Clément Fuhl († 1935)

Vénérable Clément Fuhl († 1935)


Klemens (Vincenz Fühl 1874 - 1935) est un prêtre allemand, missionnaire au Pérou.


Vincenz Fuhl est né le 18 juin 1874 à Aidhausen, en Bavière.

Il est entré chez les Ermites Augustiniens à Münnerstadt en 1893, et a pris le nom de Clément.

Il fut ordonné prêtre en 1897.

Il est mort le 31 mars 1935 lors d'une visite en Bolivie et a été enterré à La Paz.

Il a été déclaré vénérable le 9 décembre 2013.
 




















María Rocío de Jesús Crucificado († 1956)

Bienheureuse María Rocío de Jesús Crucificado († 1956)


María Rocío de Jesús Crucificado (María José Rodríguez Xuárez de la Guardia), est née le 16 mai 1923 près de Malaga.

Elle était religieuse de la congrégation des sœurs de l'amour de Dieu où elle a fait profession le 19 juillet 1947.

Elle est morte à Rome le 30 mars 1956.

Elle a été béatifiée en 2014.

En savoir plus : Hermanas del Amor de Dios, site de la congrégation (en espagnol)












Saint Oscar Ranulfo Romero

Saint Oscar Ranulfo Romero

 

Image illustrative de l’article Óscar Romero

 Mgr Romero en 1979

 

 

Óscar Romero, de son nom complet Óscar Arnulfo Romero y Galdámez (né le 15 août 1917 à Ciudad Barrios au Salvador et mort assassiné le 24 mars 1980), est un prélat de l'Église catholique.

Il meurt en martyr, assassiné en pleine messe, alors qu'il est archevêque de San Salvador (Salvador) pour avoir été le défenseur des droits de l'homme et particulièrement des paysans de son diocèse.

Sa canonisation est célébrée le 14 octobre 2018 à Rome, sous le pontificat du pape François.

Les Églises d'Amérique Latine le considèrent comme le saint patron des Amériques et de San Salvador.

Au-delà du catholicisme, Oscar Romero est honoré par d'autres Églises chrétiennes notamment la Communion anglicane : il se trouve être l'un des dix martyrs du XXe siècle à figurer parmi les statues situées au-dessus de la grande porte Ouest de l'abbaye de Westminster à Londres au Royaume-Uni.

Il est fêté le 24 mars.


Biographie

Óscar Romero est le second d'une famille nombreuse de sept enfants (cinq frères et deux sœurs), dont le père est postier.

Il est baptisé à l'âge d'un an le 11 mai 1919.

Il naît dans un pays déchiré, dont 40 % est détenu par treize familles.

À l'époque, l'Église est persécutée et les assassinats sont fréquents.

Après quelques années à l'école il devient apprenti menuisier à l'âge de douze ans.

Deux ans plus tard, en 1931, il entre au séminaire des prêtres Clarétains à San Miguel, contre l'avis de son père.

En 1937, il rejoint le séminaire national de San Salvador, dirigé par les Pères Jésuites puis continue ses études à Rome, où il est ordonné prêtre le 4 avril 1942.

Il vise l'obtention d'un doctorat en théologie mais doit en 1943, à l'âge de 26 ans, interrompre ses études et sous la pression de l'évêque, dans une Italie encore fasciste, rentre au Salvador.

Sur la route du retour, il fait escale en Espagne puis à Cuba où la police cubaine l'interne au motif qu'il provient de l'Italie mussolinienne.

Des ennuis de santé lui valent son élargissement et un retour vers le Salvador via Mexico.

Romero travaille comme prêtre de paroisse à Abamoros, puis est affecté pendant vingt ans dans le cadre du diocèse de San Miguel.

Il promeut différents groupes apostoliques, inaugure une équipe des « Alcooliques anonymes », aide à la construction de la Cathédrale San Miguel et soutient la dévotion à la « Vierge de la Paix ».

Il est par suite nommé recteur du séminaire inter-diocésain de San Salvador.

