La fontaine Saint-Ours, à Soleure. Ours est représenté en soldat
Par
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qu'il s'agit de : Jungpionier (étant donné la
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automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la
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Ours de Soleure est un chrétien romain du IIIe siècle vénéré en tant que saint.
Il est le patron de la principale église catholique de Soleure, en Suisse, où se trouve son corps.
Il a été associé très tôt à la Légion thébaine et à Victor de Soleure, dans le Martyrologe, par exemple.
La Vie d’Ours, écrite par Eucher de Lyon au Ve siècle,
raconte qu’Ours fut torturé et décapité sous l’empereur Maximien
Hercule et le gouverneur Hyrtacus vers 286 pour avoir refusé d’adorer
des idoles.
Vénération
Pièce en or d'un quart de doublon sur laquelle est représenté saint Ours en tenue militaire sur l'avers
Par
Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com, CC BY-SA 3.0,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2855269
La
première église dédiée à Ours à Soleure fut probablement construite
après le retour des restes de Victor de Genève, à la fin du Ve siècle.
Ses reliques sont exposées dans des églises à travers la Suisse, et son cercueil est découvert en 1519.
Sanctuaire Notre-Dame-du-Rosaire de San Nicolás de los Arroyos
Par Fernando de Gorocica — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66011225
Le sanctuaire Notre-Dame-du-Rosaire de San Nicolás de los Arroyos est une église située à San Nicolás de los Arroyos en Argentine.
Il a été construit à la suite des apparitions mariales survenues dans cette ville de 1983 à 1990.
C'est la voyante Gladys Herminia Quiroga de la Motta qui en a défini le lieu, sur l'emplacement d'« El Campito », près du fleuve Paraná, d'après « une indication de la Vierge ».
La
construction débute en 1986, et se termine en 1990. En 1989, la statue
de Notre-Dame du Rosaire est portée en grande procession de la
cathédrale Saint-Nicolas-de-Bari au sanctuaire (alors en voie
d'achèvement), où elle est désormais vénérée.
Chaque
25 du mois, une procession a lieu autour du sanctuaire, rassemblant des
dizaines voire plusieurs centaines de milliers de pèlerins.
En
2014, ce ne sont pas moins de 500 000 pèlerins qui ont été dénombrés.
Ce lieu de pèlerinage attire des fidèles catholiques de toute
l'Argentine et des pays avoisinant.
Un bureau médical a été institué pour étudier les cas de « guérisons miraculeuses ».
Le 22 mai 2016, Héctor Sabatino Cardelli (es) a reconnu officiellement, pour l’Église catholique, l'authenticité des apparitions survenues 30 ans plus tôt.
Le 25 septembre 1983, Gladys Herminia Quiroga de la Motta,
mère au foyer de 46 ans déclare être le témoin pour la première fois
d'une apparition mariale. De nombreuses autres apparitions vont suivre
où la Vierge va « communiquer de nombreux messages » à la voyante.
Le
soir du 24 novembre 1983, Gladys accompagnée de sa fille et de quelques
amis se rend sur le lieu où la Vierge aurait demandé l'érection du
sanctuaire (lieu-dit El Campito). Il fait déjà nuit. Le site est dégagé. D'après les témoins, « un rayon de lumière est brusquement tombé sur le lieu désigné par l'apparition ».
Ce signe se renouvelle plusieurs fois, jusqu'à la pose de la première
pierre en 1986. Après la construction du sanctuaire, des témoins
rapportent que « plus d'une fois, une clarté insolite tombe du soleil pour envelopper d'une nuée lumineuse le chœur de l’église ».
Avant
la mise en construction du sanctuaire, une procession mensuelle est
organisée depuis la cathédrale Saint-Nicolas-de-Bari jusqu'au Campito.
Cette procession regroupe des dizaines et parfois des centaines de
milliers de fidèles. Après la procession, les pèlerins assistent à
l'Eucharistie sur le terrain de la future église4.
Construction
Le 25 septembre 1986, Dominique Salvador Castagna (es),
évêque du lieu pose la première pierre du sanctuaire. Le 13 octobre,
les travaux débutent. Malgré des difficultés financières, le projet
avance et s'étend même de 3 000 mètres2 par rapport au plan d'origine.
Une première partie du sanctuaire est consacrée par l’évêque le 25 octobre 1988. Les travaux sont complètement terminés en 1990.
Le
19 mars 1989, après avoir été restaurée, la statue de Notre-Dame du
Rosaire (qui était présente dans la cathédrale Saint-Nicolas-de-Bari),
est transférée dans le nouveau sanctuaire marial dans le cadre d'une
grande procession qui part de la cathédrale, pour aller jusqu'au
sanctuaire.
Événements et notoriété
Le
sanctuaire est un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés
d'Argentine. Chaque année, des centaines de milliers de fidèles de tout
le pays et de l'étranger s'y rendent pour prier et vénérer Notre-Dame du
Rosaire. Le 25 septembre 2007, pour le 24e anniversaire
des apparitions : quelque 500 000 fidèles venant de tout le pays et de
l'étranger ont convergé vers le sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de
San Nicolás. La plupart des pèlerins sont arrivés la veille au soir pour
assister à la veillée de prière et au lancement d'un feu d'artifice par
la mairie, au petit matin. Ces célébrations se sont faites en présence
du maire de la ville et des autorités religieuses de différentes régions
du pays.
La statue a été couronnée solennellement le 22 mai 2009.
La fête de la Vierge est célébrée le 25 septembre.
Le
19 mars 2016, le P. Luis Fernando Prieto prend la succession du premier
recteur, le père Carlos A. Pérez. Il est membre de la Communauté sacerdotale des Fils du Cœur Sacré et Immaculé de Marie (HSICM).
Description
La statue
Statue de la Vierge du Rosaire, derrière sa vitre de protection
Par Fernando de Gorocica — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66019810
La statue de Notre-Dame du Rosaire a été offerte et bénie par le pape Léon XII en 1884 pour être installée dans l'église Saint Nicolás de Bari.
Cette église qui n'était à l'époque qu'une simple église paroissiale
deviendra ensuite la cathédrale du nouveau diocèse en 1947. Mais par la
suite, tombée en désuétude, elle est abandonnée, et remisée dans le
clocher de l'église, et jusqu'à être oubliée des prêtres de l'église.
C'est Gladys Herminia Quiroga de la Motta, la voyante des apparitions mariales de San Nicolás qui la retrouve « sur les indications de la Vierge ». Elle est présente dans le sanctuaire depuis son transfert lors d'une grande procession religieuse, le 19 mars 1989.
Cette
statue en bois peint est un peu plus grande qu'une femme de taille
moyenne. La Vierge, habillée d'une robe couleur saumon, porte un manteau
bleu ciel et un voile blanc. L'Enfant-Jésus porte lui aussi une tunique
couleur saumon, et tient d'une main le chapelet que tend également sa
mère.
Le sanctuaire
L'accueil des pèlerins et la prise en charge des malades sont assurés par les Fils et les Filles de Marie,
institut de vie consacrée fondé spécialement pour cette fonction en
1987. Un bureau médical a été institué (à l'imitation de celui de
Lourdes) pour étudier les cas rapportés de « guérison miraculeuse ». L'accompagnement pastoral des pèlerins est assuré par le recteur du sanctuaire et trois chapelains.
L'intérieur de l'église
Par Fernando de Gorocica — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66019814
L'autel du sanctuaire
Par Fernando de Gorocica — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66105810
Vue de la ville depuis l'extérieur du sanctuaire, appelé El Campito
Par Rukiva — Fotografia Propia, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11688479
Trois rêves et une locution intérieure de la voyante Gladys, conduisent
à la recherche de l'eau du Sanctuaire, celle qui a été finalement
trouvée quand, le 4 juin 1991, on a commencé la percée définitive.
