Notre-Dame d'Annecy
Le diocèse d'Annecy, mieux partagé que celui de Chambéry, compte plus de seize beaux sanctuaires en l'honneur de la sainte Vierge.
Le premier est Notre-Dame de Liesse, à Annecy.
Selon la tradition recueillie par Abelly, évêque de Rodez, cette église fut bâtie par saint Georges, qui fut d'abord premier apôtre d'Annecy et plus tard évêque du Puy-en-Velay ; d'où vint probablement à cette dernière ville le nom latin d'Anicium, comme si elle était une autre Annecy.
Ce sanctuaire de la Mère de Dieu apporta tant de bonheur aux habitants d'Annecy, leur valut tant de grâces, qu'ils en appelèrent la Vierge Notre-Dame de Liesse, en latin causa nostrœ lœtitiœ.
Les étrangers, jaloux de partager ce bonheur, y vinrent en pèlerinage, et y versèrent de nombreuses offrandes.
On en employa le produit à bâtir, à côté de la chapelle, un hôpital qu'on nomma l'Hôtel de la Mère de Dieu, qui s'appelle encore aujourd'hui l'hospice Notre-Dame, et qui, dès le treizième siècle, servait d'asile aux voyageurs indigents.
Dans le cours des temps, cette maison prit de grandes proportions, et devint le refuge de toutes les infirmités.
On y recueillait les enfants trouvés ; on y entretenait pendant de longues années, pour tout le temps de leurs études, neuf jeunes étudiants choisis dans les familles pauvres.
Vers le milieu du quatorzième siècle, Amédée III, comte de Genevois, restaura la chapelle en lui donnant la forme d'une église à trois nefs, et y fut inhumé, en 1367, dans le tombeau qu'il s'y était préparé.
En 1412, un affreux incendie qui consuma la ville d'Annecy, ayant réduit en cendres l'église et l'hôpital, les fidèles se portèrent, avec un véritable enthousiasme, à la reconstruction de ces deux édifices, encouragés par une bulle d'Eugène IV, lequel, sur la demande du duc de Savoie et en considération des nombreux miracles opérés en ce lieu, accordait une indulgence plénière pour l'heure de la mort à quiconque y travaillerait ou ferait travailler vingt jours si l'on était très-riche, dix jours si on l'était moins, six jours si on était d'une classe inférieure.
La principale partie de Notre-Dame de Liesse a disparu ; mais son antique clocher, le plus beau de la Savoie, semble être resté debout jusqu'à nos jours, comme un témoin de la foi de nos pères et de leur piété envers Marie.
Dès l'an 1395, Clément VII avait érigé l'église Notre-Dame en collégiale insigne, et y avait établi un chapitre composé de douze chanoines, de douze bénéficiers et de six enfants de chœur, avec un maître de musique, tant pour chanter sept fois le jour les louanges de Marie, que pour recevoir les pèlerins.
En même temps, le Saint Siège avait uni à ce chapitre le décanat d'Annecy, dignité qui conférait au chef du chapitre le titre de doyen avec juridiction sur quatre-vingt-seize paroisses, sans compter qu'il était le premier administrateur de l'hôpital et du collège et le premier chapelain des ducs de Genevois et de Nemours.
À ces faveurs, le Saint-Siège ajouta la grâce d'un jubilé tous ses sept ans, qu'on appelait les grands pardons.
Ce jubilé s'ouvrait le 6 septembre au soleil couché, se fermait le 9 au soir ; et, pendant ces trois jours, les solennités étaient magnifiques, le concours prodigieux.
Le chapitre de la cathédrale, les Capucins, les Dominicains, les Barnabites, les prêtres du clergé séculier, tous se réunissaient à la collégiale de Notre-Dame pour embellir la fête, prêcher, confesser et donner la communion.
Il s'y trouvait habituellement de vingt cinq à trente mille pèlerins ; à défaut d'églises, on les confessait le long des rues, et on y employait la nuit comme le jour.
Pendant les grands pardons de 1535, un enfant mort-né de deux jours, apporté aux pieds de la sainte image, y recouvra la vie devant un monde infini, dit l'historien ; il fut baptisé, et toutes les cloches de la ville, ajoute-t-il, sonnèrent pour annoncer ce miracle.
Notre-Dame de Liesse n'eut point de serviteurs plus assidus et plus dévoués que les princes et les seigneurs du pays.
