Portrait de Martin Luc Huin dans la crypte de la chapelle des Missions étrangères de Paris, rue du Bac
Martin Luc Huin, né le 20 octobre 1836 à Guyonvelle en Haute-Marne et mort décapité le 30 mars 1866 (à 29 ans)
à Boryeong en Corée, est un prêtre missionnaire des Missions étrangères
de Paris reconnu comme martyr et saint par l'Église catholique.
Martin Luc Huin fait partie des cent-trois martyrs de Corée ; il a été décapité sur la plage de Galmaemot à Boryeong.
Une paroisse de 34 communes situées autour de Bourbonne-les-Bains porte aujourd'hui son nom.
Canonisation
Il
a été béatifié le 6 octobre 1968 à Rome par le pape Paul VI et canonisé
le 6 mai 1984 à Séoul (Corée du Sud) par le pape Jean-Paul II.
Luc Hwang Sok-tu ou Luc Hwang Sŏk-tu (en coréen 황석두 루카) est un laïc chrétien coréen, catéchiste, martyr et saint catholique, né en 1811 ou 1813 à Yŏnp'ung dans la province du Chungcheong en Corée, mort décapité pour sa foi le 30 mars 1866 à Galmaemot, près de Boryeong, dans le Chungcheong.
Reconnu martyr et béatifié en 1968 par le pape Paul VI, il est solennellement canonisé à Séoul par Jean-Paul II le 6 mai 1984 avec 102 autres martyrs de Corée.
Saint Luc Hwang Sok-tu est fêté le 30 mars et le 20 septembre.
Biographie
Luc Hwang Sok-tu naît à Yŏnp'ung dans la province du Chungcheong en Corée, en 1811 ou en 1813.
Il est issu d'une famille noble et aisée. Il effectue des études pour réussir l'examen gouvernemental.
Quand
il a vingt ans, il part pour Séoul pour y passer l'examen. En cours de
route, il rencontre un érudit catholique dans une auberge. Il entend
alors parler de la religion catholique, en est ému, et reçoit des livres
sur cette religion.
Il rentre chez lui trois jours après en être parti.
Son père le frappe sévèrement, mais il continue ensuite à étudier la foi catholique.
Luc Hwang convertit sa femme au catholicisme.
Menacé de mort par son père, il répond à cette menace en restant muet pendant plus de deux ans.
Toute
sa famille essaye de guérir son mutisme mais personne n'y arrive, tous
s'y épuisent et sont finalement persuadés par Luc Hwang d'étudier le
catéchisme et de devenir catholiques.
Même
les non-catholiques admirent son dévouement, sa fidélité et sa
personnalité. Lorsque Mgr Ferréol arrive en Corée, Luc se décide à
servir l'Église pour toujours.
L'évêque
lui permet de vivre séparé de sa femme, et veut faire de Luc un prêtre,
mais le Saint-Siège refuse car il n'y a pas de couvent où puisse entrer
la femme de Luc.
Après la mort de son père, la famille de Luc lui prend toutes ses propriétés.
Il devient professeur de littérature chinoise et catéchiste, fonctions qu'il remplit très bien.
Il devient ensuite assistant de Mgr Berneux et de Mgr Daveluy, et écrit de nombreux livres avec Mgr Berneux.
Lorsque
Mgr Daveluy est arrêté, il demande à ses ravisseurs de ne pas arrêter
Luc, mais celui-ci insiste pour être arrêté aussi et rester avec
l'évêque. Ils sont tous deux envoyés à Séoul.
En prison, Luc témoigne de la religion catholique aux procureurs, qui admirent ses connaissances et son éloquence.
Le
30 mars 1866, il est condamné à mort et décapité à Galmaemot, à côté de
Boryeong, dans la province du Chungcheong le vendredi saint 30 mars
1866, à la suite de Mgr Daveluy et de deux autres missionnaires.
Canonisation
Luc Hwang Sok-tu est reconnu martyr par décret du Saint-Siège le 4 juillet 1968 et ainsi proclamé vénérable.
Il est béatifié (proclamé bienheureux) le 6 octobre suivant par le pape Paul VI.
Il est canonisé (proclamé saint) par le pape Jean-Paul II le 6 mai 1984 à Séoul en même temps que 102 autres martyrs de Corée.
