Ours de Soleure

 

Ours de Soleure


Image illustrative de l’article Ours de Soleure

La fontaine Saint-Ours, à Soleure. Ours est représenté en soldat

Par L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé qu'il s'agit de : Jungpionier (étant donné la revendication de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1169759



 

Ours de Soleure est un chrétien romain du IIIe siècle vénéré en tant que saint.

Il est le patron de la principale église catholique de Soleure, en Suisse, où se trouve son corps.

Il a été associé très tôt à la Légion thébaine et à Victor de Soleure, dans le Martyrologe, par exemple.

La Vie d’Ours, écrite par Eucher de Lyon au Ve siècle, raconte qu’Ours fut torturé et décapité sous l’empereur Maximien Hercule et le gouverneur Hyrtacus vers 286 pour avoir refusé d’adorer des idoles.

Vénération

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Pièce en or d'un quart de doublon sur laquelle est représenté saint Ours en tenue militaire sur l'avers

Par Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2855269


La première église dédiée à Ours à Soleure fut probablement construite après le retour des restes de Victor de Genève, à la fin du Ve siècle.

Ses reliques sont exposées dans des églises à travers la Suisse, et son cercueil est découvert en 1519.

Il est fêté le 30 septembre.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ours_de_Soleure












 

Sanctuaire Notre-Dame-du-Rosaire de San Nicolás de los Arroyos

 

Sanctuaire Notre-Dame-du-Rosaire de San Nicolás de los Arroyos

 

 Image illustrative de l’article Sanctuaire Notre-Dame-du-Rosaire de San Nicolás de los Arroyos

Par Fernando de Gorocica — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66011225

 

 

Le sanctuaire Notre-Dame-du-Rosaire de San Nicolás de los Arroyos est une église située à San Nicolás de los Arroyos en Argentine.

Il a été construit à la suite des apparitions mariales survenues dans cette ville de 1983 à 1990.

C'est la voyante Gladys Herminia Quiroga de la Motta qui en a défini le lieu, sur l'emplacement d'« El Campito », près du fleuve Paraná, d'après « une indication de la Vierge ».

La construction débute en 1986, et se termine en 1990. En 1989, la statue de Notre-Dame du Rosaire est portée en grande procession de la cathédrale Saint-Nicolas-de-Bari au sanctuaire (alors en voie d'achèvement), où elle est désormais vénérée.

Chaque 25 du mois, une procession a lieu autour du sanctuaire, rassemblant des dizaines voire plusieurs centaines de milliers de pèlerins.

En 2014, ce ne sont pas moins de 500 000 pèlerins qui ont été dénombrés. Ce lieu de pèlerinage attire des fidèles catholiques de toute l'Argentine et des pays avoisinant.

Un bureau médical a été institué pour étudier les cas de « guérisons miraculeuses ».

Le 22 mai 2016, Héctor Sabatino Cardelli (es) a reconnu officiellement, pour l’Église catholique, l'authenticité des apparitions survenues 30 ans plus tôt.

Historique

Avant la construction

Le 25 septembre 1983, Gladys Herminia Quiroga de la Motta, mère au foyer de 46 ans déclare être le témoin pour la première fois d'une apparition mariale. De nombreuses autres apparitions vont suivre où la Vierge va « communiquer de nombreux messages » à la voyante.

Le soir du 24 novembre 1983, Gladys accompagnée de sa fille et de quelques amis se rend sur le lieu où la Vierge aurait demandé l'érection du sanctuaire (lieu-dit El Campito). Il fait déjà nuit. Le site est dégagé. D'après les témoins, « un rayon de lumière est brusquement tombé sur le lieu désigné par l'apparition ». Ce signe se renouvelle plusieurs fois, jusqu'à la pose de la première pierre en 1986. Après la construction du sanctuaire, des témoins rapportent que « plus d'une fois, une clarté insolite tombe du soleil pour envelopper d'une nuée lumineuse le chœur de l’église ».

Avant la mise en construction du sanctuaire, une procession mensuelle est organisée depuis la cathédrale Saint-Nicolas-de-Bari jusqu'au Campito. Cette procession regroupe des dizaines et parfois des centaines de milliers de fidèles. Après la procession, les pèlerins assistent à l'Eucharistie sur le terrain de la future église4.

Construction

Le 25 septembre 1986, Dominique Salvador Castagna (es), évêque du lieu pose la première pierre du sanctuaire. Le 13 octobre, les travaux débutent. Malgré des difficultés financières, le projet avance et s'étend même de 3 000 mètres2 par rapport au plan d'origine.

Une première partie du sanctuaire est consacrée par l’évêque le 25 octobre 1988. Les travaux sont complètement terminés en 1990.

Le 19 mars 1989, après avoir été restaurée, la statue de Notre-Dame du Rosaire (qui était présente dans la cathédrale Saint-Nicolas-de-Bari), est transférée dans le nouveau sanctuaire marial dans le cadre d'une grande procession qui part de la cathédrale, pour aller jusqu'au sanctuaire.

Événements et notoriété

Le sanctuaire est un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés d'Argentine. Chaque année, des centaines de milliers de fidèles de tout le pays et de l'étranger s'y rendent pour prier et vénérer Notre-Dame du Rosaire. Le 25 septembre 2007, pour le 24e anniversaire des apparitions : quelque 500 000 fidèles venant de tout le pays et de l'étranger ont convergé vers le sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de San Nicolás. La plupart des pèlerins sont arrivés la veille au soir pour assister à la veillée de prière et au lancement d'un feu d'artifice par la mairie, au petit matin. Ces célébrations se sont faites en présence du maire de la ville et des autorités religieuses de différentes régions du pays.

La statue a été couronnée solennellement le 22 mai 2009.

La fête de la Vierge est célébrée le 25 septembre.

Le 19 mars 2016, le P. Luis Fernando Prieto prend la succession du premier recteur, le père Carlos A. Pérez. Il est membre de la Communauté sacerdotale des Fils du Cœur Sacré et Immaculé de Marie (HSICM).

Description

La statue

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Statue de la Vierge du Rosaire, derrière sa vitre de protection

Par Fernando de Gorocica — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66019810

 

La statue de Notre-Dame du Rosaire a été offerte et bénie par le pape Léon XII en 1884 pour être installée dans l'église Saint Nicolás de Bari. Cette église qui n'était à l'époque qu'une simple église paroissiale deviendra ensuite la cathédrale du nouveau diocèse en 1947. Mais par la suite, tombée en désuétude, elle est abandonnée, et remisée dans le clocher de l'église, et jusqu'à être oubliée des prêtres de l'église. C'est Gladys Herminia Quiroga de la Motta, la voyante des apparitions mariales de San Nicolás qui la retrouve « sur les indications de la Vierge ». Elle est présente dans le sanctuaire depuis son transfert lors d'une grande procession religieuse, le 19 mars 1989.

Cette statue en bois peint est un peu plus grande qu'une femme de taille moyenne. La Vierge, habillée d'une robe couleur saumon, porte un manteau bleu ciel et un voile blanc. L'Enfant-Jésus porte lui aussi une tunique couleur saumon, et tient d'une main le chapelet que tend également sa mère.

Le sanctuaire

L'accueil des pèlerins et la prise en charge des malades sont assurés par les Fils et les Filles de Marie, institut de vie consacrée fondé spécialement pour cette fonction en 1987. Un bureau médical a été institué (à l'imitation de celui de Lourdes) pour étudier les cas rapportés de « guérison miraculeuse ». L'accompagnement pastoral des pèlerins est assuré par le recteur du sanctuaire et trois chapelains.