En 1966, Sa vie publique démarre avec sa nomination de Secrétaire de la conférence épiscopale de San Salvador.

Il devient le directeur-éditeur du journal « Orientacion » qui adopte une ligne assez conservatrice, dans le cadre d'un magistère plutôt traditionaliste de l'Église catholique.

Nommé par Paul VI évêque auxiliaire de San Salvador le 25 avril 1970 avec le titre d'évêque titulaire ou in partibus de Tambeae (it), Il est consacré le 21 juin suivant par Mgr Girolamo Prigione (en) nonce apostolique au Salvador.

Archevêque de San Salvador

 Le pape Paul VI et Óscar Romero, juin 1978

 

Le 15 octobre 1974 il est nommé évêque de Santiago de María puis, trois ans plus tard, le 3 février 1977, devient archevêque de San Salvador, capitale du pays, Rome souhaitant barrer la route à la nomination de Mgr Rivera y Damas.

Car Mgr Romero est réputé être un conservateur : il n'avait pas hésité, du temps où il était encore évêque auxiliaire, à dénoncer publiquement, lors de la célébration de la transfiguration du Christ (fête patronale de San Salvador), « la nouvelle Christologie » comme étant une menace pour la doctrine de l'Église et de la Foi.

Ainsi en 1975, à l'occasion de la mort de Josemaría Escrivá de Balaguer, fondateur de l'Opus Dei, il envoie au pape Paul VI une lettre louant les mérites du défunt et adjurant le pape d'ouvrir rapidement son procès en canonisation.

Il indique notamment « avoir confié avec satisfaction à l'Œuvre la direction spirituelle de sa propre vie et de celle d'autres prêtres ».

L'assassinat du père Rutilio Grande

Comme il est considéré comme conservateur, sa nomination est d'abord bien accueillie par l'oligarchie salvadorienne.

Le clergé plus progressiste redoute son opposition aux engagements vis-à-vis des plus pauvres tels que ceux formulés dans le cadre notamment de la théologie de la libération.

Mais quelques semaines plus tard, le 12 mars 1977, l'assassinat d'un prêtre de son diocèse (et ami personnel) le jésuite Rutilio Grande avec deux compagnons de voyage par un escadron de la mort, soutien du pouvoir en place, va tout changer.

La mort du Père Rutilio bouleverse profondément le nouvel archevêque qui considère que « la mort de Grande l'avait converti ».

Il dira plus tard : « Quand je vis Rutilio, étendu mort, j'ai pensé que s'ils l'avaient tué pour ce qu'il avait réalisé, alors moi aussi j'avais à avancer sur le même chemin ».

Le jour même des funérailles, il écrit au président Arturo Armando Molina pour lui demander une enquête exhaustive des faits et ajoute : « je ne suis pas disposé à participer à un acte officiel du gouvernement aussi longtemps que ce dernier n'aura pas fait tous ses efforts pour rendre la justice au sujet de ce sacrilège qui a horrifié tout le monde et soulevé une vague de protestation et de violence ».

Et, effectivement, jamais Mgr Romero n'assiste à aucun acte officiel, car jamais aucune enquête sérieuse n'est menée au sujet de ce triple meurtre.

La dénonciation des persécutions de l'Église

 

Óscar Romero, pastel, 2013

Par J. Puig Reixach / http://www.puigreixach.net/ — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=25028076

 

Dès lors, il ne craint pas de dénoncer désormais ouvertement la pauvreté, l'injustice sociale, les assassinats et les actes de torture.

En 1979 une junte gouvernementale prend le pouvoir dans un climat de violations des droits de l'homme opérées tant par le gouvernement que par des ligues d'extrême droite.

Óscar Romero dénonce l'aide militaire apportée au nouveau régime par les États-Unis : en février 1980, il écrit au président Jimmy Carter : « Une aide militaire accrue de la part des États-Unis aurait sans doute pour effet d'accentuer l'injustice et la répression infligée à des hommes qui s'organisent pour défendre les droits humains les plus fondamentaux. ».