Le premier rêve sur l'existence de l'eau a été celui de du 3 août 1984. Le rêve suivant est celui-ci :
«Ce matin je me réveille après avoir fait un rêve. On voyait beaucoup
de gens qui travaillaient dans le «Campito». Ils creusaient les
fondations du Sanctuaire. En avant, au centre, ils mettaient à jour un
puits, parce que je leur avais dit que de là, allait sortir de l'eau, là
où se trouvait l'arbuste». «Ce matin, quand la Vierge m'a parlé, je
lui ai demande ce que signifiait le rêve et elle m'a dit : «Beaucoup de
rêves se réalisent, et ce rêve se réalisera». Et elle sourit.»
Cinq années passèrent, quand, le 30 novembre 1989, Gladys eut un second rêve concernant l'eau, qu'elle relate ainsi :
«J'ai récemment rêvé à propos de l'eau du Sanctuaire. Cette fois je
l'ai vue autour de l'église qui courait sur des canaux. Il y a un mètre
de distance entre les canaux et le Sanctuaire. L'eau était très claire.
J'ai de nouveau vu la Très Sainte Vierge seule, comme l'Immaculée, et
j'ai entendu qu'elle me disait : «Grande est la bénédiction qu'il y a
sur ton peuple : bénédiction de Dieu pour ses fils»
Deux jours après, Gladys profondément recueillie, reçut dans une locution intérieure, le rendez-vous biblique du prophète Ezequiel, chapitre 47, verset 1, au sujet de l'eau :
«Il me ramena ensuite à l'entrée de la maison. Et voici que des eaux
sortaient de dessous le seuil de la maison, du côté de l'orient; car la
face de la maison regardait l'orient. Et les eaux descendaient de
dessous le côté droit de la maison, au midi de l'autel» (Ezequiel,
XLVII, 1)
Le 29 janvier 1990, eut lieu le troisième rêve, que rapporte ainsi Gladys :
«J'ai rêvé qu'on voyait une source avec une eau très cristalline. La
Sainte Vierge me dit : Guijón, Guijón, qui signifie en hébreu : «Que
jaillissent les fleuves d'eau vive». «La source de Marie» est aujourd'hui comparée à celle de Jérusalem avec le torrent du Cedrón».
Elle exprimait son désir qu'il y ait une source, d'où sortirait
continuellement de l'eau, comme signe béni de la présence salvatrice du
Seigneur, qui, par Maríe, nous offre en abondance la miséricorde et la
rédemption.
Une Commission a été formée, dirigée par père Pérez, un géologue, un prêtre et deux architectes.
On a creusé à plusieurs endroits en cherchant le lieu précis et le 4
juin 1991 on a commencé de creuser dans la crypte, là où se trouvait le
filon primitif qu'a indiqué le rayon de lumière, qui serait ensuite le
seuil du Sanctuaire.
En arrivant à une profondeur de 47.50
mètres et en extrayant la première eau, tout le Sanctuaire a été
imprégné d'un fort parfum de roses.
L'eau a été récupérée dans des réservoirs et a commencé à être distribuée aux pèlerins à partir du 25 septembre 1991.
On considère que la découverte de l'eau de la Vierge est un cadeau très
spécial de notre Mère et énormément de pèlerins ont reçu des guérisons
de toutes sorte. Certains la boivent, l'utilisent pour bénir les maisons
et les personnes ; et pour la passer sur les parties du corps qui ont
besoin d'être guéries
Par Juan Carlos Fonseca Mata — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=85621126
Le sanctuaire marial Notre-Dame-de-Guadalupe
est un sanctuaire national de l'Église catholique consacré à la Vierge
de Guadalupe, situé dans le secteur Gustavo A. Madero à Mexico au
Mexique, sur la colline de Tepeyac réputée être le lieu des apparitions
mariales de 1531.
Dans
le sanctuaire, la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe expose la tunique
de Juan Diego Cuauhtlatoatzin où se serait imprimée l'image de la Vierge
Marie, à la suite de son apparition.
Depuis
1531, plusieurs chapelles et églises, de plus en plus grandes, ont été
construites pour accueillir les fidèles venant en pèlerinage.
Les plus importantes sont les deux dernières construites à cet effet : la « grande église baroque »
connue sous les noms de Vieille Basilique et de Temple expiatoire du
Christ-Roi, construite en 1709 et qui a subi plusieurs phases de
réparations-restaurations, et la basilique actuelle qui a été construite
en 1976, en remplacement de la précédente.
Plusieurs
papes se sont rendus sur place pour des célébrations particulières
donnant lieu à des grands rassemblements de plusieurs millions de
fidèles.
Aujourd'hui, près de 20 millions
de pèlerins se rendent tous les ans à la basilique
Notre-Dame-de-Guadalupe (dont près de la moitié les jours précédant le
12 décembre, fête de la Vierge de Guadalupe), ce qui en fait le lieu de
pèlerinage catholique le plus visité après la cité du Vatican.
Historique
Premières chapelles
Premier miracle décembre 1531, représentation de la première translation de l'image jusqu'à son oratoire en décembre 1531. XVIIIe siècle
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72337347
Selon
la tradition, un premier oratoire est construit en décembre 1531, au
pied de la colline de Tepeyac, sur le lieu réputé être celui de la
troisième apparition de la Vierge de Guadalupe. Accolé à cet petit
oratoire (qui accueille l'image de Notre-Dame de Guadalupe, un petit
ermitage est construit, occupé par saint Juan Diego qui gère le lieu et
accueille les pèlerins. Les fondations du premier ermitage dédié à la
Vierge de Guadalupe, sont visibles dans la « chapelle des Indiens », le plus vieux bâtiment du sanctuaire, construit en 1648 sur le lieu du premier ermitage.
En
1533, la première structure se voit légèrement étendue par une
construction en torchis et en pierre. Entre 1555 et 1576, le bâtiment
est à nouveau étendu (d'environ 15 mètres).
Jusqu'en 1648, les vieux murs d'origine sont toujours visibles, vestiges
des premières constructions, sur ce site réputé être également le lieu
d’inhumation de Juan Diego et Mgr Juan de Zumárraga. Cette première chapelle sera plus tard reconstruite et deviendra la chapelle des Indiens.
Les églises
En 1609, l'archevêque Mgr Juan Pérez de la Serna décide la construction d'une nouvelle église. Ce sera l'église Artesonado (es),
construite sur l'emplacement actuel de la Vieille Basilique. Les
travaux sont terminés en 1622 et la nouvelle église est consacrée par
l'évêque Juan de la Serna. L'image de Notre-Dame de Guadalupe est
officiellement installée dans la nouvelle construction. Cette église est
la première église avec une nef à voute en pierre (les précédentes
avaient un plafond et une toiture en bois).
En
1647, l'image est mise sous vitre pour la protéger de l'humidité et de
la fumée des cierges. De 1647 à 1657, Luis Laso de la Vega est vicaire
du sanctuaire de Tepeyac. Ce prêtre est l'auteur du Huei tlamahuiçoltica
publié en 1649. En 1675, le gouvernement de Mexico construit une
chaussée partant du centre de la capitale et menant au sanctuaire de
Guadalupe. Le long de cette route sont également érigées 15 chapelles
consacrées aux 15 mystères du rosaire.
En 1648 (ou 1649) est construite une petite chapelle sur le lieu de la « source miraculeuse ». Les fondations de ce bâtiment sont « redécouvertes » lors des travaux de 1777 pour construite une nouvelle chapelle sur ce même lieu : la chapelle du petit puits ou (es) « capilla del pocito ».
L'église « Artesonado »,
qui abrite la relique de la tilma est détruite en janvier 1695 pour
construire sur le même lieu une nouvelle église plus grande qui recevra
le titre de « collégiale » en 1749, puis de « basilique »
en 1904. Les travaux de construction de la nouvelle église sont
terminés en 1709, et elle reçoit officiellement la précieuse relique le
30 avril. La relique avait été hébergée, durant les travaux, dans
l'église des Indiens (agrandie pour l'occasion).