Plusieurs comtes de Genevois voulurent être enterrés près de l'autel, comme pour assister à ces fêtes du fond de leur tombeau et reposer sous sa protection.
Anne d'Este y fonda une messe pour le premier lundi de chaque mois, avec le chant de l'absoute tous les dimanches sur la tombe des princes de sa maison ; et Jeanne-Marie de Savoie-Nemours y fonda un service funèbre pour ces mêmes princes, le 15 mars de chaque année.
Pénétrée de la même vénération que ces princes, la ville d'Annecy, lorsqu'elle fut menacée de la peste en 1130, vint à Notre-Dame de Liesse faire un vœu à saint Sébastien pour obtenir l'éloignement du fléau, et la peste cessa aussitôt.
En 1711, lorsqu'elle se vit sur le point d'être détruite par une inondation de son lac, elle vint prier devant l'autel Notre-Dame ; l'évêque y offrit le Saint Sacrifice ; et les eaux se retirèrent.
Ce fut devant ce même autel que la comtesse de Sales pria avec tant de ferveur pour Saint François de Sales qu'elle portant dans son sein ; ce fut là que fut déposé le Saint Suaire, apporté de Chambéry vers ce même temps ; ce fut là que, le 8 septembre 1594, saint François de Sales vint recommander à Marie la mission du Chablais ; là qu'il aima toujours dans la suite à venir prier et dire la sainte messe ; là qu'une blanche colombe apparut sur sa tête pendant le saint sacrifice ; ce fut là que sainte Chantal vint, en 1610, consacrer à Marie son ordre naissant, et que par ses instances fut célébrée solennellement, pour la première fois, la fête de l'Immaculée-Conception dans le diocèse d'Annecy.
93 fit d'une église consacrée par tant de souvenirs le temple de la déesse Raison, après avoir renversé un tiers de l'édifice avec sa flèche et ses tourelles.
Mais, en 1821, Notre-Dame fut érigée en église paroissiale ; en 1834, Mgr Rey, de si vénérable mémoire, y établit les exercices solennels du mois de Marie, et les continua pendant huit ans.
En 1845, la ville, ne pouvant plus supporter l'état de dégradation où la Révolution avait réduit ce sanctuaire de Marie, le reconstruisit selon l'ordre corinthien, et en fit une grande et magnifique église, la plus spacieuse, comme une des plus belles dans cet ordre d'architecture que possède la Savoie.
Enfin, en 1853, on y éleva un autel spécial de Notre-Dame de Liesse, œuvre achevée de piété et de goût.
Au centre de cet autel, est la Vierge avec l'Enfant Jésus dans ses bras, comme motif de notre joie et de notre espérance : causa nostrœ lœtitiœ ; au-dessus, est un dôme magnifique, que supportent huit colonnes corinthiennes ; à droite saint Joachim, à gauche sainte Anne ; au-dessous, à droite, saint Joseph, à gauche saint Jean, frère aîné des chrétiens dans la famille spirituelle de Marie.
Les bas-reliefs représentent les mystères joyeux, et l'autel tout entier est surmonté des statues de la sainte Trinité couronnant Marie dans le ciel.
Au-dessous de ces groupes divers, on lit en grandes lettres d'or : Notre-Dame de Liesse, priez pour nous ; et autour du trône de Notre-Dame : Ils m'ont choisie pour gardienne de leur ville : Posuerunt me custodem civitatis.
Les murs du sanctuaire sont couverts de peintures à fresque, représentant les mystères glorieux ; et l'Assomption peinte à la Voûte domine ce bel ensemble.
Ce fut le 8 décembre 1854, le jour même où se promulguait à Rome le dogme de l'Immaculée-Conception, que, devant les fidèles de toute la ville pressés dans l'église, furent solennellement inaugurés cet autel et ce sanctuaire, et qu'en même temps se renoua l'antique alliance des habitants d'Annecy avec la Mère de Dieu.
« O Marie, reine du ciel, s'écria, au milieu du silence et de l'émotion générale, le prédicateur interprète des sentiments de tous, vous que nos ancêtres appelèrent toujours leur dame, leur souveraine et la cause de leur joie, nous voici tous prosternés à vos pieds pour renouveler cette alliance toute spéciale qu'ils contractèrent avec vous, et reconnaître solennellement les titres de Notre-Dame d'Annecy et de Notre-Dame de Liesse qu'ils vous donnèrent dès les temps les plus reculés. Nous n'avons tous qu'un cœur et qu'une âme, pour vous promettre que nous aurons toujours pour vous les sentiments de respect, de confiance et d'amour, qui battirent dans le cœur de nos pères ; et nous vous consacrons cette ville qu'ils vous avaient dédiée, toutes les familles qui la composent et tous les membres de ces familles. Daignez avoir pour agréable cet acte solennel, afin qu'en vous servant comme nos ancêtres, nous recevions comme eux toutes vos grâces.
