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Saint Loup ou Saint Leu est un évêque de Chalon-sur-Saône, né à Boyer à la fin du VIe siècle et mort dans les années 610.
Biographie
Son père est un riche seigneur qui possède les terres de Boyer ainsi que d'autres dans les environs.
Il est évêque de Chalon-sur-Saône de 601 à 602.
Très
charitable, il fit don de ses terres à l’église cathédrale
Saint-Vincent et le chapitre des villages d’Alleriot, de Damerey et de
Montagny (dans le canton de Saint-Martin-en-Bresse).
Il rendait également visite aux prisonniers et demandait leur grâce auprès des juges.
Attaché à l'éducation des ecclésiastiques, il établit une école pour leur enseigner la Sainte écriture.
En
juin 601 il reçut, comme plusieurs évêques de Gaule, une lettre du pape
Grégoire le Grand à propos des moines qu’il envoyait en Angleterre
auprès d'Augustin de Cantorbér.
Il fut canonisé par le pape Jean VIII en 877, et repose dans la cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône.
Miracles
On lui attribue les miracles suivants :
Avoir
fait jaillir l'eau, en période de sècheresse, en plantant son bâton
dans la terre à l'emplacement de l'actuelle source saint-Loup de Boyer.
La source étant par la suite considérée comme miraculeuse pour guérir
fièvre et douleurs.
Lors d'un incendie à Chalon-sur-Saône, il se précipite sur les flammes et le feu s'éteint.
Dans son cercueil, fit ouvrir miraculeusement les portes d’une prison quand il passa devant.
Reliques et hommages
Fontaine St Loup, Boyer
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La commune de Saint-Loup-de-Varennes
a été ainsi nommée en son hommage, l'église lui est dédiée, et abrite
des reliques et un tableau ou il éteint un incendie à Chalon-sur-Saône.
Il est lesaint patron de l'église de Boyer, où une relique (fragment d'humérus) est conservée.
Il est fêté le 27 janvier, le jour de sa mort. Un pèlerinage avait autrefois lieu à la fontaine Saint-Loup de Boyer en cette date.
Au musée Denon de Chalon-sur-Saône est conservée une crosse d'évêque du VIIe siècle, mêlant ivoire et bronze, que la tradition attribue à saint Loup (classée MH en 1898).
La
cathédrale Saint-Étienne de Toulouse est une cathédrale catholique
romaine du centre historique de Toulouse, dans le département de la
Haute-Garonne.
Elle a donné son nom au quartier qui l'entoure.
On ne connaît pas les origines de la cathédrale.
Ses premières traces datent de 1071, quand l'évêque Isarn décida de reconstruire l'édifice, alors en ruine.
Son architecture est particulière car elle est composée d'éléments architecturaux de diverses époques.
La cathédrale jouxte l'ancien palais épiscopal, aujourd'hui occupé par la préfecture.
Histoire
Elle a été bâtie sur les fondations d'une chapelle construite par saint Saturnin, au IIIe siècle, et reconstruite par saint Exupère, cent cinquante ans plus tard.
Il est difficile de juger aujourd'hui en l'absence de fouilles.
L'histoire
de cette église est tellement émaillée de modifications, de rénovations
et de reconstructions qu'on pourrait la surnommer la « cathédrale
inachevée ».
Jusqu'au XIIIe siècle, les plans de l'église romane furent sans cesse modifiés.
Ainsi,
une révision de la hauteur prévue de l'édifice est visible par la coupe
des fenêtres sur le mur sud, tandis que le mur nord, construit plus
tard, ne présente pas cette anomalie.
On reconnaîtra sur le mur occidental une rosace, directement inspirée de celle Notre-Dame de Paris.
Rosace depuis l'intérieur de la nef
Nef romane dite « raimondine »
Le chœur gothique
Maître-autel autel du chœur gothique
La
principale originalité de l'édifice est de présenter deux parties très
distinctes : une partie romane à l'arrière du vaisseau, la nef
raimondine, et une partie gothique, le chœur.