L'administration américaine maintiendra son soutien au régime en place, craignant semble-t-il que le Salvador ne devienne un autre Nicaragua.

L'orientation pastorale de Mgr Romero

Les actions de Mgr Romero lui gagnent la notoriété internationale : en février 1980, il reçoit un doctorat honoraire de l'Université catholique de Louvain.

Pour Monseigneur Romero, la foi chrétienne comporte une dimension politique : la foi ne sépare pas le croyant du monde réel, mais au contraire l'y plonge tout entier. La raison d'être de l'Église est de se solidariser avec les pauvres.

Dans son discours à l'Université catholique de Louvain, en Belgique, il lance : « le monde des pauvres nous apprend que la libération arrivera non seulement quand les pauvres seront les destinataires privilégiés des attentions des gouvernements et de l'Église, mais bien quand ils seront les acteurs et les protagonistes de leur propre lutte et de leur libération en démasquant ainsi la dernière racine des faux paternalismes, même ceux de l'Église ».

À l'occasion de sa visite en Europe, il rencontre le Pape Jean-Paul II auquel il fait part de ses préoccupations concernant la situation de son pays, où un gouvernement use régulièrement de la torture et l'assassinat :

« En moins de trois ans, plus de cinquante prêtres ont été attaqués, menacés ou calomniés. Six qui ont été assassinés méritent d'être considérés comme martyrs. Certains ont été torturés, d'autres expulsés du pays. Des sœurs ont été également persécutées. La radio de l'archidiocèse, des institutions éducatives catholiques ou d'inspiration chrétienne ont été attaquées, menacées, intimidées ou ont subi des attentats à l'explosif. Plusieurs communautés paroissiales ont fait l'objet de "raids". Si tout cela s'est produit à l'encontre des personnes représentantes de l'Église, on peut imaginer ce qui a été fait aux chrétiens ordinaires, aux paysans, aux catéchistes, aux délégués et aux communautés de base . [...] Mais il est important de remarquer pourquoi l'Église est persécutée : Ce n'est pas tous les prêtres ou n'importe lequel d'entre eux. Ce n'est pas toutes les institutions ou n'importe laquelle de ces institutions. Est attaquée ou persécutée cette partie de l'Église qui s'est mise aux côtés du peuple et se pose en défenseur du peuple. Ici aussi, se trouve la même clé d'explication de la persécution de l'Église : les pauvres. »

L'assassinat de Mgr Romero

Ses prises de position, comme sa dénonciation des crimes, enlèvements et assassinats menés quotidiennement par l'armée salvadorienne et les escadrons de la mort le font passer pour un dangereux agitateur aux yeux du pouvoir en place et de l'oligarchie salvadorienne.

Le 23 mars 1980, à l'occasion d'un sermon dans la Basilique du Sacré-Cœur de San Salvador, Monseigneur Romero lance un appel aux soldats face aux exactions de l'armée : « Un soldat n'est pas obligé d'obéir à un ordre qui va contre la loi de Dieu. Une loi immorale, personne ne doit la respecter. Il est temps de revenir à votre conscience et d'obéir à votre conscience plutôt qu'à l'ordre du péché. Au nom de Dieu, au nom de ce peuple souffrant, dont les lamentations montent jusqu'au ciel et sont chaque jour plus fortes, je vous prie, je vous supplie, je vous l'ordonne, au nom de Dieu : Arrêtez la répression ! »

Le lendemain, alors que Monseigneur Romero prononce une homélie pendant la célébration de la messe dans la chapelle de l'hôpital de la Divine-Providence, un coup de fusil atteint l'Évêque en pleine poitrine : il agonise quelques minutes plus tard.

Les funérailles de Monseigneur Romero sont accompagnées par 350 000 personnes à San Salvador.

Trois cents prêtres et trente évêques du monde entier y assistent.

Mais tandis que la messe commence, une bombe éclate et des coups de feu provoquent un début de panique parmi la foule.

Une cinquantaine de personnes (dont de nombreux enfants) meurent piétinés, tandis qu'on relève une dizaine de corps tués par balle.

