Égide d'Assise

 

Bienheureux Égide d'Assise


Image illustrative de l’article Égide d'Assise

Le bienheureux Égide d'Assise en lévitation devant le pape Grégoire IX,
Murillo, North Carolina Museum of Art


Égide d'Assise (en latin : Aegidius, ou Gilles d'Assise) (né à Assise vers 1190 et mort à l'ermitage de Monteripido près de Pérouse le 23 avril 1262) est un religieux italien.

Il est le troisième compagnon à suivre saint François d'Assise, après Bernard de Quintavalle et Pietro Cattani (it) ; il est béatifié par l’Église Catholique.

Saint François l’appelait « le Chevalier de notre Table Ronde".

Biographie

Égide est un simple fermier d'Assise.

En 1208, il rejoint les deux premiers concitoyens déjà devenus les premiers disciples de François et le jour de la fête de saint Georges (23 avril), il est vêtu de l’habit de pauvre.

Presque aussitôt, il part avec François pour prêcher dans la Marche d'Ancône.

Il accompagne François à Rome en 1209, lorsque la première règle est approuvée oralement par le pape Innocent III et semble alors avoir reçu la tonsure monastique.

Vers 1212, Égide fait un pèlerinage au tombeau de Saint Jacques à Compostelle, en Espagne.

Peu de temps après son retour à Assise, il part pour Jérusalem, pour vénérer les Lieux Saints, et sur le chemin du retour, il visite le sanctuaires de Saint Michel Archange sur le Mont Gargan et celui de Saint Nicolas à Bari.

Au cours de ces voyages, Égide est toujours soucieux d'obtenir la nourriture et l'abri dont il a besoin grâce à son travail manuel :

  • à Ancône, il fabrique des paniers de roseaux;
  • à Brindisi, il transporte de l'eau et aide à enterrer les morts ;
  • à Rome, il coupe du bois, utilise la presse et ramasse les dés ;
  • Lorsqu'il est invité par le cardinal de Rieti, il insiste pour balayer la maison et nettoyer les couteaux. Fervent observateur des hommes et des événements, Égide acquiert de nombreuses connaissances et expériences précieuses au cours de ces voyages.

Il n'a jamais manqué une occasion de prêcher au peuple. Ses sermons, si on peut les appeler ainsi, sont des entretiens courts et cordiaux, pleins de sagesse familière.

Après quelques années d'activité, Égide est affecté par François d'Assise à l'ermitage de Monteripido, près de Pérouse, où il commence une vie de contemplation et d'extase jusqu'à sa mort en 1262, déjà vénéré comme un saint.

Il est cité par Dante dans la Divine Comédie :

« Oh ignota ricchezza oh ben Ferace !

Scalzasi Egidio, Scalzasi Silvestro

dietro e lo sposo, si la sposa piace. »

(Dante Alighieri, Divina Commedia, Paradiso, canto XI, vv.82-84)

Culte

Son culte est confirmé par le pape Pie VI en 1777 et sa fête célébrée le 23 avril :

« À Pérouse, Saint Égide d’Assise, religieux de l’ordre des frères mineurs, qui fut compagnon de saint François et resplendit dans ses pérégrinations par sa foi intrépide et sa merveilleuse simplicité. » (Martyrologie Romaine)

Dicta

Égide est étranger à la culture théologique et classique, mais d'une contemplation constante des choses célestes, et de l'amour divin dont il est enflammé, il acquiert cette plénitude de sainte sagesse qui remplit ses contemporains de crainte et qui attire des hommes de toutes conditions, même le pape lui-même, à Pérouse pour entendre la Parole de Vie de la bouche-même d'Égide.

Ses réponses et ses conseils sont mémorisés et transmis puis transcrits, et ainsi un recueil de dicta (autrement dit de dictons populaires) de frère Egide est formé, dicta qui ont souvent été modifiés en latin et traduits dans différentes langues.

Tenus en haute estime par saint Bonaventure, ils sont mentionnés dans les œuvres de nombreux écrivains ultérieurs. Ce sont des conseils populaires courts et concis sur la perfection chrétienne, applicables à toutes les classes.

D'une humanité exquise et d'un trait pittoresque et emprunt d’une grande originalité, les dicta reflètent fidèlement l'esprit franciscain des origines.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gide_d%27Assise

 

 

 

 

Philothée

 

Philothée

 

 

 

C'est un nom employé parfois dans le langage spirituel, comme un nom générique désignant un disciple d'un père spirituel. Saint François de Sales par exemple écrit à une Philothée dans l'Introduction à la vie dévote.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Philoth%C3%A9e

 

 

 

 

 

 

 

 

Beuno

 

Saint Beuno

 

Image illustrative de l’article Beuno

 Saint Beuno (dessin fait à partir d'un vitrail)

Par D A R C 12345 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=63307797

 

Saint Beuno, ou Beyno/Bughna (en latin ‘Bennonus’), né à la fin du VIe siècle et décédé le 21 avril 640 dans son monastère, à Clynnog (Pays de Galles) est un moine celtique missionnaire, fondateur et abbé du monastère de Clynnog.