Ces deux églises ont été reliées au XVIe siècle par le futur cardinal Jean d'Orléans.
Le chœur est deux fois plus large que la nef romane, si bien que l'allée centrale est en ligne brisée.
Le mur roman sud a été prolongé par l'église gothique.
Ce projet gigantesque a débuté en 1272, sous l'égide de l'évêque Bertrand-de-L'Isle.
À
l'instar de sa petite jumelle, l'église gothique a subi de nombreux
ajouts, et a donné lieu à de nombreux projets, souvent abandonnés en
cours de route.
En 1609, l'architecte Pierre Levesville se résout à mettre une voûte au chœur dont le toit venait de brûler.
Le
projet initial prévoyait une hauteur de plafond de 40 mètres, la voûte
n'est aujourd'hui que de 28 mètres, et n'en est pas moins
impressionnante.
On dote aussi la cathédrale d'un nouveau mobilier mariant le baroque au gothique pour remplacer l'ancien mobilier brûlé.
En
1794, le bourdon majestueux de 12 ou 13 tonnes, la « Cardailhac », est
jeté du haut du clocher, s'enfonce profondément dans la terre et se
brise, malgré plusieurs couches de paille disposées sur le parvis.
Ce
n'est qu'au début des années 2000 que la maçonnerie de cette fenêtre
est refaite, tout comme le pignon devant la rosace romane.
Malheureusement,
la pollution urbaine et les pneus brûlés devant la Préfecture ont eu
tôt fait de noircir à nouveau la pierre restaurée, en quelques années à
peine.
Ce n'est qu'en 1938 que l'État achève la dernière transformation
remarquable, par la réalisation de la façade du transept nord inachevé,
rendue nécessaire par la destruction du moulon de la rue des Cloches, et
le dégagement du parvis gothique et du square Saliège.
Le clocher roman fortifié abrite un carillon de 17 cloches au clavier et 5 en volée.
Comme toutes les cathédrales, Saint-Étienne est le siège de l'évêque du lieu (à Toulouse, c'est un archevêque).
Elle
est aussi une paroisse vivante, qui rassemble entre 200 et 500
paroissiens chaque dimanche, et environ 2 000 chrétiens du diocèse pour
les grandes célébrations (ordinations, accueil de l'évêque…).
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862.
L’extérieur
Façade Nord
Le clocher
Le
clocher roman renferme 17 cloches sacrées, auxquelles il faut ajouter 3
cloches civiles d'horloge en montre au sommet, une cloche du chapitre
dans le campanile sur la nef gothique et une petite cloche de sacristie.
Le carillon, fondu à la Révolution, a été reconstitué par étapes.
En
1922, après l'apport de 6 cloches coulées par A. Vinel (à Toulouse), on
jouait 13 cloches au clavier et 6 au banc du sonneur.
Ces deux modes manuels ont été abandonnés dans les années 1960 lors de la deuxième grande électrification.
Les cloches de volée ont été portées au nombre de 5 en 1992, par l'apport de 2 cloches Paccard (à Annecy).
Aujourd'hui, on peut encore jouer le carillon par le biais d'un petit
clavier électrique, depuis la sacristie située à l'autre extrémité de la
cathédrale.
C'est
l'édifice de Toulouse qui contient le plus de cloches anciennes
(antérieures à la Révolution), puisqu'il fut notamment le réceptacle des
grosses cloches des couvents toulousains : Flos Carmeli, la Cordelière,
l'Augustine.
Ces
deux dernières n'existent pourtant plus, au profit du bourdon
Étienne-Florian, coulé en 1876 par Amans Lévêque (maison Louison à
Toulouse) sur les deniers du futur cardinal Desprez, pour un poids de
3,9 t, un diamètre de 1,84 m et sonnant la.
