Située
sous le Crêt Fénère et Le Grand Plan, au lieu-dit Genevret
(45° 13′ 55″ N, 6° 31′ 54″ E), la chapelle Notre-Dame-des-Neiges de
Genevret fait partie de la paroisse d'Orelle.
Le
7 août 1881, une demande des Orellins est faite afin d'encourager la
municipalité à réparer la toiture et le plancher de cette chapelle.
Par Myosotis alpestre — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=121685275
La chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle, ou la chapelle de L'Arcellin, est une chapelle catholique gothique située à Orelle, dans le département français de la Savoie.
Situation géographique
La chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle est un édifice catholique sur la commune d'Orelle en Savoie.
Située à 2 052 m
d'altitude sur la colline de L'Arcellin (ce dernier terme étant le
lieu-dit sur lequel est érigé l'édifice), la chapelle de L'Arcellin (de
sa deuxième appellation) offre un panorama sur la vallée de la
Maurienne.
Description
Chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle en hiver vue de la télécabine d'Orelle
Par Florian Pépellin — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=56708307
L'édifice
de 5 m de hauteur pour 20 m de longueur est surmonté d'un clocher en
bronze possédant une cloche et une croix gravées. Il a une porte
cadenassée en bois, quatre fenêtres étroites vitraillées et voletées,
une lucarne au-dessus de la porte et un toit en lauzes.
Histoire
L'histoire
de cet édifice, perché au sommet d'une colline bordée par le torrent
Bonrieu, commence le 9 août 1671, date à laquelle Antoine Charvoz
construit la chapelle Sainte-Marguerite. Cette dernière est un bâtiment
plus petit, situé présentement à quelques mètres en contrebas de
l'actuelle chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle. Ce dernier possède
alors la propriété de construction et l'entretient. À sa mort, Louis
Charvoz hérite de la construction et de la propriété : il s'engage ainsi
à respecter les accords de son père le 13 août 1737.
Vue du clocher et des fenêtres de la chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle
Par Myosotis alpestre — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=121685570
Le
12 septembre 1859, Angélique Perret et sa nièce Catherine Bérard cèdent
leurs droits de propriété sur la chapelle Sainte-Marguerite.
Ladite
petite chapelle revient alors à la paroisse catholique
Sainte-Marguerite de Bonvillard (d'où son nom de Sainte-Marguerite),
également en possession des chapelles du hameau de Bonvillard et de
l'église Sainte-Marguerite à Orelle.
Le
20 juillet 1869, la chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle est
construite sur la colline surplombant la chapelle Sainte-Marguerite, où
les autorités civiles et religieuses la bénissent.
À l'arrière de ladite chapelle, une pierre de taille porte la date de sa création avec l'année 1869.
Dans les dernières années du XXe
siècle, la municipalité d'Orelle restaure l'extérieur du monument avant
de refaire les peintures intérieures de la chapelle en août 2005.
Ainsi, cette chapelle autrefois privée est désormais la propriété de la commune d'Orelle.
Chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle vue des alentours du parking de L'Arcellin (en été)
Par Myosotis alpestre — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=121685193
Porte d'entrée et lucarne de la chapelle
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Panneau
indicateur du Sentier Balcon, passant pas la chapelle
Notre-Dame-des-Anges d'Orelle et la chapelle Sainte-Marguerite d'Orelle
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Parking de L'Arcellin d'où partent de nombreuses randonnées
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Pierre de taille de la chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle portant la date 1869
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Étymologie
Informations municipales concernant l'histoire de la chapelle
Par Myosotis alpestre — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=121685510
« Notre-Dame des Anges » est un des noms de la Vierge Marie, en tant que « Reine des anges » selon l’Église catholique.
Services et état actuels
Une
messe est célébré chaque mois d'août dans la chapelle
Notre-Dame-des-Anges d'Orelle et l'on peut la visiter de l'extérieur
l'été ou l'hiver. Des zones de pique-nique accompagnent le lieu, mais
c'est surtout une zone de passage de quelques randonnées : en effet, le
parking de l'Arcellin situé à une centaine de mètres de là est le point
de départ d'une centaine de destinations pédestres l'été.
Chapelles d'Orelle voisines
Chapelle Sainte-Marguerite d'Orelle
La
chapelle désaffectée située sous la chapelle Notre-Dame-des-Anges
d'Orelle est la chapelle Sainte-Marguerite d'Orelle (45° 14′ 01″ N,
6° 33′ 14″ E). Intégrée à la paroisse Sainte-Marguerite, il est possible
de la visiter de l'extérieur en empruntant le chemin indiqué « Sous la
Chapelle ».
