María de León Bello y Delgado

 

María de León Bello y Delgado

 

 

 

María de León Bello y Delgado (El Sauzal, Tenerife, 23 mars 1643 au 15 février 1731, San Cristóbal de La Laguna, Tenerife) était une religieuse catholique connue sous le nom "Le Siervita" et "Sœur Marie de Jesús".

 

Vie

 

María de León Bello y Delgado est née le 23 mars 1643 aux îles Canaries.

Attirée par la vie religieuse, elle entra au Convento de Santa Catalina de Siena dans San Cristóbal de La Laguna (monastère des Dominicaines) en 1668.

Cette humble religieuse se dévoila comme une des grandes mystiques qu'ait jamais connu l'Espagne.

 

Véritable thaumaturge, des miracles et guérisons inexplicables se réalisèrent de ses mains.

De plus, les extases, visions, prophéties, stigmates…, faisaient partie de son quotidien.

Cette religieuse avait une grande amitié avec le moine franciscain Fray Juan de Jesús, et surtout avec le dernier pirate Amaro Rodríguez Felipe (connu sous le nom Amaro Pargo) qui vit plusieurs miracles de la religieuse.

 

 Convento de Santa Catalina

Par Koppchen — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4128144

 Corps intact

Corps intact

Par CanaryIslands — For photographyPreviously published: Not, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=38740021

 

Elle mourut dans son couvent en 1731. Son corps est conservé intact dans le couvent de Santa Catalina de Siena, dans la ville de San Cristóbal de La Laguna (Tenerife), le couvent est situé à côté de la Plaza del Adelantado dans le centre de la ville.

 

Chaque année, le 15 février (anniversaire de sa mort), son corps est exposé publiquement dans un cercueil de verre, pour le pèlerinage massif de fidèles qui veulent voir son corps intact.

Actuellement, le procès de béatification de cette religieuse est en cours.

Source :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_de_Le%C3%B3n_Bello_y_Delgado

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sanctuaire marial de Betania

 

Sanctuaire marial de Betania

 

 Image illustrative de l’article Sanctuaire marial de Betania

Par María Auxiliadora Ramírez Prato — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32982403

 

 

Le sanctuaire de Notre-Dame de Betania aussi dénommé sanctuaire Notre-Dame de la Réconciliation de Tous les Peuples, est un sanctuaire marial du Venezuela, établi à la fin du XXe siècle, à la suite des apparitions mariales de Betania à Maria Esperanza Medrano de Bianchini, de 1976 à 1989, près de la ville de Cúa.

Ces apparitions ont été reconnues par l'Église catholique en 1987, ouvrant la voie à la création d'un sanctuaire religieux pour accueillir les fidèles et les pèlerins.

Ce sanctuaire a reçu plusieurs marques de reconnaissance des autorités politiques locales, et accueille des pèlerins venant de plusieurs pays étrangers.

Localisation

Dans l'État de Miranda au Venezuela, près de la ville de Cúa, chef-lieu de la municipalité d'Urdaneta (à une dizaine de kilomètres au sud de la ville), se trouve la ferme de « Finca Betania », à environ 65 km de Caracas.

C'est sur ce lieu, aujourd'hui propriété du diocèse qu'est situé le sanctuaire de Betania, officiellement dénommé « sanctuaire diocésaine de Notre-Dame Réconciliatrice de tous les Peuples ».

Historique

Avant les apparitions

Le sanctuaire est implanté sur une ancienne exploitation agricole appartenant depuis 1974 à la famille de la voyante.

Le précédent propriétaire avait donné le nom de « Betania », à sa ferme en référence à Béthanie, le village de Judée où les amis de Jésus, Marthe, Marie et Lazare habitaient.

Cet homme, chrétien évangélique accueillait à l'époque des groupes de prière dans son domaine.

Le nom de Betania a été conservé par ses successeurs.

En 1974, la famille Bianchini achète le domaine avec d'autres amis, et s'y installent.