Architecture intérieure
La cathédrale est la seule église de Toulouse à avoir conservé ses vitraux originaux datant du XIVe siècle pour les plus vieux.
La nef raimondine
On y accède par le portail occidental de la cathédrale.
Plusieurs tableaux ornent la contre-façade, un "Christ en croix apparaissant à Saint-Bernard" huile sur toile du 4e quart XVIIe siècle
classé au titre des monuments historiques, Au-dessus de la porte une
Cène, "Le passage de la Mer Rouge" Huile sur toile du XVIIe siècle classé aux monuments historiques.
Sur son côté droit s'ouvre la chapelle de l'Agonie. Sur ce même côté on
trouve la "Vierge de Pitié" par Gervais Drouet en terre cuite peinte
(h= 203 ; l= 155 ; pr= 104) elle est classée au titre des monuments
historiques. Gravée sur la base la date de 1654. L'œuvre a été restaurée
en 1992 par l'entreprise Reynard Dubis puis en 2012 par Elise Rachez et
Stéphane Moreau. Cette Vierge de Pitié est une commande du marchand
Sébastien Taffin, initialement destiné à la basilique St Sernin. Elle
sera exposé en premier lieu dans le chœur, puis déplacée dans la
chapelle du "Sacré-Cœur". Sous la révolution elle est vendue sur le
parvis en 1789. Elle est acquise par le sculpteur Jean-Baptiste Julia
qui la restitua à la cathédrale neuf ans après.
En
remontant vers l'autel de la nef raimondine, on trouve la chaire. Du
côté gauche, dans la contre-façade s'ouvre la chapelle de saint-Antoine
de Padoue. Dans l'angle l'accès au clocher.
La chapelle des fonts baptismaux.
Sur
le côté gauche proprement dit elle contient les fonts composés d'une
cuve circulaire reposant sur une base polygonale. Plusieurs inscriptions
sont gravées sur la cuve ainsi que la date de 1305. Les fonts sont
inscrits au titre des monuments historiques.
Christ en croix apparaissant à Saint-Bernard
Le passage de la mer rouge XVIIe siècle
La Vierge de Pitié par Gervais Drouet (1648)
Chaire de la nef raimondine
Les fonts baptismaux
La partie gothique
En
entrant par la nef raimondine : Pierre-Paul Riquet, promoteur du canal
du midi, repose dans une crypte, accessible sous une dalle, devant le
"pilier d'Orléans", qui porte sa stèle (classée au titre des monuments
historiques).
Le
mur du transept montre les Orgues. Au-dessous, un tableau de Hilaire
Pader le Triomphe de Joseph peinte en 1657. Le peintre a donné ses
traits à Joseph. Le tableau est classé au titre des monuments
historiques. Toujours sur le même mur vers la porte latérale un tableau
classé de Jean-Pierre Rivalz La Visitation. De part et d'autre de la
porte latérale gauche de la cathédrale deux huiles sur toile, classées,
du peintre Hilaire Pader. Côté gauche de la porte le Sacrifice
d'Abraham, du côté droit Samson massacrant les Philistins.
Stèle de Pierre-Paul Riquet
Le Triomphe de Joseph de Hilaire Pader 1657
Le Sacrifice d'Abraham de Hilaire Pader
Samson massacrant les Philistins de Hilaire Pader
La Visitation par Jean-Pierre Rivalz
Le
chœur est constitué de stalles en bois autrefois clôturées par un jubé,
doté d'un orgue de chœur et d'une plateforme pour la maîtrise, et se
termine par une nécropole épiscopale, située sous l'autel accessible
après plusieurs marches délimitées par une balustrade.
Un
retable en pierre construit par l'architecte Pierre Mercier et le
sculpteur Gervais Drouet entre 1667 et 1670 parachève la perspective.
