À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.
- À la prison de la Force: Jean-Baptiste Bottex, de Neuville-sur-Ain, au diocèse de Belley, curé de sa paroisse natale, député aux États-Généraux - Michel-Marie-François de La Gardette, de Billom, au diocèse de Clermont, vicaire à Saint-Gervais, à Paris - François-Hyacinthe Le Livec de Trésurin, de Quimper, ancien jésuite, aumônier des Filles du Calvaire, à Paris.
- Au séminaire Saint-Firmin,
Prêtres: André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la commuanuté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Cournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris
Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin,
prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.
Les Carmes de Paris, dessin d'Achille Etna Michallon (1817)
La prison des Carmes est installée pendant la Révolution française dans l'ancien monastère des Carmes à Paris.
Celui-ci formait un vaste enclos couvrant l'espace circonscrit par la rue du Regard, la rue du Cherche-Midi et la rue Cassette, étant bordé au sud par la rue de Vaugirard.
Martyrs de septembre
Contexte
Le perron du couvent des Carmes. Illustration de Paris révolutionnaire (1895)
Le jardin du couvent des Carmes
Illustration de Paris révolutionnaire (1895)
Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers, évêque de Saintes, un des trois prélats assassinés. Vitrail signé Gustave Pierre Dagrant de la basilique Saint-Eutrope de Saintes
Le 12 juillet 1790, la constitution civile du clergé fut adoptée, instaurant l'élection des curés et des évêques et leurs appointements par l'État. Sur 130 évêques, 126 la refusèrent, ainsi qu'environ la moitié des prêtres (en proportion variable selon les provinces).
La rupture entre les réfractaires et la Révolution fut consommée le 13 avril 1791 à la suite du bref du pape déclarant la constitution civile du clergé « hérétique et schismatique ». Le 27 mai 1792, un décret de l'assemblée législative ordonna la déportation des prêtres réfractaires.
Dans ce contexte, la communauté des religieux des carmes déchaussés dut quitter son monastère qui fut auparavant pillé, notamment la bibliothèque. Le bâtiment fut immédiatement transformé en prison pour accueillir les « suspects », qui devinrent, pour une large part, les victimes des massacres de septembre 1792.
191 ecclésiastiques dont trois évêques y furent exécutés dans des conditions particulièrement violentes, sous la conduite du commissaire Stanislas-Marie Maillard, exécuteur des ordres du Comité de surveillance.
Du tribunal installé dans le couvent, il jugeait et condamnait un à un tous ceux qui se présentaient devant lui « à la force ». La porte s'ouvrait et dès que les religieux qui avaient refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé en franchissaient le seuil, ils tombaient sous les piques ou les baïonnettes. Ce massacre dura toute la nuit.
Les victimes
L’archevêque d’Arles, Jean Marie du Lau d'Allemans et son vicaire général Armand de Foucauld de Pontbriand, les évêques de Beauvais, François-Joseph de La Rochefoucauld-Bayers, et de Saintes, Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers, son frère, furent enfermés dans l’église. Pendant les journées des 2, 3, 4 et 5 septembre 1792, les trois prélats et les prêtres furent tués dans les jardins du couvent, parmi lesquels dom Ambroise Chevreux, François-Louis Hébert et Joseph-Marie Gros.
Parmi les prêtres, huit étaient membres de la municipalité de paroisse canadienne du Québec Saint-Sulpice. Parmi ces huit, il y avait André Grasset,
prêtre de l’archevêché de Sens, né au Canada. Il y avait également 23
anciens jésuites qui, ayant refusé la constitution civile du clergé,
furent mis à mort au cours des massacres de septembre. Trois Jésuites sont particulièrement connus : les bienheureux Jacques Bonnaud, vicaire général de Lyon, Alexandre Lenfant, prédicateur de la Cour et Guillaume-Antoine Delfaud, archiprêtre de Daglan (Dordogne).