Après la première apparition mariale de 1976, ils vont également accueillir des amis chrétiens pour venir prier sur ces lieux, avant même l'enquête canonique et la reconnaissance par l’Église des apparitions.

Mais avant l'organisation du culte local, c'est une statue de Notre-Dame de Lourdes qui est installée dans la petite grotte proche du lieu des apparitions.

Les apparitions mariales

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Le lieu de la première apparition, aujourd'hui

Par Yary Rivas — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32803652

 

Article détaillé : Apparitions mariales de Betania.

Le 25 mars 1976 a lieu la première apparition dans une grotte près d’une petite rivière au pied d’une colline.

Chaque année, le 25 mars, Maria Esperanza et des croyants ou des curieux se rassemblaient à la grotte.

Le 25 mars 1984, une centaine de personnes disent avoir vu la Vierge Marie à la grotte, en même temps que la voyante. Marie se présente à elle comme « la réconciliatrice de tous les peuples ».

Après une enquête canonique de trois années, Mgr Bello Ricardo, évêque de Los Teques proclame l’authenticité des apparitions dans une lettre pastorale le 21 novembre 1987.

Les apparitions se poursuivent jusqu'en 1988, pour la voyantes et d'autres croyants qui l'accompagnent.

Construction

Le 28 août 1989, la famille fait don de 4 hectares de terrains au diocèse pour y faire bâtir une église et un lieu de culte.

En 2015, l'aménagement du sanctuaire se poursuit avec la mise en place de jardins et d'espaces dédiés à la Vierge, à saint Joseph et au Sacré-Cœur de Jésus.

Des travaux d'éclairage et d'illumination sont réalisés en 2021.

Événements

Le 8 décembre 1991, le père Otty Ossa Arisitzabal célèbre l'Eucharistie en présence des fidèles et de Mme de Bianchini.

À la rupture de l'hostie consacrée par le prêtre, trois parties de celle-ci commencent à saigner.

Ces éléments sacrés sont mis de coté jusqu'à la fin de la célébration.

Des photos et des vidéos ont été pris à lors de cet événement.

Une enquête scientifique est organisée.

À l'issue, Mgr Pío Bello a confirmé que l'étude scientifique a montré qu'il s'agissait de sang humain, et donc que « le miracle était vrai ».

L'évêque a déclaré : « Dieu essaie de nous montrer que notre foi en l'hostie consacrée est authentique ».

Par la suite, toutes les informations sur cet événement ont été envoyées à Rome. La commission d'études internationales n'a pas encore donné de réponse officielle.

Ces particules eucharistiques sont aujourd'hui conservées dans une chapelle du couvent des Augustines récollettes du Sacré-Cœur de Jésus du diocèse de Los Teques (dont fait partie la ville de Cúa, et le sanctuaire).

Le 25 mars 2020, une célébration particulière a eu lieu pour fêter le 44e anniversaire des apparitions et demander une intervention céleste pour mettre fin à la pandémie de Covid-19.

Description

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L'entrée du sanctuaire

Par RodolfoBarboza — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=62360504

 

Le sanctuaire est composé de trois grandes parties. Une zone d'accueil permettant l'arrivée des pèlerins (parkings, ...), une zone de prière avec l'église et divers lieux de recueillement et de prière, et enfin une zone « des fontaines » où les pèlerins peuvent pratiquer des ablutions et boire l'eau de la source.

La source locale est considérée par les fidèles comme « miraculeuse ». Celle-ci est captée et distribuée (gratuitement) par des robinets permettant aux pèlerins de la boire et de la rapporter chez eux.

Le lieu des apparitions est matérialisé par un oratoire contenant une statue de Notre-Dame de Betania. Ce lieu est largement décoré de bouquets de fleurs et autres compositions florales portées par les pèlerins.

Des exvotos sont affichés dans le sanctuaire pour remercier la Vierge des grâces reçues.

