En juin 1991, un jeune homme philippin âgé de 21 ans, Carmelo Cortez, qui vit à Quezon City, près de Manille, reçoit une image de la Vierge qu'il place sur un autel.
La nuit suivante, il entendit une voix douce et le son d'une belle musique. Carmelo remarque que la voix émane de l'image.
La Madone versait des larmes de sang que l'Enfant Jésus essaie d'attraper.
L'image a ensuite été placée sur l'autel de l'église. Un membre de la famille de Carmelo aurait été guéri d'une fièvre.
Plus tard, Carmelo a été de nouveau réveillé par une belle musique, et il a reçu une centaine de messages de la Sainte Vierge qui apparaît sous le vocable de "Mère de l'Eucharistie et des grâces".
D'autres miracles ont accompagné ces manifestations. Le chroniqueur Christine Dayrit a rapporté un miracle en particulier que d'autres ont connu ainsi - que des images sacrées apparaissant sur des pétales de rose. "Il [Cortez] a pris une fleur d'un vase de roses blanches fraîches que nous avions apportées. Il a ensuite pris les pétales de la tige en retirant le sépales. Un par un, Carmelo placé un pétale sur nos épaules comme nous disions nos prières. .. Après quelques instants, on nous a demandé de jeter un regard sur les pétales. À notre grand étonnement, les pétales de rose, qui étaient entièrement blanches à l'origine, avaient maintenant sur eux l'image du Christ crucifié ". Les autres personnes présentes pleuraient "dans l'exultation" que des images de la Vierge, le Sacré-Cœur, Mère et l'Enfant, saint Joseph et l'Enfant, saint François d'Assise, et beaucoup d'autres, sont apparues sur leurs pétales.
James Manjackal
MSFS (18 Avril, 1946 Kerala) est un prêtre catholique indien , membre
de la Congrégation des Missionnaires de Saint François de Sales et
personnalité du Renouveau charismatique catholique.
Biographie
James Manjackal est né le 18 avril 1946 dans le sud de l'Inde. Il reçoit l'ordination sacerdotale en 1973.
Il sert pendant un an à la mission de Visakhapatnam, puis est nommé professeur au séminaire d'Ettumanoor.
Depuis, il poursuit une mission d'évangélisation à travers plus de 100 pays du monde.
En 1989, il fonde le centre de retraite "Charis Bhavan" à Kerala.
Il est l'auteur de nombreux livres, poèmes et articles dans sa langue maternelle.
Beaucoup de ses publications ont été traduites en langues européennes.
Publications en français
33 prières charismatiques, Madrid : Charis books, 2006 (ISBN 978-84-933727-7-4)
Euréka, Rassemblement à Son Image , 2012
Il m'a touché et m'a guéri : Livre de la présence vivante de Jésus dans l'Eucharistie , Madrid : Charis books, 2005, (ISBN 978-8493372743)
La chapelle de Saint-Trèche est un site comprenant une grotte, le mur réputé mérovingien d'un ancien monastère et une chapelle attestée au XVe siècle ; site de pèlerinage au XIXe siècle et XXe siècle.
Dès
1916 la chapelle est restaurée et transformée en Lieu de mémoire de la
Première Guerre mondiale en particulier pour les morts de la commune de
Saint-Jean-sur-Mayenne ; la précocité de ce mémorial et le caractère
spécifique du lieu attirent tôt dons, dévotions et pèlerinages.
En
bordure de la D162, elle est située sur un promontoire surplombant
l'Ernée à l'entrée du bourg de Saint-Jean-sur-Mayenne en Mayenne.
Appellation et toponymie
Le
lieu est d'abord connu sous le nom de Bussogilum (variante Bossiolum)
cité dans le diplôme impérial de Charles le Chauve en 856 donnant le
monastère et ses biens aux moines de Noirmoutier évoquant une clairière
de buis, toponymie retrouvée dans le nom du moulin voisin "moulin de
Boisseau".
Le monastère dédié initialement à saint Pierre prit ensuite le nom de saint Trèche son ermite et fondateur du VIIe siècle parfois accolé au saint patron de la commune saint Jean.
