Fabrice Loiseau

Fabrice Loiseau

Steenwerck - Forum « Jésus le Messie » 2014 - Abbé Fabrice Loiseau - 3.jpg

Fabrice Loiseau
lors d'un forum à Steenwerck (Nord)
en 2014



Fabrice Loiseau, né le 9 août 1966 à Nantes (Loire-Atlantique, France), est un prêtre catholique français, fondateur et supérieur de la congrégation des Missionnaires de la Miséricorde divine. 
Il donne une place importante à l’évangélisation directe, particulièrement auprès des jeunes sur les plages et des musulmans. 

Biographie

Jeune adulte, Fabrice Loiseau entre au séminaire de Flavigny, mais quitte la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X avant les ordinations illicites célébrées par Mgr Lefebvre en 1988.
Il rejoint alors la Fraternité Saint-Pierre dès sa fondation. En 1993, il est ordonné prêtre à Lyon par le cardinal Albert Decourtray.
Il est envoyé en apostolat à Notre-Dame-des-Armées à Versailles, dans les Yvelines, puis à Saint-Maurice dans le Val-de-Marne.

Missionnaires de la miséricorde divine

En 2005, il rejoint le Var à la demande de Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon. Celui-ci cherche alors une communauté attachée à la fois au rite ancien et à l’unité diocésaine. 
Pour le prêtre, « ce qui se vivait dans son diocèse, ces missions directes sur les plages par exemple, allait dans le sens de [ses] intuitions spirituelles. 
Quand Mgr Rey [l']a courageusement appelé à fonder une communauté chez lui, [il a] donc dit oui !  »
En conséquence, l'abbé Loiseau s'installe dans ce diocèse, où il est incardiné, et fonde, en septembre 2005, les Missionnaires de la Miséricorde divine, basés sur la spiritualité de sainte Faustine Kowalska. 
Cette communauté « allie tradition et audace charismatique au service de la mission ».

 

Convictions et réalisations

Fabrice Loiseau est curé de la paroisse Saint-François-de-Paule dans le doyenné de Toulon-Sud, membre du conseil presbytéral de la paroisse et membre des pères du séminaire. 
Sa communauté s'occupe aussi de deux missions : la chapelle Notre-Dame-du-Peuple de Draguignan et l'église Saint-Charles de Marseille.
Au sein de son ministère, il accorde une large place à la liturgie, à la louange et à l'invocation du Saint-Esprit. 
Traditionaliste et fervent du renouveau charismatique, il place la miséricorde au cœur de son apostolat et donne une grande importance à l'évangélisation des musulmans.
En 2012, il se donne pour mission de convertir les jeunes sur les plages.
En janvier 2015, il achète aux enchères, au nom de sa communauté, un local proche de l'église Saint-François-de-Paule, ancienne sacristie transformée en bar gay, qu'il transforme à son tour en « bar de la miséricorde ».

Publications

Fabrice Loiseau a préfacé l'ouvrage d'Hervé Roullet, Chrétiens et Musulmans. Marie, porte de l'unité, 2018 (ISBN 978-2-91830-329-9).
Il est l'auteur de nombreuses cférences et rédacteur d'articles liés à ses domaines d'intérêt, tels :
  • Comprendre ce qu'est le salafisme, in le quotidien Le Figaro, 4 décembre 2015 [lire en ligne [archive]].
Source :
En savoir plus :


Fabrice Loiseau


Fabrice Loiseau


Fabrice Loiseau


Fabrice Loiseau














































Le Croisic, l'église Notre-Dame de Pitié

Le Croisic
L'église Notre-Dame de Pitié

Vue générale de l'église




L'église Notre-Dame-de-Pitié est un lieu de culte catholique situé sur la commune du Croisic, dans le département français de la Loire-Atlantique. 
Elle est classée au titre des monuments historiques le 25 octobre 1906.

 

Présentation

Cette église, de style gothique flamboyant, est dédiée à Notre-Dame-de-la-Pitié. 
Elle est construite en granit, ses voûtes sont en calcaire. 
Elle est asymétrique, de forme presque carrée, dotée de quatre nefs à chevet plat et de seize grandes fenêtres ogivales. 
Les vitraux du XIXe siècle évoquent la vie des saints, des amis de dieu, la vie de la communauté chrétienne du Croisic.