Ce dernier, député du clergé aux états généraux, qui vota l'abolition des privilèges, refusa la constitution civile du clergé, par fidélité à Rome. Dénoncé, puis arrêté, il fut enfermé dans la prison des Carmes, où il périt parmi ses compagnons.
Le secrétaire général de l'Institut des des Frères des écoles chrétiennes, le Frère Nicolas Leclerc (en religion Frère Salomon) compte également au nombre des victimes.
Jean-François Bousquet est le fils d'une famille aisée du village de Ginestas, né le 8 janvier 1751. Il poursuit des études à Toulouse et il devient docteur en théologie. Il est ordonné prêtre à Narbonne en 1777 et rejoint le diocèse de Paris. Auteur de recherches sur les sentences canoniques et de deux volumes de droit canonique, il est dénoncé, arrêté et enfermé dans le couvent des Carmes en août 1792.
René Nativelle, vicaire du curé d'Argenteuil et Jean-Baptiste Nativelle, vicaire du curé de Longjumeau, son frère furent également exécutés.
Postérité
Ceux qui sont morts ce jour-là ont été appelés les « martyrs de Septembre » ou encore les « martyrs des Carmes ». Une plaque de marbre sur laquelle figurent les mots « Hic ceciderunt » (« Ici, ils périrent) » indique le lieu de leur martyre. Le 17 octobre 1926, le pape Pie XI béatifie les 191 « martyrs des Carmes ». Ils sont commémorés par l'Église catholique le 2 septembre dans le calendrier liturgique.
Joséphine de Beauharnais et Thérésa Tallien y furent emprisonnées pendant la Révolution. Joséphine de Beauharnais écrivit de sa main un message qui fut contresigné par Thérèse Tallien sur un mur : « Liberté, quand cesseras-tu d’être un vain mot ? Voilà dix-sept jours que nous sommes enfermées. On nous dit que nous sortirons demain, mais n'est-ce pas là un vain espoir ? ». Ce message est conservé dans une vitrine.
Les ossements des prêtres ont été déposés dans une châsse en verre au couvent des Carmes, qui est devenu l'Institut catholique de Paris.
En 1992, à Ginestas (Aude), une croix en granite de 12 mètres de haut est érigée en mémoire de l'enfant du pays, Jean-François Bousquet, mort dans la prison des Carmes le 2 septembre 1792, et déclaré bienheureux, avec les autres « martyrs », en 1926.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prison_des_Carmes
Ils sont 191 : 3 évêques, 127 prêtres séculiers, 56 religieux et 5 laïcs qui furent arrêtés par les révolutionnaires comme ennemis de la Patrie et rebelles à la Constitution civile du clergé.
On les entasse dans diverses maisons religieuses transformées en prisons improvisées: les Carmes, l'Abbaye, la Force.
Le 2 septembre 1792, elles sont investies par des 'sans culottes' exaltés.
Les assassinats qui inaugurent le carnage sont suivis d'un simulacre de jugement : "J'appartiens à l'Église catholique, apostolique et romaine."
A ce titre, exécution immédiate.
Plus d'un millier d'entre ces prisonniers sont tombés en ces jours sous une fureur populaire incontrôlée.
Pour 191 d'entre eux on a pu établir qu'ils sont morts certainement à cause de leur foi, mais tous les autres partagèrent leurs souffrances et leur témoignage pour le Christ.
Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris.
De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtes séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n’est pas le cas de tous.
Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié étrangers à la capitale.
Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d’hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l’exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l’abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.
Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries.
Au témoignage de l’abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers.
La tuerie qui a commencé dans le jardin s’achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d’abord reflué et se sont mutuellement donné l’absolution, et le jardin.
«Je n’ai entendu se plaindre aucun de ceux que j’ai vu massacrés» écrira l’abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.
Parmi les 3 000 victimes de septembre 1792, 191 personnes mortes pour leur foi ont été béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926.