Sur
la carte cassini le lieu est noté "Saint Tryphon", on trouve également
pour saint Trèche l'appellation saint Troget, saint Treffe ou Tref.
À
sa transformation en 1916 en mémorial pour les soldats de la grande
guerre la chapelle prend le nom de Notre Dame de la consolation en
raison d'une statue médiévale placée dans la chapelle, vocable adapté à
la nouvelle vocation du sanctuaire ; elle prend même en juin 1917
l'appellation "chapelle commémorative des glorieuses victimes de la
Grande Guerre".
Si
la chapelle garde toujours le nom Notre Dame de la consolation, le lieu
est connu et cartographié sous le nom de chapelle saint Trèche.
Histoire
Saint Trèche est envoyé par l'évêque du Mans pour évangéliser le Maine occidental au VIIe siècle,
il s’installe d'abord dans la grotte puis fonde un monastère sur le
promontoire qui la surplombe, sa cellule est réputée située à
l'emplacement de la chapelle actuelle ; il ne reste de ce monastère
qu'un mur avec des contreforts qui a les caractéristiques d'un mur
mérovingien.
À
partir de 843 un groupe de moines de saint Philibert dans la grande
translation de ses reliques, d'abord de l'Île de Noirmoutier à
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu où ils fondent une Abbaye, voyage lié aux
incursions normandes, repartent sur la pression des normands et des
bretons et font halte trois ans au monastère de saint Trèche et saint
Jean ; suite à ce séjour Charles le Chauve leur donne ce monastère et
ses bénéfices par un diplôme impérial.
Au XIIe siècle
le monastère n'est plus actif mais La cellule de Saint-Trèche devenue
chapelle est donnée à l'abbaye d’Évron et en 1125 l'évêque Hildebert
confirme cette donation qui permet à ces moines d'en percevoir des dîmes
jusqu'au XVIIIe siècle.
Au XIXe siècle le presbytère qui lui est attenant est démoli et la chapelle médiévale est fortement restaurée.
L'énergie
et la volonté de Benjamin Helbert curé de Saint-Jean-sur-Mayenne de
1906 à 1934 transforment en 1916 ce lieu de pèlerinage et cette chapelle
en sanctuaire aux héros de la guerre ; cette mutation peut être suivie
dans le bulletin paroissial hebdomadaire qu'il édite et qui est
maintenant accessible en ligne.
Description et mobilier intérieur
plan
La chapelle, dont l'essentiel de la construction date du XIXe siècle,
adopte un plan en croix ; la façade, orientée au sud est percée de deux
portes et surmontée d'un clocher mur à une cloche.
L'édifice
mesure 15 mètres environ de long pour une nef de 7 mètres de large et
une largeur totale de 17 mètres avec les deux transepts qui s'ouvrent
sur le chœur.
Décor
À
l'intérieur la totalité des murs est recouverte des plaques de marbres
ex-voto à la mémoire des morts de la Première Guerre mondiale.
Ces cent cinquante plaques ont fait totalement disparaître le décor peint.
À
l'ouest dans le transept est installé l'oratoire de sainte Thérèse orné
d'une reproduction de sa châsse, l'autre transept est dédié à l'ermite,
l'autel en bois est l'œuvre du sacristain monsieur Mouchère en 1927.
Au fond du chœur l'autel de marbre est offert par les dons au cours de la grande guerre.
Statuaire
Outre la remarquable statue probablement du XIIIe siècle de Notre Dame de consolation de type sedes sapientiae, la Vierge à l'enfant surmontant l'autel serait l'ancienne Vierge de la grotte.
Dans
la nef sur des consoles se reconnaissent saint Jean Baptiste, saint
Joseph, saint Benoit, saint Dominique, saint Pierre et saint Malo;
au-dessus de l'autel de son oratoire une statue en bois évoque saint
Trèche.
Une curieuse santissima Bambina (représentation de la vierge enfant) témoigne de la vocation mariale du lieu.
