Au
cours de l'été 1952, un groupe de Volendamois dirigé par l'aumônier
Drost de la paroisse Saint Vincent de Volendam, participa pour la
première fois au pèlerinage national de Banneux.
Ce
pèlerinage a amené M Léo Olivers de Maastricht de venir faire une
présentation du film sur l'évènement de Banneux dans le bâtiment Saint
Joseph à Volendam le dimanche 28 septembre 1952 dans l'après-midi.
Le soir même, Leo Olivers a accompagné l'aumônier Drost jusqu'au chemin du port pour saluer la flotte de pêche de Volendam qui partait.
Leo Olivers a été impressionné par la forte dévotion mariale à Volendam.
Il a spontanément suggéré à l'aumônier Drost :
"Ici,
à cet endroit, ce serait un endroit merveilleux pour placer une statue
de Marie, en particulier la statue de Notre-Dame de Banneux, la Vierge
des pauvres, qui a dit qu'Elle était venue à Banneux pour toutes les
nations."
Il
a poursuivi : "Y-a-t-il un meilleur endroit qu'ici, où chaque année des
milliers de touristes, des visiteurs, les pêcheurs de Volendam entrent
et sortent du port pour leur pain quotidien ?"
La statue a été inaugurée le 19 juillet 1953 avec l'évêque de Haarlem, Mgr J.P. Huybers.
L'évêque de Liège, Mgr Kerckhoffs avait déjà officiellement béni la statue de Marie à Banneux avant de partir pour Volendam.
Merci à Alexandra et Olivier pour ces belles photos
“Quiconque
portera cette croix, portera en lui le cœur du Père.” Hille Kok, âme
privilégiée hollandaise, a été touchée d’une manière particulière à
Lourdes, le 19 avril 1985 pendant la prière du Chemin de Croix. Dieu a
allumé un feu d’amour dans son cœur et l’a gratifiée d’innombrables
expériences célestes. Il l’a chargée de diffuser cette croix blanche et
bleue, offrant ainsi sa protection à l’humanité.
Dolindo Ruotolo,
né le 6 octobre 1882 à Naples et décédé le 19 novembre 1970 dans cette
même ville, était un prêtre catholique italien, ayant acquis une
certaine renommée dans le clergé napolitain par ses ouvrages
théologiques et ses nombreuses entreprises apostoliques.
Il était encore réputé comme maître de vie spirituelle.
L'Église catholique a entamé la cause pour sa béatification, au titre duquel il est considéré comme serviteur de Dieu.
Biographie
Jeunesse et formation
Dolindo
Ruotolo est issu d'une famille aisée, son père étant ingénieur et sa
mère descendant de la vieille noblesse napolitaine.
Pourtant,
l'avarice et l'austérité de son père a pour conséquence un quotidien
inconfortable, et Dolindo doit revêtir des vêtements usés et ne mange
pas à sa faim.
En 1896, ses parents divorcent et lui et son frère sont placés en pension chez les lazaristes.
En
1901, Dolindo, désireux de devenir prêtre, intègre leur noviciat. Deux
ans plus tard, il exprime son désir de partir comme missionnaire en
Chine.
Son supérieur rebute son projet, lui déclarant : « Tu seras martyr, mais de cœur, pas de sang. Reste ici et n'en parle plus. »
Ordonné
prêtre le 24 juin 1905, Don Ruotolo fut ensuite nommé professeur de
chant grégorien dans différents séminaires de sa congrégation, où on
remarqua notamment ses mortifications et sa grande connaissance de la
théologie.
Condamnations du Saint-Office
Don
Ruotolo aurait été favorisés de grâces mystiques, notamment des visions
du Christ et de saints, et de dons surnaturels, comme lire dans les
cœurs.
Il devint dès lors l'objet de nombreuses incompréhensions, et fut accusé d'hérésie.
En
1907, Don Ruotolo dut alors se soumettre à un interrogatoire au
Saint-Office et après quatre mois d'enquête, il fut condamné à une
suspense de son ministère sacerdotal, et même soumis à un diagnostic
psychiatrique, qui le révéla pourtant sain d'esprit.
Don
Ruotolo accepta sans réclamer justice toutes ces calomnies et ces
condamnations, restant malgré tout fidèle au jugement de l'Église.
En
1910, il put reprendre son ministère, et après encore plusieurs années
d'enquêtes, il fut finalement totalement réhabilité en 1937, à l'âge de
55 ans.