Il
représente en son centre la lapidation de saint Étienne, et le
tétramorphe dans l'ordre suivant : Luc et un taureau, Matthieu et un
ange, Marc et un lion, Jean et un aigle, les deux extrêmes étant
couronnés d'une majestueuse coquille Saint-Jacques.
La nef gothique est entourée de 15 chapelles pentagonales, voûtées dans les dernières années du XIIIe siècle.
Les chapelles de droite, derrière le pilier d'Orléans
la chapelle de l'autel secondaire de la cathédrale.
L'autel
et le tabernacle en marbre, de style Louis XV, sont classés au titre
des monuments historiques. Cette œuvre volée en 2006 a été restaurée en
2012 par Elise Rachez et Stéphane Moreau. Les deux anges adorateurs de
part et d'autre en marbre blanc sont également classés. Le tableau du
retable représente l’assomption de la vierge par Jean-François Fauré
(1750-1824) élève de Jean-Baptiste Despax; classé au titre des monuments
historique.
Sur le côté droit une œuvre classée, huile sur toile du XVIIe siècle : La sainte Famille.
Autel de la paroisse
Autel de la paroisse - La sainte famille
La chapelle Notre-Dames des anges.
Érigée sous l'épiscopat de Jean d'Orléans au début du XVIe siècle,
la chapelle a depuis été dédiée à la Vierge comme en témoigne la clef
de voûte qui la représente. Le retable en bois dorée représentant
l’Assomption a été détruit. La chapelle a été restaurée de 1872 à 1873
sous la direction de l'architecte Edmond Chambert. Elle recevra un
groupe sculpté par Mathieu (élève de Falguière) la Vierge entourée
d'Ange, il a également réalisé l'autel et le tabernacle néogothique.
L'ancienne chapelle saint-Laurent
Elle sert de passage vers la cour sainte-Anne.
La chapelle saint-Vincent de Paul
Cette chapelle commencée sous l’épiscopat de Bertrand de l'Isle a été terminée dans la première moitié du XIVe siècle.
La clef de voûte porte effigie de saint-Dominique la chapelle lui était
initialement dédiée. Après le concordat elle a été dédiée à Saint
Vincent de Paul en souvenir de son séjour toulousain : il a étudié la
théologie de 1597 à 1604 à l'Université de Toulouse. Le tableau du
retable peint par Jean-François Fauré (1750-1824) représente Saint
Vincent de Paul instituant des filles de la charité, huile sur toile
datée de 1820 et inscrite au titre des monuments historique. Cette
chapelle contient les reliques de Jeanne de Toulouse.
La chapelle saint-Augustin
Dédiée
initialement à sainte Catherine dont l'image est sur la clef de voûte
de la chapelle. On la retrouve au-dessous de l'annonciation sur le
vitrail avec la palme du martyre et l'image de la roue de son supplice.
Au-dessus de l'autel deux copies de toiles du Pérugin du Musée des
Augustins représentant saint-Augustin et de saint Jean. Sur le côté
gauche le buste en marbre de Mgr Jean-Augustin Germain archevêque de
Toulouse de 1899 à 1928; classé aux monuments historiques.
La chapelle sainte-Germaine
Initialement dédiée à saint Nicolas, qui figure sur la clef de voûte de la chapelle, elle a été dédié au XVIIIe siècle
à Saint François de Paule, dont le vitrail retrace la vie. Enfin elle a
été dédiée en 1876 à Sainte Germaine de Pibrac. Lors de la dernière
restauration de la chapelle en 1878 cinq panneaux peintes par Bernard
Benézet illustrent la vie de la sainte ont été mis en place.
Dans
cette chapelle ont été inhumés les deux inquisiteurs, Chanoines de St
Étienne, tués en 1242 à Avignonet par les cathares de Montségur.
Sur
la partie gauche de la chapelle la statue grandeur nature du cardinal
Florian Desprez, par le sculpteur Henri Maurette signée et datée de
1898, classé aux monuments historiques.
