, l'orientation et le nom même de la fête ont été changé : devenue la fête du "Christ Roi de l'univers", elle met l'accent sur l'idée que dans le Christ toute la création est récapitulée.

Un concept christologique

Le Christ-Roi est un concept christologique, qui évoque la Royauté, la domination ou pouvoir (potestas) de Jésus-Christ sur toute la Création (l'univers créé par Dieu).

Le terme roi pour symboliser la puissance qui vient de la tradition hébraïque.

La royauté était dans l'Ancien Testament la forme de gouvernement la plus courante du peuple d'Israël.

L'expression Christ-Roi (on parle aussi de munus regium) désigne ainsi l'une des fonctions ou offices du Christ, aux côtés de la fonction de la prêtrise (Christ-prêtre ou munus sacerdotale) et de la prophétie(munus propheticum).

L'expression se retrouve ainsi dans plusieurs passages bibliques. On distingue en outre le « règne de grâce » (regnum gratiae), ici-bas et qui se rapporte à l'« église militante » (ecclesia militans), du « règne de gloire » (regnum gloriae), qui se rapporte à l'« église triomphante » (ecclesia Triumphans), laquelle rassemble ceux qui sont auParadis. Eusèbe de Césarée (IIIe et IVe siècle) est l'un des premiers à avoir formalisé cette distinction entre les trois offices christiques.

La Fête

L'Église catholique enseigne que le monde est transformé par la mort, la résurrection et l'Ascension de Jésus-Christ.

Cette fête, reconnue par l'ensemble des cultes chrétiens, a été instituée par le pape Pie XI en 1925 ; il demandera onze ans plus tard la dédicace de la première cathédrale sous ce vocable.

Il la place immédiatement avant la fête de la Toussaint (symboliquement, le Roi entraîne derrière lui ses sujets vers la victoire ; il faut qu'Il règne pour que ses sujets profitent du Royaume). Vient ensuite la période de l'Avent, qui précède Noël de quatre semaines.

Citations bibliques

Ces citations sont susceptibles d'être rapportées au concept de la Royauté du Christ.

La prophétie du Patriarche Jacob : "La royauté n'échappera point à Juda, ni le commandement, à sa descendance, jusqu'à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront" (Genèse 49, 10).

Le Prophète Jérémie : "Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je donnerai à David un Germe juste : il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice" (Jér. 23, 5).

Dédicaces au Christ Roi

  • Christ Roi est le nom d'une école primaire à Laeken, Bruxelles en Belgique.
  • Christ Roi est le nom d'une Chapelle Fort de France, Martinique île française située dans le bassin caraïbéen.
  • Christ Roi est le nom d'une paroisse à Laeken, Bruxelles, en Belgique.
  • Christ Roi est le nom d'une école primaire de la ville de Lévis, au Québec, Canada.
  • Christ Roi est le nom d'une église à Chicoutimi au Saguenay, dans la province du Québec, Canada.
  • Christ Roi est le nom d'une église à Wattrelos dans le Nord, en France.
  • Christ Roi est le nom d'une église à Casablanca, au Maroc.
  • L'école Christ Roi Notre-Dame-des-Ailes (école et collège) est située à Tours, Indre-et-Loire, en France.
  • Le collège du Christ Roi est une école secondaire à Ottignies en Belgique.
  • Christ Roi est le nom d'une école primaire de la ville de Montréal, au Québec, Canada.
  • Christ Roi est le nom d'une école primaire de la ville de Vallières, Haiti dirigée par une communauté autochtone du nom des Petites Sœurs de Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus. Cette école a été fondée par un missionnaire de Scheut, belge, Pere Leven Laga, œuvrant comme curé dans la localité.
  • Christ Roi est le nom d'une paroisse à bagatelle, Sainte-Suzanne (La Réunion) , à l'île de La Réunion.
 