La chapelle

La chapelle comporte une architecture particulière par le fait qu'elle est ouverte sur ses quatre faces. Les murs porteurs sont composés de colonnes portant le toit a faible pente. La chapelle est ainsi noyée dans la verdure.

Autres lieux de dévotion

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Statue de Notre-Dame de Lourdes sur la place du sanctuaire

Par María Auxiliadora Ramírez Prato — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32982404

 

Des jardins dédiés à la Vierge, à saint Joseph et au Sacré-Cœur de Jésus sont ouverts aux pèlerins pour leur permettre de se reposer et de prier.

Notoriété et reconnaissance

En mai 1992, le sanctuaire est déclaré « patrimoine historique et religieux de Cúa ». En 2005, le sanctuaire est déclaré « patrimoine historique, architectural et culturel de Miranda » par le gouvernement de l'État de Miranda (région du Venezuela où il est implanté).

En 2009, l’Église vénézuélienne attribue le titre de « sanctuaire Marial diocésain » sous le titre de « Marie, Réconciliatrice de tous les Peuples » au sanctuaire de Betania.

Des pèlerinages sont organisés depuis les États-Unis par des agences de voyages pour les catholiques américains. Les autorités du sanctuaire rapportent une fréquentation en hausse et des pèlerins venant du monde entier.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_marial_de_Betania

En savoir plus :

Maria Esperanza Medrano de Bianchini :

https://lalumierededieu.blogspot.com/2021/02/maria-esperanza-medrano-de-bianchini.html

Betania, Marie réconciliatrice des peuples :

https://lalumierededieu.blogspot.com/2016/04/betania-marie-reconciliatrice-des.html



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Félix De Andreis

 

Félix De Andreis

 

FelicedeAndreis.jpg 

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Felix_de_Andreis

By Congregatio Missionis - Roma - Original publication: 1895, New OrleansImmediate source: Father De Andreis Felice, Fair use, https://en.wikipedia.org/w/index.php?curid=66395931

 


Félix de Andreis, né le 13 décembre 1778 à Demonte (Italie) et mort le 15 octobre 1820 à Saint Louis (États-Unis), est un missionnaire italien.

Il fut le premier supérieur de la Congrégation de la Mission aux États-Unis et le vicaire général du diocèse de la Louisiane et des Deux-Florides.

Sa cause en béatification a été ouverte par l'Église catholique en 1902.

Biographie

Les premières années

Jeunesse et formation

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Blason de la Congrégation de la Mission, l'ordre religieux rejoint par Félix De Andreis


Felice De Andreis est né le 13 décembre 1778 dans une famille pieuse de classe moyenne à Demonte, hameau situé dans le diocèse de Coni dans le Piémont.

Il fut baptisé le jour-même de sa naissance et reçut le sacrement de la confirmation à l'âge de 8 ans.

À l'âge de 15 ans, il se rendit au collège où il se consacra à l'étude des arts libéraux et en particulier à la poésie.

Dans le même temps, celui-ci se sentait incliné à rejoindre les Vincentiens, qui se consacraient à l'évangélisation hors d'Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique du Nord.

Entrée dans les ordres

Après avoir hésité à poursuivre ses études, De Andreis entra finalement au noviciat de la Congrégation de la Mission à Mondovi le 1er novembre 1797.

Au terme de ses années de noviciat, De Andreis poursuivit son apprentissage à Turin puis, en raison de l'avancée des troupes napoléoniennes, au Collegio Albernoi à Plaisance.

C'est dans cette ville qu'il fut ordonné prêtre le 14 août 1801 à l'âge de 22 ans.

De Andreis avait montré durant ses études de fortes dispositions à l'apprentissage des langues et de la littérature.

Il savait le latin, le grec, l'hébreu, le français et l'espagnol, et disposait de surcroît d'une culture scientifique.

Il était aussi particulièrement versé en théologie, en droit canon et dans l'étude des Pères de l'Église.