 

 
 

 

Description de cette image, également commentée ci-après

Statue Notre-Dame du Rosaire

Par Fernando de Gorocica —

Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66019810

 

San Nicolás de los Arroyos

 

 - Notre-Dame du Rosaire

- Sanctuaire Notre-Dame du Rosaire

 
 
 
 
 
 

 

Sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe de Mexico

 

Sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe de Mexico

 

 Image illustrative de l’article Sanctuaire Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico

Par Juan Carlos Fonseca Mata — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=85621126

 

Le sanctuaire marial Notre-Dame-de-Guadalupe est un sanctuaire national de l'Église catholique consacré à la Vierge de Guadalupe, situé dans le secteur Gustavo A. Madero à Mexico au Mexique, sur la colline de Tepeyac réputée être le lieu des apparitions mariales de 1531.

Dans le sanctuaire, la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe expose la tunique de Juan Diego Cuauhtlatoatzin où se serait imprimée l'image de la Vierge Marie, à la suite de son apparition.

Depuis 1531, plusieurs chapelles et églises, de plus en plus grandes, ont été construites pour accueillir les fidèles venant en pèlerinage.

Les plus importantes sont les deux dernières construites à cet effet : la « grande église baroque » connue sous les noms de Vieille Basilique et de Temple expiatoire du Christ-Roi, construite en 1709 et qui a subi plusieurs phases de réparations-restaurations, et la basilique actuelle qui a été construite en 1976, en remplacement de la précédente.

Plusieurs papes se sont rendus sur place pour des célébrations particulières donnant lieu à des grands rassemblements de plusieurs millions de fidèles.

Aujourd'hui, près de 20 millions de pèlerins se rendent tous les ans à la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe (dont près de la moitié les jours précédant le 12 décembre, fête de la Vierge de Guadalupe), ce qui en fait le lieu de pèlerinage catholique le plus visité après la cité du Vatican.

Historique

Premières chapelles

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Premier miracle décembre 1531, représentation de la première translation de l'image jusqu'à son oratoire en décembre 1531. XVIIIe siècle

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72337347

 

Selon la tradition, un premier oratoire est construit en décembre 1531, au pied de la colline de Tepeyac, sur le lieu réputé être celui de la troisième apparition de la Vierge de Guadalupe. Accolé à cet petit oratoire (qui accueille l'image de Notre-Dame de Guadalupe, un petit ermitage est construit, occupé par saint Juan Diego qui gère le lieu et accueille les pèlerins. Les fondations du premier ermitage dédié à la Vierge de Guadalupe, sont visibles dans la « chapelle des Indiens », le plus vieux bâtiment du sanctuaire, construit en 1648 sur le lieu du premier ermitage.

En 1533, la première structure se voit légèrement étendue par une construction en torchis et en pierre. Entre 1555 et 1576, le bâtiment est à nouveau étendu (d'environ 15 mètres). Jusqu'en 1648, les vieux murs d'origine sont toujours visibles, vestiges des premières constructions, sur ce site réputé être également le lieu d’inhumation de Juan Diego et Mgr Juan de Zumárraga. Cette première chapelle sera plus tard reconstruite et deviendra la chapelle des Indiens.

Les églises

En 1609, l'archevêque Mgr Juan Pérez de la Serna décide la construction d'une nouvelle église. Ce sera l'église Artesonado (es), construite sur l'emplacement actuel de la Vieille Basilique. Les travaux sont terminés en 1622 et la nouvelle église est consacrée par l'évêque Juan de la Serna. L'image de Notre-Dame de Guadalupe est officiellement installée dans la nouvelle construction. Cette église est la première église avec une nef à voute en pierre (les précédentes avaient un plafond et une toiture en bois).

En 1647, l'image est mise sous vitre pour la protéger de l'humidité et de la fumée des cierges. De 1647 à 1657, Luis Laso de la Vega est vicaire du sanctuaire de Tepeyac. Ce prêtre est l'auteur du Huei tlamahuiçoltica publié en 1649. En 1675, le gouvernement de Mexico construit une chaussée partant du centre de la capitale et menant au sanctuaire de Guadalupe. Le long de cette route sont également érigées 15 chapelles consacrées aux 15 mystères du rosaire.

En 1648 (ou 1649) est construite une petite chapelle sur le lieu de la « source miraculeuse ». Les fondations de ce bâtiment sont « redécouvertes » lors des travaux de 1777 pour construite une nouvelle chapelle sur ce même lieu : la chapelle du petit puits ou (es) « capilla del pocito ».

L'église « Artesonado », qui abrite la relique de la tilma est détruite en janvier 1695 pour construire sur le même lieu une nouvelle église plus grande qui recevra le titre de « collégiale » en 1749, puis de « basilique » en 1904. Les travaux de construction de la nouvelle église sont terminés en 1709, et elle reçoit officiellement la précieuse relique le 30 avril. La relique avait été hébergée, durant les travaux, dans l'église des Indiens (agrandie pour l'occasion).

En 1721 l'évêque de Mexico Mgr José Pérez de Lanciego Eguiluz y Mirafuentes (es) fait réaliser un inventaire de tous les biens du sanctuaire. En 1777, la chapelle du petit puits est érigée sur le lieu d'une source réputée « miraculeuse ».

La Vieille Basilique

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Inauguration de l'église de Notre-Dame de Guadalupe. Manuel Arellano, c. 1709

 

L'église qui est aujourd'hui connue comme la « Vieille Basilique » est construite en 1709, au pied de la colline de Tepeyac pour accueillir l'image de la Vierge. En 1749, elle reçoit le titre de collégiale, et en 1904, le pape lui décerne le titre de basilique (d'où son nom). C'est la première église du sanctuaire à recevoir ce titre. Restaurée en 1895, en 1938, puis en 2000, l'église est aujourd'hui dénommée « Temple expiatoire du Christ-Roi » (en espagnol : Templo Expiatorio a Cristo Rey).

La nouvelle basilique

Au milieu du XXe siècle, la basilique menaçait toujours de s'effondrer en raison du sol très meuble et du poids du bâtiment. À cela s’ajoutait un espace insuffisant (déjà à l'époque) pour accueillir les grandes foules lors des pèlerinages. C'est pourquoi il a été décidé de la création d'une nouvelle église, de plus grande capacité. La nouvelle Notre-Dame-de-Guadalupe fut inaugurée le 12 octobre 1976. Elle a été conçue par l'architecte mexicain Pedro Ramirez Vázquez.

 

Vue nord de la nouvelle basilique.

Vue nord de la nouvelle basilique

Par Joaquín Martínez Rosado — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6940693

Intérieur de la nouvelle basilique. 

Intérieur de la nouvelle basilique

Le Templo Expiatorio a Cristo Rey ou l'ancienne basilique.

Le Templo Expiatorio a Cristo Rey ou l'ancienne basilique

Par Juan Carlos Fonseca Mata — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41473263

Vue intérieure de l'ancienne basilique Guadalupe au Mexique. 

Vue intérieure de l'ancienne basilique Guadalupe au Mexique

Par Leon petrosyan — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=73760075

La basilique nouvelle à droite, l'ancienne à gauche. 

La basilique nouvelle à droite, l'ancienne à gauche

Par Eneas De Troya from Mexico City, México — El Monstruo más bello, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7332683

 

Grands événements

L'histoire du sanctuaire de Guadalupe est parcouru de grands événements parmi lesquels nous pouvons citer :

 

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Translation de l'image et dédicace du sanctuaire (1709)

 

  • Une nouvelle église (de grande capacité) est consacrée le 27 avril 1709, et le 30 avril, l'image de Notre-Dame de Guadalupe est transportée dans sa nouvelle église, et officiellement installée. Le 1er mai, l'église ouvre ses portes par une neuvaine solennelle.
  • Le 2 février 1848, la signature du traité de Guadalupe Hidalgo mettant fin à la guerre américano-mexicaine est signé dans la collégiale par les autorités mexicaines et américaines.
  • Le 12 octobre 1895 : couronnement canonique de l'image de Notre-Dame de Guadalupe au cours d'une grande cérémonie solennelle.
  • Le 14 novembre 1921 : attentat à la bombe contre l'image de la Vierge. La bombe qui explose à 10h30 cause des dégâts à l'église, mais laisse la relique indemne.
  • Le 6 mai 1990 : béatification de Juan Diego par Jean-Paul II dans la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe.
  • Le 31 juillet 2002 : le pape Jean-Paul II se rend au sanctuaire marial et prononce la canonisation de Juan Diego Cuauhtlatoatzin, devant une foule de neuf millions de personnes.

