Jean-Pierre Barès

Jean-Pierre Barès



Jean-Pierre Barès est un prophète français qui naquit en 1744, au village de Milhas, en Haute-Garonne.

Le Bug était le nom de la maison familiale, d’où son surnom : « Le Bug de Milhas » ; on l’appelait aussi le « Prophète des Pyrénées ».

Il vécut dans une extrême pauvreté, père d’une famille de 10 enfants.

Il ne savait ni lire, ni écrire et signait les actes d’un X.

Le prophète du Bug mourut le 17 février 1840, presque centenaire, après une vie de prière offerte à Dieu.

La sainteté de sa vie lui vaut la vénération des habitants de cette région du Comminges.

Il fut très célèbre pour son don de prophétie.

Il annonça d’une manière non équivoque tous les évènements, toutes les révolutions qui ont remué la France et l’Europe.

Il avait prédit entre autre, la révolution française de 1789 et l’assassinat du Roi de France, le règne de Napoléon et son empire, la restauration et la révolution de 1830, bien longtemps avant qu’elle ne se déclare.

Il avait aussi annoncé trois grosses inondations à Milhas, que les rues devraient s’élargir pour des voitures sans chevaux, que les hommes maîtriseraient les airs, et que les femmes se vêtiraient de pantalons.

Il a également prédit une grande bataille durant les événements du 3ème conflit mondial. Il s’agit de la fameuse bataille des Pyrénées.

Le Bug de Milhas avait sa sentence pour débuter sa prophétie :

Entre écouter et ne pas comprendre, c’est chasser et ne rien prendre.

Après ce moyen simple de disposer les esprits à entendre les révélations de l’avenir, le Bug de Milhas annonçait :

Quatre-vingt-neuf grand changement aura,
Par toi, le peuple esclave plus ne sera,
Et toi qui, né dans la grande cité,
Roi, tu mourras dans l’incrédulité.

En 1793, lorsque le peuple se lamentait, il poursuivait pour préparer le peuple aux changements prochains :

Ils sont trois au pouvoir disputé,
De ces trois, un seul de titré,
Par deux fois bas et deux fois haut monté,
De sa grandeur, il mourra tourmenté.

En 1812, il annonça l’envahissement des anglais :

Une bande rouge et blanche,
Par Bayonne entrera,
Du côté du Bazacle, grand combat il y aura,
Mais du sang Toulouse sera franche.

En 1828, il annonça ces terribles paroles qui renferment une révolution :

France, France d’un long enfantement,
Dans peu de temps tu seras délivrée,
Mais ton puîné n’est qu’un avortement
La joie en deuil sera bientôt changée,
L’Espagne, comme toi, l’imitera,
Mais que de sang encore elle répandra,
Par trois, le sceptre disputé,
En trois morceaux sera brisé,
L’un au peuple appartiendra,
Les deux autres, nul ne les aura,
Dans l’eau, la mer les gardera.

En 1831, il prédit l’invasion du choléra, les guerres d’Afrique, les incendies et les inondations qui ont jeté la désolation dans plusieurs parties de la France et de l’Étranger :

Peuples, tremblez pour l’avenir !
Les plaies du ciel me font horreur :
Car je vois la terre enfouir,
Des cadavres tombés et périr,
Sous le fléaux exterminateur
Le fer, la peste et le feu,
A l’eau bientôt se réuniront,
Tous les enfants la grande peur auront,
Car plusieurs fois, de par Dieu,
Les cataractes s’ouvriront.

Voici un extrait qui à lui seul renferme tout le secret et toute la destinée de l’Europe :

En mille huit-cent-quarante-deux,
De l’Europe, grands feux s’allumeront,
Guerre des Rois, des peuples commenceront :
Dans ex bisbi Grande-Bretagne ne sera plus,
Et toi, superbe et grand cité,
En petit bourg, tu seras changée,
Tu pleureras plus d’une fois,
Les débris de sa ceinture,
Que la tempête des grands rois,
Aura réduite en déchirures.
Des reines, des princes pourront,
Des pères se désoleront.
De grands malheurs lors éclateront,
Le sang partout ruissellera.
Cornette blanche, cornette noire s’éclipsera,
Meurtres, tyrans… Paix et peuple triomphera.