Les années romaines

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Une période trouble pour l'Église catholique à Rome : l'arrestation du pape Pie VII par le général Radet dans la nuit du 5 au 6 juillet 1809

Par Benoit Lhoest — Ce fichier est dérivé de : Pie VII Arrestation par le Général Radet.jpg, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=62722149

 

Un séjour romain en pleine tourmente

En 1806, De Andreis se rendit à Rome pour santé à la maison de Montecitorio, qui était le siège de la Congrégation de la Mission.

Les premières années de son séjour romain furent marquées par le tournant hostile pris par la politique de Napoléon à l'égard du Saint-Siège.

À partir du 2 février 1808, Rome fut occupée militairement par les troupes françaises.

Les tensions culminèrent lors de l'enlèvement du pape Pie VII hors de Rome dans la nuit du 5 au 6 juillet 1809.

Un professeur réputé

Durant cette période, Félix De Andreis poursuivit son ministère de prédicateur et de confesseur dans les collèges et auprès des laïques romains.

Il se vit chargé d'une chaire de théologie dogmatique au Collège missionnaire de Propanda Fide et fut aussi chargé d'animer les retraites spirituelles des séminaristes avant leur ordination, tâche habituellement dévolue à des ecclésiastiques plus expérimentés.

De Andreis gagna au cours de ces années l'estime du cardinal Giulio Maria della Somaglia, alors vicaire général de Rome, et du pape Pie VII.

De 1810 à 1815, Félix De Andreis fut constamment occupé à animer des retraites pour les séminaristes et le clergé de la ville, et à organiser des missions dans les banlieues de Rome.

Lorsque les congrégations furent dissoutes dans la ville, il continua d'enseigner auprès des étudiants du Collège.

Missionnaire en Amérique

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Mgr Guillaume-Valentin Dubourg, évêque de la Louisiane et des Deux-Florides

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L'église Saint Louis, première paroisse de La Nouvelle Orléans, et lieu de la future cathédrale Saint Louis (dessin de 1726)


Rencontre avec Mgr Dubourg

La Louisiane, terre de mission catholique

En 1815, Félix De Andreis fit la rencontre à Rome de Guillaume-Valentin Dubourg, nouvel évêque de la Louisiane et des Deux-Florides. Prêtre français membre de la Société de Saint Sulpice, Mgr Dubourg venait d'être nommé à cette charge par le pape et se rendait auprès de lui pour se faire sacrer.

Nommé 3 ans plus tôt administrateur apostolique du diocèse, celui-ci avait accepté sa consécration épiscopale à la condition de pouvoir faire venir des missionnaires européens de plusieurs congrégations pour l'assister dans sa tâche.

Le territoire qui lui était confié, et qui venait tout juste d'être le lieu d'affrontements violents entre les Britanniques et les jeunes États-Unis d'Amérique lors de la guerre de 1812, consistait en de vastes étendues comprises entre les deux rives du Mississippi et s'étendait du golfe du Mexique aux Grands lacs canadiens. Ces terres étaient essentiellement peuplées de tribus amérindiennes et de quelques colons français et espagnols, établis dans des hameaux isolés les uns des autres.

Ancienne colonie d'États catholiques, la France de l'Ancien régime et l'Empire espagnol, la Louisiane se trouvait depuis 1803 sous la tutelle d'un nouvel État sans religion officielle. Le catholicisme y était confronté à la concurrence d'autres cultes chrétiens affiliés au protestantisme, comme l'Église méthodiste, particulièrement populaires chez les esclaves et les Afro-Américains. De surcroît, le diocèse avait été privé pendant 14 ans d'un évêque et ne disposait que de douze prêtres pour couvrir son immense territoire.

Départ de Rome

Ayant assisté à l'une des prédications de Félix De Andreis dont il avait apprécié le style, Dubourg proposa à De Andreis de l'accompagner en Amérique du Nord et en demanda la permission à son supérieur, le père Sicardi. Ce dernier ayant déclaré ce départ impossible, en raison de l'absence de remplaçant pour De Andreis, Mgr Dubourg fit appel au pape qui trancha en sa faveur.