 

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Messe avec le pape François, dans la basilique en 2016

Par Aleteia Image Department — https://www.flickr.com/photos/113018453@N05/24913728361/, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46979918

 

  • Le 13 février 2016 : le pape François se rend dans le sanctuaire et proclame Notre-Dame de Guadalupe « mère et patronne de tout le continent américain ».

Le sanctuaire marial mexicain accueille près de 20 millions de pèlerins par an. Il est le second lieu de pèlerinage catholique le plus visité au monde après la basilique Saint-Pierre de Rome. Les pèlerins se rendent sur place, pour la plus grande part, pour l'anniversaire des apparitions mariales de Notre-Dame de Guadalupe du 9 au 12 décembre.

Composition

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Plan d'ensemble du sanctuaire répertoriant tous les bâtiments

Par I, MASJD, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2270201

 

Le sanctuaire est composé d'un ensemble de bâtiments construits au cours des siècles. Les plus anciens datent du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle. Le dernier « grand » bâtiment construit est la nouvelle basilique, construite en 1976.

 

Vue panoramique de la grande esplanade avec la nouvelle basilique (à gauche), l'ancienne (au centre).

Vue panoramique de la grande esplanade avec la nouvelle basilique (à gauche), l'ancienne (au centre)

Par Erick Hershele Gallegos Galván — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28086620

Fontaine commémorative des apparitions de la Vierge 

Fontaine commémorative des apparitions de la Vierge

Par L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé qu'il s'agit de : Mnts (étant donné la revendication de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=567266

Grand escalier permettant d'accéder à la chapelle du Cerito. 

Grand escalier permettant d'accéder à la chapelle du Cerito

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72337704

Station du chemin de croix. 

Station du chemin de croix

Par Ovedc — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42521755

Vue du sanctuaire en 1895. 

Vue du sanctuaire en 1895

La nouvelle basilique

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Vue de la nouvelle et de l'ancienne basilique

Par MX — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=64882336

 

La Vieille Basilique

Couvent des Capucines

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Façade du couvent des Capucines, l'ancienne basilique se distingue à gauche

Par BluesyPete — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=35507707

Histoire
L'ancien couvent et l'église des Capucines de Santa Maria de Guadalupe est situé sur le côté est du Temple expiatoire du Christ-Roi. Il est construit sur l'emplacement d'une ancienne maison abritant des pèlerins, détruite pour cette occasion. Le couvent a été conçu par l'architecte Ignacio Castera (es) sur les terres données par Salvador Beltran et financé par une collecte de dons qui rapporte 300 000 pesos. La construction de ce couvent a été réalisée avec l'autorisation de l'évêque Mgr Alonso Núñez de Haro y Peralta et du roi d'Espagne. La première pierre est posée le 14 octobre 1792, et le couvent est inauguré le 30 août 1797. La communauté religieuse fut fondée par la sœur Marie-Anne, le couvent fut occupé par des religieuses jusqu'au 26 février 1863.

L'église du couvent a accueilli l'image de Notre-Dame de Guadalupe pendant la fermeture de la basilique (qui abritait la relique) pour cause de rénovations. Ces réparations de la vieille basilique étaient elles-mêmes causées par la construction du couvent qui a déstabilisé le sol et le bâtiment de l'église, entrainant des dommages structurels à la construction.

En 1863, Benito Juárez rédige des lois réformant l'État et expulsant les religieuses de leur couvent. Celui-ci est confisqué par l'État et il n'est restitué aux religieuses que sous le Second Empire, mais, à la chute de l'empereur Maximilien, les religieuses doivent à nouveau repartir. Le couvent est exproprié par les gouvernements libéraux et utilisé comme hôpital, caserne militaire, bureaux du gouvernement, asile pour pauvres, école municipale, école et même cave. En 1877, les religieuses peuvent peu à peu revenir, mais l'occupation complète du bâtiment ne se fait qu'en 1924. Aujourd'hui, l'église est ouverte au culte en tant que « paroisse de Guadalupe ».

Description

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Intérieur de l'église du couvent

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72334787

 

L'architecture du bâtiment est du style néoclassique, qui ressemble aux anciennes formes classiques de la Grèce et de Rome tout en comportant une allusion au rationalisme.

À l'intérieur de l'église, de nombreuses pièces d'art sacré sont présentes. Le retable moderne dédié à la Sainte Famille, avec Jésus, Marie et Joseph, accompagnés au sommet par l'image du Saint-Esprit et au bas un guerrier-aigle en protecteur. Ce retable a été préparé sous la direction de Fray Gabriel Chávez de la Mora (es), exécuté par l’architecte Oscar JiméNez et le peintre Jaime Domínguez. Autour de l'autel, on trouve d'autres œuvres telles que la Virgen del Rayo (es), le Christ à la colonne ou la Sainte Trinité.

En raison de l'instabilité du sous-sol, une partie de la construction s'est enfoncée, nécessitant des réparations entre 1976 et 1982 qui permirent d'estomper l'inclinaison sans la corriger complètement. Le plancher du couvent n'est, ainsi, toujours pas de niveau.

 

Autel de l'église (paroisse des capucines).

Autel de l'église (paroisse des capucines)

Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21631626

La coupole de l'église. 

La coupole de l'église

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72335236

Vue d'ensemble du couvent 

Vue d'ensemble du couvent

Par L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé qu'il s'agit de : Mnts (étant donné la revendication de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=563182

Vue du couvent et de l'église accolée. 

Vue du couvent et de l'église accolée

Par Dge — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43882254

 

Chapelle du petit puits

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Vue extérieure de la chapelle

Par Viridiana aguirre — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28407927

 

La chapelle du petit puits ou (es) Capilla del pocito, est une chapelle construite au pied de la colline, sur le lieu réputé être le lieu d'apparition d'une source miraculeuse (lors de la visite de l'évêque avec Juan Diego), lieu de la 4e apparition de la Vierge à Juan Diego.

Historique
La population locale a très tôt considéré l'eau de cette source comme étant « miraculeuse ». Du coup, les fidèles venaient boire à la source et « laver les plaies infectées ». Cela a très vite été une source d'infection et de contamination dans la population. Pour remédier au problème, un toit a été construit au-dessus du captage d'eau, mais cela s'est très vite révélé insuffisant. En 1777, l'architecte Francisco Antonio de Guerrero y Torres (es) construit une église sur l'emplacement du puits « de la source miraculeuse ». Cette église est construite avec une base et une forme circulaire dans le style baroque. La construction est terminée en 1791.

Description
Cette église est considérée comme étant un « joyau architectural du style baroque », unique par sa forme (c'est le seul exemple, d'une église construite sur une base circulaire à cette époque, qui soit restée préservé jusqu'à aujourd'hui dans tout le pays).

Le mouvement qui imprime la décoration en zigzag sur le dôme, ainsi que les lignes multiformes utilisées dans les fenêtres, contribuent à créer une ambiance de mouvement. Tous les symboles que portent les petits anges peints sur le dôme sont les symboles mariaux qui apparaissent dans les litanies de Lorette. Un point particulier du mobilier à noter : la chaire en bois tenue par une sculpture de Juan Diego.