Enfin, le Bug de Milhas annonça pour l’Espagne :

Ibérie, je vois grandir ton pouvoir, rien ne pourra arrêter l’élévation de ton destin : 700 ans de guerre te forgèrent le plus grand empire qu’on ait connu. Combattue par la tempête des partis et l’ambition des étrangers, tu lutteras ; cela te coûtera sang, trésors, édifices… mais arrivera le jour de la paix et tu recouvreras ton pouvoir et ce que tu avais perdu antérieurement. Ta splendeur s’étendra jusqu’aux régions les plus éloignées.

Une guerre Européenne annoncée par de nombreux prophètes, accompagnée de la peste et autres plaies, portera terreur et ravages partout. Un formidable géant sortira des régions de la glace et, suivi d’une armée innombrable, marchera vers la conquête universelle. Pendant cette guerre qui durera quatre lustres, apparaîtront une multitude de sectes adonnées au géant moscovite, qui ruineront les nations. L’Ibérie sera l’asile de tous les proscrits. Les catholiques fuyant la terreur de leurs ennemis se réfugieront en Ibérie. Cette immigration prodigieuse sera bénéfique à la nation Espagnole, augmentant son pouvoir.

Alors, des rives du Tage se lèvera brandissant l’étendard de la foi, un guerrier vaillant comme le Cid et religieux comme Ferdinand III, le Saint. Il rassemblera une grande armée et marchera à la rencontre du formidable géant qui voudra conquérir la péninsule Ibérique avec ses féroces soldats ; les Pyrénées seront témoin de la plus grande bataille qu’auront vu les siècles. La terre tremblera sous le poids des engins de guerre. La bataille durera trois jours. Le héros du Tage ordonnera d’arrêter la boucherie, afin de leur laisser le temps de se repentir. En vain le terrible géant encouragera les siens à poursuivre le combat et à vaincre, mais le doigt du Seigneur mettra fin à sa puissance et ses troupes succomberont au fil de l’épée du nouveau Cid.

Protégée par Dieu, l’armée victorieuse traversera alors les provinces et mers et portera l’étendard de la croix jusqu’au bord de la Néva. La foi catholique triomphera partout et fera la félicité du genre humain. Heureux ceux qui connaîtront cet âge d’or !

Le chef du Taje tient son épée prête, il triomphe très vite. Il sera parmi vous et vous ne le reconnaîtrez pas.

Amparo Cuevas, la voyante stigmatisée de l’Escorial annonce :

Le guerrier du Taje est un militaire qui a beaucoup d’enfants, et qui vit hors de Madrid dans la région de Tolède.
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Barthélémy Holzhauser

Barthélémy Holzhauser


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Le vénérable Barthélémy Holzhauser (Laugna 24 août 1613 - Bingen 20 mai 1658) est un prêtre catholique allemand auteur de prophéties (cf. DTC XI, 1376).

Biographie

 
Barthélémy Holzhauser (à gauche), avec Jean-Philippe de Schönborn (au milieu) et le roi Charles II d'Angleterre (à droite). Peinture de 1670, musée épiscopal de Mayence


Barthélémy Holzhauser est né à Laugna , dans la famille de Leonard et Catherine Holzhauser, personnes réputées pauvres, pieuses et honnêtes.

Leonard et Catherine ont eu onze enfants, dont Barthélémy.

Leonard était cordonnier.

Jeune, Barthélémy a développé un grand intérêt pour la lecture et un ardent désir d'entrer dans le ministère sacré.

À Augsbourg, il a été admis dans une école gratuite pour les garçons pauvres et il a gagné sa vie en allant de porte en porte, chantant et mendiant.

Il est alors tombé malade d'une épidémie qui fit rage à l'époque.

Après son rétablissement, Barthélémy rentra chez lui et aida son père au travail pendant un certain temps.

Il poursuivit ensuite ses études à Neuburg an der Donau et Ingolstadt, à l'aide de bons amis et de jésuites en particulier.

Ses professeurs étaient unanimes pour louer ses talents, sa piété et sa modestie, et nourrissaient de grands espoirs sur son utilité future au service de l’Église.

Le 9 juillet, 1636, il reçut le diplôme de docteur en philosophie, et a ensuite étudié la théologie, pour laquelle il a mérité le baccalauréat le 11 mai 1639.

Il a été ordonné prêtre par l'évêque d'Eichstätt, et dit sa première messe à la Pentecôte, le dimanche 12 juin 1639 en l'église de Notre-Dame de la Victoire, à Ingolstadt.

Il a exercé ses fonctions sacerdotales à cet endroit pendant un certain temps et a rapidement été très prisé comme confesseur.

Dans l'intervalle, il a assisté à des conférences à l'université et a été licencié en théologie le 14 juin 1640.