86 prêtres étaient membres du clergé parisien.
Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l’Église de Paris.
Source : https://dioceseparis.fr/bienheureux-martyrs-de-septembre
Martyrologe
romain : À Paris, en 1792, la passion des bienheureux martyrs
Jean-Marie du Lau d’Allemans, François-Joseph et son frère Pierre-Louis
de la Rochefoucauld, évêques, respectivement d’Arles, de Beauvais et de
Saintes et quatre-vingt-douze compagnons Prêtres :
Vincent
Abraham, de Charleville, curé de Sept-Saulx, au diocèse de Reims ;
André Angar, de Paris, vicaire à la paroisse Saint-Sauveur ;
Jean-Baptiste-Claude Aubert, de Paris, curé de Notre-Dame de Pontoise,
au diocèse de Rouen ; François Balmain, de Luzy, au diocèse de Nevers,
ancien jésuite, confesseur des Filles de Sainte-Croix de Rueil ;
Jean-Pierre Bangue, de Vuillafans, au diocèse de Besançon, chapelain de
l’hôpital Saint-Jacques, à Paris ; Louis Barreau de La Touche, du Mans,
bénédictin de Saint-Maur, prieur de Saint-Baudile à Nîmes ;
Louis-François-André Barret, de Carpentras, vicaire à la paroisse
Saint-Roch à Paris ; Joseph Bécavin, de Carquefou, au diocèse de Nantes,
ordonné le 15 avril précédent ; Charles-Jérémie Béraud du Pérou, de
Meursac, au diocèse de Saintes, ancien jésuite, vicaire général de
Saintes ; Jacques-Jules Bonnaud, du Cap-Français, à Saint-Domingue,
ancien jésuite, vicaire général de Lyon ; Jean-Antoine-Hyacinthe
Boucharenc de Chaumeils, de Pradelles, au diocèse du Puy, vicaire
général de Viviers ; Jean-François Bousquet, de Ginestas, au diocèse de
Narbonne, demeurant à Paris dans la maison des Eudistes ; Jean-François
Burté, de Rambervillers, au diocèse de Saint-Dié, supérieur des
Cordeliers, à Paris ; Claude Cayx, dit Dumas, de Martel, au diocèse de
Cahors, ancien jésuite, directeur des Ursulines de Saint-Cloud ; Jean
Charton de Millou, de la paroisse Saint-Nizier, à Lyon, ancien jésuite,
confesseur des Religieuses du Saint-Sacrement, rue Cassette, à Paris ;
Claude Chaudet, du diocèse d’Aix, au service de la paroisse
Saint-Nicolas des Champs, à Paris ; Ambroise-Augustin Chevreux,
d’Orléans, bénédictin, supérieur général de la Congrégation de
Saint-Maur, député à l’assemblée nationale ; Nicolas Cléret, de
Barfleur, au diocèse de Coutances, chapelain des Incurables, à Paris ;
Claude Colin, de Charenton, “maître spirituel” de l’Hôtel-Dieu de Paris ;
Bernard-François de Cucsac, de Toulouse, sulpicien, supérieur du
séminaire de philosophie de Saint-Sulpice, à Paris ; François Dardan,
d’Isturitz, au diocèse de Bayonne, confesseur au Collège de
Sainte-Barbe, à Paris ; Guillaume-Antoine Delfaut, de Daglan, au diocèse
de Sarlat, ancien jésuite, curé de Daglan, député à l’assemblée
nationale ; Mathurin-Victor Deruelle, de Paris, chapelain des Filles de
la Charité, sur la paroisse Saint-Gervais ; Gabriel Desprez de Roche, de
Decize, au diocèse de Nevers, vicaire général de Paris, membre de la
Société du Coeur de Jésus ; Thomas-Nicolas Dubray, de Beauvais, au
service de la paroisse Saint-Sulpice à Paris ; Thomas-René Dubuisson, de
Laval, au diocèse du Mans, curé de Barville, au diocése d’Orléans ;
François Dumasrambaud de Calandelle, de La Chaussade, au diocèse de
Limoges, aumônier de l’évêque de Limoges ; Henri-Hippolyte Ermès, de
Paris, vicaire à Saint-André des Arts ; Armand de Foucauld de
