Junia

 

Sainte Junia

 

Image illustrative de l’article Junia

Andronique, Athanase de Christianoupolis et Junia

 

 

 

Junia, Junias ou Junie est une (ou un) apôtre du Ier siècle, mentionné(e) aux côtés d'Andronique par Paul dans son Épître aux Romains.

Apostolat

Andronique et Junias sont salués par Paul à la fin de sa lettre à l’Église chrétienne de Rome :

« Saluez Andronique et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui jouissent d’une grande considération parmi les apôtres et qui même ont été dans le Christ avant moi. »

— Rom. 16:7

L’apôtre se réfère à eux comme à des parents, ce qui signifie probablement qu’ils étaient des compatriotes juifs, si ce n’est ses parents au sens propre du terme. En ajoutant qu’ils furent « en Christ » avant lui, Paul laisse entendre que leur conversion se situerait dans les cinq années précédant la crucifixion de Jésus, et les rattacherait ainsi à l’Église de Jérusalem, plutôt qu’à celle d’Antioche.

 Énigme de son identité sexuelle

Le nom de Junias est parfois traduit par Junie, et elle est identifiée comme étant la femme d'Andronique. Elle serait alors une femme apôtre des premiers temps de l’Église.

Traditions orthodoxes

Selon la Tradition, Andronique et Junias sont au nombre des septante disciples, mentionnés dans l’Évangile selon Luc, envoyés par Jésus pour répandre la Bonne Nouvelle. Ils auraient ainsi compté parmi les cent-vingt disciples, présents le jour de la Pentecôte, pour y recevoir l’Esprit saint.

Junias a une intense activité apostolique dans l’Empire romain, si bien qu’il/elle est parfois cité(e) comme évêque de Comanes dans le Pont, puis d'Apamée à la suite d'Andronique.

 

Célébration liturgique

Junias est célébré(e) par les églises chrétiennes le 17 mai.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Junia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chryspolite de Bettona

 

Saint Chryspolite de Bettona

 

Image illustrative de l’article Chryspolite de Bettona

 Par Fm2001 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=34196764

 

 

Chryspolite (parfois Cyspolitus, Crispoltus, Chrysopolitus, italien : San Crispolto, Crispolito, Crispoldo) est un martyr chrétien du premier siècle.

Il est le saint patron de Bettona, en Ombrie, et aurait été le premier évêque de cette ville, bien que les diocèses de Nocera et Foligno incluent également son nom dans leurs listes épiscopales.

Selon une Passio légendaire datée du XIIe siècle, Chryspolite serait originaire de Jérusalem et ferait l'un des Septante disciples mentionnés dans l'évangile de saint Luc ; en 58 apr. J.-C., Chryspolite est envoyé en Italie par Saint Pierre pour y prêcher le christianisme.

Chryspolite se rend en Ombrie, où il accompli des miracles dans la ville de Bettona. Il est consacré évêque de Bettona par saint Brictius (Brizio), qui était à l'époque évêque de Massa Martana. Brictius est aussi nommé évêque de Spolète et de Foligno.

Chryspolite commence à prêcher le christianisme dans son diocèse, mais est arrêté par des soldats de l'empereur romain Maximien (250-310).

Il est jugé devant le préfet Asterius et doit faire des sacrifices aux dieux romains. Chryspolite refuse, il est tué après avoir été torturé.

À la même période, un homme nommé Barontius (Baronzio) est décapité en raison de sa religion, le christianisme. La sœur de Chryspolite, Tutela, ainsi que douze autres femmes, tentent d'enterrer Chryspolite et Barontius, mais sont arrêtées.

Le nom germanique de Chryspolite (Crispoldus) rend sa connexion avec les Apôtres improbable et probablement légendaire.

 

Vénération

 

Église de Santa Maria Maggiore, où reposent les reliques de Chryspolite

Par Zyance — Travail personnel, CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2148373

 

Une église a été construite sur le site du martyre de Chryspolite dans ce qui est, au début du XXIe siècle, le Passaggio di Bettona, une frazione de la commune de Bettona.

Chryspolite est mentionné dans un document datant de 1018, trouvé dans les archives de la cathédrale d'Assise.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chryspolite_de_Bettona

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Just de Vienne

 

Just de Vienne

 

 

Just ou Juste est un saint de l'Église catholique romaine (célébré le 6 mai) et un évêque de Vienne en Gaule, probablement de la première moitié du IVe siècle.

Biographie

L'existence de Just ou Juste (Iustus, Justus) est connue à travers le Catalogue des évêques de Vienne produit par l'évêque Adon de Vienne (799‑875), dans sa Chronique.