Hommage au curé Benjamin Helbert
Notre Dame de la consolation
Intérieur de la chapelle
Mur intérieur de la façade, St Dominique et St Benoit
Châsse de sainte Thérèse
L'oratoire de saint Trèche
Santissima Bambina
Usage et manifestations aux XXe et XXIe siècles
Dès le début du XXe siècle
le site de la grotte est aménagé avec chaire de prédication, statue de
la vierge dans une niche au-dessus de la grotte qui est ornée d'une
statuaire évoquant une mise au tombeau.
Site
de pèlerinage sur le modèle de la Basilique de Lourdes, une
reproduction de la basilique surplombe même un temps la grotte comme
l'attestent des cartes postales et le journal paroissial, dès le début
du conflit de la Première Guerre mondiale des Ex-voto sont placés autour
de la grotte très fréquentée par les pensionnaires de l'ambulance de
Saint-Jean-sur-Mayenne.
En
1916 suite à une demande d’enterrer deux héros de la guerre dans la
chapelle, le conseil municipal décide que la chapelle doit honorer tous
les soldats de la commune.
Cette transformation de la chapelle en mémorial attire fréquentation et dons.
En même temps qu'elle est restaurée ses murs se couvrent complètement
d'ex-voto ; toutes les semaines une procession va de la grotte à la
chapelle avec places assises réservées aux soldats, procession qui peut
réunir plus d'un millier de participants.
Le site bénéficie d'un arrêt sur la gare de tramway de la ligne Laval-Landivy desservant le sanctuaire de Pontmain.
Actuellement
la grotte a perdu ses ornements, le site est en accès libre, des
grilles empêchent l'accès à l'intérieur de la cavité pour préserver les
chauves-souris sur l'initiative de Mayenne Nature Environnement.
La chapelle entretenue par la commune et le soutien de l'association "A
la rencontre du passé de Saint-Jean-sur-Mayenne" est le plus souvent
fermée sauf dans des occasions comme les Journées du patrimoine.
le mur mérovingien de l'ancien monastère
Grille de la grotte et niche de la Vierge
Façade et clocher mur
Moulin
Il y avait un moulin sur l'Ernée, au-dessus du bourg qui fut supprimé.
Le moulin de Saint-Tref
appartient en 1606, à Jean Journée, sieur de Varaimbault, marchand à
Avesnières. Pierre Gaudin, sieur de la Houssaie, baille à rente le
moulin de Saint-Tref à Michel Le Roux, 1645.
Guillaume Gaudin, sieur du Pont de Saint-Treffe, 1670 est sans doute le père de Jean Gaudin, sieur de la Houssaie, qui vend en 1676, le moulin du Pont-Saint-Tref pour 2 200 livres avec la closerie de Chafesné, à François Chapelle.
Celui-ci donna en 1681 « le moulin, attrafus et sujets dudit moulin du Pont-Saint-Tref » à l'hôpital Saint-Louis de Laval.
L'église Notre-Dame est une église située à Béhuard, en France.
Localisation
L'église est située dans le département français de Maine-et-Loire, au centre du bourg de l'île-commune de Béhuard.
Historique
L'histoire de cette église commence avec l'évêque d’Angers du Ve siècle, Saint Maurille (437), qui fait placer une statue de la Vierge Marie sur le rocher.
Cela
remonte donc au tout début du culte marial quand la vénération des
éléments et notamment de l'eau ou des divinités féminines sont
remplacés, aux mêmes lieux, par le culte de la Vierge.
L'île porte alors le nom d'« Île Marie ».
L'île prend son nom actuel au XIe siècle,
en souvenir du chevalier Buhard qui fait don de l’île, avec son rocher
et son petit oratoire, à l’abbaye Saint-Nicolas d’Angers.
L'église actuelle date du XVe siècle ;
elle est édifiée à l'initiative du roi Louis XI qui, à la suite d'un
sauvetage miraculeux de la noyade à l’âge de 20 ans à proximité de
Béhuard, fait le vœu de construire une église sur le seul rocher de
l'île.
Ce sanctuaire est construit 25 ans plus tard, en 1469.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862.
Description
L'église est bâtie sur un rocher visible à l'intérieur même du bâtiment.
Au nord de ce rocher se dresse une statue de la vierge.
L'église présente la particularité d'avoir une double nef en équerre.
On accède à l'église par un escalier qui débouche dans la nef la plus récente.
Vues générales
Vue ouest avec escalier d'accès
Vue sud-est
Vue nord
Notre-Dame de Béhuard, pointe nord du roc
À
l'intérieur, outre la nef, il y a un chœur sans abside qui s'ouvre à
gauche sur une espèce de grotte, probablement la nef initiale, surmontée
d'une mezzanine où se trouvent des stalles, un bénitier et un petit
harmonium ou orgue.
L'église possède plusieurs statues et des vitraux des XIXe et XXe siècles.
L'église Notre-Dame, du XVIIe siècle, dans le bourg.
Patrimoine culturel
La statue de Maria Santissima Bambina
Chaque année, le 8 septembre, la fontaine « miraculeuse » située dans le bourg fait l'objet d'un pèlerinage.
Selon
une légende, un bouvier aurait découvert une statue de la Madone, à la
fontaine située devant l'église, alors qu'une bête de son troupeau
aurait montré la statue de son sabot, ou d'après une autre version,
qu'une vache aveugle serait venue chercher la guérison à cette fontaine.
Vers
1850, les célébrations pendant l'octave de la Nativité de Marie
pouvaient rassembler jusqu'à 6 000 personnes provenant de la Dordogne
mais aussi de la Gironde ou de Lot-et-Garonne.
Certains pèlerins plongeaient leurs membres déficients ou des petits enfants maladifs dans l'eau.
À la fin du XIXe siècle,
la statue ayant disparu, la famille de Rivasson (dont faisait partie le
maire de l'époque) offrit en remplacement une statue de Maria
Santissima Bambina, la « Vierge-enfant ».
Carte postale de Paris, vue latérale de la chapelle Sainte Thérèse
La Chapelle Sainte-Thérèse est située dans le 16ème arrondissement de Paris, dans l'enceinte du siège des Apprentis d'Auteuil.
C'est le premier sanctuaire qui a été dédié à Thérèse de Lisieux, en 1925, après sa béatification.
On y trouve des reliques de Sainte-Thérèse de Lisieux et le tombeau du bienheureux Daniel Brottier.
Histoire de la chapelle
En
1923, le père Daniel Brottier devient responsable des Orphelins
d’Auteuil et décide de construire une chapelle alors qu'il n'a aucun
fonds et que l'œuvre d'Auteuil est dans une situation financière
précaire.
Une bienfaitrice apportera la somme nécessaire pour lancer les travaux.
Le carmel de Lisieux offre des reliques de Sainte Thérèse.
La première messe y est célébrée le 25 décembre 1925.
Le père Daniel Brottier y est enterré.
Architecture
La
chapelle, dessinée par les architectes Henri Chailleux père et fils est
de style néo-gothique, avec la Sainte-Chapelle comme inspiration.
Les vitraux
La chapelle a une cinquantaine de vitraux de la société Mauméjean frères, datant de 1927.
Dans
le chœur, 9 vitraux représentent des anges tenant les instruments de la
Passion du Christ. Et dans la nef, 12 baies évoquent les litanies de la
Vierge.
Dans
le transept, deux grandes roses avec baie évoquent la canonisation de
Sainte Thérèse et l’autorisation donnée par le cardinal Dubois de
construire ce sanctuaire.
En façade, une autre rose avec baie représente la pluie de roses promise par la Petite Thérèse.
4 petites baies représentent des lys ou des roses.
14
baies illustrent la vie de différents saints ou modèles proposés à la
jeunesse : Saint Antoine de Padoue, Sainte Geneviève, Sainte Jeanne
d’Arc, Saint Vincent de Paul, des missionnaires.
Œuvres de la chapelle
Le chemin de croix a été réalisé en mosaïques sur le devant des autels des chapelles latérales par la maison Mauméjean.