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Genevret
Située
sous le Crêt Fénère et Le Grand Plan, au lieu-dit Genevret
(45° 13′ 55″ N, 6° 31′ 54″ E), la chapelle Notre-Dame-des-Neiges de
Genevret fait partie de la paroisse d'Orelle. Le 7 août 1881, une
demande des Orellins est faite afin d'encourager la municipalité à
réparer la toiture et le plancher de cette chapelle.
La
chapelle du Sacré Cœur de Jésus d'Orelle est située au lieu-dit des
Crozes, sous le deuxième virage de la piste forestière de l'Arcellin et
rattachée à la paroisse de Bonvillard 45° 12′ 55″ N, 6° 33′ 28″ E.
Chef-lieu d'Orelle d'où dépassent le toit et le clocher de l'église Saint-Maurice d'Orelle
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L'église Saint-Maurice d'Orelle est une église catholique paroissiale baroque située à Orelle, dans le département français de la Savoie.
Situation géographique
Hameau du Chef-lieu
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L'église
Saint-Maurice d'Orelle est un des plus anciens édifices chrétiens de la
commune d'Orelle, situé dans le hameau du Chef-lieu d'Orelle aux
coordonnées géographiques : 45° 12′ 37″ N, 6° 32′ 01″ E, sur la place
des Nobles d'Albert d'Orelle.
Histoire
L'église Saint-Maurice d'Orelle au Chef-lieu
Par Myosotis alpestre — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=122858825
L'église
primitive, située à l'extérieur du village, vers le hameau de La
Fusine, fut détruite par une avalanche de pierres en 1412 ; les Orellins
décidèrent de la rebâtir au centre du vieux-bourg, actuel lotissement
du Chef-lieu) au XVe siècle, à l'emplacement où elle présente aujourd'hui son décor baroque.
« Saint-Aurelle »,
dont le nom est une déformation locale d'Aurélien de Lyon, est
représenté sous forme de sculpture sur le retable du Maître-autel.
Celui-ci, réalisé initialement par François Cuenot, est restauré en 1831
par le sculpteur de Saint-Jean-de-Maurienne Joseph Gilardi.
Si la commune doit son nom à cet abbé et archevêque, le patronage de leur paroisse est toutefois donné à Maurice d'Agaune.
Description
En
plus d'un retable du Maître-autel de style baroque (datant de 1656),
l'église est dotée d'une nef unique de quatre travées, les voûtes y sont
décorées de frises géométriques, et il y a des tribunes qui permettent
d'observer douze tableaux, peints par Jacques Guille en 1865,
représentant onze apôtres et Saint-Paul. Ceux-ci sont suspendus à la
balustrade de la tribune.
Services et état actuels
La mairie d'Orelle organise ponctuellement des messes dans l'église, en plus des mariages et baptêmes qui s'y déroulent.
Église Sainte-Marguerite d'Orelle (au centre du lotissement de Bonvillard)
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L'église Sainte-Marguerite d'Orelle est une église catholique paroissiale baroque située à Orelle, dans le département français de la Savoie.
Situation géographique
Vue du clocher à l'est de l'église Sainte-Marguerite
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L'édifice
est intégré au lotissement de Bonvillard sur la commune savoyarde
d'Orelle, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes en France.
Située à 1 200 m d'altitude, elle est construite sur l'adret de la commune et au centre dudit hameau habité.
Description
L'église s'accompagne d'un clocher de 20 m de hauteur ainsi que du même style baroque que l'église Saint-Maurice d'Orelle (au Chef-lieu).
La
dédicataire de cette église est Marguerite du Saint-Sacrement,
catholique carmélite vivant dans l'ancienne commune de Beaune
(actuellement un village de Saint-Michel-de-Maurienne), comme voisine
d'Orelle.
Histoire
Son
histoire débute en l'an 1412, date à laquelle un éboulement détruit une
partie de l'église d'Orelle, située à l'ouest du hameau de La Fusine.
L'église
Saint-Maurice d'Orelle est alors construite au Chef-lieu, en son
centre, mais les habitants de Bonvillard ont du mal à y accéder, surtout
en hiver : à cette époque, les chutes de neige étaient gigantesques et
il fallait desservir les sentiers en les déneigeant toute la saison
hivernale.
C'est la raison pour laquelle l'église Sainte-Marguerite d'Orelle voit le jour en 1750, à l'emplacement actuel.
Le 30 juillet 1760, le cardinal Charles-Joseph Filippa, évêque de la vallée de la Maurienne, la consacre.
Autour
de 1840, l'église est allongée vers l'ouest pour permettre d'accueillir
plus de riverains, en conservant le clocher de 1750.
En 1841, le clocher est rénové. Michel Rosset a consacré l'extension de l'église Sainte-Marguerite d'Orelle le 4 juin 1878.
