Découvrez la vie et l'œuvre de ce grand saint missionnaire dans tout l'Ouest de la France, à l'origine de l'érection du calvaire de Pontchâteau.
A travers 21 bannières, ce parcours vous offre un aperçu des principaux évènements de sa vie.
Il se termine près de la grotte de l'agonie.
Aîné d'une famille de dix-huit enfants, Louis-Marie sera marqué par la foi profonde de ses parents et de ses éducateurs au collège de Rennes.
Il prit soin plus tard de sa jeune sœur Guyone-Jeanne.
Son oncle Alain-Robert a nourri sa dévotion à Marie.
Se sentant appelé au sacerdoce, Montfort quitte sa famille pour aller étudier au séminaire de St Sulpice à Paris.
En route, rencontrant des gueux, il donne son argent à l'un et échange ses habits neufs contre les hardes d'un autre.
Il est tout heureux de s'en remettre à son "Père immanquable".
Ordonné le 5 juin, Montfort célèbre sa première messe à l'autel de la Vierge dans l'église de St Sulpice.
Toute sa vie, l'Eucharistie sera un temps fort de sa journée.
Il se fera un ardent promoteur de la communion fréquente.
Montfort entre à l'hôpital Général de Poitiers, lieu où on enferme la misère des rues : les mendiants, les handicapés, les orphelins.
Il vit avec eux, les soigne, les nourrit, les instruit.
Un peu plus tard, on reverra ce prêtre qui bouscule les habitudes...
Belle, jeune et de bonne famille, Marie-Louise Trichet rencontre Montfort à l'âge de 17 ans.
Animée d'une soif de Dieu intense et d'une grande générosité, elle trouve en lui une âme sœur et un guide sûr.
Elle l'accompagnera de sa foi et de son amitié toute sa vie.
Au grand dam de ses parents, Marie-Louise entre à l'hôpital général.
Le 2 février 1703, Montfort lui fait revêtir comme habit religieux la robe grise des pauvresses.
Elle devient la première des Filles de la Sagesse, dévouées au service des pauvres.
Renvoyé de Poitiers, puis de La Salpêtrière, hôpital général à Paris.
Montfort se retrouve seul.
"N'ayant plus d'amis que Dieu seul", il se réfugie dans un misérable réduit.
Il y vit une expérience mystique intense qui nourrira sa vie intérieure, son action missionnaire et ses écrits.
Toujours incandescent de sa rencontre avec Dieu, Montfort écrit "L'Amour de la Sagesse éternelle".
Véritable "Lettre d'une amante à son amant", il y décrit l'amour infini du Christ-Sagesse pour l'être humain et nous appelle à y répondre.
A 18 ans, Mathurin Rangeard rencontre Montfort.
Celui-ci l'appelle à le suivre pour assurer l'animation durant les missions.
Avec Montfort puis ses successeurs, il le fera pendant 55 ans, faisant le catéchisme, organisant les processions, animant le chant des foules.
A la fin d'une mission dans une grange de Montbernage, -faubourg pauvre de Poitiers- Montfort offre d'y laisser sa statue de la Vierge si quelqu'un s'engage à venir y animer la prière quotidienne à la Mère de Dieu.
Un ouvrier, Jacques Goudeau, accepte.
Il y sera fidèle pendant 50 ans.
Ordonné depuis six ans, Montfort cherche à discerner sa voie.
Passant par Lorette pour bien communier au Fiat de la Vierge, il rencontre à Rome le pape Clément XI qui le renvoie en France, avec le titre de "Missionnaire apostolique".
Ainsi mandaté, il parcourra tout l'Ouest de la France, prêchant l'Évangile.
A peine revenu à Poitiers, Montfort repart vers le Mont Saint Michel avec Mathurin Rangeard.
Toute sa vie sera ponctuée de pèlerinages : temps de marche, de silence et de solitude que Dieu remplit de sa présence qui guérit, adoucit, éclaire.
Temps de prière pour demander des missionnaires.
Nombreux sont les laïcs que Montfort a rencontrés, éclairés et impliqués dans des engagements qui, de différentes manières, prolongeaient son œuvre.
L'un deux, le marquis de Magnanne, a même voulu être inhumé près de sa tombe.
Contraint de laisser une équipe missionnaire, Montfort se retire dans une ancienne léproserie (St Lazare) de son pays natal.
Il y vit pauvrement avec deux laïcs, réalisant son rêve d'une communauté axée sur la prière et la mission.
Les foules sont attirées, au point qu'il doit prêcher dehors sous un grand chêne.
Montfort parcourt à pied des centaines de kilomètres, proclamant l'Évangile de paroisse en paroisse. Il parle par ses gestes, accueillant les pauvres à sa table, leur faisant le catéchisme.
Il insiste sur le renouvellement des promesses du baptême.
Motivées par Montfort, les populations de Pontchâteau et des environs travaillent pendant plus d'un an à l'érection d'un immense calvaire.
Le roi Louis XIV ordonne qu'il soit détruit.
Avec le temps, il sera restauré et enrichi de scènes bibliques.
Retiré près de La Rochelle, Montfort écrit ce qu'il a enseigné "pendant bien des années".
Le traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge propose un "chemin aisé, court, parfait et assuré pour arriver à l'union avec Notre Seigneur".
Le pape Jean-Paul II le fit sien.
Montfort déploie sa créativité dans le diocèse de La Rochelle.
Originalité de sa méthode : s'appuyer sur la population locale pour prolonger son action (Confréries, écoles charitables) ; offrir une prédication vivante et visuelle à la population (Procession, cantiques populaires, etc...) ; prier le Rosaire.
Retiré dans la "grotte des faons" de la forêt de Mervent, Montfort se plonge dans la prière et l'intimité avec Dieu.
L'eau, les rochers, les arbres sont le livre où il contemple la puissance et la bonté du Créateur.
Le 5 avril, Montfort ouvre la mission à St Laurent sur Sèvre.
Le 22, il accueille l'évêque et donne son dernier sermon : ce sera sur la douceur de Jésus.
Miné par une pleurésie, il meurt le 28 avril, à 43 ans.
Très tôt sa tombe devient un lieu de pèlerinage.
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