Le corps de Monseigneur Romero est enterré à la hâte dans une tombe située dans le transept droit de la basilique du Sacré-Cœur, la messe de funérailles ne pouvant se terminer.

Tandis que les médias et gouvernements américain et salvadorien accusent une attaque de groupuscules d'extrême gauche, un texte ronéotypé daté du 30 mars, signé par vingt-deux hauts représentants du clergé présents aux funérailles, affirmait que la panique avait été déclenchée par l'explosion d'une bombe jetée du palais présidentiel, suivie de tirs de mitrailleuse et d'armes automatiques provenant du second étage.

L'assassin de Mgr Romero ne fut officiellement jamais retrouvé.

Se fondant sur un grand nombre d'interviews de militants du parti Arena et de responsables américains, ainsi que sur l'étude de télégrammes du département d'État, les journalistes Craig Pyes et Laurie Beclund affirmèrent dès 1983 que le major Roberto d'Aubuisson avait planifié le meurtre avec un groupe d'officiers d'active qui tirèrent même au sort à qui reviendrait l'honneur d'être chargé de l'exécution.

L'ex-ambassadeur américain Robert White, qui lorsqu'il était en poste au Salvador avait accès aux télégrammes du département d'État, entre autres informations internes, déclara en 1984 devant le Congrès des États-Unis qu'il ne faisait pas « l'ombre d'un doute » que d'Aubuisson avait lui-même « planifié et ordonné l'assassinat » d'Óscar Romero.

Il expliqua ensuite en 1986 toujours devant le Congrès des États-Unis qu'il y avait suffisamment d'éléments pour mettre en cause des escadrons de la mort menés par le major Roberto d'Aubuisson.

Cette thèse fut reprise en 1993 par un rapport officiel des Nations Unies, décrivant d'Aubuisson comme le maître d'œuvre de l'assassinat.

Une enquête judiciaire conduite au Salvador par le juge Atilio Ramirez avait rapidement désigné d'Aubuisson et le général Medrano (protégé des États-Unis). Mais après des menaces et une tentative d'assassinat, Atilio Ramirez quitta subitement le pays et les poursuites judiciaires cessèrent.

En exil, le juge Ramirez expliqua que l'équipe d'enquêteurs de la police criminelle ne s'était présentée sur les lieux du crime que quatre jours après qu'il eut été commis et que ni la police ni le représentant du ministère de la justice ne présentèrent au procès aucune pièce à conviction.

Sa conclusion était qu'il existait « indubitablement », depuis le début, une « sorte de conspiration pour couvrir le meurtre ».

Quelques années plus tard, Roberto d'Aubuisson fut nommé président du Parlement salvadorien.

 

Mémoire et procès en canonisation

 

Statue d'Oscar Romero portant un enfant, parmi les neuf autres Martyrs de l'abbaye de Westminster

Par https://www.flickr.com/people/79653482@N00 Cristian Bortes] from Cluj-Napoca, Romania — https://www.flickr.com/photos/bortescristian/8250180719/, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=39781538

 

La question de la mémoire d'Óscar Romero et de son héritage politique et spirituel fait l'objet de divergences importantes d'analyse.

Ses adversaires politiques, tout comme les opposants de gauche au régime, voient en lui une figure de la théologie de la libération.

Le Vatican souligne au contraire l'ampleur spirituelle des homélies d'Óscar Romero, qu'il qualifie de « prophète de l'espérance ».

Concernant son propre rôle, Mgr Romero y développe le thème du ministère vécu comme un service bien plus qu'un pouvoir : « Je ne me suis jamais posé en chef d’un peuple, car il n’y a qu’un chef : Jésus-Christ. Jésus est la source de l’espérance. » (homélie du 28 août 1977).

Ainsi qu'en témoigne Jon Sobrino, dès l'annonce de sa mort, les pauvres Salvadoriens ont immédiatement dit : « Il est saint ! » et Mgr Pedro Casaldáliga, dans un long poème composé dans les jours qui suivent proclame : « Saint Romero d’Amérique, notre pasteur et martyr ».