Selon le Catalogue d'Adon, Just aurait vécu dans la fin de la seconde moitié du IIe siècle et la suivante, soit sous les règnes des empereurs Hadrien (117-138), Antonin le Pieux (138-161) et Marc Aurèle (161-180). Le recueil des faux privilèges indique de son côté Just contemporain avec le pape Pie Ier (v. 140‑150). Just est ainsi mentionné dans le Catalogue à trois occasions.

« Hoc itidem tempore et Iustus Viennensis Ecclesiae episcopus, illustrissimus in confessione exstitit.

De la même manière, à cette époque, Just aussi, évêque de l'Église viennoise, s'illustra au plus haut point par sa foi. »

— Adon, Chronique, VI, col. 82D.

Adon le place d'ailleurs comme contemporain du premier évêque de Lyon, Pothin de Lyon (v. 177), « Just, renommé encore de nos jours, est l'évêque de Vienne ; Pothin, celui de Lyon », col. 83A). Selon cette tradition, il est dit martyr tout comme Pothin, vers 177/178 :

« Aux temps de la guerre contre les Parthes, pour la quatrième fois après celle de Néron, de violentes persécutions contre les chrétiens éclatèrent en Asie et en Gaule. […] ; dans les Gaules aussi, très nombreux furent ceux qui versèrent glorieusement leur sang pour le Christ. Just, évêque de Vienne, affaibli par un long exil, devient un glorieux martyr. C’est à cette époque que Pothin, vénérable vieillard, quelque temps après, accomplit pleinement son martyre, avec quarante-huit autres chrétiens des villes de Lyon et Vienne. »

— Adon, Chronique, VI, col. 8ID.

Chevalier indique qu'il aurait été « remplacé par Aaron et Aquilin, qu'Adon et les anciens Nécrologues ne mentionnent pas, non plus qu'un Didier qui lui aurait succédé ».

Dans la mesure où Just est placé, dans le Catalogue, à la suite de Vère de Vienne et que ce dernier est attesté en 314, il est fort probable qu'il soit un évêque de Vienne de la première moitié du IVe siècle, mais sans sources.

Il est célébré le 6 mai, selon le Martyrologe d'Adon (Bollandistes).

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Just_de_Vienne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Élisabeth de Töss

 

Élisabeth de Töss

 

 

 

Élisabeth de Töss (1292 – 31 octobre 1336 ou 6 mai 1338 était une princesse hongroise et le dernier membre de la maison Árpád.

Nonne dominicaine, Élisabeth a passé la majeure partie de sa vie au Couvent de Töss d'aujourd'hui dans la Suisses.

En dépit d'être le seul membre survivant de la première maison royale de Hongrie, Élisabeth n'a jamais eu aucune influence sur la politique hongroise.

Elle est devenue une sainte honorée par la population locale.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_de_T%C3%B6ss

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Richard Reynolds

 

Richard Reynolds

 

 

 

 

Richard Reynolds, O.Ss.S, c. 1492 et mort le 4 mai 1535, est un moine anglais brigittin, exécuté à Londres pour avoir refusé de prêter le serment de suprématie au roi Henri VIII.

Il est canonisé par le pape Paul VI en 1970 parmi les quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles.

Il est fêté le 25 octobre ou localement le 4 mai.

Biographie

Richard Reynolds est un moine Brigittin de l'abbaye de Syon, fondée à Twickenham par le roi Henri V.

Il est né dans le Devon en 1492, fait ses études à Corpus Christi, Cambridge, et rejoint l'abbaye en 1513.

Le cardinal Pole aurait déclaré que Reynolds était le seul moine anglais connaissant bien le latin, le grec et l'hébreu.

Reynolds est arrêté et emprisonné dans la Tour de Londres vers le milieu du mois d'avril 1535, avec les prieurs chartreux John Houghton, Robert Lawrence et Augustine Webster (un moine de la Chartreuse de Sheen à Richmond).

Tous les quatre ont été jugés pour avoir renié la suprématie royale.

L'accusation supplémentaire d'avoir tenté de dissuader les gens de se soumettre à l'autorité du roi pesait contre Reynolds.

Un témoin a affirmé que Reynolds avait déclaré que la « princesse douairière » (la reine Catherine) était la vraie reine d'Angleterre. Reynolds a nié avoir émis une quelconque critique à l'encontre du roi, sauf en confession, lorsqu'il y fut contraint. La pratique consistant à suborner les pénitents pour qu'ils accusent leurs confesseurs était en vogue à l'époque.

Tous les quatre sont pendus, traîné sur une claie jusqu'à la potence et mis en quart le 4 mai 1535 à Tyburn Tree, à Londres.

 

Vénération

Il a été béatifié en 1886 et canonisé par le pape Paul VI comme l'un des quarante martyrs d'Angleterre et du pays de Galles le 25 octobre 1970.

Sa fête est le 4 mai.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Reynolds_(martyr)