Saint Luc Hwang Sok-tu est fêté le 30 mars, jour anniversaire de sa mort, et le 20 septembre, qui est la date commune de célébration des martyrs de Corée.
Joseph Chang Chu-gi
(en coréen 장주기 요셉) est un laïc chrétien coréen, catéchiste, martyr et
saint catholique, né en 1802 ou 1803 à Suwon dans la province du
Gyeonggi en Corée, mort décapité pour sa foi le 30 mars 1866 à
Galmaemot, près de Boryeong, dans le Chungcheong.
Reconnu
martyr et béatifié en 1968 par le pape Paul VI, il est solennellement
canonisé à Séoul par Jean-Paul II le 6 mai 1984 avec cent deux autres
martyrs de Corée.
Saint Joseph Chang Chu-gi est fêté le 30 mars et le 20 septembre.
Biographie
Joseph Chang Chu-gi naît à Suwon dans la province du Gyeonggi en Corée, en 1802 ou en 1803.
Il est issu d'une famille aisée, comptant plusieurs diplomates.
Sa belle-sœur lui enseigne la littérature chinoise.
Il se marie et a plusieurs enfants, puis se convertit au catholicisme.
Il est baptisé à 26 ans par le P. Pacifique Yu Pang-ji, prêtre venu de Chine.
Sa femme et ses enfants sont baptisés en même temps que lui.
Joseph Chang est nommé catéchiste par le P. Maubant.
Il enseigne d'abord chez lui, puis achète un petit bâtiment qu'il consacre à l'enseignement du catéchisme.
Pendant
les persécutions, il part à quatre reprises se réfugier dans les
montagnes. Lors de la fondation d'un séminaire dans la région, Joseph
Chang offre sa maison de Paeron comme bâtiment du séminaire. Il
travaille avec sa femme pour procurer de la nourriture aux séminaristes,
et s'occupe de charges administratives pour le séminaire, sans
rétribution.
Il est arrêté en même temps que sa femme et des missionnaires le 1er
mars 1866. Libéré par un arrangement local, à son regret car il ne
voulait pas quitter les prêtres, il est de nouveau arrêté cinq jours
plus tard, et envoyé devant le gouverneur de Jecheon.
Celui-ci
cherche à lui sauver la vie et veut le faire renoncer à sa foi, mais
Joseph Chang affirme qu'il est catholique, reconnaît qu'il enseigne le
christianisme et qu'il est le propriétaire des locaux du séminaire.
Le gouverneur l'envoie alors à Séoul, où il est sévèrement torturé, puis condamné à mort le 24 mars 1866.
Joseph
Chang Chu-gi meurt décapité à Galmaemot, près de Boryeong, dans la
province du Chungcheong le vendredi saint 30 mars 1866.
Canonisation
Joseph Chang Chu-gi est reconnu martyr par décret du Saint-Siège le 4 juillet 1968 et ainsi proclamé vénérable.
Il est béatifié (proclamé bienheureux) le 6 octobre suivant par le pape Paul VI.
Il
est canonisé (proclamé saint) par le pape Jean-Paul II le 6 mai 1984 à
Séoul en même temps que cent deux autres martyrs de Corée.
Saint
Joseph Chang Chu-gi est fêté le 30 mars, jour anniversaire de sa mort,
et le 20 septembre, qui est la date commune de célébration des martyrs
de Corée.
Véron de Lembecq ou de Lembeek (en néerlandais : Veronus van Lembeek), né au début du IXe siècle et décédé le 31 janvier 863 à Lembecq est un saint médiéval.
Malgré
ses origines il travailla dans les conditions les plus humbles (comme
Jésus, à Nazareth) et acquit une grande réputation de sainteté.
Il est liturgiquement commémoré le 31 janvier.
Chaque année, le lundi de Pâques, une 'marche de Saint-Véron' est organisée à Lembecq.
L'église Saint-Véron, à Lembecq
Par
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qu'il s'agit de : David Edgar (étant donné la
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Vie
La vie de Véron est connue à partir d'une 'vita' écrite par Olbert de Gembloux entre 1015 et 1020.
Véron serait un arrière-petit-fils de Charlemagne.
Vers
l'âge de 16 ans, il quitta la cour et le domicile parental car il ne
voulait pas se marier, et choisit d'être valet de ferme à Lembecq pour y
travailler de ses mains, à l'imitation de Jésus, à Nazareth.