Un chœur de plus de trois cents voix redit les mêmes sentiments dans un cantique, dont près de cinq mille âmes redisaient le refrain touchant :
Toujours, toujours tu seras nos amours.
En 1855, Pie IX accorda plusieurs indulgences à cette célèbre église, l'évêque d'Annecy la consacra et y inaugura un magnifique chemin de croix.
Peu après, Mgr Dupanloup, évêque d'Orléans, orna les deux chapelles latérales de deux beaux tableaux de la Vierge ; et la piété des fidèles couvrit le sanctuaire de cœurs d'or ou d'argent offerts en ex-voto.
Toutes ces circonstances accrurent de plus en plus la dévotion des habitants d'Annecy, à ce point qu'il est peu d'églises où la sainte Vierge soit plus honorée, ses fêtes et le mois de Marie plus pieusement célébrés.
Avant 93, Annecy comptait encore dans ses environs trois chapelles de Notre-Dame de Pitié : la première dans le faubourg, illustre autrefois par beaucoup de prodiges, surtout des résurrections d'enfants morts-nés, eut l'honneur de recevoir saint François de Sales le jour qu'il fit à Annecy son entrée comme évêque, et le clergé vint l'y chercher en procession.
La révolution la renversa, et une croix de pierre reste seule pour en perpétuer le souvenir.
La seconde chapelle de Notre-Dame de Pitié est à Annecy-le-Vieux.
Avant 93, cette chapelle figurait parmi les principaux lieux de dévotion du décanat d'Annecy, et encore aujourd'hui elle est visitée par beaucoup de pèlerins, surtout le 15 août et le 8 septembre.
Enfin, la troisième chapelle est à quelques kilomètres d'Annecy : on l'appelle indifféremment Notre-Dame de Pitié ou Notre-Dame de Pont Verre.
En 1858, une personne malade y fut subitement guérie.
D'un autre côté, tout près d'Annecy, sur les rives de son beau lac, les Bénédictins élevèrent, vers la fin du 8ème siècle, le prieuré de Notre-Dame de Talloires.
Ils ne purent qu'y adjoindre une église en bois, mais la reine Hermengarde la fit rebâtir en de meilleures conditions, et assista à sa dédicace, vers l'an 1025 accompagnée des plus hauts personnages du royaume de Bourgogne, entre autres d'Humbert aux Blanches Mains.
Ce fut là comme l'inauguration d'une nouvelle pour la contrée.
Les Bénédictins non-seulement défrichèrent tous les bords du lac, et les changèrent en prairies, en vignobles et gracieux villages ; mais ils entourèrent le lac de sanctuaires de Marie, l'un en face de Talloires, à Saint-Jolioz, sur la rive opposée ; l'autre à Sévrier, vers le nord ; tandis que Notre-Dame d'Annecy occupait la rive méridionale.
Ils firent en outre de leur prieuré l'asile des pauvres et des voyageurs ; et, vers l'an 1329, ils y bâtirent un hôpital.
Malgré les quelques abus que la faiblesse humaine introduisit plus tard dans cette maison, et qui obligèrent saint François de Sales à y mettre la réforme, elle fut un sanctuaire de saints Religieux, tellement que six d'entre eux sont canonisés, et que la tombe de l'un d'eux, l'ermite saint Germain, continue d'être illustrée par beaucoup de miracles, comme par la visite des peuples, qui viennent toujours en grand nombre se recommander au saint ermite, surtout le jour de la Toussaint, le lundi de Pâques et le lundi de la Pentecôte.
Source :
Marguerite Sinclair (Sœur Marie-Françoise des cinq plaies)
Marguerite Sinclair est née à Édimbourg, en Écosse, le 29 Mars 1900.
Ses parents étaient de modestes ouvriers.
Son père, Andrew Sinclair, était balayeur de rue, et sa mère, Elizabeth Kelly, était mère au foyer.
Margaret aidait sa mère. Elle aimait le sport, les œuvres d'art et la beauté de la création.