Œuvres et activités
Dès lors, il fut nommé curé de l'église San Giuseppe dei Nudi à Naples, où il lança l'Œuvre de Dieu, destiné à renforcer la vie spirituelle et religieuse de ses paroissiens, notamment sur la dévotion eucharistique.
Sa
petite association fut bientôt rejoint par de nombreuses personnes de
tout âge et conditions sociales, qui se mirent sous sa direction
spirituelle.
Sous l'impulsion de Don Ruotolo, le groupe lança l'œuvre de la Presse apostolique, destiné à écrire et publier des brochures et des ouvrages religieux, destinés à un large public.
Don Ruotolo lui-même écrira un Commentaire des Saintes Écritures, composé de 33 volumes, qui connut un grand succès.
Il sera aussi l'auteur d'une autobiographie et d'une quantité de lettres, qui révèlent sa spiritualité.
Parmi
sa correspondance, on trouve celle qui l'entretenu avec saint Padre
Pio, qui dira d'ailleurs de lui aux pèlerins napolitains qui venaient à
San Giovanni Rotondo : "Pourquoi venez-vous ici alors que vous avez un
saint chez vous, Don Ruotolo !"
En 1960, il est victime d'un accident vasculaire-cérébral, qui le condamne à la paralysie.
Il
ne cesse pour autant ses activités, et continue de recevoir et
d'enseigner ses "fils et filles spirituels", venant rechercher auprès de
lui ses conseils et ses prières.
Don Ruotolo mourut après plusieurs années de souffrances physiques le
19 novembre 1970, considéré comme un saint par ceux qui l'avaient
côtoyés.
Béatification
La cause pour sa béatification a été ouverte et menée par l'archidiocèse de Naples.
Il est ainsi considéré comme serviteur de Dieu.
La procédure est encore au stade de l'enquête diocésaine, qui récolte ses écrits et les témoignages des personnes l'ayant connu.
Sa
tombe, située dans l'église San Giuseppe dei Vecchi à Naples, attire
encore des fidèles, qui se rappellent les paroles qu'on prêtent à Don
Ruotolo : "Venez sur ma tombe, et je vous répondrais."
L' église Saint-Vincent de Volendam a été construite en 1860 et est dédiée à Saint- Vincent.
Une messe a été consacrée le 26 septembre 2010 pour célébrer le 150e anniversaire de l'église.
Historique
Volendam a quatre églises.
La plus ancienne église est l'église protestante Stolphoeeve de 1658,
une église en bois construite par un constructeur de moulins.
Pendant
des siècles, les résidents catholiques romains de Volendam,
principalement à pied, se sont rendus à l' église Saint-Nicolas à Edam.
Lorsque
les habitants de Volendam se sont unis pour protester contre cette
situation, le diocèse a autorisé la construction de sa propre église.
Cette église est devenue trop petite après la Seconde Guerre mondiale.
L'Onze Lieve Vrouwe Sterre der Zee (Volendam) a été construit en 1963. Le Carrefour a été construit en 1971, une branche de l'église St Vincent.
Orgue
Le premier orgue de l'église était un instrument d'occasion acheté à l'église Saint-Laurent sur la Diggelaarssteeg à Alkmaar. En 1935, il a été échangé et vendu à l'Église réformée de Paesens lorsque la société Bernard Pels & Zn. livré un nouvel orgue.
Cet instrument a servi jusqu'en 1971, date à laquelle il a été remplacé par l'orgue actuel de l' église Sint-Anna (le Pôle) à Amsterdam. Cet instrument a été construit en 1916 par Sybrand Adema puis développé et adapté par Hubert Schreurs. L'orgue a été restauré en 1999 par la firme Pels & Van Leeuwen. Un deuxième orgue a également été placé dans l'abside de l'église.
Les deux orgues ont ensuite été également liés l'un à l'autre afin que
la table de jeu d'un instrument puisse également être utilisée pour
jouer l'autre.
La foudre a frappé l'église en 2009, ce qui a causé des dommages à l'électronique des orgues de 45 000 €.
L'orgue Adema-Scheurs est connu pour les deux grandes empreintes de chaque côté; ces gravures montrent des souris dansantes. En 1961, les empreintes ont créé beaucoup de fureur parmi la population Volendam lors de l'introduction. Il y a même eu des émeutes qui ont persisté pendant des semaines. Les tirages ont été renouvelés en 1991, après qu'une personne inconnue les a accusés. L'organiste actuel est Gustaaf A. Schulz.