Le 1er Août de la même année, il fut incardiné dans l'archidiocèse de Salzbourg , et a été fait doyen de Tittmoning .

Il fonde ensuite l'Ordre des Barthélémites (officiellement Institutum clericorum sæcularium dans viventium communi), institut de clercs séculiers vivant en communauté.

L'ordre est réputé avoir été fondé en 1640, comme remède après le constat de Barthélémy que la foi était devenue tiède parmi les fidèles, et la morale comme la discipline s'étaient détendues, non seulement chez les laïcs, mais aussi dans le clergé.

Les membres de la congrégation laïque étaient censés vivre dans les séminaires (pour enseigner), ou en groupes de deux ou trois dans les paroisses, pour suivre une vie de prières et d'exercices quotidiens.

Aucun vœu devaient être pris, mais une simple promesse d'obéissance au supérieur devait être fait, confirmé par un serment.

Le 2 février 1642, il est devenu curé-doyen de St. Johann in Tirol ou Saint-Jean dans la vallée de Léogenthal ou Leukental dans l'est du Tyrol autrichien à la demande de l'évêque de Chiemsee .

Au printemps 1655, à l'invitation de l' archevêque Johann Philipp von Schönborn, il alla à Mayence où il fut bientôt nommé curé à Bingen-sur-le-Rhin, et en 1657, doyen du district de Algesheim .

Il est mort à Bingen, au printemps 1658, à l'âge de seulement quarante-cinq ans.

Beaucoup de choses merveilleuses sont liés à sa personne, comme des guérisons extraordinaires mais aussi de nombreuses visions.

À l'occasion du deuxième centenaire de sa mort, une grande fête a eu lieu à Bingen, en présence de l' évêque de Mayence.

La localisation de ses restes fut retrouvée et en 1880, un nouveau monument a été érigé sur sa tombe à l'église paroissiale.

Il a été déclaré vénérable par l'Église catholique.

Barthélémy Holzhauser est connu pour avoir rédigé l'Interprétation de l'Apocalypse renfermant l'histoire des « Sept âges de l'Église catholique ».

Il est enterré à la basilique Saint-Martin de Bingen.

Tableau synoptique des sept Églises de l'Apocalypse

Il a effectué un travail considérable sur le dernier livre du Nouveau Testament, l'Apocalypse, qui est aujourd'hui encore tenu en haute estime par nombre de catholiques.

Il a interprété le livre de l'Apocalypse ainsi : les sept étoiles et les sept chandeliers vus par Saint Jean signifient sept périodes, avec des caractéristiques propres et singulières, de l'histoire de l’Église, depuis sa fondation jusqu'à sa consommation à la fin dernière. À ces périodes correspondent les sept Églises d'Asie mineure, les sept jours de la création, les sept âges avant Jésus-Christ, et les sept dons du Saint-Esprit.
  • 1- Église d'Éphèse : 2,1-7. : de Jésus-Christ à Néron (ensemencement)
  • 2- Église de Smyrne : 2,8-11. : de Néron à Constantin (irrigation, martyrs)
  • 3- Église de Pergame : 2,12-17. : de Constantin à Charlemagne (illumination, intelligence)
  • 4- Église de Thyatire : 2,18-29. : de Charlemagne à Charles Quint (paix, piété)
  • 5- Église de Sardes : 3,1-6. : de Charles Quint au Grand Monarque (révolutions, purgations et apostasie)
  • 6- Église de Philadelphie : 3,7-13. : règne du Grand Monarque et du Saint Pape (consolation, restauration)
  • 7- Église de Laodicée : 3,14-22. : Tribulations dernières et règne de l'Antéchrist (désolation)
Il prophétise aussi sur le Grand Monarque et le Saint Pontife, sujet récurrent des prophéties catholiques.

Œuvre

  • Interprétation de l'Apocalypse, renfermant l'histoire des sept âges de l'Église catholique et les grandes scènes de la fin du monde ; numérisé et disponible en ligne.
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Marie des vallées

Marie des vallées

Image illustrative de l'article Marie des Vallées


Marie des Vallées, née le 15 février 1590 à Saint-Sauveur-Lendelin (Manche, France) et morte le 25 février 1656 à Coutances (Manche, France), est une mystique française, proche de saint Jean Eudes.

Déjà très malade, elle se donne à Dieu afin de « souffrir les peines de l'Enfer » et de faire ainsi don de ses souffrances à « ses frères qui se perdent ».