Il est liturgiquement commémoré le 21 avril.

Biographie

Beuno serait né à Berriew dans le Powys (dans la haute vallée de la Severn) et aurait été le petit-fils d’un prince de la dynastie locale, descendant de Vortigern, roi de l’ ile de Bretagne.

Après avoir fait ses études et reçut l’ordination sacerdotale au monastère de Bangor, il devient un missionnaire actif dans le Nord-Ouest du pays de Galles avec le soutien de Cadfan, roi de Gwynedd.

Le fils et successeur de Cadfan, Cadwallon, trompa Beuno au sujet de certaines terres et, lorsque le saint demanda justice, il se montra hostile.

Sur ce, le cousin de Cadwallon, Gwyddaint, « donna à Dieu et à Beuno pour toujours » ses terres à Clynnog Fawr sur la péninsule de Llŷn. Beuno établit son propre monastère sur le site reçu et y mourut paisiblement « le septième jour de Pâques ».(21 avril).

 

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Le puits de saint Beuno, à Clynnog

Par Alan Fryer, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12576701

Vénération et souvenir

Beuno est le plus célèbre des saints gallois. Les nombreuses légendes qui sont rattachées rendant toute biographie difficile.

Il aurait entre autres rendu la vie à sa nièce, sainte Widefrede (Gwenffrewi), qui avait été décapitée par un prétendant dépité de ce qu’elle se refusait à lui.

Une source miraculeuse jaillit là où tomba sa tête.

Boiteux et aveugles qui y burent furent guéris.

L’endroit s’appelle Holywell (aujourd’hui ville de 10 000 habitants) et est lieu de pèlerinage. Wenefrede est devenue religieuse à Gwytherin. Ses reliques se trouvent au monastère de Shrewsbury.

  • Les Gallois ont longtemps vénéré le rocher Beuno (Maen Beuno) sur lequel il prêchait.
  • Plus de onze églises dans le pays de Galles lui sont dédiées. L’important centre spirituel des Jésuites, à Saint-Asaph en Galles du Nord, s’appelle St Beuno's Jesuit Spirituality Centre (en).
  • Rien ne subsiste du monastère fondé par saint Beuno à Clynnog sauf la chapelle où se trouvait son tombeau. Clynnog (et le puits Saint-Beuno) se trouvent sur le trajet du pèlerinage North Wales Pilgrims Way (en).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Beuno

 

 

 

 

 

 

 

Gestin

 

Saint Gestin

 

Gestin, né au Pays de Galles au VIe siècle, est un saint de l’église catholique selon l'hagiographie bretonne.

Son nom est dérivé du latin Justinus (Justin) et est connu sous les variantes Yestin (celte), Iestyn (gallois), Istan ou Jestin (breton). Il est l’objet d’un culte local en Bretagne et au Pays de Galles et est fêté le 19 avril.

Hagiographie

Ce qu’on connaît de la vie de Gestin relève de la légende.

Il est dit le fils de Geraint, roi de Domnonée, et descendant de l’empereur Constantin.

Venu en Bretagne comme compagnon de saint Efflam et de sa femme Enora, il se serait installé au lieu-dit des Grèves, aujourd'hui Plestin-les-Grèves (Côtes-d'Armor) qui lui doit son nom (Plestin : Plou-Iestin, « paroisse de Gestin »). « Il avait élevé un oratoire et une cellule qu'il fut forcé d'abandonner pendant un voyage qu'il fit à Rome.

À son retour, il retrouva sa cellule, mais elle était habitée par saint Efflam, qui voulut la lui rendre. Gestin s'y opposa, et les deux saints anachorètes vécurent ensemble à partir de ce moment ».

Il est plus probable que seul le culte de ce saint Jestin gallois ait traversé la Manche avec les colons des VIe et VIIe siècles.

Culte

Gestin est honoré à Plestin, dont il est le patron de la paroisse, tandis que saint Efflam est titulaire de l’église.

Il y est représenté par une statue où il est habillé en prêtre en vêtements sacerdotaux.

Un pardon a lieu chaque année le quatrième dimanche après Pâques.

Près de l’église se trouve une fontaine, elle aussi placée sous l’invocation de saint Gestin, qui avait des vertus miraculeuses : elle guérissait les fièvres.

Au hameau de Pen ar Ven, une chapelle Saint-Gestin, reconstruite au XVIIe siècle (1673) lui était dédiée, près d’une fontaine, l’ensemble en ruines, dans un enclos qui aurait constitué le premier ermitage de Gestin. Gestin olivier est un descendant de saint gestin.le 26 juillet est organisé à sa gloire une orgie collective en la sainte chapelle.

L’église Saint-Justin de Guiler-sur-Goyen (Finistère) abrite une statue de « saint Jestin ».

Le culte de Gestin est pratiqué également au Pays de Galles (ancienne paroisse de Llaniestyn, comté de Gwynned), où on le représente comme un pèlerin portant un bourdon à tête de chien.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestin_(saint)