Voûtes de la nef

Le vitrail principal

L'église peinte par Ferdinand du Puigaudeau

Historique

Les travaux de construction débutent le 4 décembre 1494, avec la pose de la première pierre de l'église par Jacques Penfaut, miseur. 
Le 15 octobre 1501, le souverain pontife permet aux habitants du Croisic de la faire bénir et consacrer, d'y avoir des fonts baptismaux et d'y faire administrer les sacrements. 
Le 25 mars 1507, l'église est consacrée par R. Père en Mathieu de Pledran, évêque de Dol-de-Bretagne. 
En 1525, on procède à la bénédiction de l'édifice alors à peine achevé, puisqu'il semble que les travaux s'étalent jusqu'en 1528. 
Le 23 août 1528, la porte nord, dite Baptistère, est terminée par Robin, pendant le que Jean Leroy est miseur. 
La tour, commencée le 6 avril 1526, est achevée vers 1700.
Dès la construction, il semble que des modifications aient été apportées à l'édifice en raison de changement de parti, avec notamment le passage de trois nefs principales à quatre avec l'adjonction d'un deuxième collatéral sud. 
Le clocher en pierre n'est réalisé qu'à partir de la fin du XVIIe siècle, en remplacement d'une flèche en bois, sur le modèle de la tour récemment édifiée de l'église Saint-Guénolé de Batz-sur-Mer.
Pendant la Révolution française, l'église sert tour à tour de temple républicain, de magasin d'artillerie et d'écurie. 
Au milieu du XIXe siècle, son état général nécessite de nombreuses réparations qui donnent lieu à d'importantes campagnes de travaux sur les toitures, les verrières, ou encore la construction du presbytère. 
L'abbé Bigaré, curé de 1840 à 1879, fait réaliser une restauration complète de l'église avec le concours de Henri Gilée, architecte. 
Le 4 août 1898, le maître autel reçoit une consécration nouvelle des mains de Mgr Legal, évêque auxiliaire de Saint-Albert, au Canada.
L'église est classée Monument historique le 25 octobre 1906 et tout au long du XXe siècle, des travaux de restauration sont entrepris sur les baies, les vitraux, la tour du clocher et les couvertures. 
Le 13 juin 1963, la grande verrière du chœur de l'église datant du XVe siècle s'effondre et détruit dans sa chute le maître autel et le parquet.
 
La nouvelle verrière est montée en janvier 1967. 
L'autel actuel, la grande croix et le chandelier, réalisés d'après les plans de M Bué, architecte à Saint-Herblain, sont mis en place dans le courant de l'année 1980. 
Les travaux conséquents entrepris pour le 500e anniversaire de la construction concernent les toitures sud et le campanile situé sur le faîtage principal du toit. 
La verrière ouest et la tribune d'orgue ont également été restaurées tout à la fin du XXe siècle.

Architecture

Éléments intérieurs

Autel du Rosaire
L'autel provient de la chapelle des capucins, où il fut posé en 1788. De chaque côté du tabernacle, dans deux petites cartouches, « les conformités, emblèmes des franciscains ». 
Celle de droite représente les bras entrecroisés de Jésus et de saint François d'Assise et signifie la conformité du disciple au Maître. 
Celle de gauche représente la Croix entourée de la sainte Couronne.



Autel de la chapelle nord

Autel de la chapelle du rosaire

Autel de la chapelle sud
Voûtes
L'église compte six voûtes peintes datant du XVIe siècle. 
À l'extrémité de la nef, la mieux conservée représente la sainte Trinité, chaque personnage étant représenté sur un voûtain :
  • Dieu le Père, portant une tiare, bénit de la main droite
  • Dieu le Fils, Jésus Christ, porte la Croix et montre la plaie d'une de ses mains
  • Dieu le Saint-Esprit, tourné vers les deux premiers personnages, tient pour seul attribut un oiseau.
 
Chœur
Deux bateaux datant du XIXe siècle forment des ex-voto. Quatre dalles funéraires proviennent de l'ancien cimetière qui jouxtait l'église au sud. 
Deux bannières de procession sont visibles. La chaire est l'œuvre d'un ébéniste du Croisic. 
L'abat-voix est surmonté d'un ange sonnant de la trompette.