Face Sud de l'église
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L'église Sainte-Marguerite d'Orelle à Bonvillard
Par Myosotis alpestre — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=121116531
Stèle historique et cadran solaire
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Plaque historique de l'église à Orelle
Par Myosotis alpestre — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=121858645
Services et état actuels
L'église est au centre du village orellin de Bonvillard
Par Myosotis alpestre — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=121116429
Un
cadran solaire se trouve sur la face Sud de l'église, tout comme un
monument aux morts des fils de Bonvillard sous forme de stèle.
Rénovée par la municipalité d'Orelle en 2018, de nombreuses messes, mariages et baptêmes s'y déroulent.
Le diacre Pierre Lallement détient ainsi la clé de l'église et dirige par conséquent les visites.
Pier
Marcellino Corradini (né le 2 juin 1658 à Sezze, dans l'actuelle
province de Latina, dans le Latium, alors dans les États pontificaux, et
mort le 8 février 1743 à Rome) est un archéologue et cardinal italien
du XVIIIe siècle.
Biographie
Pier
Marcellino Corradini exerce diverses fonctions au sein de la Curie
romaine notamment au Tribunal suprême de la Signature apostolique et à
la pénitencerie apostolique. Il est nommé archevêque titulaire d'Atena
en 1707.
Le pape Clément XI le crée cardinal in pectore lors du consistoire du 18 mai 1712. Sa création est publiée le 26 septembre 1712.
Le
cardinal Corradini est nommé préfet de la Congrégation du Concile en
1718 et est camerlingue du Sacré Collège en 1719-1720. Il participe au
conclave de 1721, lors duquel Innocent XIII est élu pape, et à ceux de
1724 (élection de Benoît XIII) puis de 1730 (élection de Clément XII).
Le
cardinal Corradini est pro-dataire de 1721 à 1734. À partir de 1734, il
travaille aux traités entre le Saint-Siège et l'Espagne, Naples et
l'Autriche. Il participe aussi au conclave de 1740 (élection de Benoît
XIV), au cours duquel le cardinal Troiano Acquaviva d’Aragona présente
l'exclusive (véto) du roi Philippe V d'Espagne contre son élection.
Vue de la sépulture
Par Sailko — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30468629
Œuvres
Aux
talents d’un négociateur et d’un sage politique, Corradini joignait une
vaste érudition comme jurisconsulte, et de grandes connaissances dans
l’antiquité. On a de lui : 1° De jure prælationis, Rome, 1688, in-fol. ;
2° De civitate et ecclesia Setina, ibid., 1702 in-4°. Cette histoire
passe pour être exacte. 3° Vetus Latium profanum et sacrum, ibid., 1704,
2 volumes in-4°. Le premier contient la description du Latium, et le
second des recherches sur l’origine des villes de Sezze (Setina) et de
Circello. Forcé d’interrompre ce travail pour d’autres occupations,
Corradini remit les matériaux qu’il avait rassemblés pour cet ouvrage an
P. Volpi, savant jésuite, qui en publia la continuation de 1726 à 1745,
neuf tomes, dont le dernier est divisé en deux parties. Ces douze
volumes ne contiennent que l’histoire civile et profane du Latium ; et
malgré le titre on n’y trouve aucun renseignement sur la religion et le
culte des anciens habitants de cette contrée. Les deux volumes de
Corradini ont été reproduits en 1748 sous ce titre : De primis antiqui
Latii populis, urbibus, regibus, etc. C’est donc à tort que quelques
bibliographes les indiquent comme un ouvrage séparé. 4° De primariis
precibus imperialibus, Fribourg (Rome), 1706, in-4°. L’auteur prit à la
tête de ce traité le nom de Corradus Oligenius. 5° Relatio jurium sanctæ
Sedis ad civitatem Commachensem, ibid., 1711, in-4°. Pour plus de
détails sur ce savant prélat, on peut consulter son éloge par Domenico
Giorgi, et la notice que Mario Guarnacci lui a consacrée dans les Vitæ
pontificum, t. 2, p. 198-282.
Par Claudio gattei — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=67801545
Emanuele
Stablum, né le 10 juin 1895 à Terzolas en Italie, mort le 16 mars 1950,
est un religieux catholique et médecin italien membre des Fils de
l'Immaculée Conception.
Il
est reconnu Juste parmi les nations pour son sauvetage de nombreux
Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, et reconnu vénérable par le
pape François.
Biographie
Emanuele Stablum naît le 10 juin 1895 à Terzolas dans la province de Trente, en Italie.
Ressentant la vocation religieuse, il entre à quinze ans dans la congrégation des Fils de l'Immaculée Conception.