 

Retable de la chapelle

Retable de la chapelle

Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21632064

La chaire de bois sculptée 

La chaire de bois sculptée

Par AdyEli — Travail personnelCette photographie a été versée avec l’application Wiki Loves Monuments mobile 1.3 (Android)., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28321200

Le dôme de la chapelle. 

Le dôme de la chapelle

Par AdyEli — Travail personnelCette photographie a été versée avec l’application Wiki Loves Monuments mobile 1.3 (Android)., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28321193

Le puits au centre de la chapelle. 

Le puits au centre de la chapelle

Par GAED — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21125769

L'intérieur de la chapelle, aujourd'hui. 

L'intérieur de la chapelle, aujourd'hui

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72334300

Vue extérieure. 

Vue extérieure

Par GAED — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20992356

Photo de la chapelle (fin XIXe siècle. 

Photo de la chapelle (fin XIXe siècle

Gravure de la chapelle du petit puits (1888).

Gravure de la chapelle du petit puits (1888)

Chapelle du Cerrito

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La chapelle du Cerrito, fin XIXe siècle

 

La « chapelle du Cerrito » ou « el Cerrito del Tepeyac », est une chapelle construite, d'après la tradition, sur le site des apparitions mariales de Notre-Dame de Guadalupe et du miracle des roses. Cette église n'est pas la première qui a été construite sur le lieu de Tepeyac, car les premiers oratoires et chapelles ont été construits au pied de la colline au XVIe siècle. Ce n'est qu'en 1666 qu'un fidèle, Cristóbal de Aguirre et son épouse Teresa Pelegrina, connus comme étant des marchands vendant du pain, ont fait construire sur leurs économies une petite chapelle dans laquelle ils ont fait placer un retable avec l'image de la Vierge de Guadalupe. Une messe y était célébrée chaque 12 décembre. Le nombre de pèlerins augmentant régulièrement, le père D. José María Montúfar demande en 1748 de faire détruire le petit bâtiment et de faire construire en ce lieu une nouvelle église. Malgré plusieurs restaurations, la chapelle a conservé son style originel.

La chapelle du Cerrito se distingue par une décoration simple. Sur la façade, par exemple, nous trouverons des colonnes de stipe monumentales et l'iconographie de l'ancien Mexique, comme le soleil et la lune; représentants de la cosmogonie pré-hispanique, symboles de dualité. L'intérieur surprend par la richesse artistique. Les côtés de la nef sont décorés de peintures murales réalisées par Fernando Leal en 1950 et représentant les apparitions de la Vierge de Guadalupe. La coupole est revêtue de mosaïques vénitiennes représentant la Sainte Trinité. Un retable en marbre présente un tableau de la Vierge de Guadalupe, encadrée par les archanges Michel et Gabriel.

 

Autel et retable

Autel et retable

Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21631897

Intérieur de la chapelle 

Intérieur de la chapelle

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72337999

La façade de l'église 

La façade de l'église

Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21631873

La chapelle des Indiens

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Chapelle des Indiens

Par Juan Carlos Fonseca Mata — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=85621168

Historique

En 1648, le bâtiment existant, vestige des premières constructions et du premier oratoire et ermitage réalisé en 1531, est détruit, une nouvelle église est entièrement reconstruite. Les dernières finitions sont réalisées en 1652. Du milieu du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le bâtiment est appelé « la vieille église », probablement du fait de sa construction sur le lieu des premiers ermitages. En 1678, l'église accueille une confrérie de laïcs indiens dénommée « confrérie de la Vierge de Guadalupe ». En février 1679 une règle et des constitutions sont rédigées pour gérer le fonctionnement de la confrérie. Celle-ci perdurera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. En 1694, une nouvelle extension de la construction est réalisée, ajoutant 13 mètres de plus, et une décoration avec un plafond à caissons. Cette extension est réalisée afin de permettre à l'église d'accueillir l'image de Notre-Dame de Guadalupe (et la foule des fidèles qui viendraient la voir) durant les travaux de construction de la nouvelle église destinée à recevoir la précieuse relique.

La translation de la relique se déroule le 30 décembre 1694, et le 30 avril 1709, la nouvelle église étant construite, l'image de la Vierge est à nouveau translatée dans sa nouvelle église. En 1750, le recteur du sanctuaire entreprend la restauration du bâtiment. Une collecte de 1 500 pesos permet de financer l'opération, et le 20 août 1751, une grande procession et une messe solennelle célèbrent la fin des travaux. À l'occasion de ces travaux de rénovation, le recteur organisa des fouilles dans le sous-sol de la sacristie, où selon la tradition, Juan Diego aurait été inhumé. De nombreux corps ont été remontés de ces fouilles, mais aucun signe n'a pu permettre d'identifier la sépulture de Juan Diego. En 1791, avec les travaux entrepris dans l'église collégiale, les services pastoraux sont réorganisés dans le sanctuaire. La majorité des fidèles indigènes sont alors rattachés à cette église. C'est à partir de cette date que l'église prend le nom de « l'ancienne paroisse des Indiens », nom toujours en usage aujourd'hui.

En 1854, le président mexicain Antonio López de Santa Anna fait donner au sanctuaire de Guadalupe, l'étendard de Miguel Hidalgo (qui représente l'image de la Vierge de Guadalupe), et celui-ci est exposé dans l'église des Indiens. L'étendard historique est solennellement translaté dans sa nouvelle église le 12 décembre 1854. Il y restera jusqu'à 1896 où, sur ordre du président Porfirio Díaz, il est installé dans l'église collégiale. Le tremblement de terre de 1957 qui frappe Mexico fait de gros dégâts sur l'église qui est déstabilisée dans sa structure. Face aux risques, les activités pastorales de la paroisse sont déplacées dans la chapelle du couvent des Capucines. En janvier 1997, le curé de la paroisse, le père Armando Colin Cruz débute une opération de restauration de l'église. Les travaux sont terminés le 9 juin 1998 et l'église rouvre ses portes.

Description
La façade est réalisée en tezontle (es). Sur sa façade latérale, nous trouvons une statue de la Vierge Immaculée, statue sculptée dans une carrière située à proximité de l'arbre « Cazahuatl », appelé « Arbre de la Vierge », car cet arbre se trouverait à proximité du lieu de la troisième apparition de la Vierge à Juan Diego. À l'intérieur de l'église, le retable au-dessus de l'autel représente Juan Diego, avec l'image de la Vierge sur sa tilma.

L'église est pourvue de deux portes, dont l'une est surmontée d'un petit campanile équipé de petites cloches. Sur la façade, deux niches étaient pourvues de statues de plusieurs saints, dont bien sûr Juan Diego, Mgr Zumárraga et la Vierge de Guadalupe. Accolée à l'église, la sacristie mesure 7,52 mètres par 6,26. Selon la tradition, cette sacristie est située sur l'emplacement même du premier ermitage construit en 1531. L'inventaire réalisé par l'évêque de Mexico Mgr José Pérez de Lanciego Eguiluz y Mirafuentes (es) en 1721 donne une dimension de l'église de 24,24 mètres par 9,19, et un éclairage par trois fenêtres et une verrière.

 

Intérieur de l'église.

Intérieur de l'église

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72332776

Plaque commémorant la présence de la relique mariale de 1695 à 1709, dans l'église. 

Plaque commémorant la présence de la relique mariale de 1695 à 1709, dans l'église

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72332611

Un des vitraux de l'église. 

Un des vitraux de l'église

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72333176

Vue des jardins autour de l'église. 