En 1721 l'évêque de Mexico Mgr José Pérez de Lanciego Eguiluz y Mirafuentes (es) fait réaliser un inventaire de tous les biens du sanctuaire. En 1777, la chapelle du petit puits est érigée sur le lieu d'une source réputée « miraculeuse ».
La Vieille Basilique
Inauguration de l'église de Notre-Dame de Guadalupe. Manuel Arellano, c. 1709
L'église
qui est aujourd'hui connue comme la « Vieille Basilique » est
construite en 1709, au pied de la colline de Tepeyac pour accueillir
l'image de la Vierge. En 1749, elle reçoit le titre de collégiale, et en
1904, le pape lui décerne le titre de basilique (d'où son nom). C'est
la première église du sanctuaire à recevoir ce titre. Restaurée en 1895,
en 1938, puis en 2000, l'église est aujourd'hui dénommée « Temple
expiatoire du Christ-Roi » (en espagnol : Templo Expiatorio a Cristo Rey).
Au milieu du XXe siècle,
la basilique menaçait toujours de s'effondrer en raison du sol très
meuble et du poids du bâtiment. À cela s’ajoutait un espace insuffisant
(déjà à l'époque) pour accueillir les grandes foules lors des
pèlerinages. C'est pourquoi il a été décidé de la création d'une
nouvelle église, de plus grande capacité. La nouvelle Notre-Dame-de-Guadalupe fut inaugurée le 12 octobre 1976. Elle a été conçue par l'architecte mexicain Pedro Ramirez Vázquez.
Vue nord de la nouvelle basilique
Par Joaquín Martínez Rosado — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6940693
Intérieur de la nouvelle basilique
Le Templo Expiatorio a Cristo Rey ou l'ancienne basilique
Par Juan Carlos Fonseca Mata — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41473263
Vue intérieure de l'ancienne basilique Guadalupe au Mexique
Par Leon petrosyan — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=73760075
La basilique nouvelle à droite, l'ancienne à gauche
Par
Eneas De Troya from Mexico City, México — El Monstruo más bello, CC BY
2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7332683
Grands événements
L'histoire du sanctuaire de Guadalupe est parcouru de grands événements parmi lesquels nous pouvons citer :
Translation de l'image et dédicace du sanctuaire (1709)
Une
nouvelle église (de grande capacité) est consacrée le 27 avril 1709, et
le 30 avril, l'image de Notre-Dame de Guadalupe est transportée dans sa
nouvelle église, et officiellement installée. Le 1er mai, l'église ouvre ses portes par une neuvaine solennelle.
Le
2 février 1848, la signature du traité de Guadalupe Hidalgo mettant fin
à la guerre américano-mexicaine est signé dans la collégiale par les
autorités mexicaines et américaines.
Le 12 octobre 1895 : couronnement canonique de l'image de Notre-Dame de Guadalupe au cours d'une grande cérémonie solennelle.
Le
14 novembre 1921 : attentat à la bombe contre l'image de la Vierge. La
bombe qui explose à 10h30 cause des dégâts à l'église, mais laisse la
relique indemne.
Le 6 mai 1990 : béatification de Juan Diego par Jean-Paul II dans la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe.
Le 31 juillet 2002 : le pape Jean-Paul II
se rend au sanctuaire marial et prononce la canonisation de Juan Diego
Cuauhtlatoatzin, devant une foule de neuf millions de personnes.
Messe avec le pape François, dans la basilique en 2016
Par
Aleteia Image Department —
https://www.flickr.com/photos/113018453@N05/24913728361/, CC BY 2.0,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46979918
Le 13 février 2016 : le pape François se rend dans le sanctuaire et proclame Notre-Dame de Guadalupe « mère et patronne de tout le continent américain ».
Le sanctuaire marial mexicain accueille près de 20 millions
de pèlerins par an. Il est le second lieu de pèlerinage catholique le
plus visité au monde après la basilique Saint-Pierre de Rome. Les
pèlerins se rendent sur place, pour la plus grande part, pour
l'anniversaire des apparitions mariales de Notre-Dame de Guadalupe du 9
au 12 décembre.
Composition
Plan d'ensemble du sanctuaire répertoriant tous les bâtiments
Par I, MASJD, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2270201
Le sanctuaire est composé d'un ensemble de bâtiments construits au cours des siècles. Les plus anciens datent du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle. Le dernier « grand » bâtiment construit est la nouvelle basilique, construite en 1976.
Vue panoramique de la grande esplanade avec la nouvelle basilique (à gauche), l'ancienne (au centre)
Par Erick Hershele Gallegos Galván — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28086620
Fontaine commémorative des apparitions de la Vierge
Par
L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé
qu'il s'agit de : Mnts (étant donné la revendication
de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue
automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la
revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 2.5,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=567266
Grand escalier permettant d'accéder à la chapelle du Cerito
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72337704
Station du chemin de croix
Par Ovedc — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42521755
Vue du sanctuaire en 1895
La nouvelle basilique
Vue de la nouvelle et de l'ancienne basilique
Par MX — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=64882336
Façade du couvent des Capucines, l'ancienne basilique se distingue à gauche
Par BluesyPete — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=35507707
Histoire L'ancien couvent et l'église des Capucines de Santa Maria de Guadalupe
est situé sur le côté est du Temple expiatoire du Christ-Roi. Il est
construit sur l'emplacement d'une ancienne maison abritant des pèlerins,
détruite pour cette occasion. Le couvent a été conçu par l'architecte
Ignacio Castera (es) sur les terres données par Salvador Beltran et financé par une collecte de dons qui rapporte 300 000 pesos. La construction de ce couvent a été réalisée avec l'autorisation de l'évêque Mgr
Alonso Núñez de Haro y Peralta et du roi d'Espagne. La première pierre
est posée le 14 octobre 1792, et le couvent est inauguré le 30 août
1797. La communauté religieuse fut fondée par la sœur Marie-Anne, le couvent fut occupé par des religieuses jusqu'au 26 février 1863.
L'église
du couvent a accueilli l'image de Notre-Dame de Guadalupe pendant la
fermeture de la basilique (qui abritait la relique) pour cause de
rénovations. Ces réparations de la vieille basilique étaient
elles-mêmes causées par la construction du couvent qui a déstabilisé le
sol et le bâtiment de l'église, entrainant des dommages structurels à la
construction.
En 1863, Benito Juárez
rédige des lois réformant l'État et expulsant les religieuses de leur
couvent. Celui-ci est confisqué par l'État et il n'est restitué aux
religieuses que sous le Second Empire, mais, à la chute de l'empereur
Maximilien, les religieuses doivent à nouveau repartir. Le couvent est
exproprié par les gouvernements libéraux et utilisé comme hôpital,
caserne militaire, bureaux du gouvernement, asile pour pauvres, école
municipale, école et même cave. En 1877, les religieuses peuvent peu à
peu revenir, mais l'occupation complète du bâtiment ne se fait qu'en
1924. Aujourd'hui, l'église est ouverte au culte en tant que « paroisse de Guadalupe ».
Description
Intérieur de l'église du couvent
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72334787
L'architecture
du bâtiment est du style néoclassique, qui ressemble aux anciennes
formes classiques de la Grèce et de Rome tout en comportant une allusion
au rationalisme.
À
l'intérieur de l'église, de nombreuses pièces d'art sacré sont
présentes. Le retable moderne dédié à la Sainte Famille, avec Jésus,
Marie et Joseph, accompagnés au sommet par l'image du Saint-Esprit et au
bas un guerrier-aigle en protecteur. Ce retable a été préparé sous la
direction de Fray Gabriel Chávez de la Mora (es), exécuté par l’architecte Oscar JiméNez et le peintre Jaime Domínguez. Autour de l'autel, on trouve d'autres œuvres telles que la Virgen del Rayo (es), le Christ à la colonne ou la Sainte Trinité.