Félix De Andreis choisit cinq missionnaires pour l'accompagner. Son choix se porta notamment sur Joseph Rosati, futur évêque de Saint Louis, qui avait été son étudiant à Rome et l'avait accompagné dans plusieurs de ses missions et de ses prédications. Il lui écrivit une lettre en septembre 1815, l'invitant à partir avec lui pour l'Amérique.

Accompagné des autres missionnaires, Félix De Andreis se rendit d'abord à Gênes puis à Bordeaux. Ceux-ci s'y arrêtèrent durant 6 mois afin de terminer leurs préparatifs. De Andreis remplit durant cette période les fonctions d'aumônier dans les hôpitaux et les prisons que lui confia l'ordinaire de l'archidiocèse, Mgr Charles François d'Aviau du Bois de Sanzay.

Arrivée en Amérique

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Mgr Benoît-Joseph Flaget, évêque de Bardstown


Le groupe de missionnaires quitta la France le 13 juin 1816 à bord d'un navire américain, The Ranger. Ceux-ci mirent pied à Baltimore un mois et demi plus tard, le 26 juillet. Après un mois de repos durant lequel ils résidèrent au Séminaire St. Mary's, les missionnaires partirent le 3 septembre pour Pittsburgh en Pennsylvanie.

De là, ils descendirent la rivière Ohio jusqu'à Louisville où ils arrivèrent le 19 novembre. Ils gagnèrent enfin la ville de Bardstown dans le Kentucky. Fondée en 1780, la ville était la seconde plus ancienne du Kentucky et disposait de son propre siège épiscopal. Les missionnaires demeurèrent au séminaire St. Thomas, à l'invitation de l'évêque du lieu Mgr Benoît-Joseph Flaget, jusqu'au retour de Mgr Dubourg. Durant cette période, Félix De Andreis enseigna la théologie et travailla à s'améliorer dans la maîtrise de l'anglais.

Les autres missionnaires emmenés par De Andreis, se perfectionnaient quant à eux dans l'apprentissage de cette langue et achevaient leur formation de missionnaire au contact de la population locale. Mgr Dubourg arriva finalement le 29 décembre 1817, accompagné de 30 prêtres. Ils partirent ensemble pour Saint-Louis en 1818, où la Congrégation de la Mission eut son premier établissement en Amérique du Nord.

La naissance d'une Église catholique locale dans le Missouri

Création d'un enseignement catholique

Lors de son arrivée à Saint-Louis, Félix De Andreis fut nommé vicaire général par Mgr Dubourg, chargé du Nord du diocèse, et supérieur de la Congrégation de la Mission aux États-Unis. Une première église en bois y avait été construite près de quarante plus tôt en 1776 à l'époque de la Louisiane française lors de la fondation de la ville. En 1818, Mgr Dubourg la fit consolider, tandis qu'un cimetière fut aménagé à proximité.

Durant les trois années que dura son ministère dans la ville, De Andreis eut la charge de deux écoles à Saint-Louis, une pour les novices de la congrégation et une pour les laïques. Il participa à la construction d'un nouveau séminaire aux Barrens, un campement à 130 kilomètres au sud de la ville de Saint-Louis qui devint plus tard la ville de Perryville. La Congrégation de la Mission s'y établit après la mort de De Andreis.