Vue des jardins autour de l'église

Par Sayabil Yac Cruz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28572844

Musée de la basilique

Le musée de la basilique a été inauguré en 1941 dans l'aile nord de l'ancien couvent des Capucines, à l'arrière du Temple expiatoire du Christ-Roi (l'ancienne basilique). Il abrite une importante collection d'art néo-hispanique composé de près de 5 000 œuvres, réparties sur 15 salles, dont plusieurs sont uniques et irremplaçables, incluant des peintures, sculptures, bijoux, orfèvreries, etc. Il possède des œuvres des peintres les plus importants de la Nouvelle-Espagne, en particulier celles de Cristóbal de Villalpando, Miguel Cabrera, Matías de Arteaga y Alfaro (es), Juan Correa (1646-1716) (es), Juan Cordero, José de Ibarra (es), Sebastián López de Arteaga (es), Nicolás Rodríguez Juárez, Baltazar de Echave Ibía (es) et José de Alcíbar (es).

Parmi les œuvres exposées dans le musée se trouve toute une collection de « cadeaux » offerts à la Vierge de Guadalupe par des personnalités prestigieuses (les papes Jean XXIII et Benoît XVI, Jacqueline Kennedy, Hugo Chávez, Juan Carlos Ier et son épouse Sophie, ou des moins connus (comme Fermín Espinosa (Armillita) (es)), mais aussi des groupes ou associations comme les « travailleurs de l'industrie métallurgique mexicaine », l'association de Notre-Dame de Guadalupe à Hong Kong, entre autres. Le musée emploie une équipe de restaurateurs d'art pour restaurer et entretenir les différentes pièces de ses collections. En octobre 2018 s'est tenue une exposition temporaire intitulée « cadeaux pour la reine, témoignages d'amour et de foi ». Cette exposition met en valeur une série d’œuvres présentes dans les réserves du musée, œuvres qui ont été restaurées et exposées spécialement dans le cadre de cet événement.

Le vestibule contient plus de 2 000 ex-votos dédiés à la Vierge de Guadalupe et sert également de lieu d'expositions temporaires.

Depuis 2013, le musée de la basilique de Guadalupe participe au programme « La Nuit des musées », ouvrant ses portes chaque mois pour accueillir des concerts d'artistes de musique classique, sacrée, populaire, vernaculaire, contemporaine et ancienne, les chanteurs intervenant seuls, ou accompagnés par des musiciens.

 

Statues d'anges dans le musée

Statues d'anges dans le musée

Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655640

Exemples d'ex-voto présentés dans le musée 

Exemples d'ex-voto présentés dans le musée

Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655847

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Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655631

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Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655843

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Par Isaacvp — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77655850

 

 

Autres chapelles

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Le baptistère

Par L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé qu'il s'agit de : Mnts (étant donné la revendication de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=567080

 

Le sanctuaire intègre d'autres constructions comme :

  • le baptistère, qui dépend de la paroisse des capucines ;
  • la chapelle des vœux (capilla de juramentos), qui dépend de la paroisse des capucines ;
  • la chapelle des bénédictions (capilla de benedictiones) ;
  • la chapelle Saint-Juan-Diego.

Visites

L'institution propose de nombreux services, notamment des visites guidées, qui accompagnent depuis des années les pèlerins et visiteurs pour leur dévoiler l'histoire des apparitions mariales de Notre-Dame de Guadalupe. Au cours de la visite, chacune des apparitions est racontée en visitant les églises qui composent le sanctuaire : la nouvelle basilique, à l'architecture moderne, avec à l'intérieur la tilma de Juan Diego, mais aussi la « vielle basilique », le couvent des Capucines, l'ancienne paroisse des Indiens ou la chapelle du pocito, et bien sûr, le musée de la basilique. Les guides spécialisés font ainsi découvrir aux pèlerins les trésors architecturaux et artistiques des différents lieux.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_Notre-Dame-de-Guadalupe_de_Mexico

 

La basilique Notre-Dame-de-Guadalupe

Image illustrative de l’article Basilique Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico

 

La nouvelle Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe

Par L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé qu'il s'agit de : Janothird~commonswiki (étant donné la revendication de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=97761

 

La basilique Notre-Dame-de-Guadalupe est une basilique catholique consacrée à la Vierge de Guadalupe, située dans le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe, autour de la colline de Tepeyac, au nord de Mexico.

Cette église moderne a été construite en 1976 pour permettre d'accueillir un plus grand nombre de pèlerins que dans la Vieille Basilique de Notre-Dame de Guadalupe, devenue trop petite et qui menaçait de s'effondrer. L'église a une capacité de 10 000 places et le nombre de fidèles peut être porté à 100 000 en utilisant les différentes chapelles, ainsi que l'atrium et l'esplanade devant l'église. Le site rassemble régulièrement plusieurs millions de visiteurs lors des grands événements (en particulier autour du 12 décembre, pour la fête de Notre-Dame de Guadalupe), et près de 20 millions de pèlerins se rendent tous les ans dans cette basilique, ce qui en fait le monument catholique le plus visité après la cité du Vatican.

L'église expose la tunique de Juan Diego Cuauhtlatoatzin où s'est imprimée l'image de la Vierge Marie, à la suite de son apparition à cet indigène. Cette église a une forme circulaire de 100 mètres de diamètre, avec un toit couvert de plaques de cuivre (devenu vert avec le temps) dont la forme évoque une tente.

L'église, construite et financée par l’Église catholique, a été nationalisée par le gouvernement mexicain, du fait d'anciennes lois anticléricales datant du début du XXe siècle.

Historique

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Intérieur de la basilique de Notre-Dame de Guadalupe

Par Joaquín Martínez Rosado — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6941622

 

Cette église fait partie du sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, le bâtiment est situé à l'ouest de l'« atrium des Amériques » et au sud de la colline de Tepeyac. Le bâtiment a été construit pour répondre à la nécessité de conserver l'image de Notre-Dame de Guadalupe, de permettre l'accès à un plus grand nombre de pèlerins et à l'instabilité de l'ancienne basilique qui rendait son utilisation dangereuse. Le nouveau bâtiment a été conçu par les architectes : Pedro Ramírez Vázquez, José Luis Benlliure, Alejandro Schoenhofer, Fray Gabriel Chávez de la Mora (es) et Javier García Lascuráin. Sa construction a commencé en 1974 et a pris fin en 1976. La consécration de l'église se déroule le 12 octobre 1976.

En 1980, Schulemburg, dernier abbé de la basilique, a demandé à Pedro Medina Guzmán de réaliser une peinture murale pour le tabernacle. L’œuvre intitulée « Le don de la résurrection » a été terminée la même année. Les peintures murales réalisées dans les cryptes sur le thème des apparitions de la Vierge de Guadalupe à San Juan Diego ont été réalisées par le même artiste.

La basilique guadalupéenne accueille près de 20 millions de pèlerins par an. Cette église est la seconde église catholique la plus visitée au monde après la basilique Saint-Pierre de Rome.

Du fait des lois anticléricales héritées de la révolution et du début du XXe siècle, la construction de 1976 n'a pas été inscrite au registre public comme « propriété de l’Église ». Une nouvelle loi sur les associations religieuses et les cultes en 1992 prévoit que « la propriété des églises construites avant 1992 revient à l’État fédéral ». Le 6 avril 2016, la presse mexicaine a rapporté que « ni l’épiscopat mexicain, ni l’archidiocèse de Mexico ne feront opposition contre la nationalisation de la basilique Notre-Dame de Guadalupe ». Si la propriété est transmise à l’État, son usage reste au profit du culte, sous la responsabilité de l'archidiocèse de Mexico.