En
raison de l'instabilité du sous-sol, une partie de la construction
s'est enfoncée, nécessitant des réparations entre 1976 et 1982 qui
permirent d'estomper l'inclinaison sans la corriger complètement. Le
plancher du couvent n'est, ainsi, toujours pas de niveau.
Autel de l'église (paroisse des capucines)
Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21631626
La coupole de l'église
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72335236
Vue d'ensemble du couvent
Par
L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé
qu'il s'agit de : Mnts (étant donné la revendication
de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue
automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la
revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 2.5,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=563182
Vue du couvent et de l'église accolée
Par Dge — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43882254
Chapelle du petit puits
Vue extérieure de la chapelle
Par Viridiana aguirre — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28407927
La chapelle du petit puits ou (es) Capilla del pocito,
est une chapelle construite au pied de la colline, sur le lieu réputé
être le lieu d'apparition d'une source miraculeuse (lors de la visite de
l'évêque avec Juan Diego), lieu de la 4e apparition de la Vierge à Juan Diego.
Historique La population locale a très tôt considéré l'eau de cette source comme étant « miraculeuse ». Du coup, les fidèles venaient boire à la source et « laver les plaies infectées ».
Cela a très vite été une source d'infection et de contamination dans la
population. Pour remédier au problème, un toit a été construit
au-dessus du captage d'eau, mais cela s'est très vite révélé
insuffisant. En 1777, l'architecte Francisco Antonio de Guerrero y
Torres (es) construit une église sur l'emplacement du puits « de la source miraculeuse ». Cette église est construite avec une base et une forme circulaire dans le style baroque. La construction est terminée en 1791.
Description Cette église est considérée comme étant un « joyau architectural du style baroque »,
unique par sa forme (c'est le seul exemple, d'une église construite sur
une base circulaire à cette époque, qui soit restée préservé jusqu'à
aujourd'hui dans tout le pays).
Le
mouvement qui imprime la décoration en zigzag sur le dôme, ainsi que
les lignes multiformes utilisées dans les fenêtres, contribuent à créer
une ambiance de mouvement. Tous les symboles que portent les petits
anges peints sur le dôme sont les symboles mariaux qui apparaissent dans
les litanies de Lorette. Un point particulier du mobilier à noter : la
chaire en bois tenue par une sculpture de Juan Diego.
Retable de la chapelle
Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21632064
La chaire de bois sculptée
Par
AdyEli — Travail personnelCette photographie a été versée avec
l’application Wiki Loves Monuments mobile 1.3 (Android)., CC BY-SA 3.0,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28321200
Le dôme de la chapelle
Par
AdyEli — Travail personnelCette photographie a été versée avec
l’application Wiki Loves Monuments mobile 1.3 (Android)., CC BY-SA 3.0,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28321193
Le puits au centre de la chapelle
Par GAED — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21125769
L'intérieur de la chapelle, aujourd'hui
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72334300
Vue extérieure
Par GAED — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20992356
Photo de la chapelle (fin XIXe siècle
Gravure de la chapelle du petit puits (1888)
Chapelle du Cerrito
La chapelle du Cerrito, fin XIXe siècle
La « chapelle du Cerrito » ou « el Cerrito del Tepeyac »,
est une chapelle construite, d'après la tradition, sur le site des
apparitions mariales de Notre-Dame de Guadalupe et du miracle des roses.
Cette église n'est pas la première qui a été construite sur le lieu de
Tepeyac, car les premiers oratoires et chapelles ont été construits au
pied de la colline au XVIe siècle. Ce n'est qu'en 1666 qu'un fidèle, Cristóbal de Aguirre et son épouse Teresa Pelegrina,
connus comme étant des marchands vendant du pain, ont fait construire
sur leurs économies une petite chapelle dans laquelle ils ont fait
placer un retable avec l'image de la Vierge de Guadalupe. Une messe y
était célébrée chaque 12 décembre. Le nombre de pèlerins augmentant
régulièrement, le père D. José María Montúfar demande en 1748
de faire détruire le petit bâtiment et de faire construire en ce lieu
une nouvelle église. Malgré plusieurs restaurations, la chapelle a
conservé son style originel.
La
chapelle du Cerrito se distingue par une décoration simple. Sur la
façade, par exemple, nous trouverons des colonnes de stipe monumentales
et l'iconographie de l'ancien Mexique, comme le soleil et la lune;
représentants de la cosmogonie pré-hispanique, symboles de dualité.
L'intérieur surprend par la richesse artistique. Les côtés de la nef
sont décorés de peintures murales réalisées par Fernando Leal en 1950 et
représentant les apparitions de la Vierge de Guadalupe. La coupole est
revêtue de mosaïques vénitiennes représentant la Sainte Trinité. Un
retable en marbre présente un tableau de la Vierge de Guadalupe,
encadrée par les archanges Michel et Gabriel.
Autel et retable
Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21631897
Intérieur de la chapelle
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72337999
La façade de l'église
Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21631873
La chapelle des Indiens
Chapelle des Indiens
Par Juan Carlos Fonseca Mata — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=85621168
Historique
En
1648, le bâtiment existant, vestige des premières constructions et du
premier oratoire et ermitage réalisé en 1531, est détruit, une nouvelle
église est entièrement reconstruite. Les dernières finitions sont
réalisées en 1652. Du milieu du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le bâtiment est appelé « la vieille église »,
probablement du fait de sa construction sur le lieu des premiers
ermitages. En 1678, l'église accueille une confrérie de laïcs indiens
dénommée « confrérie de la Vierge de Guadalupe ».
En février 1679 une règle et des constitutions sont rédigées pour gérer
le fonctionnement de la confrérie. Celle-ci perdurera jusqu'à la fin du
XVIIIe siècle. En 1694, une nouvelle extension de la construction est réalisée, ajoutant 13 mètres
de plus, et une décoration avec un plafond à caissons. Cette extension
est réalisée afin de permettre à l'église d'accueillir l'image de
Notre-Dame de Guadalupe (et la foule des fidèles qui viendraient la
voir) durant les travaux de construction de la nouvelle église destinée à
recevoir la précieuse relique.
La
translation de la relique se déroule le 30 décembre 1694, et le 30
avril 1709, la nouvelle église étant construite, l'image de la Vierge
est à nouveau translatée dans sa nouvelle église. En 1750, le recteur du
sanctuaire entreprend la restauration du bâtiment. Une collecte de
1 500 pesos permet de financer l'opération, et le 20 août 1751, une
grande procession et une messe solennelle célèbrent la fin des travaux. À
l'occasion de ces travaux de rénovation, le recteur organisa des
fouilles dans le sous-sol de la sacristie, où selon la tradition, Juan
Diego aurait été inhumé. De nombreux corps ont été remontés de ces
fouilles, mais aucun signe n'a pu permettre d'identifier la sépulture de
Juan Diego. En 1791, avec les travaux entrepris dans l'église
collégiale, les services pastoraux sont réorganisés dans le sanctuaire.
La majorité des fidèles indigènes sont alors rattachés à cette église.
C'est à partir de cette date que l'église prend le nom de « l'ancienne paroisse des Indiens », nom toujours en usage aujourd'hui.
En
1854, le président mexicain Antonio López de Santa Anna fait donner au
sanctuaire de Guadalupe, l'étendard de Miguel Hidalgo (qui représente
l'image de la Vierge de Guadalupe), et celui-ci est exposé dans l'église des Indiens.