Depuis 1998, une statue d'Oscar Romero figure dans la série des dix martyrs de l'abbaye de Westminster, entre celles des pasteurs protestants Martin Luther King et Dietrich Bonhoeffer.

En 2007, le pape Benoît XVI se prononce en faveur de la béatification, voyant en lui un « grand témoin de la foi » mais en s'opposant à une lecture exclusivement politique de sa mort. Le pape considère d'ailleurs qu'éviter une « récupération politique » par certaines parties est la difficulté principale rencontrée par la procédure de béatification.

Depuis le début de son pontificat, le pape François encourage le procès en béatification d'Oscar Romero et souhaite qu'il soit béatifié au plus vite. Mgr Vincenzo Paglia, qui est le président du Conseil pontifical pour la famille et qui est aussi le postulateur de la cause en béatification, annonce en avril 2013 que le pape va autoriser l'ouverture du procès romain pour la béatification. S'agissant d'un martyr, la procédure est plus rapide, un miracle préalable n'étant pas nécessaire.

Le 3 février 2015, le pape François reconnaît Oscar Romero comme martyr de la foi, engendrant la signature du décret de la Congrégation pour les causes des saints.

En 2015, le pape François a autorisé le décret en vue de sa béatification, célébrée le 23 mai 2015 à San Salvador.

Le 6 mars 2018, le pape François reconnaît comme authentique un miracle attribué à l'intercession d'Oscar Romero.

Cette reconnaissance ouvre la voie à sa canonisation.

La cérémonie durant laquelle il est proclamé saint se déroule le 14 octobre 2018 à Rome, durant le synode des jeunes, par le pape François.

Oscar Romero présente les caractéristiques suivantes : Il est le premier Salvadorien à être élevé aux autels; le premier archevêque martyr d'Amérique, le premier à être déclaré martyr après le Concile Vatican II ; le premier saint autochtone de Amérique centrale, parce que, même s'il est vrai, le saint Pierre de Betancur a fait tout son travail pour lequel il a été canonisé dans la ville de Santiago de los Caballeros de Guatemala et, par conséquent, également un saint de l’Amérique centrale, ses origines se trouvent à Tenerife, Espagne, en outre, la sanctification de la part de l’Église catholique n’est pas la première il l'a reçu, puisque l'Église anglicane l'avait déjà inclus dans sa sainteté officielle, tout comme l'Église luthérienne l'avait déjà incluse dans son calendrier liturgique.

Hommages et distinctions

 

Image illustrative de l'article Óscar Romero

Peinture murale de la Faculté des sciences juridiques et sociales de l'Université du Salvador

Par Douglas Radamez Barahona, Giovani Ascencio Ardón y Raul Lemus- Grupo Cinteupiltzin CENAR El Salvador — Mural pintado con acrílico y óleos, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1791979

 

  • Le 18 mai 1980 : Oscar Romero est fait docteur honoris causa post mortem de la Universidad de El Salvador
  • En 1985 : Pierre-Michel Gambarelli écrit en 1985 la chanson Le vent des prophètes en hommage à Oscar Romero (paroles du chant sur Scoutopedia)
  • En 1986, Oliver Stone réalise le film Salvador et le rôle de l'archevêque est interprété par José Carlos Ruiz. Son assassinat y est reconstitué, commandité par un certain major Maximiliano Casonava, personnage inspiré du major Roberto D'Aubuisson.
  • En 2008, il est désigné comme l'un des quinze « Champions de la démocratie mondiale » par le magazine européen « A Different view ».
  • En 2009 : le nouveau président du Salvador, Mauricio Funes (FMLN), visite la tombe d'Oscar Romero juste avant de prendre ses fonctions, en juin 2009.
Le 24 mars 2010, lors du trentième anniversaire de la mort d'Oscar Romero, le président salvadorien Mauricio Funes a présenté au nom de l'État des excuses officielles pour ce meurtre. En présence de la famille Romero, des représentants de l'Église Catholique, des diplomates étrangers et officiels du Gouvernement, le président Funes déclare que « malheureusement ceux qui ont perpétré cet assassinat ont agi avec la protection, la collaboration ou la participation d'agents de l'État. »
  • En mars 2014, l’aéroport de San Salvador se nomme désormais « et pour toujours, aéroport international Monseñor Oscar Arnulfo Romero y Galdámez ».
  • Le 1er octobre 2015, le service Oscar Romero d'Apprentis d'Auteuil ouvre ses portes. Dispositif de protection de l'enfance, il est destiné à accompagner les mineurs isolés étrangers dans leur insertion professionnelle, administrative et sociale.
  • Le 14 octobre 2018, il est canonisé.
  • Il est commémoré le 24 mars selon le Martyrologe romain.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%93scar_Romero