D'après
la légende il aurait planté un bâton dans le sol, et de l'eau en aurait
immédiatement jailli. Il aurait dit à sa sœur jumelle, Sainte Vérone,
où il serait enterré après sa mort et qu'un arbre tombé lui montrerait le chemin. Après sa mort, tout se passa comme il l'avait prévu.
Des miracles se seraient produit sur sa tombe. Ainsi un certain 'Comte Robert' (peut-être le comte Robert II de Namur), y aurait été guéri de la fièvre.
Culte
Véron est invoqué contre les maux de tête, le typhus, les rhumatismes, la fièvre, les maladies contagieuses et les ulcères.
Sainte
Albane (ou Santa Albana ou Aybanie, Albania, Aybana) est une religieuse
réputée avoir fondé vers 1050 le prieuré Sainte-Marie de l'Ordre de
Saint Benoît à Leigneux dans la province du Forez.
Selon la tradition, elle est inhumée dans le chœur de l'église prieurale de Leigneux.
Son tombeau est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel de la région Auvergne Rhône-Alpes.
Une fontaine Sainte Albane a donné son nom à une place du village, la place Sainte Albane.
La sainte donnait lieu localement à un pèlerinage le dernier jour du mois de mars.
Le tombeau
Situé sous le maître-autel, le tombeau a été ouvert sous procès-verbal à trois reprises (3 août 1654, 2 novembre 1723 et 6 août 1849).
Lors
de l'ouverture en 1654, les ossements furent retrouvés en parfait état
de conservation mais aucune inscription ne figurait sur le sarcophage.
C'est probablement pour suppléer à cette absence que fut placée sur la
tombe une pierre avec l'inscription gravée SANTA ALBANA.
Cette
pierre (50 x 40 cm) fut retrouvée plus tard encastrée dans la cheminée
d'un particulier (en toute probabilité du fait de la période
révolutionnaire). Elle était alors brisée, raccourcie, découpée et
brûlée par les flammes. Une échancrure avait été pratiquée, probablement
pour faciliter le jeu d'un tournebroche. Après sa récupération, elle
fut placée au centre d'une plaque commémorative située dans la sacristie
en 1849.
Un
schéma de cette tombe a été effectué par Vincent Durand, archéologue et
secrétaire de société savante de La Diana, d'après les souvenirs des
ouvriers employés aux fouilles de 1849.
L'inscription
SANTA ALBANA est aujourd'hui toujours dans son cadre commémoratif en
plâtre peint faux marbre, au-dessus d'une niche fermée par une porte
métallique et renfermant un broc ou vase du XIIIe siècle, inscrit dans la base Palissy.
Plusieurs
inscriptions précisent la nature de ce cadre commémoratif, la date de
la fête de la sainte et le contenu de la boîte aux reliques :
Sur le garde-corps (derrière le maître-autel), épitaphe : STA ALBANA / SUB ALTARI / REQUIESCIT;
Sur le fragment de dalle funéraire, inscription : SANTA / ALBANA ;
Sur
le pourtour de la niche dans la sacristie, une plaque signalétique
indiquant : TEMOIGNAGE LAPIDAIRE DU CULTE RENDU A SAINTE ALBANE / SA
FETE SE CELEBRAIT LE DERNIER JOUR DU MOIS DE MARS / TROUVE EN 1849 DANS
LA TOMBE DE Ste ALBANE / VASE DU XIIIe Scle / BOITE AUX RELIQUES.
Le fontaine Sainte Albane
En
lien directe avec la sainte, il existe à Leigneux une fontaine Sainte
Albane. La légende locale attribue à sainte Albane, alors vénérable
octogénaire devenue aveugle, d'avoir découvert la source qui se trouve
sur la place qui porte son nom ("place Sainte Albane", située à
proximité immédiate de la place du chapitre qui formait le cœur de
l'enclos canonial).
Le jour de sa fête, le dernier jour de mars, les pèlerins venaient boire à la fontaine Sainte Albane pour soigner notamment l'hydropisie et l'épilepsie.
Ce pèlerinage local perdura jusqu'en 1795 au moins, soit à la
disparition des dames chanoinesses du monastère / chapitre noble de
Leigneux.
Aujourd'hui
la fontaine alimente toujours en partie l'alimentation en eau potable
de la commune de Leigneux. Pour cette raison, l'accès des riverains et
promeneurs au puits est actuellement fermé.