En août 1914, elle commence à travailler en tant qu'apprentie polisseuse.
Un fiancé lui est présenté, mais Marguerite le repousse, car elle veut se donner totalement à Dieu.
Le 11 février 1924, elle prend l'habit religieux et reçoit le nom de Sœur Marie-Françoise des Cinq Plaies et deviendra sœur tourière, car elle exprime le désir de faire l'accueil des visiteurs et de quêter.
Le 14 Février 1925, elle prononce ses vœux religieux.
Le 9 avril 1925, après avoir contracté la tuberculose de la gorge, elle entre au sanatorium de l'Essex.
Durant la période de sa maladie, elle ne se plaindra jamais de ses souffrances.
Lorsqu'elle est entrée dans la vie, le 24 Novembre 1925, un grand nombre des personnes souffrants de la phtisie qui s'étaient recommandés à ses prières furent guéris.
Elle fut inhumée au Cimetière de Kensal Green de Londres.
Le 22 Décembre 1927, en ouvrant sa cause de Béatification, l'Église l'a reconnue Servante de Dieu.
Le 6 Février 1978 le pape Paul VI l'a déclarée Vénérable, reconnaissant qu'elle avait pratiqué les vertus à un degré héroïque.
(Traducteur Google)
Margaret Anne Sinclair, également connue sous le nom de sœur Mary Francis of the Five Wounds (29 mars 1900 - 24 novembre 1925), était une religieuse catholique écossaise.
Elle a été déclarée " Vénérable " par le Pape Paul VI le 6 février 1978.
La vie
Église St Patrick, Cowgate
Le sanctuaire de Margaret Sinclair, St Patrick's, Édimbourg
Margaret Anne Sinclair est née à Middle Arthur Place, à Édimbourg, dans un appartement au sous-sol d'un immeuble délabré, l'un des six enfants d'Andrew, un éboueur d'Edinburgh City Corporation, et d'Elizabeth Sinclair.
La rue a été démolie dans le cadre du nettoyage des bidonvilles dans les années 1950 et est maintenant connue sous le nom de Dumbiedykes.
Elle a été baptisée à l'église St Patrick le 11 avril.
La famille de Margaret a déménagé plus tard à Blackfriars Street, donnant sur l'église St Patrick.
Elle fit sa première communion à St Patrick le 8 mai 1910 et fut confirmée le même jour.
Elle a fait ses études à la St Anne's School de Cowgate et a ensuite obtenu un certificat en couture, cuisine et confection de vêtements à l'Atholl Crescent School of Cookery and Domestic Economy.
Elle est restée à l'école pour soigner sa mère dans une maladie prolongée, et avait un travail de temps libre à nettoyer les planchers et à faire des courses pour une tailleuse.
En même temps, elle a travaillé comme messagère dans une entreprise commerciale afin d'aider à soutenir les deux plus jeunes enfants de la famille.
Son père et son frère aîné, John, ont été appelés à se battre dans les tranchées de «La Grande Guerre».
Elle a quitté l'école à l'âge de quatorze ans et, de 1914 à 1918, a travaillé à temps plein chez Waverley Cabinet Works comme apprenti polisseuse française et est devenue membre actif de son syndicat.
Son seul désaccord avec le directeur concernait une photo abandonnée de Notre-Dame qu'elle avait trouvée parmi les déchets du cabinet. Elle l'a accroché sur son lieu de travail. La gérante l'a démontée et chaque matin elle l'a remise à sa place.
Margaret et sa sœur Bella ont eu du mal à subvenir aux besoins de leur mère avec leur salaire minimum et ont également travaillé sur un terrain.
C'était une lutte cruelle pour payer le loyer et pour se nourrir. Chaque fois que sa mère tombait en panne et pleurait, Margaret avait une réponse invariable : «Dinnae cède».
Après la fin de la guerre, il y eut une crise économique massive. L'économie écossaise était fortement orientée vers la guerre : la production d'armes, ainsi que le charbon et l'acier pour la construction de cuirassés sur la rivière Clyde n'étaient plus nécessaires et ces compétences n'étaient pas facilement transférées.
La Grande Dépression a suivi et Margaret s'est retrouvée parmi les chômeurs.
En 1918, le Waverley Cabinet Works a fermé ses portes et elle a finalement trouvé du travail dans l'une des usines de biscuits gérées par McVitie.