Maquette de bateau ex-voto

Bannière de procession

Autre bannière

La chaire

Tableaux

Un premier tableau, accroché très haut, est l'œuvre d'Élie Delaunay. 
Il représente le passage de l'Évangile concernant la « guérison de dix lépreux » par Jésus, habillé en rouge sur la toile. 
L'un d'entre eux rend gloire à Dieu et revient le remercier (Lc 17,11-19).
Un autre tableau, réalisé par L Desjardin et accroché encore plus haut, évoque le « passage de la mer Rouge ». 
Au centre, comme Dieu le lui avait dit, Moïse étend son bâton sur la mer, les hébreux traversent à pied sec, les Égyptiens qui se lancent à leur poursuite sont noyés (Ex 14).
Le tableau au-dessus du bénitier est une œuvre anonyme du XIXe siècle représentant le « couronnement de saint Jean-Baptiste ». 
Le bénitier octogonal est sans doute un ancien baptistère du XVe siècle.
Le tableau au-dessus de l'autel est un ex-voto, expression du merci des marins à Dieu. Marie porte l'enfant Jésus et tend un chapelet à l'équipage d'un bateau en perdition au milieu d'une mer agitée.
Un tableau anonyme du XVIIIe siècle représente l'« éducation de la Vierge ». Non loin se trouve un enfeu.



Le baptême du Christ

Statues

Les statues en bois sont du XVIIe siècle et XVIIIe siècle.
Saint Jacques le Majeur est un des douze apôtres. Il porte l'habit de pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, composé d'un large chapeau orné d'une coquille saint-Jacques, d'une panetière contenant sa nourriture et d'un bâton de marche. Un hospice dédié à Julien l'Hospitalier, dit saint Julien le Pauvre, accueillait au Croisic les pèlerins venant de Bretagne ou d'Europe du Nord se rendant en Espagne.
Julien de Brioude est un soldat romain martyrisé pour sa foi au IVe siècle. Le village de Brioude est proche des sources de la Loire et cette statue rappelle que l'évangélisation de la région s'est faite par la Loire. 
La statue Saint-Julien de Brioude (à gauche en entrant) avait retenu l'attention de Gustave Flaubert et Maxime Du Camp lors de leur voyage en 1847, raconté dans « Par les champs et par les grèves ».
Les autres statues représentent Notre-Dame des vents (sur un pilier), Ecce Homo (voici l'Homme), Notre-Dame de Pitié.



Statue polychrome de saint Jacques


Statue polychrome de saint Julien de Brioude

Statue Ecce Homo

Statue Notre-Dame de Pitié

Vitraux

  • Un ensemble de 4 verrières a été réalisé entre 1900 et 1901 par les ateliers Lorin de Chartres, dirigés par Charles Lorin. Cet ensemble est classé monument historique au titre d'immeuble depuis 1906 et répertorié dans l'Inventaire général du patrimoine culturel :

  • Le vitrail de saint Antoine de Padoue (baie 9).
  • Le vitrail de saint Yves (baie 10).
  • Le vitrail de saint Christophe (baie 11) : en passeur, il rappelle qu'autrefois, on allait à Guérande en traversant le Traict du Croisic à marée basse. La croix du Traict était un refuge. Christophe est le saint patron des voyageurs. Selon un dicton, « regarde saint Christophe et va-t'en rassuré ».
  • Le vitrail de saint Félix (baie 12) : il évoque la vie de cet évêque de Nantes du VIe siècle, venu au Croisic baptiser les premiers chrétiens de la presqu'île, à l'emplacement actuel de la chapelle du Crucifix. Cette chapelle gothique, située à l'entrée de la ville, est représentée sur la partie supérieure du vitrail. À droite figurent les armes de la ville de Nantes, à gauche, celles du Croisic.


Vitraux de Charles Lorin - 1900-1901


Glorification de saint Antoine-de-Padoue, Fondation des Capucins au Croisic 19 août 1617 (baie 9)


St Yves rendant la justice et faisant la charité (baie 10)

Conversion et baptême des Croisicais au VIe siècle par Félix de Nantes (baie 12)
  • Le vitrail de saint Pierre évoque une scène de l'Évangile : la tempête apaisée (Mc 4,35-41 ou Mt 8,23-27).
  • Le vitrail de saint Goustan représente ce moine bénédictin venu évangéliser la population du Croisic au Xe siècle.

Éléments extérieurs

Le porche nord
En son état actuel, le porche nord de l'église du Croisic présente un aspect assez pauvre et dépouillé. 
Hormis une sculpture centrale de pietà assez récente, le décors se résume à une série de voussures ornées de décors végétaux et pourrait être mis en relation avec des exemples un peu identiques, comme le porche droit de la chapelle Sainte-Barbe du Faouët, pratiquement contemporaine.
Les deux zones de tuffeau visibles de part et d'autre du porche en partie basse et sur la face externe de ces voussures sont symétriques. 
La niche avec dais et base ornée est une marques marques caractéristiques de l'architecture gothique en Bretagne de cette époque. 