La chapelle de la saint-Croix
La
chapelle a été restaurée en 1879. Le reliquaire date de cette époque il
est en métal peint et est inscrit au titre des monuments historiques.
Chapelle Notre-Dame-des-Anges
Chapelle Saint Vincent de Paul. Reliques de Jeanne de Toulouse
"Saint Vincent de Paul instituant des filles de la charité" par Fauré
Cardinal Desprez par Henri Maurette
Buste de Jean-Augustin Germain
Vitrail de la chapelle Sainte-Croix
Reliquaire de la saint-Croix
Les chapelles absidiales
La chapelle des reliques
Elle
a bénéficié de 1842 à 1847 d'une restauration par les soins de
l'architecte Auguste Virebent, qui a créé un décor gothique en terre
cuite, et a disposé des niches fermées de grilles en bronze qui
contiennent les reliques de différents Saints. Le confessionnal en bois
de chêne du XVIIe siècle est classé au titre des monuments historique.
La chapelle saint-Joseph
La chapelle du sacré-Cœur (chapelle d'axe)
La chapelle de saint-François-de-Sales
La chapelle de passage vers la sacristie.
Cette
chapelle terminée vers 1279, était initialement dédiée au Corps du
Christ. L'évêque Jean d'Orléans fit construire une sacristie à laquelle
on accède par cette ancienne chapelle. Du côté droit le mur est orné
d'un tableau de Jean-Baptiste Despax : Salomon tenant le plan de
Jérusalem. Au milieu une œuvre de Jean-Jacques Courtin (1707) une huile
du toile repentant Saint Paul ressuscitant Eutype, tombé du toit
(classée au titre des monuments historiques). Sur le mur de droite
Zacharie visité par l'ange qui lui annonce la venu de son fil Jean
également de Despax. Les toiles de Despax formaient autrefois deux des
caissons du plafond de la chapelle des pénitents noirs, elles sont
toutes les deux classée.
Les portes en chêne de la sacristie datant de la limite entre le XVe et le XVIe siècle sont classées.
La chapelle des reliques
Confessionnal de la chapelle des reliques
"Salomon tenant le plan de Jérusalem" par Jean-Baptiste Despax
"Saint Paul ressuscitant Eutyque" par Jean-Jacques Courtin
Zacharie visité par l'ange qui lui annonce la venue de son fils Jean par Jean-Baptiste Despax
Les portes en chêne de la sacristie
Les chapelles de gauche (à partir de la sacristie)
La chapelle de sainte Jeanne-d'Arc
Cette
chapelle date de 1279. Le décors actuel date de 1922 après sa
canonisation en 1920. Elle est devenue un mémorial pour les soldats de
la paroisse tombés en 14-18. À droite une statue de sainte-Clotilde et à
gauche de sainte-Geneviève.
La chapelle saint François-Xavier
Terminée
en 1279, était initialement dédiée à saint Martin qui est toujours
présent sur la clef de voûte. Remaniée et restaurée de 1843 à 1846 la
chapelle est alors consacrée à Saint François-Xavier. Au XIXe siècle
une tableau de Fauré représentant Saint François-Xavier prêchant aux
Indiens. Cette œuvre est inscrite au titre des monuments historique.
Chapelle saint-Roch
Cette
chapelle contient le cénotaphe de Joseph et Jean François Sylvestre
Roux de Puyvert. Œuvre en Marbre polychrome du sculpteur François Lucas 3e quart du XVIIIe siècle.
Du
côté gauche une huile sur toile attribuée au peintre Bertrand François
(1756-1805) par Maurice Prin. Elle représente Saint François de Sales
remet la règle à sainte Jeanne de Chantal. Le tableau est classé au
titre des monuments historiques.
La chapelle saint Pierre
Terminée en 1286 est le siège de 24 chanoines dont le groupe a été créé en 1259. Le retable date du XVIIIe siècle et montre une toile représentant Saint Pierre guérissant un paralytique. Le retable et le tableau du XVIIe siècle sont inscrits au titre des monuments historique.