En savoir plus :
 
 
 
 

 

 

Fête du Christ Roi

 

Fête du Christ Roi

Fête du Christ Roi

 

 

 

 

 

 

Saint Hedde de Winchester († 705)

 


Saint Hedde de Winchester († 705)

 

 

Hædde ou Hæddi est un ecclésiastique anglo-saxon mort en 705 ou en 706.

Il est évêque de Winchester de 676 à sa mort.

Biographie

Hædde devient évêque de Winchester en 676.

Il est sacré à Londres par l'archevêque Théodore de Cantorbéry.

D'après Bède le Vénérable, il doit ce poste à sa vertu plutôt qu'à son érudition.

Néanmoins, on connaît de lui une épigramme en latin composée à l'occasion d'une consécration à saint Paul :

In honorem almissimi
ac doctoris dulcissimi
Sancti Pauli solenniter
ac vocati feliciter,
Hedde, pontifex petitus
ac cum amore accitus,
dedicavit deicola
atque clarus celicola.

La métrique de ce huitain est identique à celle d'un sizain adressé à Hædde par Théodore.

Ces poèmes en octosyllabes s'inspirent des hymnes en tétramètres iambiques de l'Antiquité, mais ils présentent également des innovations purement anglo-saxonnes, comme le recours à l'allitération et aux rimes riches de deux, voire trois syllabes. Cette métrique, dont on ne connaît pas d'exemple antérieur à Hædde et Théodore, est reprise ultérieurement par Aldhelm, Æthilwald ou encore Boniface.

Le roi Ine de Wessex cite Hædde parmi ses conseillers dans l'introduction de son code de lois, où les affaires religieuses tiennent une place non négligeable.

Hædde meurt en 705 ou en 706.

Il est révéré comme un saint à Winchester et fêté le 7 juillet, anniversaire de son décès.

Bède rapporte un miracle associé à sa tombe : un mélange d'eau et de terre provenant de sa sépulture aurait suffi à guérir hommes et animaux malades.

Après sa mort, le diocèse des Saxons de l'Ouest est divisé : Daniel lui succède à Winchester, tandis qu'Aldhelm devient le premier évêque de Sherborne, avec autorité sur l'ouest du Wessex.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A6dde

 

Évêque des Saxons de l’Ouest, homme de sagesse remarquable, il transféra de Dorchester à Winchester le corps de saint Birin et y établit son siège épiscopal.

Il joua un grand rôle dans l'organisation politique, juridique et religieuse de son pays. 

"Saint Hedde est un évêque anglo-saxon,  commémoré dans la liturgie propre au diocèse de Birmingham.

Les renseignements qui concernent saint Hedde sont tirés pour la plupart de l'histoire du peuple anglais de saint Bède

Dans la chronique de l'année 676, saint Bède évoque saint Hedde.

Il a été moine, avant d'être sacré évêque des saxons occidentaux par saint Théodore dans la cité de Londres.

Saint Hedde avait fixé son siège épiscopal à Dorchester, mais plus tard il a obtenu du pape la permission de le transférer dans une ville plus importante, Winchester, la capitale du Sussex. 

 Il était un homme bon et juste, d'une très grande éloquence, qui remplit ses devoirs d'évêque guidé par un amour inné de la bonté, plutôt que par la science apprise dans les livres.

L'évêque Plecthelm, qui fut longtemps moine en même temps qu’Aldhelm, le successeur de saint Hedde, a relaté les nombreux miracles de guérison que saint Hedde accomplit à l'endroit où il mourut.

L'évêque Plecthelm raconte que les habitants de la province avaient l'habitude de prendre de la terre à cet endroit pour la mélanger à de l'eau pour les malades.

Beaucoup de malades, et même des animaux, qui buvaient ou étaient aspergés de ce mélange retrouvaient la santé, aussi s'était-t-il formé un puits très profond à la suite de l'enlèvement continuel de cette terre bénite.

En l'église de Blavozy en Haute-Loire, se trouve une plaque en pierre sur laquelle il est inscrit : 'messe à perpétuité le 7 juillet, fête de saint Hedde pour les défunts de la famille de ce nom'."

Fête le 7 juillet.