Pontbriand, de Celles, au diocèse de Périgueux, vicaire général d’Arles,
abbé commendataire de Solignac ; Jacques Friteyre-Durvé, de Marsac, au
diocèse de Clermont, ancien jésuite, chanoine de Saint-Paul d’Estrées,
missionnaire à Paris ; Claude-François Gagnères des Granges, de
Chambéry, ancien jésuite, pensionnaire de la maison Saint-François de
Sales, à Issy ; Jacques-Gabriel Gallais, de Longué, au diocèse d’Angers,
sulpicien, supérieur du séminaire des Robertins, à Vaugirard ; Pierre
Gauguin, d’Esvres, au diocèse de Tours, sulpicien, au séminaire d’Issy ;
Louis-Laurent Gaultier, de Bazouges-la-Pérouse, au diocèse de Rennes,
ancien jésuite, pensionnaire de la maison Saint-François de Sales, à
Issy ; Georges Girault, de Rouen, du Tiers-Ordre régulier de
Saint-François (Père Séverin), confesseur des franciscaines de
Sainte-Élisabeth, résidant au couvent de Nazareth à Paris ; Jean Goizet,
de Niort, au diocèse de Poitiers, curé de Notre-Dame de Niort ; André
Grasset de Saint-Sauveur de Montréal (Canada), chanoine de Sens ;
Pierre-Michel Guérin, de La Rochelle, sulpicien, directeur au séminaire
de Nantes ; Jean-Antoine Guilleminet, de Bédarieux, au diocèse de
Béziers, au service de la paroisse Saint-Roch, à Paris ; François-Louis
Hébert, de Crouttes, au diocèse de Bayeux, eudiste, coadjuteur du
supérieur général des eudistes et confesseur du roi Louis XVI ;
Jacques-Étiene-Philippe Hourier, de Mailly-Maillet, au diocèse d’Amiens,
sulpicien, directeur au séminaire de Laon, à Paris ; Jean-Baptiste
Janin, de Sourdeval-la-Barre, au diocèse de Coutances, aumônier de
l’hôpital de la Salpétrière, à Paris ; Jean Lacan, du diocèse de Rodez,
aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris ; Pierre Landry, de Niort, au
diocèse de Poitiers, vicaire à Notre-Dame de Niort ;
Claude-Antoine-Raoul de La Porte, de Brest, au diocèse de Léon, ancien
jésuite, curé de Saint-Louis de Brest ; Robert Le Bis, de Saint-Amand,
au diocèse de Coutances, curé de Saint-Denis de Bris-en-Josas, au
diocèse de Paris ; Mathurin-Nicolas Le Bous de Villeneuve de La
Ville-Crohain, de Rennes, confesseur des bénédictines de la rue de
Bellechasse, à Paris ; Olivier Lefebvre, de Grentheville, au diocèse de
Bayeux, chapelain des Dames de la Miséricorde, à Paris, membre de la
Société du Coeur de Jésus ; Urbain Lefèvre, de Tours, ancien membre de
la Société des Missions étrangères de Paris, retiré à Athis-Mons ;
François Lefranc, de Vire, au diocèse de Bayeux, eudiste, professeur au
Collège de Lisieux, à Paris ; Charles-François Le Gué, de Rennes, ancien
jésuite, résidant à Paris ; Jacques-Joseph Le Jardinier Delandes, de
Laigle, au diocèse de Séez, curé de Saint-Nicolas de La Feuillie, au
diocèse de Coutances ; Jacques-Jean Lemounier, de Mortagne, au diocèse
de Séez, vicaire à Notre-Dame de Mortagne ; Vincent-Joseph Le Rousseau
de Rosencoat, de Châteauneuf, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite,
confesseur des religieuses de la Visitation de la rue du Bac, à Paris ;
François-César Londiveau, de Saint-Calais, au diocèse de Mans, vicaire à
Saint-Martin d’Évaillé, au même diocèse ; Louis Longuet, de
Saint-Germain-Langot, au diocèse de Bayeux, chanoine de Saint-Martin de
Tours ; Jacques-François de Lubersac Saint-Germain, de Chalais, au