Description

Cette église, qui est la plus récente des églises consacrées à Notre-Dame de Guadalupe dans le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe de Mexico, est consacrée le 12 octobre 1976 par Mgr Miguel Darío Miranda y Gómez, archevêque de Mexico. La fonction principale du bâtiment est d'« accueillir les milliers de pèlerins du monde entier venus visiter l'image de Notre-Dame de Guadalupe ». Pour cette raison, le bâtiment est conçu sous la forme d'un socle circulaire de 100 mètres de diamètre, permettant à un plus grand nombre de visiteurs de participer aux célébrations liturgiques. D'autre part, la forme circulaire renvoie également à l'idée de « l'universalité de Dieu ».

La toiture, évoquant « une grande tente », fait référence à la « tente de la rencontre » que les Juifs utilisaient durant leur exode dans le désert, mais également, cette « tente » est une forme symbolisant le manteau de la Vierge, qui protège le visiteur. La grande colonne servant d'axe mesure 42 mètres de haut et contient à l'intérieur des bureaux administratifs de la basilique.

Du fait que l'intérieur soit circulaire et libre de tout pilier porteur, il est possible de voir l'image de la Vierge de Guadalupe de tous les points intérieurs de la basilique. Cette image est située derrière l'autel, sous une croix de grande dimension. Pour permettre aux pèlerins de s'approcher de l'image sans gêner les célébrations, une passerelle a été construite sous l'autel avec des tapis roulants permettant aux visiteurs d'approcher au plus près de l'image.

 

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Somment du toit, avec la monogramme de Marie, et la croix

Par Lidia Lopez — https://www.flickr.com/photos/99310744@N02/9351716561/lightbox/, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=27405481

 

Il y a sept portes à l'avant du bâtiment où se trouve également une chapelle ouverte, à partir de laquelle il est possible de célébrer la messe avec les personnes présentes dans l'atrium. Au-dessus de l'entrée se trouve une croix monumentale. Un monogramme de Marie (un grand M), surplombé par une croix est installée au sommet du toit. Pour éviter la nidification de volatiles un dispositif spécifique, conçu par l'ingénieur Manuel González Flores, a été mis en place.

L'autel, en marbre, d'une couleur tranchant avec la couleur des murs, a pour but de « mettre en valeur » cette partie de l'église.

À l'intérieur de l'église, 10 000 personnes peuvent trouver place dans la partie centrale et dans les neuf chapelles de l'étage supérieur, qui peuvent éventuellement être aménagées pour des cérémonies autres que celle se déroulant dans la partie principale de l'église. Depuis la chapelle ouverte située au deuxième étage, qui conduit à l’atrium, le nombre des participants est porté à 50 000. Dans le sous-sol de la basilique se trouvent les cryptes, avec plus de 15 000 niches et 10 chapelles pour se souvenir des morts qui y reposent. 100 000 personnes peuvent prendre place sur le parvis extérieur. Le bâtiment est construit en béton armé pour la structure. Son toit, en tôle de cuivre, s'est oxydé au cours des ans, lui donnant une couleur verte caractéristique.

L'église est équipée d'un orgue monumental de 11 000 tuyaux construit par Casavant (situé à droite de l'autel). Une représentation en relief de l'image de la Vierge est réalisée afin de permettre aux personnes non-voyantes ou mal-voyantes de « voir » la Vierge de Guadalupe. Cette sculpture est accompagnée d'un texte en braille permettant de transmettre au pèlerin le « message d'amour de la Vierge pour lui ».

 

L'entrée de la basilique, surmontée de la grande croix.

L'entrée de la basilique, surmontée de la grande croix

Par Anagoria — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30621564

Les vitraux, vus de l'extérieur. 

Les vitraux, vus de l'extérieur

Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784587

Les drapeaux de toutes les nations américaines à gauche de l'autel. 

Les drapeaux de toutes les nations américaines à gauche de l'autel

Par Avillac5 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=76976712

L'orgue monumental à droite de l'autel. 

L'orgue monumental à droite de l'autel

Par Patricia Alzuarte Díaz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21631080

Le système de tapis roulants situés sous l'autel (pour voir l'image sacrée). 

Le système de tapis roulants situés sous l'autel (pour voir l'image sacrée)

Par Ovedc — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42521759

Puits de lumière au-dessus de l'autel. 

Puits de lumière au-dessus de l'autel

Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784970

Célébration d'une messe en juillet 2015. 

Célébration d'une messe en juillet 2015

Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46460206

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Notre-Dame-de-Guadalupe_de_Mexico

 

Le temple expiatoire du Christ Roi

 

la Vielle Basilique de Guadalupe

 Façade Vieille Basilique baroque

Par Dge — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43882260


Le Temple expiatoire du Christ-Roi ((es) Templo Expiatorio a Cristo Rey) aussi connu sous le nom de la Vieille Basilique de Notre-Dame de Guadalupe, est une basilique catholique consacrée à la Vierge de Guadalupe, située dans le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe, au nord de Mexico (Mexique).

Cette église a été construite spécifiquement pour recueillir et exposer la relique de l'image de Notre-Dame de Guadalupe. En 1749 elle reçoit le titre de « collégiale », et en 1904 le pape Pie X l'élève au rang de basilique mineure. L'église est le lieu d'événements historiques pour le pays comme la signature du traité de Guadalupe Hidalgo mettant fin à la guerre américano-mexicaine en 1848, ou le couronnement canonique de la Vierge de Guadalupe en 1895, et même un attentat contre l'image de la Vierge en 1921.

Déstabilisée dans sa structure à la suite de la construction du couvent des capucines en 1797 (et par un sol trop meuble), l'édifice subit plusieurs restaurations (1895, 1938 et 1979). Certaines restaurations ont amené des modifications notables dans la structure du bâtiment (extension vers le nord de l'église, relèvement du transept, création d'un dôme). La dernière phase de travaux en 1979 A entrainé la fermeture complète du bâtiment jusqu'en 2000 où il a pu être remis en service, bien que les travaux de restauration ne soient toujours pas terminés. Depuis la construction de la nouvelle basilique, cette église a été renommée en Temple expiatoire du Christ-Roi, mais elle reste connue sous le nom de la Vieille Basilique.

Construite dans le style baroque, et faisant 77 m de long par 37 de large et 30 m de haut, c'est au début du XVIIIe siècle la plus grande et la plus somptueuse église construite en l'honneur de la Vierge Marie de tout le Mexique. La restauration faite à la fin du XIXe siècle redécore le sanctuaire dans un style néoclassique. Les diverses restaurations du bâtiment ont amené des changements successifs dans le mobilier de l'église. Certains éléments du mobilier retirés ont été préservés et installés dans la chapelle ou la sacristie de l'église. À l'occasion de la première restauration, six grande toiles ont été réalisées pour présenter l'histoire de la dévotion à la Vierge de Guadalupe. Ces toiles ont été restaurées en 2000.

Historique

Construction

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Translation de l'image et dédicace du sanctuaire (1709)


En 1694, la construction d'une nouvelle église est décidée par l'archevêque Francisco de Aguiar y Seijas (es). Elle est construite par l'architecte Pedro de Arrieta (es) pour un coût de 715 000 pesos, obtenue par des aumônes, et de riches donations. Sa construction débute en mars 1695. L'église est consacrée le 27 avril 1709, et le 30 avril, l'image de Notre-Dame de Guadalupe est transportée dans sa nouvelle église et officiellement installée. Le 1er mai, l'église ouvre ses portes par une neuvaine solennelle. C'est la plus grande et la plus somptueuse église du Mexique qui soit construite en l'honneur de la Vierge Marie. Dans le cœur se trouve un autel en argent, avec les statues de Juan Diego et de Juan de Zumarraga. L'image de Notre-Dame de Guadalupe surmonte l'autel et est abrité par un immense baldaquin. La place située devant l'église peut accueillir un demi million de personnes.