Malgré les difficultés de sa vie, elle était vive, aimait les jolis vêtements et aimait danser.
Des vacances dans la ville voisine de Rosewell ont été, pour elle et Bella, sa première rencontre avec la vie à la campagne.
Ils ont célébré leur liberté en allant à la messe et en communiant quotidiennement.
Bella avait quelques doutes quant à savoir s'ils étaient assez saints pour recevoir si souvent, mais Margaret a répondu "Nous n'y allons pas parce que nous sommes bons, mais parce que nous voulons être bons."
Tandis que Bella entrait chez les Petites Sœurs des Pauvres qui s'occupaient de ceux qui vivaient dans la pauvreté, Margaret se sentait appelée à passer sa vie dans la solitude et la prière.
Son premier choix était d'entrer dans les Poor Clares à Édimbourg, sa ville natale.
Cependant, la communauté vivait une période de grandes difficultés et sa candidature a été rejetée.
Elle a compris le vrai sens des paroles du psalmiste : "Ecoute ma fille et incline ton oreille ; quitte ton peuple et la maison de ton père" (Psaume 45:10).
Elle a volontairement sacrifié la proximité de sa famille et sa culture écossaise, et a écrit pour postuler aux Poor Clares à Notting Hill, Londres.
Sœur Mary Francis des cinq plaies
Le 21 juillet 1923, Margaret se rendit à Londres avec son frère Andrew et à une autre séparation, car il émigrait au Canada.
Elle a ensuite pris le tram jusqu'à Notting Hill dans l'ouest de Londres, où elle a rejoint les Colettine Poor Clares à leur couvent, prenant le nom religieux de Sœur Mary Francis of the Five Wounds.
Elle n'a pas postulé pour être une sœur externe (celles qui traitent avec des agences extérieures au nom de la communauté) mais pour devenir une Clare Clare Clare. Cependant, la communauté l'a évaluée comme une fille de la classe ouvrière avec peu d'éducation secondaire, pensant que huit heures de chant de l'office divin en latin serait trop pour elle.
Pourtant, Margaret était une nouvelle expérience pour la communauté Poor Clare : une femme moderne dont la capacité de travailler et de prier l'avait émancipée de son milieu.
Pour les membres de la communauté, dont la plupart n'avaient jamais eu à gagner leur vie (certains issus de familles aristocratiques), Margaret et ses semblables, qui allaient entrer dans la vie religieuse après la Grande Guerre, étaient un mystère.
Vivant une vie où la religieuse n'a pas de biens personnels, la pauvre Clare Colettines mène un programme quotidien rigoureux de prière et de pénitence.
En tant qu'ordre fermé, chaque couvent s'appuie sur les sœurs externes comme leur lien avec le monde extérieur, et leur pauvreté absolue les oblige à subsister sur ce qui peut être obtenu par les dons, le jardinage et la mendicité, le dernier étant la responsabilité exclusive de l'externe sœurs.
En tant que membre du couvent, Margaret a travaillé pour demander l'aumône pour sa communauté ainsi que pour les pauvres. L'expérience de Margaret au couvent était similaire à celle de beaucoup d'autres religieux: les affrontements de personnalité et les différences culturelles provoquaient des frictions, et parfois, elle était considérée comme désobéissante, languissante et même ennuyeuse.
Le mémorial à Margaret Sinclair (soeur Mary Francis) dans le cimetière de Mount Vernon, Édimbourg
Margaret a contracté la tuberculose de la gorge et a été admise dans un sanatorium géré par les Sisters of Charity à Warley, Essex, le 9 avril 1925, où elle est restée jusqu'à sa mort le 24 novembre de la même année, et a été enterrée à Kensal Green au nord-ouest de Londres.
Le 22 décembre 1927, son corps fut inhumé à Mount Vernon, Liberton, Édimbourg.
Le 25 octobre 2003, ses restes ont été de nouveau enlevés et se trouvent maintenant dans son église de paroisse à la maison, consacrée à Saint Patrick, à Edimbourg.
La plaque de marbre recouvrant son corps a une sculpture en bas relief de sa tête au centre d'une croix, mais elle est difficile à voir sauf directement au-dessus, car elle est blanche sur blanc.