L'étendard historique est solennellement translaté dans sa nouvelle
église le 12 décembre 1854. Il y restera jusqu'à 1896 où, sur ordre du
président Porfirio Díaz, il est installé dans l'église collégiale. Le
tremblement de terre de 1957 qui frappe Mexico fait de gros dégâts sur
l'église qui est déstabilisée dans sa structure. Face aux risques, les
activités pastorales de la paroisse sont déplacées dans la chapelle du
couvent des Capucines. En janvier 1997, le curé de la paroisse, le père Armando Colin Cruz débute une opération de restauration de l'église. Les travaux sont terminés le 9 juin 1998 et l'église rouvre ses portes.
Description La façade est réalisée en tezontle (es).
Sur sa façade latérale, nous trouvons une statue de la Vierge
Immaculée, statue sculptée dans une carrière située à proximité de
l'arbre « Cazahuatl », appelé « Arbre de la Vierge »,
car cet arbre se trouverait à proximité du lieu de la troisième
apparition de la Vierge à Juan Diego. À l'intérieur de l'église, le
retable au-dessus de l'autel représente Juan Diego, avec l'image de la
Vierge sur sa tilma.
L'église
est pourvue de deux portes, dont l'une est surmontée d'un petit
campanile équipé de petites cloches. Sur la façade, deux niches étaient
pourvues de statues de plusieurs saints, dont bien sûr Juan Diego, Mgr
Zumárraga et la Vierge de Guadalupe. Accolée à l'église, la sacristie
mesure 7,52 mètres par 6,26. Selon la tradition, cette sacristie est
située sur l'emplacement même du premier ermitage construit en 1531.
L'inventaire réalisé par l'évêque de Mexico Mgr José Pérez de Lanciego Eguiluz y Mirafuentes (es) en 1721 donne une dimension de l'église de 24,24 mètres par 9,19, et un éclairage par trois fenêtres et une verrière.
Intérieur de l'église
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72332776
Plaque commémorant la présence de la relique mariale de 1695 à 1709, dans l'église
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72332611
Un des vitraux de l'église
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72333176
Vue des jardins autour de l'église
Par Sayabil Yac Cruz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28572844
Musée de la basilique
Le
musée de la basilique a été inauguré en 1941 dans l'aile nord de
l'ancien couvent des Capucines, à l'arrière du Temple expiatoire du
Christ-Roi (l'ancienne basilique). Il abrite une importante collection
d'art néo-hispanique composé de près de 5 000 œuvres, réparties sur 15 salles,
dont plusieurs sont uniques et irremplaçables, incluant des peintures,
sculptures, bijoux, orfèvreries, etc. Il possède des œuvres des peintres
les plus importants de la Nouvelle-Espagne, en particulier celles de
Cristóbal de Villalpando, Miguel Cabrera, Matías de Arteaga y Alfaro (es), Juan Correa (1646-1716) (es), Juan Cordero, José de Ibarra (es), Sebastián López de Arteaga (es), Nicolás Rodríguez Juárez, Baltazar de Echave Ibía (es) et José de Alcíbar (es).
Parmi les œuvres exposées dans le musée se trouve toute une collection de « cadeaux » offerts à la Vierge de Guadalupe par des personnalités prestigieuses (les papes Jean XXIII et Benoît XVI, Jacqueline Kennedy, Hugo Chávez, Juan Carlos Ier et son épouse Sophie, ou des moins connus (comme Fermín Espinosa (Armillita) (es)), mais aussi des groupes ou associations comme les « travailleurs de l'industrie métallurgique mexicaine »,
l'association de Notre-Dame de Guadalupe à Hong Kong, entre autres. Le
musée emploie une équipe de restaurateurs d'art pour restaurer et
entretenir les différentes pièces de ses collections. En octobre 2018
s'est tenue une exposition temporaire intitulée « cadeaux pour la reine, témoignages d'amour et de foi ».
Cette exposition met en valeur une série d’œuvres présentes dans les
réserves du musée, œuvres qui ont été restaurées et exposées
spécialement dans le cadre de cet événement.
Le
vestibule contient plus de 2 000 ex-votos dédiés à la Vierge de
Guadalupe et sert également de lieu d'expositions temporaires.
Depuis 2013, le musée de la basilique de Guadalupe participe au programme « La Nuit des musées »,
ouvrant ses portes chaque mois pour accueillir des concerts d'artistes
de musique classique, sacrée, populaire, vernaculaire, contemporaine et
ancienne, les chanteurs intervenant seuls, ou accompagnés par des
musiciens.
Statues d'anges dans le musée
Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655640
Exemples d'ex-voto présentés dans le musée
Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655847
Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655631
Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655843
Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655850
Autres chapelles
Le baptistère
Par
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qu'il s'agit de : Mnts (étant donné la revendication
de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue
automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la
revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 2.5,
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Le sanctuaire intègre d'autres constructions comme :
le baptistère, qui dépend de la paroisse des capucines ;
la chapelle des vœux (capilla de juramentos), qui dépend de la paroisse des capucines ;
la chapelle des bénédictions (capilla de benedictiones) ;
la chapelle Saint-Juan-Diego.
Visites
L'institution
propose de nombreux services, notamment des visites guidées, qui
accompagnent depuis des années les pèlerins et visiteurs pour leur
dévoiler l'histoire des apparitions mariales de Notre-Dame de Guadalupe.
Au cours de la visite, chacune des apparitions est racontée en visitant
les églises qui composent le sanctuaire : la nouvelle basilique, à
l'architecture moderne, avec à l'intérieur la tilma de Juan Diego, mais
aussi la « vielle basilique », le couvent
des Capucines, l'ancienne paroisse des Indiens ou la chapelle du pocito,
et bien sûr, le musée de la basilique. Les guides spécialisés font
ainsi découvrir aux pèlerins les trésors architecturaux et artistiques
des différents lieux.
La nouvelle Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe
Par
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La basilique Notre-Dame-de-Guadalupe
est une basilique catholique consacrée à la Vierge de Guadalupe, située
dans le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe, autour de la
colline de Tepeyac, au nord de Mexico.
Cette église moderne a été construite en 1976 pour permettre d'accueillir un plus grand nombre de pèlerins que dans la Vieille Basilique de Notre-Dame de Guadalupe,
devenue trop petite et qui menaçait de s'effondrer. L'église a une
capacité de 10 000 places et le nombre de fidèles peut être porté à
100 000 en utilisant les différentes chapelles, ainsi que l'atrium et
l'esplanade devant l'église. Le site rassemble régulièrement plusieurs
millions de visiteurs lors des grands événements (en particulier autour
du 12 décembre, pour la fête de Notre-Dame de Guadalupe), et près de 20
millions de pèlerins se rendent tous les ans dans cette basilique, ce
qui en fait le monument catholique le plus visité après la cité du
Vatican.
L'église
expose la tunique de Juan Diego Cuauhtlatoatzin où s'est imprimée
l'image de la Vierge Marie, à la suite de son apparition à cet indigène.
Cette église a une forme circulaire de 100 mètres de diamètre, avec un
toit couvert de plaques de cuivre (devenu vert avec le temps) dont la
forme évoque une tente.
L'église,
construite et financée par l’Église catholique, a été nationalisée par
le gouvernement mexicain, du fait d'anciennes lois anticléricales datant
du début du XXe siècle.
Historique
Intérieur de la basilique de Notre-Dame de Guadalupe
Par Joaquín Martínez Rosado — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6941622
Cette église fait partie du sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, le bâtiment est situé à l'ouest de l'« atrium des Amériques »
et au sud de la colline de Tepeyac. Le bâtiment a été construit pour
répondre à la nécessité de conserver l'image de Notre-Dame de Guadalupe,
de permettre l'accès à un plus grand nombre de pèlerins et à
l'instabilité de l'ancienne basilique qui rendait son utilisation
dangereuse. Le nouveau bâtiment a été conçu par les architectes : Pedro
Ramírez Vázquez, José Luis Benlliure, Alejandro Schoenhofer, Fray
Gabriel Chávez de la Mora (es)
et Javier García Lascuráin. Sa construction a commencé en 1974 et a
pris fin en 1976. La consécration de l'église se déroule le 12 octobre
1976.