 

 

 



Marie-Séraphine du Sacré Cœur

Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Cœur

image illustrative de l’article Marie-Séraphine du Sacré-Cœur


Marie-Séraphine du Sacré-Cœur, née le 11 septembre 1849 à Trente (Italie) sous le nom de Clotilde Micheli et morte le 24 mars 1911 à Faicchio (Italie), est une religieuse et mystique catholique italienne, fondatrice de l'Institut des Sœurs des Anges.

Elle fut béatifiée le 28 mai 2011 par le pape Benoît XVI.

 

Biographie

Jeunesse et difficultés

Née en 1849, Clotilde Micheli reçoit la confirmation dès l'âge de trois ans des mains l'évêque de Trente, Mgr Johann Nepomuk von Tschiderer zu Gleifheim (en).

Lors de sa première communion en 1858, alors qu'elle est âgée de neuf ans, elle ressent une forte attraction pour la vie religieuse et commence à passer ses nuits en adoration eucharistique.

Dans la nuit du 2 août 1867, dans l'église paroissiale de sa ville natale, la Vierge lui apparaît entourée d'anges et lui demande de fonder une congrégation religieuse qui aurait pour but l'adoration de Dieu.

Accompagné d'un ami, elle part pour Venise, où elle devient la fille spirituelle du futur patriarche Domenico Agostini, qui lui conseille de rédiger une règle.

Mais, effrayée par cette idée, elle retourne dans sa ville natale sans rien écrire.

En 1867, elle est transférée à Padoue aux côtés du père Angelo Piacentini qui devient son directeur spirituel jusqu'à sa mort en 1876.

En 1878, elle découvre que ses parents souhaitent la marier à son insu.

Elle fuit alors vers Epfendorf, dans le royaume de Germanie, et y travaille comme infirmière dans une clinique tenue par les sœurs élisabéthaines.

Elle y reste jusqu'à la mort de ses parents en 1885.

L'année suivante, elle se décide enfin à fonder sa congrégation.

 

Les Sœurs des Anges

En mai 1887, avec l'aide de sa nièce Giuditta, elle fonde un pèlerinage marial à Rome.

En août, elle rejoint l'ordre des Sœurs Immaculées, où elle reçoit le nom de Marie-Assomption.

Elle reste au sein de cet ordre jusqu'en 1891, puis sert comme mère supérieure du couvent de Sgurgola, dans le diocèse d'Anagni.

Elle quitte ensuite le couvent sur les conseils du père Francesco Fusco, puis de rend à Piedimonte d'Alife et à Caserta, où elle fonde l'Institut des Sœurs des Anges, reconnu le 28 juin 1891 par l'évêque de Caserta, Mgr Enrico De Rossi.

Elle prend alors le nom de Marie-Séraphine du Sacré-Cœur.

Au cours de sa vie, son ordre prospère : quinze maisons sont créées de l'Italie à l'Indonésie en passant par le Bénin.

Tombée malade en 1895, elle meurt finalement le 24 mars 1911, à l'âge de 61 ans.

 

Luther et l'Enfer

Dans la soirée du 10 novembre 1883, jour du quatrième centenaire de la naissance de Martin Luther, la ville d'Epfendorf est en fête.