Vénération
Margaret Sinclair a été déclarée «vénérable» par le pape Paul VI le 6 février 1978, année du centenaire de la restauration de la hiérarchie catholique romaine en Écosse. La cause de sa canonisation a persisté et, le 1er juin 1982, le pape Jean-Paul II a déclaré: "Margaret pourrait bien être décrite comme l'une des petites de Dieu, qui, par sa simplicité même, a été touchée par Dieu avec la force de vraie sainteté de vie, que ce soit en tant qu'enfant, jeune femme, apprentie, ouvrière d'usine, membre d'un syndicat ou professeure de religion »».
Margaret Sinclair est devenue un nom familier dans la communauté catholique d'Écosse, et sa dévotion s'est étendue à travers la Grande - Bretagne, l'Europe et l'Amérique du Nord.
Au cours des années 1950, sa suite aux Pays-Bas est devenu suffisamment important pour mériter la publication d'un magazine trimestriel Margaret Sinclair.
Sa spiritualité avait une innocence unique et les gens étaient attirés par sa banalité : elle avait des traits physiques réguliers, n'était pas exceptionnelle à l'école, s'amusait dans les danses et les fêtes, suivait les tendances de la mode, travaillait comme commerçante et avait déjà été fiancée..
Promue en tant que «fille d'usine» d'Édimbourg, cette image lui a valu un nombre considérable de partisans dévots, car beaucoup considéraient sa vie comme la leur.
Margaret n'est pas considérée comme éloignée ; les gens sont attirés par elle parce qu'elle a vécu leurs luttes. Cela peut expliquer pourquoi elle est plus communément appelée Margaret Sinclair que par son nom religieux.
Le sanctuaire national de la vénérable Margaret Sinclair est situé dans l'église Saint-Patrick, dans la vieille ville d'Édimbourg.
Source :
https://en.wikipedia.org/wiki/Margaret_Sinclair_(nun)
Prière pour obtenir la béatification de Marguerite Sinclair
Service Évangélique des Malades et personnes âgées
Notre-Dame de Vladimir
La Mère de Dieu (en grec Théotokos : Marie) est considérée comme la sainte protectrice de la Russie.
L'icône est exposée dans la galerie Tretiakov de Moscou (église Saint-Nicolas de Tolmatchi annexe au musée).
Sa fête est le 3 juin.
Histoire
La belle image convoitée par le fils de Iouri fut placée dans le monastère Mejihirski à Vichgorod (Vychhorod) jusqu'à ce qu'Andreï Bogolioubski la portât dans sa ville préférée, Vladimir, en 1155.
Lorsque les chevaux qui transportaient l'icône s'arrêtèrent près de Vladimir et refusèrent d'aller plus loin, ceci fut interprété comme un signe que la Theotokos voulait que l'icône reste à Vladimir.
L'on fit construire la grande cathédrale de la Dormition pour abriter l'icône et d'autres églises consacrées à la Vierge dans tout le nord-ouest de la Russie.
L'image fut transportée de Vladimir à la nouvelle capitale, Moscou, pour protéger la Russie de l'invasion de Tamerlan en 1395.
L'endroit où la population et le prince régnant rencontrèrent l'icône fut commémoré par la construction du monastère Sretensky.
Vassili Ier de Moscou passa une nuit à pleurer devant l'icône et les armées de Tamerlan se retirèrent le même jour.
Les Moscovites refusèrent alors de restituer l'icône à Vladimir et la placèrent dans la cathédrale de la Dormition du Kremlin de Moscou.
Selon la tradition populaire, l'intercession de la Mère de Dieu, à travers l'icône, sauva également Moscou des hordes tatares en 1451 et en 1480.
L'icône était vénérée pendant le couronnement des tsars, les élections des patriarches et à l'occasion d'autres cérémonies d'État.
En octobre-novembre 1917, elle présida lors de l'élection du saint patriarche Tikhon de Moscou.
En décembre 1941, alors que les Allemands approchaient de Moscou, Staline aurait ordonné que l'icône fût placée dans un avion qui fît le tour de la capitale assiégée.
L'armée allemande commença à se retirer quelques jours après.
Une icône exceptionnelle
L'icône est une version du type Éléousa (Vierge de « Tendresse »), portant l'Enfant-Jésus se blottissant contre la joue maternelle.
Ce type est devenu par la suite très populaire.
L'icône de Notre-Dame de Vladimir est parfois décrite comme exprimant le sentiment universel de l'amour maternel et l'anxiété vis-à-vis de son enfant.
Au XVIe siècle, la Vladimirskaïa — comme l'appellent les Russes — devint objet de légende.
La tradition de l'Église affirme que la première icône de la Mère de Dieu fut peinte par saint Luc ce qui a parfois amené à penser que l'icône de Vladimir avait été peinte au Ier siècle par l'évangéliste.
L'icône de Notre-Dame de Vladimir est considérée par les historiens de l'art comme l'icône la plus importante de la période comnénienne d'un point de vue artistique.
Elle exprime une humanité et une émotion plus profondes que les œuvres typiques de l'art byzantin de la période précédente.
David Talbot Rice affirme, dans la dernière édition de l'Encyclopédie Britannica :
« elle est d'une importance considérable dans l'histoire de la peinture, car il s'agit non seulement d'un travail de très haute qualité, mais également d'une icône plus humaine d'un style nouveau qui anticipe sur la fin du style byzantin qui connut son apogée entre 1204 et 1453 ».
Source :
Lucéram, Église Sainte Marguerite
L'église Sainte-Marguerite est une église catholique située en France sur la commune de Lucéram, dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 septembre 1983.
Localisation
Historique
Une plaque en marbre encastrée dans le mur nord de l'église donne la date de début de la construction de l'église dans un latin difficile à lire : 1487 die sexto junii incepta aucta que fuithoec ecclesia.
Grâce à la générosité de Jacques Bonfils et sous la conduite du prêtre Jean Bonfils débutait les travaux de construction de l'église paroissiale.
La porte encastrée dans le mur nord est celle de l'ancien château de Lucéram.
L'église a été construite à l'emplacement du château.
La construction a duré 36 ans.
L'église a été consacrée à sainte Marguerite d'Antioche le 20 juillet 1525 par l'évêque titulaire de Troie (ou de Troade), coadjuteur de l'évêque de Fréjus, religieux carme, Barthélemy Portalenqui ou de Luco.
L'église a été « baroquisée » avec un décor stuqué rococo entre 1723 et 1779.
Le parvis de l'église date de 1926.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1983.
Les retables
Un autre retable provenant de cette église est exposé au musée Chéret de Nice, ainsi que des éléments du retable de sainte Marguerite :
Retable de sainte Marguerite
Ce retable est situé derrière le maître-autel, il est attribué à Louis Bréa et a été peint vers 1498.
Il comportait, à l'origine, vingt panneaux avec une predelle, et il fut disloqué en 1775, sa partie centrale étant intégrée dans un cadre aux motifs baroques.
Le retable est dédié à Sainte Marguerite placée au-dessus du dragon qui l'avait dévorée.
Le retable ne comporte plus aujourd'hui que 10 compartiments.
En partie inférieure :
- - Panneau central : sainte Marguerite d'Antioche « issant » du dragon,
- - Panneaux latéraux de gauche : Marie-Madeleine et Lazare, premier évêque de Marseille selon la légende,
- - Panneaux latéraux de droite : saint Pierre de Vérone et saint Claude
- - Panneau central : Vierge à l'Enfant,
- - À droite : une sainte non identifiée, saint Louis de Provence (ou d'Anjou ou de Toulouse),
- - À gauche : sainte Marthe et saint Michel.
On peut les voir au musée Chéret de Nice.
Retable de Saint Antoine de Padoue
Retable de Saint Pierre et Saint Paul
Il n'en reste que deux panneaux.
Sa restauration a été faite par le laboratoire du Louvre pour découper une peinture qui le recouvrait.
Retable de Saint Bernard de Menthon
Retable de Saint Claude
Attribué à François Bréa, il daterait du début du XVIe.
Il portait l'inscription suivante : Nobilis quondam Ambrosii Barralis heredes hoc opus fieri fecerunt 1466 die 18 decembris, mais la date de 1466 doit être lue 1566.
Retable de Saint-Jean-Baptiste
Autres tableaux et reliquaire
- - Pietà de style baroque du XVIIIe en bois d'olivier peint,
- - Pietà du XIII en plâtre et étoffe,
- - Statue reliquaire de sainte Rosalie de Palerme, don de Pierre Salerno Barralis, jésuite originaire de Lucéram, en 1626.
Trésor
- - statuette en argent du début du XVIe représentant sainte Marguerite « issant » du dragon,
- - Vierge d'albâtre du XVIIe,
- - trois paires de chandeliers en argent et croix d'autel,
- - chandeliers en argent massif du XVIIe
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Marguerite_de_Luc%C3%A9ram