En 1749, après l'installation d'un chapitre de religieux affectés à cette église, le pape Benoît XIV élève l'église au rang de « collégiale », et l'église reçoit le titre de « Très insigne et Collégiale royale de Notre-Dame de Guadalupe ».

Première restauration (1895)

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L'église, et le couvent des capucines à droite

Par Karolja — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=37051229


Au début du XIXe siècle, en raison de la construction du couvent des Capucines, la collégiale subit de graves dommages aux murs et aux voûtes. Il fallut donc réparer les dégâts et, à cette occasion, redécorer le sanctuaire dans un style néoclassique, le style baroque étant finissant. Les travaux du sanctuaires, débutés vers l'an 1804 et se sont terminés en 1836. Entre 1810 et 1822, les travaux ont été suspendus en raison de la guerre d'indépendance. Le projet de restauration, conçu par Agustín Paz, a été exécuté par l'architecte néoclassiciste Manuel Tolsá (es).

Le 2 février 1848, le traité de Guadalupe Hidalgo mettant fin à la guerre américano-mexicaine est signé dans la collégiale par les autorités mexicaines et américaines.


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Une des peintures monumentales décorant l'église. Ici la conversion des indiens

Par Armineaghayan — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41847177


Entre 1887 et 1895, à l'occasion du couronnement canonique de l'image de Notre-Dame de Guadalupe par Léon XIII, le bâtiment fut soumis à d'importants travaux de conservation, car sa structure avait été endommagée par le temps. Parmi les travaux figuraient le déplacement des stalles du chœur de chanoines et la mise en place d'un retable en marbre de Carrare, accompagné d'un baldaquin de colonnes de granit écossais (de quatre tonnes chacune) avec des sculptures d'archanges en bronze. Une extension du bâtiment dans la partie nord a été réalisée, en réajustant les zones du chapitre et de la sacristie. Des peintures monumentales ont été placées sur les murs représentant les événements de Guadalupe, dont quatre sont particulièrement grandes. Les travaux furent achevés le 12 octobre 1895.

Une fois les travaux terminés, la Vierge de Guadalupe fut couronnée solennellement en 1895 par Próspero María Alarcón y Sánchez de la Barquera (es), archevêque de Mexico, accompagné d'autres évêques du Mexique.

En 1904, la collégiale est élevée au rang de basilique par le Pape Pie X. Durant la guerre des Cristeros, le 14 novembre 1921, une bombe est placée sur l'autel principal, juste sous l'image de la Vierge de Guadalupe, dans le but de détruire l'image sacrée. L'explosion cause des dommages à l'autel (et encore davantage aux vitraux), pliant un crucifix de bronze, mais la précieuse relique (située juste au-dessus de la bombe) reste indemne. En raison de cet événement, l’image fut remplacée par une copie fidèle, et l'originale protégée dans la maison de pieux fidèles. Elle ne fut ramenée dans l'église qu’en 1929. En mémoire de cet événement, une médaille de bronze à l'image du Christ a été placé sur le lieu de l'attentat, comme témoignage de cet évènement. Du fait des persécutions religieuses (organisées par le gouvernement), l'église ferme ses portes en 1926 et n'est rouverte au culte en 1929.

Seconde restauration (1938)

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La basilique en 1911


À son ouverture, une série de travaux de conservation et de restauration sont organisés pour réparer les voutes endommagées. Outre la réforme architecturale dans son intérieur conçue par l'architecte Luis G. Olvera, l'intérieur est entièrement rénové en retirant l'autel et en étendant la nef principale (pour cela on procède au retrait du retable en marbre et du baldaquin afin d'augmenter l'espace disponible pour les fidèles). Le transept est reconstruit plus haut que l’original, afin de protéger les deux orgues et de construire en son centre un dôme, qui permet d'éclairer le presbytère. La voûte de la coupole est revêtue de mosaïque vénitienne, œuvre de Bartolomé Galotti, qui a également conçu les coquilles Saint-Jacques du dôme central et les coquilles Saint-Jacques des quatre voûtes. Une partie des stalles de la collégiale sont déplacées dans le presbytère. Pour entrer dans le presbytère, un grand escalier a été construit avec à chaque extrémité deux aigles en bronze. L'architecte Luis G. Olver redessine également les encadrements des peintures ainsi que les peintures ornementales de style néo-baroque que l'on trouve sur les voûtes et les murs.


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Coupole de la basilique

Par Deror_avi — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42890364


Au fond de l'abside, un nouvel orgue monumental de la maison Wurlitzer (d'origine allemande) est installé, grâce à une donation. Le plancher en bois est remplacé par du marbre. Dans chacune des fenêtres, un vitrail a été réalisé par la maison Victor-Marco et offert par la société mexicaine de l'époque. Chacun des vitraux représente un passage de l'évangile dans lequel apparaît la Vierge Marie.

La chapelle du sanctuaire a également été redécorée dans le nouveau style de la basilique. Le plafond à caissons est remplacé par trois voûtes décorées de fresques et de médaillons. Sur l'autel est placé un tabernacle d'argent ciselé et fondu reproduisant la façade du couvent de Saint-Augustin, à Acolman. Un retable a été inclus dans la zone de l'abside qui abrite une partie de ce que les croyants catholiques considèrent comme le « trésor spirituel de la basilique » : des reliques des lieux saints et des différents saints de l'Église catholique. La collection met en lumière une relique particulière : une écharde de la Vraie Croix. Les travaux sont achevés en octobre 1938.

Mais ces nouveaux travaux entrainent davantage de dommages structurels en raison d'affaissements inégaux des murs et piliers porteurs.

Fermeture et nouvelle restauration (1979-2000)

Au milieu du XXe siècle, la basilique menaçait de s'effondrer en raison du sol très meuble et du poids du bâtiment, auxquels s’ajoutait un espace insuffisant pour accueillir les grandes foules lors des pèlerinages. Cela a poussé à la fermeture de l'édifice et la construction d'une nouvelle église plus grande. Le 12 décembre 1974, l'archevêque de Mexico, Miguel Darío Miranda y Gómez, bénit et pose la première pierre d'une nouvelle église. L'église est consacrée solennellement le 12 octobre 1976, et l'image de la Vierge est transférée dans la nouvelle église. L'ancienne basilique de « Sainte-Marie de Guadalupe » ferme ses portes durant 24 ans.

En 1979, l’INAH (Institut national d'anthropologie et d'histoire), le Conseil National pour la Culture et les Arts (es) et la Conférence de l'épiscopat mexicain lancent un projet de restauration visant à éviter la perte du bâtiment. Ce projet, à l'instar du projet de récupération de la cathédrale métropolitaine de Mexico et de la tour de Pise (Italie), consiste à empêcher la chute de bâtiments, aux structures lourdes, du fait de sols trop meubles, et qui subissent un enfoncement non uniforme. Puis il faut soulever lentement la structure avec des vérins hydrauliques et remplacer ensuite le sol meuble par des pieux en béton. Bien que ce projet de relèvement ne se soit pas terminé dans son intégralité, sa première et principale étape s'est terminée en 2000, juste à temps pour célébrer le jubilé.

Remise en service

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L'orgue de Würlitzer (1931)

Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784692


En 2000, l'ancienne basilique, qui porte désormais le nom de « Temple expiatoire du Christ-Roi » ((es) Templo Expiatorio a Cristo Rey), a été rouverte aux visiteurs dans le cadre de l'Année sainte et du Congrès eucharistique national, qui s'est tenu à Mexico. Dans l'église, le Saint sacrement est exposé en continu.

Aujourd'hui, le bâtiment est déjà en grande partie restauré (bien que toujours en rénovation). Les armatures de béton recouvrant huit colonnes à l'intérieur ont été retirées, un plancher de marbre de couleur vert et café semblable à celui qui s'y trouvait auparavant a été installé dans l'église et le presbytère. L'orgue de Würlitzer de 1931, resté silencieux pendant 34 ans a été restauré. La restauration et l'éclairage de la chapelle du Sanctuaire ainsi que des six peintures monumentales, les vitraux et l'horloge sont également terminés.