Peu intéressée par ces cérémonies, Clotilde souhaite comme à son habitude se rendre à l'église pour prier et rendre hommage au Saint-Sacrement.

Mais son église étant fermée, elle se rend dans l'église la plus proche sans voir que celle-ci est en fait un édifice protestant.

Alors qu'elle prie, son ange gardien lui apparaît et lui demande de se lever :
« je veux que vous voyez l’endroit où Martin Luther a été condamné et la peine qu'il subit en punition pour sa fierté ».

Après ces paroles, elle vit un terrible abîme de feu, où étaient cruellement tourmentées d'innombrables âmes.

Dans le fond de ce trou, il y avait un homme, Martin Luther, qui se distinguait des autres : « il était entouré par des démons qui l'ont forcé à s'agenouiller et tous, armés de marteaux, ont essayé, mais en vain, de lui enfoncer un gros clou dans la tête ».

Pour la religieuse, « Martin Luther a surtout été puni pour son orgueil, qui est un péché capital et qui l'a amené à la rébellion ouverte contre l'Église catholique ».

 

Vénération

Son procès en béatification est ouvert le 9 juillet 1990 par la Congrégation pour les causes des saints, sous le pontificat du pape Jean-Paul II.

Le procès diocésain est ouvert du 1er octobre 1990 au 15 mars 1992.

La phase romaine est ensuite ouverte le 2 juillet 1993.

Le 3 juillet 2009, le pape Benoît XVI la déclare vénérable.

Elle est ensuite béatifiée le 28 mai 2011 lors d'une cérémonie à Bénévent, présidée par le cardinal Angelo Amato, représentant du Saint-Père.

Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-S%C3%A9raphine_du_Sacr%C3%A9-C%C5%93ur








Scolastica Rivata

Vénérable Scolastica Rivata

Image illustrative de l'article Scolastica Rivata


Orsola Rivata, en religion mère Scolastica (12 juillet 1897 - 24 mars 1987), est une religieuse catholique italienne, cofondatrice et première supérieure générale de la congrégation des Sœurs Disciples du Divin Maître.

Réputée pour sa joie et son désintéressement malgré les épreuves, elle fut un exemple de vie religieuse pour ses sœurs.

Ayant entamé un processus pour sa béatification, l'Église catholique lui a déjà décerné le titre de vénérable.

 

Biographie

Premières années

Orsola Rivata est née le 12 juillet 1897 à Guarene, près de Coni, en Italie. Aînée de quatre enfants, elle sera profondément marquée par la mort prématurée de sa mère, alors qu'elle n'avait que six ans.

N'ayant pu continuer sa scolarité, elle se livre à de nombreuses lectures, notamment spirituelles.

C'est en poussant la porte d'une librairie qu'elle fera la connaissance de Don Giacomo Alberione, un jeune prêtre qui a fait de l'édition et des mass médias son principal apostolat.

Ravie de cette rencontre, c'est après avoir obtenu l'accord de son père qu'Orsola rejoignit la toute nouvelle congrégation des Filles de Saint-Paul, le 29 juillet 1922 à Alba.

Rapidement, Don Alberione lui fit part de son désir de créer une nouvelle congrégation qui serait plus contemplative, et particulièrement tournée vers l'adoration eucharistique, pour le rachat des pécheurs.

Ce serait une œuvre d'apostolat indirect, qui passerait par la prière.

Il perçoit Orsola comme la plus adaptée à ce projet et lui demande de l'aider. Recueillant quelques jeunes femmes désireuses de mener cet idéal de vie spirituelle, Don Alberione et la jeune Rivata fondent ensemble une nouvelle communauté, qui deviendra la congrégation des Sœurs Disciples du Divin Maître.

 

Supérieure indésirée

Le 25 mars 1924, elle fait sa profession religieuse, avec ses huit compagnes, sous le nom de sœur Scolastica.

Elle sera choisie comme supérieure générale mais le développement de l'institut ne sera pas facile.