En 1980, Schulemburg, dernier abbé de la basilique, a demandé à Pedro Medina Guzmán de réaliser une peinture murale pour le tabernacle. L’œuvre intitulée « Le don de la résurrection »
a été terminée la même année. Les peintures murales réalisées dans les
cryptes sur le thème des apparitions de la Vierge de Guadalupe à San
Juan Diego ont été réalisées par le même artiste.
La
basilique guadalupéenne accueille près de 20 millions de pèlerins par
an. Cette église est la seconde église catholique la plus visitée au
monde après la basilique Saint-Pierre de Rome.
Du fait des lois anticléricales héritées de la révolution et du début du XXe siècle, la construction de 1976 n'a pas été inscrite au registre public comme « propriété de l’Église ». Une nouvelle loi sur les associations religieuses et les cultes en 1992 prévoit que « la propriété des églises construites avant 1992 revient à l’État fédéral ». Le 6 avril 2016, la presse mexicaine a rapporté que « ni
l’épiscopat mexicain, ni l’archidiocèse de Mexico ne feront opposition
contre la nationalisation de la basilique Notre-Dame de Guadalupe ».
Si la propriété est transmise à l’État, son usage reste au profit du
culte, sous la responsabilité de l'archidiocèse de Mexico.
Description
Cette
église, qui est la plus récente des églises consacrées à Notre-Dame de
Guadalupe dans le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe de
Mexico, est consacrée le 12 octobre 1976 par Mgr Miguel Darío Miranda y Gómez, archevêque de Mexico. La fonction principale du bâtiment est d'« accueillir les milliers de pèlerins du monde entier venus visiter l'image de Notre-Dame de Guadalupe ».
Pour cette raison, le bâtiment est conçu sous la forme d'un socle
circulaire de 100 mètres de diamètre, permettant à un plus grand nombre
de visiteurs de participer aux célébrations liturgiques. D'autre part,
la forme circulaire renvoie également à l'idée de « l'universalité de Dieu ».
La toiture, évoquant « une grande tente », fait référence à la « tente de la rencontre » que les Juifs utilisaient durant leur exode dans le désert, mais également, cette « tente »
est une forme symbolisant le manteau de la Vierge, qui protège le
visiteur. La grande colonne servant d'axe mesure 42 mètres de haut et
contient à l'intérieur des bureaux administratifs de la basilique.
Du
fait que l'intérieur soit circulaire et libre de tout pilier porteur,
il est possible de voir l'image de la Vierge de Guadalupe de tous les
points intérieurs de la basilique. Cette image est située derrière
l'autel, sous une croix de grande dimension. Pour permettre aux pèlerins
de s'approcher de l'image sans gêner les célébrations, une passerelle a
été construite sous l'autel avec des tapis roulants permettant aux
visiteurs d'approcher au plus près de l'image.
Somment du toit, avec la monogramme de Marie, et la croix
Par
Lidia Lopez —
https://www.flickr.com/photos/99310744@N02/9351716561/lightbox/, CC BY
2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=27405481
Il
y a sept portes à l'avant du bâtiment où se trouve également une
chapelle ouverte, à partir de laquelle il est possible de célébrer la
messe avec les personnes présentes dans l'atrium. Au-dessus de l'entrée
se trouve une croix monumentale. Un monogramme de Marie (un grand M),
surplombé par une croix est installée au sommet du toit. Pour éviter la
nidification de volatiles un dispositif spécifique, conçu par
l'ingénieur Manuel González Flores, a été mis en place.
L'autel, en marbre, d'une couleur tranchant avec la couleur des murs, a pour but de « mettre en valeur » cette partie de l'église.
À
l'intérieur de l'église, 10 000 personnes peuvent trouver place dans la
partie centrale et dans les neuf chapelles de l'étage supérieur, qui
peuvent éventuellement être aménagées pour des cérémonies autres que
celle se déroulant dans la partie principale de l'église. Depuis la
chapelle ouverte située au deuxième étage, qui conduit à l’atrium, le
nombre des participants est porté à 50 000. Dans le sous-sol de la
basilique se trouvent les cryptes, avec plus de 15 000 niches et 10
chapelles pour se souvenir des morts qui y reposent. 100 000 personnes
peuvent prendre place sur le parvis extérieur. Le bâtiment est construit
en béton armé pour la structure. Son toit, en tôle de cuivre, s'est
oxydé au cours des ans, lui donnant une couleur verte caractéristique.
L'église
est équipée d'un orgue monumental de 11 000 tuyaux construit par
Casavant (situé à droite de l'autel). Une représentation en relief de
l'image de la Vierge est réalisée afin de permettre aux personnes
non-voyantes ou mal-voyantes de « voir » la Vierge de Guadalupe. Cette sculpture est accompagnée d'un texte en braille permettant de transmettre au pèlerin le « message d'amour de la Vierge pour lui ».
L'entrée de la basilique, surmontée de la grande croix
Par Anagoria — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30621564
Les vitraux, vus de l'extérieur
Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784587
Les drapeaux de toutes les nations américaines à gauche de l'autel
Par Avillac5 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=76976712
L'orgue monumental à droite de l'autel
Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21631080
Le système de tapis roulants situés sous l'autel (pour voir l'image sacrée)
Par Ovedc — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42521759
Puits de lumière au-dessus de l'autel
Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784970
Célébration d'une messe en juillet 2015
Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46460206
Par Dge — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43882260
Le Temple expiatoire du Christ-Roi ((es) Templo Expiatorio a Cristo Rey) aussi connu sous le nom de la Vieille Basilique de Notre-Dame de Guadalupe, est une basilique catholique consacrée à la Vierge de Guadalupe, située dans le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe, au nord de Mexico (Mexique).
Cette église a été construite spécifiquement pour recueillir et exposer la relique de l'image de Notre-Dame de Guadalupe. En 1749 elle reçoit le titre de « collégiale », et en 1904 le pape Pie X l'élève au rang de basilique mineure. L'église est le lieu d'événements historiques pour le pays comme la signature du traité de Guadalupe Hidalgo mettant fin à la guerre américano-mexicaine en 1848, ou le couronnement canonique de la Vierge de Guadalupe en 1895, et même un attentat contre l'image de la Vierge en 1921.
Déstabilisée
dans sa structure à la suite de la construction du couvent des
capucines en 1797 (et par un sol trop meuble), l'édifice subit plusieurs
restaurations (1895, 1938 et 1979). Certaines restaurations ont amené
des modifications notables dans la structure du bâtiment (extension vers
le nord de l'église, relèvement du transept, création d'un dôme). La
dernière phase de travaux en 1979 A entrainé la fermeture complète du
bâtiment jusqu'en 2000 où il a pu être remis en service, bien que les
travaux de restauration ne soient toujours pas terminés. Depuis la
construction de la nouvelle basilique, cette église a été renommée en Temple expiatoire du Christ-Roi, mais elle reste connue sous le nom de la Vieille Basilique.
Construite dans le style baroque, et faisant 77 m de long par 37 de large et 30 m de haut, c'est au début du XVIIIe siècle la plus grande et la plus somptueuse église construite en l'honneur de la Vierge Marie de tout le Mexique. La restauration faite à la fin du XIXe siècle redécore le sanctuaire dans un style néoclassique.
Les diverses restaurations du bâtiment ont amené des changements
successifs dans le mobilier de l'église. Certains éléments du mobilier
retirés ont été préservés et installés dans la chapelle ou la sacristie
de l'église. À l'occasion de la première restauration, six grande toiles
ont été réalisées pour présenter l'histoire de la dévotion à la Vierge
de Guadalupe. Ces toiles ont été restaurées en 2000.
