Le monastère d'Hosios Loukas
Le monastère d’Ósios Loukás (en grec : Μονή Οσίου Λουκά / moní Osíou Louká, « monastère de saint Luc », ou simplement Ὅσιος Λουκᾶς / Hósios Loukás) compte parmi les plus beaux monastères byzantins de Grèce.
Situé près de Dístomo, en Béotie, il est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO avec le monastère de Daphni et celui de Nea Moni de Chios.
Il est réputé pour ses mosaïques à fond d'or du XIe siècle, ses fresques et le raffinement de sa décoration : pavements de marbre, jaspe et porphyre.
Consacré à son fondateur, saint Luc, un ermite du Xe siècle (dont la dépouille peut être vue dans la crypte), le monastère d'Osios Loukas est l'un des plus importants édifices médiévaux de Grèce.
Il fut construit en 1011 sur les fondations d'une église bâtie en 944.
Le plan octogonal de son église principale devint une référence pour l'architecture byzantine tardive.
L'église a un plan en croix grecque surmonté d'une coupole de 9m.
Les mosaïques dorées à la feuille d'or étaient probablement l’œuvre d'artistes provenant de Constantinople.
Le monastère était renommé et plusieurs dons furent effectués par des empereurs byzantins.
Certaines des mosaïques ont été remplacées par des fresques au XVIIe siècle, suite à un tremblement de terre en 1593.
Il fut occupé par des moines latins pendant la période franque ; la région dépendait alors du duché d'Athènes.
Les moines latins furent remplacés par des moines orthodoxes après la conquête turque, à la fin du XVe siècle.
Le monastère fut pillé à de nombreuses reprises au cours de différents conflits depuis le Moyen Âge, et servit parfois de base à certains chefs militaires.
En 1821, l'évêque Isaias y déclara son soutien à la cause de l'indépendance nationale.
Le monastère est encore occupé par quelques moines orthodoxes.
Source :
Carte postale de Hosios Loukas, la descente de la croix
Carte postale de Hosios Loukas, la crucifixion dans le narthex. A gauche la Vierge, à droite Saint Jean le théologien
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