diocèse de Limoges, aumônier de Madame Victoire, tante du roi Louix XVI ;
Marie-Auguste Luzeau de la Mulonnière, de Sucé, au diocèse de Nantes,
sulpicien, ancien directeur au séminaire d’Angers, retiré au séminaire
de Saint-Sulpice, à Paris ; Gaspard-Claude Maignien, d’Amance, au
diocèse de Besançon, curé de Villeneuve-les-Sablons, au diocèse de Rouen
; Jean-Philippe Marchand, de Marçay, au diocèse de Saintes, vicaire à
Notre-Dame de Niort, au diocèse de Poitiers ; René-Julien Massey, de
Rennes, bénédictin de Saint-Maur, procureur du monastère Saint-Florent
de Saumur ; Louis Mauduit, de Chevillon, au diocèse d’Orléans, vicaire
général de Sens ; François-Louis Méallet de Fargues, de Vitrac, au
diocèse de Saint-Flour, vicaire général de Clermont ; Jacques-Alexandre
Menuret, de Montélimar, au diocèse de Valence, supérieur de la maison de
retraite Saint-François de Sales, à Issy ; Jean-Jacques Morel, de
Prez-sous-Noréaz, du canton de Fribourg en Suisse, capucin (frère
Apollinaire), vicaire des Allemands à la paroisse Saint-Sulpice, à Paris
; Jean-Baptiste Nativelle, de Guilberville, au diocèse de Bayeux,
vicaire à Saint-Martin de Longjumeau, au diocèse de Paris ; René
Nativelle, frère aîné du précédent, vicaire à Saint-Denis d’Argenteuil,
au diocèse de Paris ; Antoine-Matthias-Augustin Nogier, du Puy,
chapelain des Ursulines de la rue Saint-Jacques, à Paris ; Joseph-Thomas
Pazery de Thorame, d’Aix, chanoine de Blois ; Jules-Honoré-Cyprien
Pazery de Thorame, frère cadet du précédent, chanoine et vicaire général
de Toulon ; Pierre-François Pazery de Thorame, oncle des deux
précédents, vicaire général d’Arles ; Pierre Ploquin, de Villandry, au
diocèse de Tours, vicaire à Druye, dans le même diocèse ;
Jean-Baptiste-Michel Pontus, de Néville, au diocèse de Coutances,
sulpicien, vicaire à la paroisse Saint-Sulpice, à Paris ; René-Nicolas
Poret, du Mesnil-Touffray, au diocèse de Bayeux, curé de Saint-Martin de
Boitron, au diocèse de Séez ; Julien Poulain-Delaunay, de Ver-sur-mer,
au diocèse de Bayeux, assistant du curé de Saint-Gilles de Caen ;
Pierre-Nicolas Psalmon, de Rouen, sulpicien, vicaire général de Troyes
pour les prêtres de ce diocèse vivant à Paris, et doyen de Saint-Pierre
de Varen ; Jean-Robert Queneau, d’Angers, curé de Saint-Doucelin
d’Allones, au même diocèse ; Claude Rousseau, de Paris, sulpicien,
directeur au séminaire de Laon, à Paris ; François-Urbain Saline de
Niart, de Neuf-Brissach, au diocèse de Strasbourg, chanoine de
Saint-Lizier de Couserans ; Jean-Henri-Louis Samson, d’Avranches,
vicaire à Saint-Gilles de Caen, au diocèse de Bayeux ; Jean-Antoine
Savine, d’Embrun, sulpicien, supérieur des Clercs de Saint-Sulpice, à
Paris ; Jean-Antoine-Barnabé Seguin, de Carpentras, vicaire et supérieur
des clercs à Saint-André des Arts, à Paris ; Jean-Baptiste Tessien, de
Fontaine-les-Ribouts, au diocèse de Chartres, sulpicien, prédicateur à
Paris ; Loup Thomas, dit Bonnotte, d’Entrains-sur-Nohain, au diocèse
d’Auxerre, ancien jésuite, confesseur des Ursulines à Paris ; François
Vareilhe-Duteil, de Felletin, au diocèse de Limoges, ancien jésuite,
pensionnaire à la maison Saint-François de Sales, à Issy ;
Pierre-Louis-Joseph Verrier, de Douai, au diocèse de Cambrai, retiré à
la maison Saint-François de Sales, à Issy.