Historique
Construction
Translation de l'image et dédicace du sanctuaire (1709)
En 1694, la construction d'une nouvelle église est décidée par l'archevêque Francisco de Aguiar y Seijas (es). Elle est construite par l'architecte Pedro de Arrieta (es) pour un coût de 715 000 pesos, obtenue par des aumônes, et de riches donations. Sa construction débute en mars 1695. L'église est consacrée le 27 avril 1709, et le 30 avril, l'image de Notre-Dame de Guadalupe est transportée dans sa nouvelle église et officiellement installée. Le 1er
mai, l'église ouvre ses portes par une neuvaine solennelle. C'est la
plus grande et la plus somptueuse église du Mexique qui soit construite
en l'honneur de la Vierge Marie. Dans le cœur se trouve un autel en argent, avec les statues de Juan Diego et de Juan de Zumarraga. L'image de Notre-Dame de Guadalupe surmonte l'autel et est abrité par un immense baldaquin. La place située devant l'église peut accueillir un demi million de personnes.
En 1749, après l'installation d'un chapitre de religieux affectés à cette église, le pape Benoît XIV élève l'église au rang de « collégiale », et l'église reçoit le titre de « Très insigne et Collégiale royale de Notre-Dame de Guadalupe ».
Première restauration (1895)
L'église, et le couvent des capucines à droite
Par Karolja — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=37051229
Au début du XIXe siècle, en raison de la construction du couvent des Capucines, la collégiale subit de graves dommages aux murs et aux voûtes. Il fallut donc réparer les dégâts et, à cette occasion, redécorer le sanctuaire dans un style néoclassique, le style baroque
étant finissant. Les travaux du sanctuaires, débutés vers l'an 1804 et
se sont terminés en 1836. Entre 1810 et 1822, les travaux ont été
suspendus en raison de la guerre d'indépendance. Le projet de restauration, conçu par Agustín Paz, a été exécuté par l'architecte néoclassiciste Manuel Tolsá (es).
Le 2 février 1848, le traité de Guadalupe Hidalgo mettant fin à la guerre américano-mexicaine est signé dans la collégiale par les autorités mexicaines et américaines.
Une des peintures monumentales décorant l'église. Ici la conversion des indiens
Par Armineaghayan — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41847177
Entre 1887 et 1895, à l'occasion du couronnement canonique de l'image de Notre-Dame de Guadalupe par Léon XIII,
le bâtiment fut soumis à d'importants travaux de conservation, car sa
structure avait été endommagée par le temps. Parmi les travaux
figuraient le déplacement des stalles du chœur de chanoines et la mise en place d'un retable en marbre de Carrare, accompagné d'un baldaquin de colonnes de granit écossais (de quatre tonnes chacune) avec des sculptures d'archanges en bronze. Une extension du bâtiment dans la partie nord a été réalisée, en réajustant les zones du chapitre et de la sacristie.
Des peintures monumentales ont été placées sur les murs représentant
les événements de Guadalupe, dont quatre sont particulièrement grandes.
Les travaux furent achevés le 12 octobre 1895.
Une fois les travaux terminés, la Vierge de Guadalupe fut couronnée solennellement en 1895 par Próspero María Alarcón y Sánchez de la Barquera (es), archevêque de Mexico, accompagné d'autres évêques du Mexique.
En 1904, la collégiale est élevée au rang de basilique par le Pape Pie X. Durant la guerre des Cristeros,
le 14 novembre 1921, une bombe est placée sur l'autel principal, juste
sous l'image de la Vierge de Guadalupe, dans le but de détruire l'image
sacrée. L'explosion cause des dommages à l'autel (et encore davantage
aux vitraux), pliant un crucifix de bronze, mais la précieuse relique
(située juste au-dessus de la bombe) reste indemne. En raison de cet
événement, l’image fut remplacée par une copie fidèle, et l'originale
protégée dans la maison de pieux fidèles. Elle ne fut ramenée dans
l'église qu’en 1929. En mémoire de cet événement, une médaille de bronze
à l'image du Christ a été placé sur le lieu de l'attentat, comme
témoignage de cet évènement. Du fait des persécutions religieuses
(organisées par le gouvernement), l'église ferme ses portes en 1926 et
n'est rouverte au culte en 1929.
Seconde restauration (1938)
La basilique en 1911
À
son ouverture, une série de travaux de conservation et de restauration
sont organisés pour réparer les voutes endommagées. Outre la réforme
architecturale dans son intérieur conçue par l'architecte Luis G.
Olvera, l'intérieur est entièrement rénové en retirant l'autel et en
étendant la nef principale (pour cela on procède au retrait du retable
en marbre et du baldaquin afin d'augmenter l'espace disponible pour les
fidèles). Le transept est reconstruit plus haut que l’original, afin de
protéger les deux orgues et de construire en son centre un dôme, qui
permet d'éclairer le presbytère. La voûte de la coupole est revêtue de
mosaïque vénitienne, œuvre de Bartolomé Galotti, qui a également conçu les coquilles Saint-Jacques du dôme central et les coquilles Saint-Jacques des quatre voûtes.
Une partie des stalles de la collégiale sont déplacées dans le
presbytère. Pour entrer dans le presbytère, un grand escalier a été
construit avec à chaque extrémité deux aigles en bronze. L'architecte
Luis G. Olver redessine également les encadrements des peintures ainsi
que les peintures ornementales de style néo-baroque que l'on trouve sur
les voûtes et les murs.
Coupole de la basilique
Par Deror_avi — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42890364
Au fond de l'abside, un nouvel orgue monumental de la maison Wurlitzer
(d'origine allemande) est installé, grâce à une donation. Le plancher
en bois est remplacé par du marbre. Dans chacune des fenêtres, un
vitrail a été réalisé par la maison Victor-Marco et offert par la
société mexicaine de l'époque. Chacun des vitraux représente un passage
de l'évangile dans lequel apparaît la Vierge Marie.
La
chapelle du sanctuaire a également été redécorée dans le nouveau style
de la basilique. Le plafond à caissons est remplacé par trois voûtes
décorées de fresques et de médaillons. Sur l'autel est placé un
tabernacle d'argent ciselé et fondu reproduisant la façade du couvent de
Saint-Augustin, à Acolman. Un retable a été inclus dans la zone de l'abside qui abrite une partie de ce que les croyants catholiques considèrent comme le « trésor spirituel de la basilique » : des reliques des lieux saints et des différents saints de l'Église catholique. La collection met en lumière une relique particulière : une écharde de la Vraie Croix. Les travaux sont achevés en octobre 1938.
Mais
ces nouveaux travaux entrainent davantage de dommages structurels en
raison d'affaissements inégaux des murs et piliers porteurs.
Fermeture et nouvelle restauration (1979-2000)
Au milieu du XXe siècle,
la basilique menaçait de s'effondrer en raison du sol très meuble et du
poids du bâtiment, auxquels s’ajoutait un espace insuffisant pour
accueillir les grandes foules lors des pèlerinages. Cela a poussé à la
fermeture de l'édifice et la construction d'une nouvelle église plus
grande. Le 12 décembre 1974, l'archevêque de Mexico, Miguel Darío Miranda y Gómez, bénit et pose la première pierre d'une nouvelle église. L'église est consacrée solennellement le 12 octobre 1976, et l'image de la Vierge est transférée dans la nouvelle église. L'ancienne basilique de « Sainte-Marie de Guadalupe » ferme ses portes durant 24 ans.
En 1979, l’INAH (Institut national d'anthropologie et d'histoire), le Conseil National pour la Culture et les Arts (es) et la Conférence de l'épiscopat mexicain lancent un projet de restauration visant à éviter la perte du bâtiment. Ce projet, à l'instar du projet de récupération de la cathédrale métropolitaine de Mexico et de la tour de Pise (Italie),
consiste à empêcher la chute de bâtiments, aux structures lourdes, du
fait de sols trop meubles, et qui subissent un enfoncement non uniforme.