Bien que jamais officiellement canonisée, elle est traditionnellement reconnue comme une sainte.

Biographie

Jeunesse

Fille de Julien des Vallées et de Jacqueline Germain, des paysans pauvres ou des membres de la petite noblesse ruinées, Marie des Vallées perd son père à l'âge de douze ans.

Sa mère se marie alors en secondes noces à un boucher, Gilles Capolain, qui maltraite la jeune Marie.

Le 2 mai 1609, lors de la fête de Saint-Marcouf, au village de La Pierre, Marie, qui a 19 ans, rencontre un prétendant qu'elle rejette.

Prise de douleurs et de convulsions, on accuse le jeune homme, qui a quitté le Cotentin dès le lendemain, de l'avoir envoutée.

Après trois ans de souffrances, elle est présentée à l'évêque de Coutances, Mgr Nicolas de Briroy, qui l'exorcise et commande une enquête sur sa vie et celle de sa famille.

Mais Marie des Vallées n'est pas libérée et continuerait de répondre en latin et en grec alors qu'elle est quasiment illettrée.

Don de sa souffrance

Soupçonnée d'être une sorcière, elle est déférée en 1614 au parlement de Normandie, qui estime que les soupçons sont sans fondement. Elle se retire alors à Coutances.

Reconnue possédée par le Diable, elle est de nouveau exorcisée à de multiples reprises mais toujours sans résultat.

Marie endure d'atroces souffrances mais finit par les accepter. Elle décide alors de se donner à Dieu afin de « souffrir les peines de l'Enfer » et de faire don de ses souffrances « pour le Salut de l'humanité et la destruction du péché ».

En 1641, Mgr Léonor Goyon de Matignon, évêque de Coutances, prie le père Jean Eudes d'étudier son cas.

L'oratorien admire la dirigée de la mystique, tient ses visions pour surnaturelles et rassemble en 1655 tout ce qu'il sait d'elle dans des cahiers, qu'il intitule La Vie admirable de Marie des Vallées et des choses prodigieuses qui se sont passées en elle.

Elle devient son inspiratrice, sa conseillère et l'aide à fonder des séminaires et à propager le culte du Sacré-Cœur.

Mort et postérité

Marie meurt le 25 février 1656 à Coutances. Immédiatement, son corps est disputé.

Elle est d'abord inhumée en la chapelle Saint-Joseph de l'église Saint-Nicolas puis dans celle du séminaire des Eudistes le 4 novembre 1656.

Le lieu étant transformé en lycée, ses restes sont transportés le 5 août 1919 dans un caveau près de l’autel de la chapelle du Puits, en la cathédrale Notre-Dame de Coutances.

L'une des trois églises de la ville de Colombes, ouverte au culte en 1933, est nommée en son honneur.

Critiques

De 1656 à 1675, de nombreux procès, menés par le père Bazire avec l’aide des jansénistes, se succèdent et parviennent à discréditer Marie, qui est alors considérée comme une visionnaire dont il ne faut pas réveiller la mémoire.

En 1674, un chanoine de Rouen publie à son sujet un pamphlet anonyme intitulé Lettre à un docteur de Sorbonne.

Il devient alors de bon ton, dans le milieu des Lettres, de railler le père Eudes et sa « béate ».

Toutefois, au XXe siècle, l'abbé Henri Bremond intitule un chapitre de son Histoire littéraire du sentiment religieux (t. III) : « Le Père Eudes et Marie des Vallées ». Il s'y montre sensible aux « dons poétiques » de la voyante et agacé par les détracteurs et les admirateurs de la « sainte de Coutances ». Il les accuse en effet d'être des partisans du « tout ou rien » et considère que la maladie n'empêche pas le patient de se sanctifier.

Selon l'historien Charles Berthelot du Chesnay, « Marie des Vallées, certainement une sainte fille, semble bien avoir été victime, à la fois d'une maladie, peut-être de la catatonie, et des idées courantes parmi ses contemporains ».

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Pise (Marina di Pisa), Gino Taddei

Pise (Marina di Pisa)
Gino Taddei


La Madone est apparue  à la grotte de Villa Santa à Marina di Pisa à : Gino Taddei, à Tosca Santucci, à Tigrino Reali, à Maria Novelli Tonini, à Sestilio Sandroni.

Pendant environ six mois, ceux qui allaient à la grotte étaient confrontés à un phénomène étrange, c'est-à-dire qu'ils voyaient dans l'enceinte extérieure, mais seulement à l'intérieur, tomber des gouttelettes de bruine légère tombant sur le sol. Ce n'était pas de l'eau, c'était de très petites lames nacrées rondes qui, au contact d'une surface lisse, pouvaient être collectées.

Un autre phénomène qui est arrivé à la grotte, également vu par les personnes présentes, était que pendant l'extase d'un voyant, s'il commençait à pleuvoir à cause du mauvais temps, tout le monde ouvrirait les parapluies. La voyante a fait signe de fermer le parapluie aux gens près d'elle. Les gens sont restés secs car à ce moment-là la pluie n'est pas tombée.

Beaucoup de choses extraordinaires se sont passées à Villa Santa. Il convient de mentionner le cas de l'aragzza de Gramulazzo. Anna était son nom et avait la vision.

On lui a dit d'inviter les malades à la grotte un jour précis.

Cette nouvelle est apparue dans tous les journaux et une fille qui résidait à Rio Marina sur l'île d'Elbe en a été informée.

Elle s'appelait Ilva Borghini. À l'âge de 14 ans, la jeune fille s'était jetée de la fenêtre du deuxième étage de son appartement ayant eu quelques différents avec son père, un homme de la mer aux principes très rigides.

Anna s'est cassé la colonne vertébrale et est restée paralysée.

Elle désirait ardemment être présente le jour où Notre-Dame de Marina di Pisa appelait les malades à la grotte.

Elle est arrivée sur le brancard et sa mère Alice était avec elle. 

Anna, entourée de quelques prêtres en robes blanches avait la vision.

À un moment donné, elle leva la tête, levant les yeux.

Lola Roncucci qui était présente a levé les yeux et à environ trois mètres au-dessus de la grotte, elle a vu les pétales blancs descendre en descendant. Elle avait l'impression que c'étaient des pétales de rose.

Anna leva les mains et les prit pour les ramasser, mais à environ un mètre de ses mains, les pétales se transformèrent en hosties et elle put les ramasser.

À la fin de l'extase, Anna divisa les hosties en petits morceaux et commença à les distribuer aux assistants.

Dès qu'elle a avalé une petite partie de l'hostie, Ilva a entendu une voix douce disant : "Ilva, lève-toi, marche".

Elle a compris immédiatement que c'était la Madone.

Elle ne pouvait pas se lever mais à un certain moment nous l'avons vue sortir de la civière.

Ilva a commencé à marcher et a parcouru un long chemin après quelques obstacles.

Dans le jardin, il y avait des troncs d'arbres couchés sur le sol et elle les dépassait.

Il a aussi gravi quelques marches, les gens voulaient l'aider mais elle était capable de le faire toute seule.

Puis elle revint pour atteindre la civière et revint à être malade. Elle nous a alors expliqué que la voix en chemin avait continué à lui parler. Je ne me souviens pas des mots précis avec lesquels la jeune fille s'exprimait à ce moment mais le sens est le suivant : «Vois, Ilva, je t'ai montré que je pourrais te guérir en accordant mon Fils, mais je te laisse la décision de choix. Sois guérie ou renonce à la guérison pour la conversion des pécheurs ? Demain, reviens ici, tu me verras et alors seulement tu me diras quelle sera ta décision.

Nous revîmes à la grotte et la vierge apparut à Ilva dans toute sa splendeur.

Ilva en voyant la Mère céleste n'hésita pas et répondit avec joie : «Maman, maintenant que je te vois je n'ai plus de doute : je veux rester malade et je veux offrir mes souffrances pour la conversion des pécheurs».

A partir de ce moment, elle s'est offerte en victime.

Sa vie a été une épreuve continue, mais la Vierge a toujours été proche en la guidant et en la soutenant.

Depuis lors, elle a toujours été suivie par un directeur spirituel qui était d'abord le père Raschi, plus tard le père Valfredo Zamperini.

Quand Lola Roncucci a rencontré Ilva, elle vivait avec sa mère à Rio Marina. 
Quelques années, après la mort de sa mère, elle est allée vivre à Sori près de Gênes avec une sœur.

Pendant ce temps, ses conditions ont empiré. Plus tard elle a perdu la vue et est devenue religieuse.

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Rome, Madonna dell'Archetto

Rome
Madonna dell'Archetto

 Madonna dell'Archetto


De nombreux témoins auraient vu tourner les yeux de la Vierge à plusieurs reprises le 9 juillet 1796.


Église Madonna dell'Archetto

Au fond de la ruelle, l'entrée de l'oratoire
 Au fond de la ruelle, l'entrée de l'oratoire

L'église Madonna dell'Archetto (en italien Cappella della Madonna dell'Archetto le nom officiel étant chiesa di Santa Maria Causa Nostrae Laetitiae) est un oratoire situé dans le quartier Trevi à Rome.

Historique

Cette chapelle a été construite au XIXe siècle afin de conserver une antique image de la vierge Marie qui était vénérée sous une arcade de ruelle près du palais Muti.

La ruelle fermée, le marquis Muti Savorelli Papazzurri y fit construire une petite chapelle où fut déposée l'image peinte sur pierre majolique en 1690, œuvre du peintre bolonais Domenico Maria Muratori.

L’édifice fut inauguré le 31 mai 1851.

 

Description

La chapelle de style néo-renaissance, riche de marbres et métaux précieux est l'œuvre de l'architecte Virginio Vespignani.

Elle conserve des peintures de Constantino Brumidi, à qui l'on doit la décoration à fresque du Capitole de Washington.

Au-dessus de l'autel, se trouve le retable de la Madonna causa nostrae letitiae.

Des nombreux témoins auraient vu tourner les yeux de la Vierge à plusieurs reprises le 9 juillet 1796.


Intérieur de l'oratoire

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La Madone d'Ancône

La Madone d'Ancône




Le 25 juin 1796, un samedi, la cathédrale d'Ancône était bondée de fidèles, venus participer au chant des litanies de la Sainte Vierge.

Pendant les cérémonies, la Madone, disait-on, avait commencé à ouvrir les yeux et à regarder la foule d'une manière bienveillante.

Le phénomène mystérieux se reproduisit pendant plus de cinq mois devant des foules de plus en plus nombreuses.

La procédure épiscopale, commencée le 6 juillet 1796, avait fini le 25 novembre par accorder créance au prodige.

Napoléon occupe Ancône le 10 février 1797.

Dès le lendemain, il fait apporter le cadre dans son quartier général.

Trois chanoines se chargent de donner suite à son ordre : parmi eux le chanoine Candelari qui relate le fait.

Napoléon est entouré du général Berthier, de son état-major et de plusieurs notables de la ville.

Voyant le tableau, il s'exclame : "Bella imagine, bella ! "

Il fait enlever le cadre et examine la toile plus attentivement.

Il dépouille la Madone d'un beau collier disant qu'il veut le donner à une pauvre fille en guise de dot.

Tout à coup les assistants observent qu'il change de physionomie ; son regard reste comme figé sur la sainte image, stupéfait.

Il s'adoucit, se fait bienveillant à l'égard des chanoines.

Il rend le précieux collier à la Madone et ordonne de la reconduire à son autel, escortée d'une garde d'honneur.

Tous ceux qui jouissaient de l'intimité du général, en ces jours, ont pu certifier que si Bonaparte n'avait dû constater par lui-même la réalité du prodige, il n'aurait pas hésité un instant à faire brûler publiquement la sainte image, comme l'avaient demandé quelques-uns de ses partisans.

Le savant historien Mario Natalucci a relaté ce prodige dans son ouvrage " Ancona attraversoi secoli ", édité en 1961.

Maria Regina - Avril 1968

Source :

Image illustrative de l'article Cathédrale Saint-Cyriaque d'Ancône


La cathédrale Saint-Cyriaque (en italien Duomo di Ancona) est une église de style romano-byzantin du XIIe siècle située à Ancône, dans les Marches (Italie centrale).

La cathédrale Saint-Cyriaque fut consacrée en 1128, mais achevée seulement en 1189. Cyriaque d'Ancône (Ciriaco de' Pizzicolli) (v. 1391 - v. 1455), natif de la ville, porte le nom de la cathédrale.

Certains auteurs émettent l’idée que l’église initiale était en forme de croix latine et qu'elle aurait une origine plus ancienne, qu'ils font remonter au VIIIe siècle. Une restauration précoce est intervenue en 1234.

C’est un bel édifice roman en pierre grise, bâti en forme de croix grecque dominée par un dôme. La façade possède une porte gothique, attribuée à Giorgio da Como, qui possède la particularité d'avoir deux arches latérales.

L’intérieur, qui possède une crypte sous chaque transept a conservé dans l’ensemble son caractère initial. Il possède dix colonnes attribuées au bâtiment d’origine, un temple dédié à Vénus du IIIe siècle av. J.-C.

La cathédrale a été restaurée avec soin au cours des années 1980.

Source :