Concerts
Chaque année le Volendams Opera Choir donne un concert au Sint-Vincentiuskerk. Des concerts d'orgue sont également donnés régulièrement.
Le Hartmannswillerkopf, rebaptisé Vieil Armand
après la Première Guerre mondiale, est un éperon rocheux pyramidal,
dans le massif des Vosges, surplombant de ses 956 mètres la plaine
d'Alsace du Haut-Rhin.
Un
monument national y est érigé en souvenir des combats qui s'y
déroulèrent durant le premier conflit mondial, en 1915 surtout. En
effet, situé en droite ligne à 7 km de Thann et 6 km
de Cernay, entre lesquelles passait la ligne séparant la partie de
l'Alsace redevenue française dès 1914 et celle reprise par les troupes
allemandes, le Vieil Armand était un sommet stratégique alors âprement
disputé.
Le sommet est partagé entre les communes de Hartmannswiller, de Wuenheim, de Wattwiller et de Soultz.
Toponymie
Le nom de Hartmannswillerkopf provient du nom du village de Hartmannswiller et de la butte (la « tête », Kopf)
qui le surmonte.
Les Poilus, à l'époque, ont rebaptisé (par déformation
phonologique des Français ne parlant ni l'alsacien ni l'allemand) le
Hartmannswillerkopf en Vieil-Armand. Il est également surnommé la
« mangeuse d'hommes » ou la « montagne de la Mort » par les Poilus.
Géographie
Du
haut de ses 956 mètres d'altitude, le Vieil-Armand domine la plaine
rhénane, entre les villes de Colmar au nord et de Belfort au sud, avec
entre les deux Mulhouse. Il surplombe les communes de Hartmannswiller,
de Wattwiller, d'Uffholtz et de Cernay.
Le cimetière militaire du Hartmannswillerkopf est situé tout près de la route des Crêtes des Hautes-Vosges (lieu-dit Silberloch).
Au niveau du monument national du 152e
R.I. se trouve un promontoire-observatoire qui offre une vue plongeante
sur la plaine alsacienne, au niveau de l'agglomération mulhousienne ;
la ville suisse de Bâle est visible, en arrière-plan, par temps clair.
Par
beau temps, au-delà du Rhin, la ligne bleue de la Forêt-Noire
germanique est visible, tout particulièrement au niveau du Belchen et du
Feldberg.
Par
temps exceptionnellement clair et dégagé, les Alpes bernoises (en
Suisse), peuvent être visibles, les pics enneigés éternellement se
dessinant alors sur la ligne d'horizon sud-est, au-delà du Jura suisse,
avec des altitudes dépassant les 4 000 mètres (4 274 m au Finsteraarhorn, leur point culminant).
Les
principaux combats eurent lieu les 19 janvier-20 janvier, 26 mars, 25
avril-26 avril et 21 décembre-22 décembre 1915 faisant près de
vingt-cinq mille morts dont une majorité de Français.
Parmi
ces nombreux morts, on relève le général Marcel Serret et le capitaine
Joseph Ferdinand Belmont. Ensuite le front s'est stabilisé et ne donna
lieu qu'à des duels d'artillerie et qui a valu au sommet le nom de
Montagne Sacrée d'Alsace. Au sommet, au niveau de la croix, il y a
environ 22 mètres qui séparent les lignes allemandes des lignes
françaises. L'inconvénient de cette situation est que les lignes doivent
constamment être silencieuses, car elles peuvent s'écouter les unes les
autres, et donc découvrir les stratégies de l'ennemi.
Dans
l'impressionnante organisation défensive allemande, des sculptures
d'Antoine Bourdelle illustrent le sacrifice de la jeunesse de ces pays
voisins et cousins. Pour en sentir le pathos, il faut faire comme ces
soldats du Kaiser qui gravissaient les 560 marches de la
« Himmelsleiter » (échelle du ciel) qui commence à 790 m d'altitude sur le Bergpfad au versant sud.
Lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale
Mémorial national du Vieil-Armand
La crypte
Cimetière militaire du Silberloch
On
peut distinguer deux parties distinctes sur le site du
Hartmannswillerkopf aujourd’hui : d’une part le monument national
constitué de la crypte et du cimetière militaire du Silberloch, d’autre
part le champ de bataille avec ses vestiges et ses monuments.
Le Monument national
La crypte
Les deux archanges de part et d'autre de la grille en fer forgé portant l'inscription Ad lucem perpetuam
à l'entrée de cette crypte, sont des sculptures d'Antoine Bourdelle qui
les a réalisées dans les années 1920 à la demande de son ami
l'architecte en chef des monuments historiques Robert Danis, directeur
de l'architecture et des beaux-arts d'Alsace et de Lorraine.
Dans
la crypte se trouve un ossuaire qui renferme les restes d’environ
12 000 soldats inconnus ainsi que des armes et équipements récupérés sur
le champ de bataille. Trois chapelles sont vouées aux cultes
concordataires, catholique, protestant et juif. La chapelle catholique
abrite également une Vierge à l'offrande de Bourdelle.
La
crypte est surmontée d'une esplanade au milieu de laquelle se trouve un
autel de la Patrie, copie conforme de l'autel élevé au milieu du
Champ-de-Mars à Paris pour la fête de la Fédération le 14 juillet 1790.
La nécropole nationale du Silberloch
Situé sur le territoire de la commune de Wattwiller, le cimetière militaire français a une superficie de 1,67 ha. Il comprend 1 640 tombes dépouilles de soldats français, 1 256 en tombes individuelles et 384 en six ossuaires.
Le champ de bataille
Le profil du Vieil Armand vu depuis Cernay. Une croix est illuminée chaque soir au sommet
Monument en mémoire du 152e RI réalisé par Victor-Charles Antoine au Hartmannswillerkopf
Sur
le champ de bataille se trouvent de nombreux vestiges des combats
(tranchées, abris et fortins bétonnés) ainsi que des monuments dont les
deux les plus célèbres sont :
la croix sommitale illuminée en béton armé de 20 m de haut ;
le monument en bronze du 152e RI.
Au
niveau des vestiges d’époque, on constate l’emploi massif du béton armé
du côté allemand alors que les tranchées françaises sont plus
sommaires, ce qui traduit la volonté défensive de leur territoire par
les premiers et la logique offensive des derniers qui considéraient donc
que leurs ouvrages n'étaient que provisoires. De nombreux ouvrages
restent également visibles aux alentours du Hartmannswillerkopf, du côté
des anciennes positions allemandes essentiellement (tranchée de la
« Suisse Lippique » ou la « cantine Zeller », par exemple).
Célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale
Le site du Hartmannswillerkopf inclut 45 km de tranchées qui ont été conservées, et des sentiers qui permettent de visiter le site.
Pour
préparer la célébration du centenaire de la Grande Guerre, les
installations militaires reliques de la Première Guerre ont fait l'objet
d'un projet de rénovation et de mise en valeur. Le Bureau de recherches
géologiques et minières (BRGM) a été missionné pour un diagnostic des
zones d’instabilité des anciens souterrains sous et près de la crête.
Des propositions de mise en sécurité pour une mise en valeur sans
risques ont été faites.
Le
3 août 2014, François Hollande, président de la République française,
et Joachim Gauck, président de la République fédérale d'Allemagne, se
rendent sur le Hartmannswillerkopf pour célébrer le centenaire de la
Grande Guerre, et plus particulièrement le début des hostilités entre
ces deux pays. Cette commémoration est qualifiée d'« inédite » car c'est
la première fois que le site du Vieil Armand accueille une
commémoration de la Première Guerre mondiale.
Le
10 novembre 2017 s'est tenue la cérémonie inaugurale de l'historial
franco-allemand de la Grande Guerre du Hartmannswillerkopf présentant
les événements qui l'ont marqué. Elle fut présidée par le président de
la République française, Emmanuel Macron, et le président de la
République fédérale allemande, Frank-Walter Steinmeier.
Le Vieil Armand dans l'art
Photographes
et peintres immortalisèrent les événements tragiques qui se déroulèrent
en ces lieux. Parmi ceux-ci, François Flameng, peintre officiel aux
armées, dont les nombreux croquis et dessins furent publiés dans la
revue L'Illustration.
Le cimetière militaire apparaît dans une scène du film Jules et Jim de François Truffau.
Daniel Ziegler a réalisé en 2004 HWK, la mangeuse d'hommes, respectueux de la précision historique (les soldats du début de 1915 ne portaient pas encore de casques). Sa
caméra traque les regards vides, la trouille mortelle, l'envie d'en
finir avec l'horreur du déluge de fer, de feu et le sang dans le paysage
lunaire au sol mêlé de terre et de chair. Les prêtres faisaient sonner
les cloches pour masquer le bruit et la fureur. Il y a aussi des scènes de fraternisation entre les adversaires.