Source :




Le Croisic, l'église Notre-Dame de Pitié


Le Croisic, l'église Notre-Dame de Pitié


Le Croisic, l'église Notre-Dame de Pitié


Le Croisic, l'église Notre-Dame de Pitié































Jean Fréchet

Jean Fréchet 

Jean Fréchet


Jean Fréchet




Jean Fréchet, né le 28 mai 1935 à La Tour-du-Pin et décédé le 17 mars 2011 à Vinay, est un prêtre catholique français, connu pour son engagement envers les plus pauvres. 
Son œuvre se poursuit par l'association Saint-Paul, fondée en 2010.

 

Biographie

Jean Fréchet naît dans une famille d'agriculteurs de La Tour-du-Pin ; il sera d'ailleurs fier de ses origines paysannes. 
Élevé dans la tradition catholique, il ressent tôt l'appel à la prêtrise. 
À la fin des années 1950, il effectue son service militaire en Algérie. 

Marqué par la guerre, c'est là qu'il prend la décision de devenir prêtre.
À son retour, il intègre le séminaire et reçoit l'ordination sacerdotale le 3 juin 1962, des mains de Mgr André-Jacques Fougerat.
Il est directement nommé curé à l'église Saint-Paul rue lieutenant chabal à Grenoble ; il y restera 47 ans. 
Cette église se situe dans un quartier marqué par une forte urbanisation depuis le début des années 1960 et l'installation de logements sociaux. 
Jean Fréchet explique son engagement pour les plus pauvres par cette expérience : un sans-abri dormait sur le parvis de l'église depuis plusieurs jours et gênait les paroissiens. 
Le Père Fréchet le chasse mais le SDF lui aurait répondu : « Je suis le Christ et tu me chasses ? ». 
Marqué par cette réponse, dans les semaines suivantes le curé de Saint-Vincent-de-Paul va accueillir de nombreux sans-abris et comme il disait lui-même, « recevoir tous les paumés de la ville ».
Avec des bénévoles, il va loger 300 personnes, accueillir des caravanes dans la cour de son église, louer un appartement pour loger une quarantaine de personnes, monter une cantine pour donner à manger aux sans-abris et acquérir une ferme pour permettre la réinsertion de ceux qui le souhaite. 
On le surnomme alors « l'abbé Pierre grenoblois ». 
Il écrira aussi de nombreux livres dont un qui sera préfacé par le pape Jean-Paul II.
Epuisé par son ministère, il est victime d'un accident de santé en 2009. 
Il quitte la paroisse Saint-Paul et décède à l'hôpital de Vinay le 17 mars 2011. 
Une cérémonie en sa mémoire est célébrée dans l'église Saint-Paul par Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble.

Association Saint-Paul

Pour la poursuite de son œuvre, entretenir la cantine populaire, la ferme et l'accueil des sans-abris, le Secours catholique prend la relève avant que l'association Saint-Paul ne soit fondée en 2010. 
Elle gère aujourd'hui 42 logements et abrite 70 personnes régulières. 
Source :




























Horion-Hozémont, l'église Saint Sauveur

Horion-Hozémont
L'église Saint Sauveur

Horion-Hozémont 050903.JPG




Horion-Hozémont, l'église Saint Sauveur


Horion-Hozémont, l'église Saint Sauveur


Horion-Hozémont, l'église Saint Sauveur































Examen de conscience

Examen de conscience



Pratique chrétienne de l’examen

L’examen de conscience fut fortement encouragé dans la tradition spirituelle catholique. 
Des questionnaires détaillés furent préparés et circulaient, permettant aux fidèles d’examiner leur conscience avec ordre et méthode, de distinguer les « péchés » des « imperfections », les « péchés véniels » des « péchés mortels », les péchés « par commission » des péchés « par omission », etc.
L’examen de conscience n’est pas par lui-même lié au sacrement de pénitence, mais il est nécessaire de le pratiquer pour se préparer à recevoir ce sacrement car celui-ci comporte nécessairement un aveu des péchés commis. 
L'examen de conscience est mentionné dans le catéchisme de l'Église catholique comme faisant partie d'une démarche de conversion, en prélude à l'exercice du sacrement de pénitence et de réconciliation.
Le pape François a souligné, lors de la deuxième journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création en 2016, la nécessité de l'examen de conscience, pour que le fidèle discerne s'il a péché contre la Création. Le 9 février 2019, devant des experts en théologie morale, le pape François a regretté que « Nous n’avons pas encore conscience de ce type de péché ».
Les maîtres spirituels chrétiens insistent sur l’importance de la foi en un Dieu, Père miséricordieux, comme élément essentiel de la pratique de l’examen de conscience. Hors de cette perspective, il y a danger que l’examen tourne en une introspection morbide qui peut conduire à une scrupulosité maladive et psychologiquement débilitante qui n’a rien d’une attitude spirituelle.