Diacres :
Louis-Alexis-Matthias Boubert, d’Amiens, économe des Clercs de
Saint-Sulpice, à Paris ; Antoine-François-Dieudonné de Ravinel, de
Bayon, au diocèse de Nancy, séminariste à Saint-Sulpice, à Paris ;
Jacques-Augustin-Robert de Lézardières, de Challans, au diocèse de
Luçon, séminariste à Saint-Sulpice, à Paris.
Religieux :
Guillaume-Louis-Nicolas Leclercq, de Boulogne-sur-mer, frère des Écoles
chrétiennes (frère Salomon), secrétaire général de l’Institut, à Paris.
Clerc : Auguste-Denis Nézol, de Paris, professeur à la Maison Dubourg, à Issy.
Laïc
: Charles-Régis Mathieu de la Calmette, comte de Valfons, de Nîmes,
ancien officier, retiré à Paris chez le bienheureux Jean-Antoine
Guilleminet, pour la plupart prêtres ou religieux, qui, pour avoir
refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé sous la
Révolution française, furent rassemblés au Couvent des Carmes et
massacrés en haine de la religion.
- le diocèse de Bayonne honore le Bienheureux François Dardan, texte de soeur Pascale du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, extrait de son ouvrage 'Témoins du Christ en Béarn et au Pays Basque' (1.6Mo) - pour avoir l'édition imprimée.
- au diocèse d'Evreux, le Bienheureux Jacques de la Lande
- Parmi les prêtres martyrs se trouvaient un avignonnais et trois carpentrassiens qui exerçaient leur ministère dans des paroisses parisiennes: Jean Capeau, né vers 1730, chanoine coadjuteur de Saint-Pierre d’Avignon, prêtre auxiliaire à Saint-Paul, Louis-François Barret, né le 23 novembre 1758, vicaire à Saint-Roch, Jean Antoine Seguin, né le 12 juin 1754, vicaire à Saint-André-des-Arts, Pierre Vitalis, né le 11 juillet 1759, vicaire à Saint-Merry. (Jean Capeau et ses compagnons - diocèse d'Avignon)
- C’est "avec douceur et respect" que les prêtres emprisonnés formulèrent leurs refus de rompre avec l’Église de Rome. Si "le monde les a pris en haine", ils savaient que le Christ avait prié pour les garder dans la fidélité. Au nombre de ces martyrs, on compte trois prêtres originaires du diocèse du Puy. Ce sont Claude Pons, né à Saint-Pierre-Le-Monastier, en 1729; Jean Boucharend de Chaumeils, né à Pradelles, en 1738, et Matthias Nogier, né en 1764, au Puy, paroisse Saint-Jean-Baptiste. (Saints du diocèse du Puy-en-Velay)
- L'association des Martyrs de la Révolution: Les victimes par ordre alphabétique, par prison, par ordre religieux, par département, par paroisse... Les lieux...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire