Gaubald

 

Gaubald

 

 

 

Gaubald, aussi Gaibald, Garibald, Garibauld, Gawibald ou Geupald (né vers 700, mort le 23 décembre 761) est le premier évêque de Ratisbonne de 739 à sa mort.

Fête le 9 janvier ou 23 décembre.

Biographie

En 739, Boniface de Mayence établit le diocèse de Ratisbonne en plus de Salzbourg, Passau et Frisingue et nomme et consacre Gaubald comme premier évêque de ce diocèse. Avec lui commence le décompte des évêques de Ratisbonne, avant lui des évêques errants étaient actifs dans la région.

Afin d'ordonner et de consolider la vie religieuse et ecclésiastique dans le diocèse nouvellement fondé, il convoque un synode à Ratisbonne juste un an après sa nomination, qui se concentre sur l'organisation des paroisses ainsi que sur les décisions décisives concernant la conduite de la vie des prêtres et des laïcs.

Au sein de son diocèse, Gaubald est également subordonné à l'abbaye Saint-Emmeran en tant qu'abbé mineur ; il fait enterrer dans la crypte les restes d'Emmeran vers 740. Selon la tradition, Gaubald est mort le 23 décembre 761 et est enterré à l'entrée de la crypte de Ramwod à la basilique Saint-Emmeran de Ratisbonne. En 762, Sigeric lui succède comme évêque de Ratisbonne.

Un fragment d'un poème gravé d'un texte collectif théologique de la seconde moitié du Xe siècle, qui vient de la plume d'un moine de l'abbaye Saint-Emmeran nommé Albricus (Albrich), dit à son sujet :

« Cunctis sorte pari dinoscitur hic tumulari
Praesul Geupaldus docmate conspicuus,
Est Emmeramum qui dignus suscipeindum
(fr. Comme nous le savons tous, Mgr Gaubald, qui était remarquable dans la foi, a été enterré ici par le même sort pour tous. Il est celui qui était digne de recevoir Emmeran.) »

Le poème fait allusion à la translation d'Emmeran de sa première tombe, l'église Saint-Georges d'Aschheim, à l'abbaye Saint-Emmeran.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaubald

 

 

 

 

 

 

René Dubroux

 

Bienheureux René Dubroux



René Dubroux, né le 28 novembre 1914 à Haroué en Lorraine dans le diocèse de Nancy et mort assassiné le 19 décembre 1959 à Palay dans la province de Champasak au Laos, est un missionnaire catholique français martyr du Laos qui a été béatifié le 11 décembre 2016.

Biographie

René Dubroux est le quatrième de six enfants, dont le père (Jules-René Dubroux), négociant en bois, a subi des revers de fortune.

Leur mère élève les enfants dans une foi mûrie.

La sœur cadette, Yvette, sera missionnaire en Afrique toute sa vie et le benjamin, Michel, sera prêtre du diocèse de Nancy, jusqu'à sa mort en 2005.

Après avoir étudié au grand séminaire de Saint-Dié de 1933 à 1939, René Dubroux est ordonné prêtre par Mgr Marmottin le 8 janvier 1939 pour le diocèse de Saint-Dié et nommé vicaire à la paroisse Saint-Pierre-Fourier de Chantraine.

Pendant la Seconde guerre mondiale il est mobilisé comme infirmier militaire en 1939-1940 et s’illustre par sa bravoure, recevant la croix de guerre, puis il est fait prisonnier de guerre quelque temps à Sarrebourg.

Il retourne à Chantraine s'occuper de la jeunesse.

Il entre le 30 octobre 1943 à la société des missions étrangères de Paris.

Aumônier militaire en Indochine, en 1946-1948, il est ensuite envoyé à Thakhek au Laos, où il est chargé de développer le poste missionnaire de Namdik. Il en est responsable jusqu'en 1954. Il se fait aider des catéchistes et se fait remarquer par son esprit eucharistique. Il aide ses fidèles à l'exploitation du bois. Entre-temps le pays acquiert son indépendance en 1953, mais il est miné par des luttes entre factions rivales, dont la plus agressive, celle du Pathet Lao, lutte contre le gouvernement. De juillet 1954 à septembre 1955, il est en congé en France pour rétablir sa santé.

En 1957, il est responsable du district de Nong Khen au nord de Paksé, au sud du pays. C’est un endroit dangereux, car il se trouve proche de la zone tenue par les rebelles communistes du Pathet Lao soutenus par les Vietcongs, mais il décide de poursuivre sa mission auprès des ethnies minoritaires. Il tient à mettre en garde ses catéchistes contre l'attrait de la rébellion communiste, ce qui causera sa perte.

Tard dans la soirée du samedi 19 décembre 1959, le Père Dubroux est en conversation avec ses catéchistes dans la sacristie de la petite chapelle de Palay (à une douzaine de kilomètres de Nong Sim et à une trentaine de Paksé), qui lui sert de logement et qui est construite sur pilotis.

Il est abattu de deux coups à bout portant par des rebelles qui avaient été informés de l'emploi du temps du missionnaire par la trahison d'un de ses proches.

C'est le premier missionnaire des M.E.P. à être assassiné in odium fidei par le Pathet Lao.

Il est enterré le lundi suivant à Paksé.

Quelques mois plus tard, il est remplacé par Lucien Galan, qui sera martyrisé en 1968.

Béatification

undefined

Plaque en mémoire du R.P Dubroux dans la chapelle funéraire familiale du cimetière d'Haroué

Par Marc Baronnet — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=61806638


La cérémonie de béatification de ces deux missionnaires français a lieu le 11 décembre 2016, avec d'autres témoins de la Foi de cette époque (en tout dix Français, un Italien, Mario Borzaga, et six Laotiens), en la cathédrale de Vientiane.

Témoignage

Mgr Jean Urkia (ancien vicaire apostolique de Paksé) écrivit de lui : « Le Père Dubroux était un Lorrain, une forte personnalité de type volontaire. C'était un très bon prêtre, très proche des gens, mais passablement autoritaire ; ou plutôt, il était exigeant de ses chrétiens. »

À cette époque, les missionnaires interdisaient à leurs fidèles et convertis de participer aux festivités païennes. Il ne renonçait jamais à son bréviaire et à sa messe quotidienne, même en pleine brousse. Ses chrétiens avaient l'habitude de se réunir tous les soirs ensemble pour la prière, que le Père Dubroux soit avec eux ou en visite dans un autre village. Il tenait aussi à l'importance de la confession fréquente, surtout pour les jeunes gens. Ses passe-temps favoris étaient la pêche et la chasse. Il avait offert sa vie sans transiger.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Dubroux




 

 

Jean Wauthier

 

Bienheureux Jean Wauthier


 

Jean Wauthier o.m.i., né le 22 mars 1926 à Fourmies, dans l’archidiocèse de Cambrai et mort assassiné le 16 décembre 1967 au Laos, est un missionnaire catholique français, vénéré comme bienheureux et martyr par l'Église catholique.

Biographie

Jeunesse et vocation

undefined

Vue de l'ancien scolasticat de La Brosse-Montceaux

Par Wayne77 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=29560468


Jean Wauthier naît dans une fratrie de trois enfants dont le père est directeur de la filature Bernier de Fourmies.

Il poursuit ses études primaires à l'institution Notre-Dame, puis entre à onze ans au petit séminaire de Solesmes du Cambrésis car il a la vocation.

Il grandit pendant l'Occupation allemande comme réfugié dans les environs d'Agen où il poursuit ses études secondaires au petit séminaire Notre-Dame de Bon-Encontre dans le Lot-et-Garonne (janvier 1941-juin 1944).

En 1944, il rejoint le noviciat des missionnaires oblats de Marie-Immaculée de Pontmain, puis il étudie la philosophie au séminaire de La Brosse-Montceaux et au scolasticat de Solignac, alors en construction, participant aux travaux.

Il fait son service militaire en 1947 en Afrique du Nord en tant qu'élève-officier parachutiste.

Il est affecté au 2e bataillon des parachutistes d'Agadir en tant que sous-lieutenant.

C'est un jeune homme robuste au caractère bien trempé.

Il retourne étudier la théologie à Solignac. Il y prononce ses vœux perpétuels le 8 décembre 1949, en la fête de l'Immaculée Conception.

Il est ordonné prêtre à Solignac le 17 février 1952, et destiné à la mission du Laos, ouverte aux oblats depuis 1935.

Il y arrive le 26 octobre 1952.

Missionnaire au Laos

Jean Wauthier travaille chez les Khmu, un ethnie minoritaire et méprisée des montagnes. Le pays acquiert son indépendance en 1953 sur fond de la guerre d'Indochine, mais il est déchiré par des factions militaires, dont la plus dangereuse est soutenue par le Việt Minh et la Chine communiste.

Durant ces années de guérilla, il accompagne les chrétiens de ses villages qui se déplacent pour trouver des zones moins touchées par la guerre.

Il est à la fois catéchiste, infirmier, constructeur, linguiste et bien sûr prêtre de Jésus-Christ.

En 1960, un coup d'État secoue le pays. Le Pathet Lao conquiert des zones entières et les Américains s'invitent de plus en plus dans le jeu politique.

Un jeune missionnaire, le Père Borzaga O.M.I., est assassiné avec son catéchiste en avril 1960.

En 1961, le Père Wauthier est sauvé in extremis du peloton d’exécution. Par prudence, ses supérieurs le rappellent comme éducateur au petit séminaire de Paksane.

D'autres missionnaires sont tués pendant cette période ; mais il n’aspire qu’à retrouver ses réfugiés dans la montagne, qui affrontent la disette, des attaques, des routes minées, le manque de soins, etc. Il les retrouve enfin en octobre 1964 à Hin Tang.

Le P. Wauthier se consacre, en plus de ses activités pastorales, à répartir équitablement l’aide humanitaire, sans favoritisme. Cela provoque des jalousies et de menaces de mort.

Le 16 décembre 1967 dans la nuit, il est tué de trois coups de feu en pleine poitrine à Ban Na.

Il est mort à l'âge de 41 ans.

Le lendemain, un des catéchistes écrit à ses parents : « Le Père Jean est mort parce qu’il nous aimait et n’a pas voulu nous abandonner. »

Béatification

Son souvenir est resté vif au Laos. Sa tombe y est toujours fleurie au cimetière catholique de Vientiane.

La cérémonie de béatification a été célébrée en la cathédrale du Sacré-Cœur de Vientiane le 11 décembre 2016 avec d'autres martyrs du Laos tués entre 1954 et 1970 (parmi eux dix missionnaires français, dont un autre oblat originaire du Nord de la France, Michel Coquelet).  

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Wauthier




 

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

 

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune 

(Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

 

Le rocher de Roquebrune vu depuis le fleuve Argens. 

Le rocher de Roquebrune vu depuis le fleuve Argens

 

 

 

Le rocher de Roquebrune est une montagne située dans le département du Var en France sur les communes de Roquebrune-sur-Argens et du Muy.

Classé d’intérêt national, la montagne, composée de dépôts sédimentaires, culmine à 373 mètres d'altitude.

Autrefois dénommé « rocher des 3 Croix », le site avait une importante valeur religieuse au Moyen Âge et faisait l'objet de pèlerinages.

Géologie

La formation du Rocher de Roquebrune date de l'ère primaire, du Silurien. Auparavant, l'embouchure de l'Argens était recouverte par la mer. Durant près de 100 millions d'années, une couche épaisse de sédiments se dépose sur le fond, de ce qui est devenu par la suite la plaine de l'Argens. Puis des plissements de terrain entraînent la formation du massif des Maures, dans un premier temps, et du Rocher de Roquebrune par la suite. Sa couleur rougeâtre vient d’une haute concentration en oxyde de fer.

Le rocher est traversé de très nombreuses failles, fissures, et autres grottes. La plus connue d'entre elles est le Saint Trou, nom donné à une faille très étroite qui traverse une paroi du rocher.

 

Entrée nord-ouest du Saint-Trou.

Entrée nord-ouest du Saint-Trou

Par Opasteur — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=44436389

Extrémité sud-est de la faille vue de l'intérieur. 

Extrémité sud-est de la faille vue de l'intérieur

Par Opasteur — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=44436387

Patrimoine

Des vestiges mégalithiques et des oppida de l’âge de fer ont été mis au jour. On y trouve aussi les restes de camps retranchés dans leurs enceintes de pierres sèches. D'anciennes traces d'activité humaine sont parfois visibles : un vieux four à tuiles ou encore d’anciens moulins à huile.

 

Clocher de Notre-Dame de la Roquette.

 Clocher de Notre-Dame de la Roquette

Par Opasteur — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=44436386

Façade de Notre-Dame de la Roquette.

 Façade de Notre-Dame de la Roquette

Par Opasteur — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=44436384

Abside de Notre-Dame de la Roquette.

 Abside de Notre-Dame de la Roquette

Par Opasteur — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=44436383

 

La chapelle Notre-Dame de la Roquette qui fut bâtie au XVIe siècle faisait partie d'un ancien couvent défensif des Trinitaires du XIIe siècle, dont on trouve quelques ruines à proximité.

Autrefois appelée Notre Dame des Spasmes, ou encore Notre Dame des Œufs, c'est un site classé. Elle est fortement dégradée à la suite d'un incendie de forêt en 1962 et à plusieurs dégradations et au vol des tuiles dans les années 1980-1990. Elle a un temps fait l'objet d'un projet de rénovation avec financement participatif piloté par la Fondation du patrimoine et la commune du Muy. La rénovation n'a jamais pu être commencée, elle est aujourd'hui « gelée » faute de moyens suffisants.

 

Chapelle Saint-Jean.

 Chapelle Saint-Jean

Par Opasteur — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=44436388

 

À proximité se trouve également la chapelle Saint-Jean, partiellement troglodytique, bâtie au fond d'une fissure profonde.

 

Flore remarquable

Parmi les plantes rares et protégées figurent :

  • la spiranthe d’été (Spiranthes aestivalis), une orchidée qui se rencontre sur des sables humides et ombragés du maquis. Elle pousse plutôt dans la partie nord, en ubac et dans certaines vallées encaissées moins ensoleillées. Cette espèce rare et protégée souffre pourtant de la disparition de ses habitats favorables mais indispensable pour sa croissance. Il est interdit de la cueillir ;
  • la doradille du Forez (Asplenium foreziense subsp. billotii) une petite fougère que l'on trouve dans les fentes de rocher et à l'abri de la lumière directe. Il est difficile de la reconnaître en raison du risque de confusion avec d'autres doradiles ;
  • la doradille lancéolée (Asplenium obovatum) , autre Asplenium : même remarque que pour la doradille du Forez elles occupent le même milieu et sont facilement confondues ;
  • la violette de Roquebrune (Viola roccabrunensis) : seule plante endémique du rocher, c'est une pensée identifiée très récemment en 2004. Elle était autrefois confondue avec deux autres espèces de violettes proches Viola kitaibeliana et Viola hymettia. Son aire de répartition est très limitée et elle affectionne les pelouses annuelles de grès et gneiss. Comme toutes les autres plantes protégées sur le rocher, sa cueillette est interdite.

La Femme Morte

 

undefined 

La « Femme Morte » vue depuis l'autoroute A8. La tête est à gauche, la poitrine (avec un téton en son milieu, le torse, les jambes, les pieds (à droite)

Par Dracénois — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=57991653

 

La rocher a aussi reçu le surnom de « Femme Morte » ou de « Femme Endormie », car vu du nord de Roquebrune il laisse penser à un profil de femme allongée sur un gisant.

Les trois croix

undefined

 Les trois croix sur le sommet du rocher de Roquebrune

Par Opasteur — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=44437834

 

Selon une légende du Moyen Âge, le rocher se déchira en trois failles à l'instant où Jésus Christ mourut sur la croix. Ces failles furent considérées comme un symbole des trois plaies.

Le 11 juillet 1991, en référence à son nom d'origine, trois croix sont érigées au sommet du rocher.

Ces sculptures, de formes différentes, sont l'œuvre de Bernar Venet. Elles sont un hommage aux peintres Giotto, Grünewald et Le Greco. Une plaque commémorative en explique la signification.

Légendes

Plusieurs légendes existent à son sujet, la plus connue évoque une jeune femme pieuse poursuivie par un noble attiré par sa beauté. Bloquée devant une paroi du rocher, elle pria la Vierge de l'aider. Le rocher s'ouvrit alors pour laisser un passage si étroit qu'il permit de laisser passer la jeune femme mais pas le poursuivant. On dit ainsi que seules les âmes pures peuvent traverser le Saint Trou.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rocher_de_Roquebrune

 

La grotte de l'ermite

Grottes où vivait Frère Antoine, un ancien novice cistercien ayant échoué, en conflit avec sa hiérarchie et ayant trouvé refuge au rocher de Roquebrune.

Grottes où vivait Frère Antoine, un ancien novice cistercien ayant échoué, en conflit avec sa hiérarchie et ayant trouvé refuge au rocher de Roquebrune

Par René Dinkel — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=58009248

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roquebrune-sur-Argens

 

Pendant 51 ans, de 1966 à 2017, le moine cistercien Frère Antoine a vécu dans une grotte de Roquebrune-sur-Argens.  

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ermite

Louis Chauvel, dit Frère Antoine, né en 1923 à Cuillé (Mayenne), est un libre penseur catholique et auteur français.

Après avoir été pendant plusieurs années novice cistercien puis frère convers, et avoir pris ses distances avec la hiérarchie Catholique, il a voyagé en France et en Algérie. Après quelques années à Marseille où il a exercé le métier de sculpteur, il s'est installé en 1966 dans une grotte du rocher de Roquebrune-sur-Argens où il a vécu par périodes, dans le département du Var (France). Il a passé ensuite deux ans et demi en Inde où il retournera pour plusieurs séjours. Il a également habité plusieurs années une habitation dans la commune de Dieulefit (Drôme) et voyagé en Afrique subsaharienne.

Il rejette la société de consommation dés la fin des années 60. Il s'intéresse très tôt aux autres religions et philosophies. Sa spiritualité s'inspirera selon les époques d'un mélange de traditions chrétiennes et indiennes Gandhi, hindouisme et bouddhisme. Il est aussi influencé par le taoïsme et les philosophies antiques ,notamment le stoïcisme. Il prône l'ascèse mais , rejette "la société" et pratique la méditation constante, affirmant que le divin est en l'homme. Il a apporté son soutien à des projets médicaux pour les patients démunis dans les années 2000.

Sa sensibilité philosophique est caractérisée par un refus d'adhérer à une société ou un système s'appuyant sur la démocratie parlementaire, le pouvoir de l'argent, les idées reçues en matière d'ordre social, et plus généralement toute forme d'autorité se réclamant de ceux-ci.

Une bouffée d'ermite est le premier ouvrage (paru en 1992, textes écrits par l'ermite entre 1966 et 1991). D'autres textes de l'ermite ont été rassemblés dans neuf autres livres jusqu'en 2017. Un reportage de 9 min 39 a été diffusé à son sujet durant l'émission du 20 décembre 2000 de Ça se discute sur France 2, intitulée « Ascètes ou jouisseurs : qui a raison ? ».

Dans ses propos et ses textes, l'humour a une place essentielle. Il est également dessinateur et sculpteur, ainsi que l'auteur, le compositeur et l'interprète de nombreuses chansons.

l'Inde

Depuis son premier voyage financé par un patron philanthrope de l'entreprise Pébéo à Marseille, le Frère Antoine ne cessera de retourner en Inde. Il y effectuera en tout 17 voyages. Se sentant indien de coeur, il pensera un moment finir ses jours dans ce pays qui l'aura toujours accueilli à bras ouverts. Dans ses textes et ses récits, ses pérégrinations tiennent une place importante. Les leçons de vie qu'il partage dans ses livres proviennent essentiellement des expériences dans ce pays.

Controverse

Il évoque à l'occasion les conflits engendrés par ses propos, exemple : L'abbé Vatican I qui m'a mis à l'index pour consoler une bienfaitrice de son monastère qui avait attrapé de l'urticaire en feuilletant Une Bouffée d'Ermite Vatican III. Le curé et le maire de Corse qui m'ont jeté à la rue manu-militari, de l'Ermitage de la Trinité..." sur les propos du frère Antoine, en raison de ses propos réactionnaires ou de mauvais goût. Dans le livret Bonnes Nouvelles du fond de soi (2010), on trouve les phrases suivantes :

  • "Radio, télé, journaux, magazines, sont des moyens et des instruments pour voir et regarder le monde dans l'anus."
  • " Quand on voit un enfant sortir d'une maison en poussant des cris affreux parce qu'il a reçu une raclée, la premières attitude juste est de se réjouir car c'est la preuve qu'il n'est pas orphelin".
  • D'un esprit très critique envers les média et fustigeant ces derniers (voir plus haut), il écrit ou participe à des publications, des livres (voir la liste détaillée ci-dessous), des articles de journaux, accepte l'invitation d'émissions de télévisions (exemple avec Jean Luc Delarue)
  • Aides sociales : faisant la promotion d'une vie ascétique à l'extrême tout en vivant de mendicité, il condamne les aides sociales comme le chômage et les allocations familiales les considérant comme un poids et une charge pour la société. Exemple page 132 de La Voie du Rocher : " Or , Argent, SMIG, etc. Jésus passe au travers comme un saniassin " (avec en note : saniassin : En Inde le renonçant)
  • Solidarité, organisation syndicale : il est opposé à tout mouvement social dés qu'il revêt une forme d'organisation. Exemple dans ces propos "Ne pas désirer, ne pas amasser. L'ouvrier qui travaillait chez Renault, il y a quarante ans pleurait, levait le poing, faisait des grèves pour obtenir ce que celui d'aujourd'hui possède. On peut même dire que celui d'aujourd'hui a plus, car celui d'il y a quarante ans ne demandait pas la télévision. Or l'ouvrier de maintenant, pleure, mendie, lève le poing et fait des grèves pour avoir ce que l'ouvrier de Renault aura dans quarante ans. Autrement dit, il se pèle le cul pour un autre.

Bibliographie

  • Une Bouffée d'ermite (1992, Paris : la Table ronde)
  • Le Cosmomoine (1994, Paris : A.L.T.E.S.S.)
  • La Voie du Rocher (1996, Paris : la Table ronde)
  • Préface à Les Béatitudes (Yvan Amar, 1996, Gordes : Éditions du Relié)
  • Au Cœur de la Grotte, Contes et histoires d'un ermite (1998, Gordes : Éditions du Relié)
  • Le Paradis, c'est ici (2006, Paris : Presses du Châtelet)
  • Frère Antoine, ermite de l'Ordre du jour (2010, Sophia-Antipolis : Campanile)
  • "Bonnes Nouvelles du fond de soi" (2010 ISBN 978 2 7466 1923 4)
  • Merci pour tout (2015, Éditions Accarias L'Originel)
  • Les Chansons du Rocher (2017, Éditions Alizesendra)
Source : https://plus.wikimonde.com/wiki/Fr%C3%A8re_Antoine_(ermite)

 

En savoir plus : https://www.varmatin.com/religion/le-nouvel-ermite-de-la-grotte-du-rocher-de-roquebrune-sur-argens-aspire-a-la-quietude-735223

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/var/frejus-et-saint-raphael/roquebrune-sur-argens-l-ermite-frere-antoine-est-mort-a-l-age-de-98-ans-2309863.html

 

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)

Roquebrune-sur-Argens, le rocher de Roquebrune (Les trois croix, grotte de l'ermite, le saint trou)


 

 

 

 

 

 

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

 

Roquebrune-sur-Argens

L'église Saint Pierre - Saint Paul

 

undefined

 

Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Roquebrune-sur-Argens

Par Taonas — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=35252902

 

L'église Saint-Pierre-Saint-Paul est une église catholique située à Roquebrune-sur-Argens dans le département français du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Localisation

L'église est située au centre du village. La paroisse dépend du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de Fréjus.

Historique

Construite au XVIe siècle dans le style gothique sur des vestiges du XIIe siècle, elle englobe l'église primitive de la commune, Notre-Dame des Salles, du Xe siècle, et comprend des peintures et des statues d'une grande valeur.

Elle a subi plusieurs modifications au cours des siècles. La partie la plus ancienne date du XIe siècle (chapelle des âmes du purgatoire). Elle est devenue église paroissiale en 1535 et fut consacrée par Léon des Ursins sous le nom de Saint Pierre-Saint Paul.

L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 18 juin 1987. La restauration en cours va redonner vie aux chapelles et aux fresques présentes à l'origine.

L'orgue

undefined

L'orgue

Par photography by Christophe.Finot, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=83397564

 

L'église contient un orgue construit par Franz Breil, qui provient de l'église profanée "St. Josef" de Borken en Allemagne.

Le buffet a été entièrement repensé par Yves Cabourdin pour qu'il soit en parfaite harmonie avec le style de l'église (XVIe siècle). Il comporte 20 jeux répartis sur trois plans sonores, 2 claviers de 56 notes et 1 pédalier de 30 notes.

Cet instrument est conçu pour aborder les différents styles de musique baroque (française, nord-allemande, flamande, etc.). Il fut inauguré par Bernard Foccroulle le 8 juin 2008.

I Grand-Orgue C–g3
Principal8′
Flûte à fuseau8′
Prestant4′
Flûte à cheminée4′
Octave2′
Mixture VI2′
Douçaine16′
Trompette8′
Tremblant
II Positif C–g3
Bourdon8′
Principal4′
Flûte4′
Flûte conique2′
Sifflet11/3
Plein-Jeu IV
Chalumeau8′
Tremblant
Pédale C–f1
Soubasse16′
Principal8′
Cor de nuit bouché4′
Grand Plein-Jeu IV
Basson16′
  • Accouplements: POS/GO, POS/PED, GO/PED
  • Tremblant réglable
  • Annulateur d'anches, Système de ocmbinaions à trois niveaux de mémoire

L'orgue remplace un instrument de l'atelier de facture d'orgue de Charles Mutin, élève et successeur du célèbre facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll. L’instrument a été construit en 1924 pour le théâtre de Marseille et a été utilisé comme instrument d’église dans l’église des Saints Pierre et Paul à partir de 1966. Assez intéressant cet instrument se trouve maintenant dans une (autre) église (St. Johannes) de Borken en Allemagne. L'instrument purement mécanique comporte 9 registres. Tous les registres sont dans un boîtier expressif.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Pierre-Saint-Paul_de_Roquebrune-sur-Argens

 

Église Saint-Pierre-Saint-Paul.

 

Église Saint-Pierre-Saint-Paul

Par René Dinkel — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=58009100

 

L'église Saint-Pierre-Saint-Paul, consacrée en 1535. Elle a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 18 juin 1987.

L'orgue a été construit en 1966 par Frans Breil (facteur allemand),

Le buffet a été transformé en 2006 par Yves Cabourdin. Le décor du buffet est de Florence Fournel (Atelier "Les Fées sont formidables").

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Roquebrune-sur-Argens

 

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Sainte Rita

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul

Roquebrune-sur-Argens, l'église Saint Pierre - Saint Paul