Il débute son noviciat en novembre 1911, puis prononce ses vœux religieux provisoires deux ans après, le 15 août 1913.
Il
désire devenir prêtre et commence des études théologiques, mais le
supérieur général l'oriente plutôt vers des études de médecine, la
congrégation projetant l'ouverture d'un nouvel hôpital à Rome.
Devenu
médecin, diplômé en 1930, il rejoint l'Institut de Dermopathie de
l'Immaculée Conception (IDI) à Rome, et le dirige pendant quinze ans.
Il participe aussi à la vie de son ordre religieux, dont il devient assistant général en 1935.
Il accomplit sa mission de médecin avec charité.
Plaque commémorant Emanuele Stablum comme Juste parmi les nations
Par Claudio gattei — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=67801396
Pendant
la Seconde Guerre mondiale, quand l'armée nazie envahit l'Italie en
1943, il ouvre en 1943-1944 les portes de son hôpital aux réfugiés
devant échapper aux nazis.
Il accueille, cache et protège une centaine de poursuivis, dont 51 ou 52 Juifs.
Il camoufle les réfugiés en malades de la peau, en les maculant de crèmes de couleurs différentes.
Après la guerre, il continue à diriger l'hôpital, et devient en plus en 1947 le vicaire général de la Congrégation.
Il meurt trois ans plus tard, le 16 mars 1950, à 55 ans.
Reconnu Juste
Une
plaque commémorative est apposée sur les murs de la chapelle de
l'Institut Dermatologique de l'Immaculée, le 8 décembre 1992, rappelant
le sauvetage par Emanuele Stablum de Juifs des familles Amati, Bonetti,
Calò, Caviglia, Castelnuovo, Della Seta, Di Cave, Di Nepi, Di Veroli,
Gattegna, Levi, Limentani, Pontecorvo, Ravà, Sarfati, Schreider, Segrè,
Treiner et Zarfati.
Pour
son action de sauvetage de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale,
Emanuele Stablum est reconnu Juste parmi les nations par l'État d'Israël
et le Yad Vashem le 16 avril 2001.
Procédure en béatification
La cause pour la béatification d'Emanuele Stablum est ouverte dans le diocèse de Rome, où elle se conclut en juin 2005.
Emanuele
Stablum est ensuite proclamé vénérable par le pape François qui
autorise le 24 avril 2021 la Congrégation pour les causes des saints à
publier le décret reconnaissant l'héroïcité de ses vertus.
Autres hommages
Une rue, la via Emanuele Stablum, porte son nom à Terzolas.
Une école et un collège portent son nom à Kinshasa, en RD Congo.
Par Carmen Romero Portilla — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=106300417
María
Portilla Crespo, également appelée María de los Desamparados Portilla
Crespo ou Amparo Portilla Crespo de Romero, née le 29 mai 1925 à Valence
en Espagne, morte le 10 mai 1996, est une laïque catholique espagnole,
constamment dévouée aux plus pauvres, aux malades, aux marginaux et aux
exclus.
Le pape François la reconnaît vénérable le 24 avril 2021.
Elle est fêtée le 10 mai.
Biographie
María de los Desamparados Portilla Crespo naît le 29 mai 1925 à Valence en Espagne.
Elle est issue d'une famille chrétienne pratiquante.
Elle a douze ans quand son père est tué au cours de la guerre civile espagnole.
Elle obtient en 1946 le diplôme d'enseignante et de garde d'enfants.
Elle est également catéchiste dans la paroisse de Santa Cruz.
L'année suivante, elle rencontre Federico Romero Pérez, qu'elle épouse à Valence le 29 novembre 1950. Ils ont onze enfants.
Elle se dévoue particulièrement auprès des plus pauvres, des malades, des sans-abri, et de ceux qui ont perdu la foi.
Son mari étant muté, elle déménage avec lui et la famille à Madrid.
Ils
s'engagent tous les deux dans l'« Œuvre apostolique familiale » qui
devient le « Mouvement de la famille chrétienne », et sont appelés à
prendre des responsabilités au comité central de ce mouvement.
Malade
d'un cancer du poumon à partir de 1994, elle suscite l'admiration par
son exemple de foi et d'effort. Elle continue à se soucier des autres
malgré son état.
Elle meurt à Madrid le 10 mai 1996. Son corps est inhumé dans la crypte de l'Almudena à Madrid.
Procédure en béatification
La
procédure pour l'éventuelle béatification de María Portilla Crespo est
ouverte au plan diocésain, puis transmise à Rome auprès de la
Congrégation pour les causes des saints.
Le pape François approuve le 24 avril 2021 la reconnaissance de l'héroïcité de ses vertus et la reconnaît ainsi vénérable.