En 1929, les Sœurs Disciples du Divin Maître, pourtant contemplatives, sont englobées dans l'institut des Filles de Saint-Paul, qui sont apostoliques.

En 1935, c'est une religieuse des Filles de Saint-Paul qui fut désignée supérieure générale et Mère Scolastica est alors éloignée et envoyée en Égypte pour y fonder un couvent.

Deux ans plus tard, elle sera rappelée par Don Alberione, qui la remettra à la tête de ses religieuses, au côté de Don Timoteo Giaccardo, pour défendre l'autonomie de sa congrégation auprès des dicastères du Saint-Siège.

Éloignée de sa congrégation encore une fois, Mère Scolastica fut accueillie à Rome puis en France, acceptant tout avec résignation, se préoccupant plus de la sanctification des pécheurs que des discordes agitant l'intérieur des congrégations. Revenue en Italie en 1948, au moment où l'institut des Sœurs Disciples du Divin Maître sera enfin reconnu par le Saint-Siège, elle fut aussitôt envoyée en Argentine.

Alors qu'elle aurait pu réclamer les privilèges dus à son rôle de fondatrice et de première supérieure, sœur Scolastica accepta encore une fois d'être éloignée et de ne profiter en rien du succès de son œuvre.

Elle assumera le rôle de maîtresse des novices en Argentine jusqu'en 1963.

Là, elle se dévoua aux nouvelles recrues, dans le but de parfaire leur formation et de les préparer à une vie de prière, sacrifiée pour les pécheurs.

Douée avec les jeunes, elle sera toujours très appréciée.

Femme humble et ardente, elle communiquait quelque chose de grand. Gardant le sourire tout au long des années, elle montrait sa joie née de sa foi, comme un abandon total et confiant d’elle-même dans les mains de Dieu, comme le témoignent les personnes qui l'ont rencontrée.

 

Dernières années

De retour en Italie pour le quarantenaire de la fondation de la congrégation, Mère Scolastica sera très recherchée pour ses conseils de vie spirituelle et ses prières.

"La sainteté de sa vie, son humilité et son obéissance sans faille faisaient d'elle une autorité, une référence, pour chacune de nous", comme déclara l'une des sœurs qui la connurent.

Jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus déplacer seule, Mère Scolastica sut se comporter comme toutes les autres sœurs, ne se mettant jamais en avant et accomplissant les tâches les plus modestes qu'on lui demandait.

En 1981, elle intégra le couvent de Sanfrè, où elle finira ses jours dans la maladie et la paralysie, continuant de recevoir ses sœurs sur son lit, et restant joyeuse jusqu'au bout.

Elle mourut le 24 mars 1987 à l'âge de 89 ans.

 

Béatification et canonisation

Le 23 octobre 2007, le corps de Mère Scolastica est exhumé, pour le transféré d'Alba à Rome.

Bien que bruni, il sera retrouvé intact.

Il est aujourd'hui renfermé dans une urne qui est exposée à la vénération des fidèles dans l'église Nostro Signore Gesù Cristo Divino Maestro à Rome.

Dès le 13 mars 1993 débute la cause pour la béatification et la canonisation de Mère Scolastica à Alba. L'enquête diocésaine est ensuite envoyée à Rome, en 2009, afin d'y être étudiée par la Congrégation pour les causes des saints. Le 9 décembre 2013, le pape François reconnaît l'héroïcité de ses vertus, lui attribuant ainsi le titre de vénérable. C'est la première étape pour qu'elle soit proclamée sainte.


Source :








Comines, chapelle Notre-Dame des sept douleurs

Comines
Chapelle Notre-Dame des sept douleurs

Comines, chapelle Notre-Dame des sept douleurs


Cette chapelle a été construite juste après la 1ère guerre mondiale par souscription de la famille Desprez qui occupait la ferme du Whynem.

Cette famille a été préservée des malheurs de cette guerre.


Comines, chapelle Notre-Dame des sept douleurs


Comines, chapelle Notre-Dame des sept douleurs


Comines, chapelle Notre-Dame des sept douleurs