Chapelle saint Jacques
La chapelle de sainte Jeanne-d'Arc
Autel de la chapelle de sainte Jeanne-d'Arc
Retable de la chapelle saint François-Xavier
Cénotaphe Joseph et Jean François Sylvestre Roux de Puyvert
Saint François de Sales remet la règle à sainte Jeanne de Chantal
Retable de la chapelle saint Pierre
Le déambulatoire
Il
enserre le chœur et dessert les chapelles. Derrière l'autel principal
il permet de voir le buste, et le monument sépulcral d'Henri de Sponde,
ancien évêque de Pamiers.
Le déambulatoire Sud
Monument funéraire d'Henri de Sponde
Plaque funéraire d'Henri de Sponde
Les orgues
Les deux orgues sont situés dans la partie gothique.
L'orgue
de tribune de la Cathédrale pèse environ treize tonnes. il est haut de
12 mètres et large de dix. Il n'est pas posé sur un support, mais
accroché sur une paroi verticale. L'orgue initial date de 1612. Les
boiseries sont d'Antoine Lefèbvre 1612; augmenté en 1677 par J.de
Joyeuse, puis en 1738 par Pierre de Montbrun, restauration en 1761
J.F.L'Epine, et J.B. Micot fils en 1772, Grégoire Rabiny 1787. La partie
instrumentale a fait l'objet d'une reconstruction conservatrice par
Aristide Cavaillé-Coll en1852. Restauration complete par Alfred Kern en
1977 & Jean Férignac (buffet). Il a été classé Monument Historique
L'orgue de chœur par Cavaillé-Coll Aristide (facteur d'orgues) date de 1868 il est classé au titre des Monuments Historiques.
Orgue de tribune
Orgue de chœur
Particularité
Tombes et cénotaphes
Pierre-Paul Riquet, promoteur du canal du midi.
Louis de Froidour, défenseur de la forêt pyrénéenne, est enterré dans la cathédrale.
Joseph
Roux de Puyvert, avocat général au parlement de Toulouse, mort en 1780
et Jean-François Sylvestre de Roux, marquis de Puyvert, président du
parlement, mort en 1781 ont un cénotaphe dans la chapelle Saint-Roch,
œuvre en marbre polychrome du sculpteur François Lucas (3e quart du XVIIIe siècle), classé au titre des monuments historiques.
Jean
Gilles, compositeur et maître de musique de la cathédrale, mort à
Toulouse le 5 février 1705, y est inhumé le lendemain « au cloître dans
le tombeau destiné pour les enfants du chœur ».
Jules-Géraud
Saliège (1870-1956), cardinal, archevêque de Toulouse (1928-1956) fait
Compagnon de la Libération le 07 août 1945, et nommé Juste parmi les
Justes au Mémorial de Yad Vashem. Sa tombe est située dans le caveau
nord du chœur gothique à gauche du maître-autel.
Reliques de Saints
En
1805, les reliques de la bienheureuse Jeanne de Toulouse sont
découvertes, lors de la destruction du couvent des Carmes, dans le mur
de l'église, ainsi que des documents placés là en 1688 (et attestant de
l'authenticité des reliques).
Les reliques de la bienheureuse sont alors transférées dans la cathédrale, et placées dans la chapelle Saint Vincent de Paul.
En
1893, à l'approche de sa béatification, les reliques sont à nouveau
exhumées et placées dans un reliquaire installé au niveau du mur de la
chapelle.
Les Petits Chanteurs à la croix potencée
L'abbé Georges Rey crée, à la demande de Monseigneur Saliège, les chanteurs de Saint-Étienne en 1936.
Ils sont environ quarante, ont entre 8 et 20 ans et chantent la messe
et les vêpres. Ils portent une croix potencée, comme celle du chapitre.