 

Ordre et méthode

Dans une perspective chrétienne, l'exploration ne doit pas nécessairement être exhaustive, mais elle doit conduire à une attitude intérieure d'humilité, de repentir et de dépendance de Dieu. Il est inutile de chercher à se justifier devant Dieu.
Voici un exemple de sujets d'examen à aborder dans cet ordre :
  1. Fautes commises contre les commandements de Dieu (Décalogue) ;
  2. Fautes commises contre les Commandements de l’Église ;
  3. Péchés capitaux; une importance particulière est accordée à l'orgueil, opposé à la vertu d'humilité recherchée par le christianisme. Aussi examine-t-on cinq de ses formes : la vaine gloire (vantardise, dissimulation/duplicité) ; l'ambition ; le mépris d'autrui ; les formes de vengeance ; l'entêtement et l'obstination ;
  4. Les fautes commises contre le Devoir d'état, elles-mêmes réparties en cinq classes :
    1. en ce qui concerne soi-même,
    2. envers le prochain,
    3. envers sa famille,
    4. dans le domaine professionnel,
    5. comme citoyen responsable (devoirs civiques).

 

Régularité

S’il est fait en présence de Dieu et dans l’ouverture à l’Esprit-Saint, l’examen de conscience est un exercice spirituel qui est « prière » et, comme d’autres prières, peut se pratiquer en toutes circonstances et n’importe où, bien que beaucoup préféreront l’atmosphère d’un lieu sacré tel un oratoire ou une église.
Ignace de Loyola, maître du progrès méthodique dans la vie spirituelle fait la distinction entre l'examen particulier et l'examen général, qui doit être fait deux fois par jour (Ex. spir. nos  25-26), et l'examen général (Ex. spir. nos  32-44), à faire plusieurs fois par an.
L'examen particulier a pour but la correction systématique d’un péché ou d’un penchant mauvais. Pour sa part, l’examen général a pour but la purification intérieure et la préparation au sacrement de pénitence. Comme toujours, Ignace insiste sur la nécessité d’adapter cette pratique spirituelle à la situation particulière et à la psychologie de chacun.
Une « confession des péchés » (dans le cadre du sacrement de pénitence) étant requise au minimum une fois l'an, en vertu du deuxième commandement de l'Église, c'est le nombre minimal de fois où un chrétien sera censé effectuer son examen de conscience général, et établir en collaboration avec le prêtre un plan pour remédier à ses défaillances répétées. L'exercice est naturellement considéré comme plus utile et plus formateur s'il a lieu plus fréquemment, pour autant que le danger de verser dans les scrupules soit clairement prévenu.

Dangers concernant l'examen de conscience

In medio stat virtus, rappelaient les Anciens. De la même façon, un examen de conscience est censé se tenir à égale distance de deux extrêmes :

Le quiétisme

Les quiétistes estiment l’examen de conscience inutile, notre propre cœur étant inscrutable par tout autre que Dieu, et ne pouvant que très superficiellement nous être connu.
Une opinion exprimée dans les rangs du quiétisme était même : « Toute réflexion sur nous-mêmes est nuisible, même l’examen de nos fautes ». Rome a condamné cette dernière attitude.

Le scrupule

On nomme ainsi la recherche trop pointilleuse des moindres fautes, ce qui peut conduire dans la complexité qui résulte... à l’oubli des choses vraiment importantes ! Il est admis que l'important est pour le croyant de distinguer des grandes tendances et lignes de clivage, afin de pouvoir (comme il le demande en confession lorsqu'il récite son acte de contrition) agir sur lui-même pour s'améliorer.
Jean Lafrance rappelle qu'il n'est pas question de dresser un inventaire systématique des vices et des vertus « dans une recherche planifiée et mécanique de la perfection ». L'examen de conscience particulier doit plutôt être vécu comme « une rencontre personnelle, respectueuse et loyale, avec le Seigneur dans nos cœurs ». De plus, la plus grande valeur de l'examen de conscience ne réside pas dans la recherche des défauts et leur correction, mais dans l'obéissance à l'Esprit qui nous montre la voie de la conversion.
Source :

Examen de conscience


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Examen de conscience


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