Puis il faut soulever lentement la structure avec des vérins
hydrauliques et remplacer ensuite le sol meuble par des pieux en béton.
Bien que ce projet de relèvement ne se soit pas terminé dans son
intégralité, sa première et principale étape s'est terminée en 2000,
juste à temps pour célébrer le jubilé.
Remise en service
L'orgue de Würlitzer (1931)
Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784692
En 2000, l'ancienne basilique, qui porte désormais le nom de « Temple expiatoire du Christ-Roi » ((es) Templo Expiatorio a Cristo Rey), a été rouverte aux visiteurs dans le cadre de l'Année sainte et du Congrès eucharistique national, qui s'est tenu à Mexico. Dans l'église, le Saint sacrement est exposé en continu.
Aujourd'hui,
le bâtiment est déjà en grande partie restauré (bien que toujours en
rénovation). Les armatures de béton recouvrant huit colonnes à
l'intérieur ont été retirées, un plancher de marbre de couleur vert et
café semblable à celui qui s'y trouvait auparavant a été installé dans
l'église et le presbytère. L'orgue de Würlitzer de 1931, resté
silencieux pendant 34 ans a été restauré. La restauration et l'éclairage
de la chapelle du Sanctuaire ainsi que des six peintures monumentales,
les vitraux et l'horloge sont également terminés.
En
2009, pour marquer l'ouverture et la célébration du tricentenaire de la
consécration, on employa le nouvel éclairage extérieur reçu par une
donation. L'église propose des activités d'évangélisation et
culturelles, telles que l'enseignement du mercredi appelé les « mercredi de la communication » et des retraites mensuelles. Parmi les activités culturelles, il y a plusieurs concerts tout au long de l'année.
Intérieur de la basilique en 1900
Rassemblement de pèlerins devant la basilique (vers 1900)
Une des tours de l'église
Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=45986170
Intérieur de l'église après sa remise en service
Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46093687
Plafond de la basilique
Par Kingtooth — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21123799
Description
L'église
La Vieille Basilique, officiellement nommée l'église expiatoire du Christ-Roi est une église construite au XVIIIe siècle dans le style baroque. Longtemps en restauration, elle a rouvert ses portes en 2000, bien que le chantier de restauration ne soit pas totalement terminé.
Cette église, construite dans le style baroque a été achevée en avril 1709. Elle a la forme d'une croix latine, et fait 77 m de long par 37 de large et 30 m
de haut. L'église est encadrée par quatre tours octogonales aux quatre
angles, elle possède quinze arches et une coupole octogonale. Les tours
(ainsi que le dôme du transept) sont couronnées de talavera jaune à bordure bleue. Ces toitures colorées évoquent à la Nouvelle Jérusalem, la « Jérusalem dorée », mentionnée dans le livre de l'Apocalypse (Ap 21,18). À l'époque, l'image de Notre-Dame de Guadalupe surmontait l'autel principal, et elle était abrité par un immense baldaquin. Depuis 1976, la précieuse relique a été transférée dans la nouvelle basilique.
Sur
la façade extérieure (la façade principale et les latérales gauche et
droite), une série de sculptures présentent le récit des apparitions de
la Vierge à Juan Diego. Le « miracle de la tilma »,
devant l'évêque Zumárraga étant représenté sur la façade principale.
Sur la façade gauche (façade ouest), quatre niches abritent les statues
de quatre évangélistes. La façade droite (à l'est) quatre autres niches
accueillent les statues de quatre autres saints catholiques : Dominique de Guzmán, François d'Assise, Ignace de Loyola et François Xavier. La façade principale accueille elle 8 niches, avec 8 statues de saints (apôtres et personnages bibliques).
Le retable qui accueillait l'image de la Vierge, aujourd'hui avec une peinture du Christ, et son baldaquin
Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46184116
Le retable de l'autel a été dessiné par Juan Agea Salome Pina et sculpté par Carlo Nicolien (en marbre blanc de Carrare) en 1895. Sur la gauche une statue de Juan de Zumárraga, et sur la droite une statue de Juan Diego regardent le cœur du retable qui accueillait à l'époque la précieuse tilma de Juan Diego. Depuis 1976, celle-ci a été translatée dans la nouvelle basilique et un tableau du Christ a été installé à la place de la relique mariale. Les peintures monumentales (six au total) qui décorent le bâtiment ont été réalisées en 1887, à l'occasion du couronnement canonique de la Vierge de Guadalupe. Ces toiles, réalisées par des artistes de l’académie royale de San Carlos
au Mexique ont été offertes par différents diocèses du pays. Ces
peintures sur toile représentent les grands événements liés à la
dévotion à la Vierge de Guadalupe. Les toiles exposées, à des fins
pédagogiques et catéchétiques, ont pour titre : Primer Milagro, Diciembre 1531 (Premier miracle, décembre 1531), La conversión de los Indios a la Fe (La conversion des Indiens à la foi), Las Informaciones de 1666 (L'enquête de 1666), La Jura del Patronato 1737 (Le serment du patronage de 1737), Non Fecit Taliter Omni Nationi (Elle n'a rien fait de tel pour aucune nation), El Breve de su Santidad León XIII (le bref de Saint Léon XIII).
Le sol de l'église et du presbytère est en marbre de couleur vert et café. Le sol actuel est le résultat de la dernière restauration (à la fin du XXe siècle), il est semblable à celui qui s'y trouvait auparavant. L'orgue monumental, œuvre de la maison Würlitzer, est daté de 1931. Il a lui aussi été restauré lors du dernier grand chantier de restauration.
Mosaïque de Zacharie
Par Jonathan Cardy — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41815834
Plafond (endommagé) de la basilique
Par Deror_avi — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42890326
Gravure présentant l'intérieur de la basilique en 1898, après sa restauration
Par
Scan by NYPL —
https://digitalcollections.nypl.org/items/510d47da-871a-a3d9-e040-e00a18064a99,
Domaine public,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47085667
Jura del patronato 1737, œuvre de Felix Parra, XIXe siècle. Une des œuvres monumentales décorant l'église
Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72336961
Vitrail de l'église présentant une scène biblique de la Vierge. Tableau de l'Annonciation
Par Jonathan Cardy — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41815823
Le dôme dans le transept
Par Dennis Jarvis from Halifax, Canada — Mexico-3365B, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66976905
La chapelle
La chapelle du sanctuaire est décorée dans le même style que la basilique : le plafond, composé de trois voûtes, est décoré de fresques et de médaillons. Sur l'autel est placé un tabernacle d'argent ciselé et fondu reproduisant la façade du couvent de Saint-Augustin, à Acolman. Ce tabernacle est l’œuvre de Vicente Torres. Un retable est installé dans la zone de l'abside. Ce retable abrite une partie de ce que les croyants catholiques considèrent comme le « trésor spirituel de la basilique » : des reliques des lieux saints et des différents saints de l'Église catholique. La collection met en lumière une relique particulière : une écharde de la Vraie Croix.
Dans cette chapelle, est conservée une partie de la balustrade d'origine du XVIIIe siècle, ainsi que le chœur en bois de cèdre sculpté dans le style rococo (du XVIIIe siècle)
ainsi que des morceaux de la clôture (réalisés en différents métaux)
qui ont été déplacés dans cette chapelle dans les années 1960 par l'abbé
Guillermo Shulemburg, après leur retrait de la basilique.
L'autel et le tabernacle en argent de la chapelle
Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784894
La grille de séparation, présente jadis dans l'église, aujourd'hui exposée dans la chapelle
Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784910
Vue de l'autel de la chapelle et du retable
Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46230957
Le plafond de la chapelle
Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46184578
Les anciennes stalles du chapitre (sur les côtés de la chapelle)
Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784886