Tensions avec les Francs-Maçons et les Églises protestantes

À son arrivée en Amérique du Nord, Félix De Andreis fut confronté à l'arrivée de colons européens hostiles au catholicisme. Dans une lettre datée du 26 novembre 1817, De Andreis écrit depuis Bardstown :

« L'os le plus dur à ronger pour moi, ce sont les Français bonapartistes, les francs-maçons, les non-croyants, les soi-disant "philosophes" récemment arrivés d'Europe. J'ai déjà eu maille à partir avec eux concernant la religion. Mais le Seigneur est venu à mon aide, je crois depuis qu'ils n'ont plus envie de m'attaquer. Cependant, je ne cesse pas de les instruire et de les démasquer dans mes prêches. »

À Saint Louis, De Andreis fut en butte à d'autres attaques, de la part des Francs-Maçons et des autres Églises chrétiennes. En 1819, il fut notamment accusé de « fornication en public » par un pasteur protestant. Quoiqu'il ait choisi de tourner en dérision ces accusations, celles-ci l'affectèrent aussi vivement et participèrent à la dégradation de sa santé.

Maladie et mort

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Plaque commémorative rendant hommage à Félix de Andreis dans la basilique Saint-Louis-Roi-de-France de Saint Louis (Missouri)

Par Chris Light — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=71457309

 

Une constitution fragile et un caractère anxieux

De faible constitution, Félix De Andreis eut toute sa vie une santé fragile. Il souffrait de maux d'estomacs et avait un caractère dépressif et anxieux qui lui faisait particulièrement ressentir la solitude lorsqu'il était éloigné de ses amis. Celui-ci transparaît notamment dans une lettre qu'il adressa à Joseph Rosati le 17 mars 1819 :

« Bien que nous soyons comme des hommes qui sont morts au monde [...], cependant nous apprécions de temps en temps de recevoir des nouvelles de nos chers confrères d'Italie. [...] Il s'agit vraiment d'une admirable destinée que d'être chargé de travailler dans la portion la plus abandonnée du troupeau du Christ, dans une terre sans merci qui présente à la fois tous les inconvénients du froid le plus extrême et des grandes chaleurs, et qui ne produit par les grands mets que tout le monde apprécie là-bas. Pas de vin, pas de raisin, pas de figues, pas d'huile, pas de légumes, etc. »

Mort en 1820

Félix De Andreis fut souffrant et dépressif dans les derniers temps de sa vie.

Après son arrivée à Saint-Louis en 1818, sa santé se dégrada nettement et il reçut un traitement au mercure qui le faisait particulièrement souffrir.

Dans une lettre qu'il écrivit le 23 septembre 1819, un an avant sa mort, il décrit les effets de celui-ci :

« Le mercure a tant affecté ma bouche, mes gencives, ma langue et mon palais que n'importe quel aliment m'est insupportable en raison de la souffrance qu'entraine le fait de prendre de quelque nourriture et du peu de sens du goût qu'il me reste. Pour expliquer ce que je ressens, je dirais qu'une infinité d'aiguilles sont placées autour de mes gencives, dont la piqûre constante entraîne un flot constant de salive peu satisfaisant. »

Félix De Andreis mourut entouré de Mgr Dubourg et de ses novices le 15 octobre 1820 à l'âge de 42 ans sous les effets combinés de son traitement et de la fièvre.

Son corps fut inhumé dans la première église du séminaire des Barrens, qu'il n'avait jamais visitée.

Ses restes furent transférés en 1837 dans la nouvelle église du lieu, le sanctuaire national de Notre-Dame de la Médaille miraculeuse de Perryville.

Cause de béatification

Introduction de la cause à Rome

Après la mort de Félix De Andreis, des prêtres lazaristes se rendirent régulièrement sur sa tombe pour prier pour sa canonisation.

Sa réputation de sainteté, qui trouvait son origine du vivant du prêtre et se développa après sa mort, ainsi que des miracles qui se seraient produits par son intercession entraînèrent l'ouverture d'une enquête à Saint-Louis en 1900.

Celle-ci déboucha sur l'introduction de sa cause de béatification à la Congrégation des rites à Rome le 29 août 1902.

Félix De Andreis est considéré depuis comme « Serviteur de Dieu », et parfois vénéré à ce titre au sein de sa congrégation et par les catholiques américains.

Une cause « silencieuse »

Durant ses débuts, le procès en béatification fit mention de témoignages de guérisons et de miracles survenus au cours des derniers jours de la vie de Félix De Andreis et durant ses funérailles.