En 2009, pour marquer l'ouverture et la célébration du tricentenaire de la consécration, on employa le nouvel éclairage extérieur reçu par une donation. L'église propose des activités d'évangélisation et culturelles, telles que l'enseignement du mercredi appelé les « mercredi de la communication » et des retraites mensuelles. Parmi les activités culturelles, il y a plusieurs concerts tout au long de l'année.


Intérieur de la basilique en 1900.

Intérieur de la basilique en 1900

Rassemblement de pèlerins devant la basilique (vers 1900).

Rassemblement de pèlerins devant la basilique (vers 1900)

Une des tours de l'église.

Une des tours de l'église

Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=45986170

Intérieur de l'église après sa remise en service.

Intérieur de l'église après sa remise en service

Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46093687

Plafond de la basilique.

Plafond de la basilique

Par Kingtooth — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21123799

Description

L'église

La Vieille Basilique, officiellement nommée l'église expiatoire du Christ-Roi est une église construite au XVIIIe siècle dans le style baroque. Longtemps en restauration, elle a rouvert ses portes en 2000, bien que le chantier de restauration ne soit pas totalement terminé.

Cette église, construite dans le style baroque a été achevée en avril 1709. Elle a la forme d'une croix latine, et fait 77 m de long par 37 de large et 30 m de haut. L'église est encadrée par quatre tours octogonales aux quatre angles, elle possède quinze arches et une coupole octogonale. Les tours (ainsi que le dôme du transept) sont couronnées de talavera jaune à bordure bleue. Ces toitures colorées évoquent à la Nouvelle Jérusalem, la « Jérusalem dorée », mentionnée dans le livre de l'Apocalypse (Ap 21,18). À l'époque, l'image de Notre-Dame de Guadalupe surmontait l'autel principal, et elle était abrité par un immense baldaquin. Depuis 1976, la précieuse relique a été transférée dans la nouvelle basilique.

Sur la façade extérieure (la façade principale et les latérales gauche et droite), une série de sculptures présentent le récit des apparitions de la Vierge à Juan Diego. Le « miracle de la tilma », devant l'évêque Zumárraga étant représenté sur la façade principale. Sur la façade gauche (façade ouest), quatre niches abritent les statues de quatre évangélistes. La façade droite (à l'est) quatre autres niches accueillent les statues de quatre autres saints catholiques : Dominique de Guzmán, François d'Assise, Ignace de Loyola et François Xavier. La façade principale accueille elle 8 niches, avec 8 statues de saints (apôtres et personnages bibliques).


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Le retable qui accueillait l'image de la Vierge, aujourd'hui avec une peinture du Christ, et son baldaquin

Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46184116


Le retable de l'autel a été dessiné par Juan Agea Salome Pina et sculpté par Carlo Nicolien (en marbre blanc de Carrare) en 1895. Sur la gauche une statue de Juan de Zumárraga, et sur la droite une statue de Juan Diego regardent le cœur du retable qui accueillait à l'époque la précieuse tilma de Juan Diego. Depuis 1976, celle-ci a été translatée dans la nouvelle basilique et un tableau du Christ a été installé à la place de la relique mariale. Les peintures monumentales (six au total) qui décorent le bâtiment ont été réalisées en 1887, à l'occasion du couronnement canonique de la Vierge de Guadalupe. Ces toiles, réalisées par des artistes de l’académie royale de San Carlos au Mexique ont été offertes par différents diocèses du pays. Ces peintures sur toile représentent les grands événements liés à la dévotion à la Vierge de Guadalupe. Les toiles exposées, à des fins pédagogiques et catéchétiques, ont pour titre : Primer Milagro, Diciembre 1531 (Premier miracle, décembre 1531), La conversión de los Indios a la Fe (La conversion des Indiens à la foi), Las Informaciones de 1666 (L'enquête de 1666), La Jura del Patronato 1737 (Le serment du patronage de 1737), Non Fecit Taliter Omni Nationi (Elle n'a rien fait de tel pour aucune nation), El Breve de su Santidad León XIII (le bref de Saint Léon XIII).

Le sol de l'église et du presbytère est en marbre de couleur vert et café. Le sol actuel est le résultat de la dernière restauration (à la fin du XXe siècle), il est semblable à celui qui s'y trouvait auparavant. L'orgue monumental, œuvre de la maison Würlitzer, est daté de 1931. Il a lui aussi été restauré lors du dernier grand chantier de restauration.


Mosaïque de Zacharie.

Mosaïque de Zacharie

Par Jonathan Cardy — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41815834

Plafond (endommagé) de la basilique

Plafond (endommagé) de la basilique

Par Deror_avi — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42890326

Gravure présentant l'intérieur de la basilique en 1898, après sa restauration.

Gravure présentant l'intérieur de la basilique en 1898, après sa restauration

Par Scan by NYPL — https://digitalcollections.nypl.org/items/510d47da-871a-a3d9-e040-e00a18064a99, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47085667

Jura del patronato 1737, œuvre de Felix Parra, XIXe siècle. Une des œuvres monumentales décorant l'église.

Jura del patronato 1737, œuvre de Felix Parra, XIXe siècle. Une des œuvres monumentales décorant l'église

Par Michel Rudoy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72336961

Vitrail de l'église présentant une scène biblique de la Vierge. Tableau de l'Annonciation.

Vitrail de l'église présentant une scène biblique de la Vierge. Tableau de l'Annonciation

Par Jonathan Cardy — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41815823

Le dôme dans le transept.

Le dôme dans le transept

Par Dennis Jarvis from Halifax, Canada — Mexico-3365B, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66976905


La chapelle

La chapelle du sanctuaire est décorée dans le même style que la basilique : le plafond, composé de trois voûtes, est décoré de fresques et de médaillons. Sur l'autel est placé un tabernacle d'argent ciselé et fondu reproduisant la façade du couvent de Saint-Augustin, à Acolman. Ce tabernacle est l’œuvre de Vicente Torres. Un retable est installé dans la zone de l'abside. Ce retable abrite une partie de ce que les croyants catholiques considèrent comme le « trésor spirituel de la basilique » : des reliques des lieux saints et des différents saints de l'Église catholique. La collection met en lumière une relique particulière : une écharde de la Vraie Croix.

Dans cette chapelle, est conservée une partie de la balustrade d'origine du XVIIIe siècle, ainsi que le chœur en bois de cèdre sculpté dans le style rococo (du XVIIIe siècle) ainsi que des morceaux de la clôture (réalisés en différents métaux) qui ont été déplacés dans cette chapelle dans les années 1960 par l'abbé Guillermo Shulemburg, après leur retrait de la basilique.


L'autel et le tabernacle en argent de la chapelle.

L'autel et le tabernacle en argent de la chapelle

Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784894

La grille de séparation, présente jadis dans l'église, aujourd'hui exposée dans la chapelle.

La grille de séparation, présente jadis dans l'église, aujourd'hui exposée dans la chapelle

Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784910

Vue de l'autel de la chapelle et du retable.

Vue de l'autel de la chapelle et du retable

Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46230957

Le plafond de la chapelle.

Le plafond de la chapelle

Par Daniel Case — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46184578

Les anciennes stalles du chapitre (sur les côtés de la chapelle).

Les anciennes stalles du chapitre (sur les côtés de la chapelle)

Par Photograph by Mike Peel (www.mikepeel.net)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42784886

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_expiatoire_du_Christ-Roi


 


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   - Notre-Dame de Guadalupe

  - Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin

  - Sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe de Mexico