Plus d'un siècle plus tard, en 2004, celle-ci n'avait pas enregistré de progrès notables, au point que sa réouverture paraissait peu probable selon la revue officielle de la Congrégation de la Mission, Vincentiana.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_De_Andreis




 

 

Inacio João Dal Monte

 

Inacio João Dal Monte


Image illustrative de l’article Inácio João Dal Monte

Par User:MineEdu, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=91853732


Inácio João Dal Monte OFMCap (28 août 1897 - 29 mai 1963) était un frère capucin brésilien et évêque catholique du diocèse de Guaxupé.

Il meurt en 1963, à l’âge de 65 ans, avec une réputation de sainteté.

Biographie

Son nom de naissance est João Dal Monte, né à Ribeirão Preto, dans l’État de São Paulo, le 28 août 1897, fils d’immigrants italiens Luiz Dal Monte et Ângela Guglielmini Dal Monte.

Son père est mort quand il avait 3 ans et est ensuite retourné avec sa mère à Mussolente, en Italie.

Sa mère est morte quand elle avait 7 ans et a continué à vivre et à être éduquée par ses oncles.

En 1908, à l’âge de 11 ans, il rejoint l’Ordre des Frères Mineurs Capucins, et sera plus tard appelé Frère Inácio de Ribeirão Preto.

En 1913, il prononça les vœux temporaires et le 8 décembre 1921, il prononça les vœux perpétuels.

Entre cette période, la Première Guerre mondiale éclate, à laquelle le frère Ignace est appelé par l’Italie à participer, alors qu’il est brésilien.

Le 5 avril 1924, il est ordonné prêtre par le cardinal patriarche Pietro La Fontaine à Venise.

Il est renvoyé au Brésil, dans l’État du Paraná, avec d’autres franciscains capucins, en septembre 1925.

Il devient gardien provincial des Capucins du Paraná et de Santa Catarina pendant douze ans jusqu’en 1949.

Frère Inácio a été nommé évêque par le pape Pie XII le 15 mars 1949 comme évêque titulaire d’Agbia et évêque coadjuteur du diocèse de Joinville à Santa Catarina.

Il reçoit la Sagração épiscopale le 26 mai 1949 à Santo Antônio da Platina, des mains de Don Carlo Chiarlo, alors nonce apostolique du Brésil.

Après trois ans comme évêque à Joinville, il est nommé évêque résident du diocèse de Guaxupé le 21 mai 1952 et entre en fonction le 8 septembre.

Il fut le quatrième évêque du diocèse.

Son travail d’évêque diocésain a été spirituellement marqué par le zèle missionnaire, étant un prédicateur expert et agissant souvent dans la participation aux confessions.

Il fit également de fréquentes visites pastorales dans les paroisses et écrivit plusieurs lettres pastorales adressées à ses diocésains.

Du 11 octobre au 8 décembre 1962, Don Ignace assiste à la première session du Concile Vatican II à Rome.

En janvier 1963, elle est atteinte d’une thrombose artérielle et sa jambe droite doit être amputée à Poços de Caldas.

Entouré de prêtres, Dom Frei Inácio meurt le mercredi 29 mai 1963, à 13h05, victime d’une thrombose cérébrale, à Santa Casa de Guaxupé.

L’enterrement, présidé par le métropolite de l’archidiocèse de Pouso Alegre, Dom José D’Angelo Neto, assisté de cinq autres évêques, a eu lieu dans la cathédrale, enterré dans la crypte.

Il est mort dans une réputation de sainteté, et son processus de béatification a officiellement commencé en 2017, avec lequel Don Ignace a reçu le titre de Serviteur de Dieu.

L’enquête sur la phase diocésaine de la procédure a été clôturée en juin 2022. Le postulateur de la cause est l’Italien Paolo Vilotta.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/In%C3%A1cio_Jo%C3%A3o_Dal_Monte