Thomas Son Cha-son

 

Saint Thomas Son Cha-son

 

Thomas Son Cha-son ou Thomas Son Chasuhn (en coréen 손자선 토마스) est un laïc chrétien coréen, catéchiste, martyr et saint catholique, né vers 1836 à Hongsoung dans la province du Chungcheong en Corée, mort décapité pour sa foi le 18 mai 1866 à Gongju, dans le Chungcheong.

Reconnu martyr et béatifié en 1968 par le pape Paul VI, il est solennellement canonisé à Séoul par Jean-Paul II le 6 mai 1984 avec 102 autres martyrs de Corée.

Saint Thomas Son Cha-son est fêté le 30 mars et le 20 septembre.

Biographie

Thomas Son Cha-son naît à Hongsoung dans la province du Chungcheong en Corée, vers 1836.

Il est issu d'une famille de fervents catholiques, comptant plusieurs martyrs.

Thomas Son est réputé pour sa piété et sa foi.

Sa femme aussi est catholique, et ils observent tous les jours les prières du matin et du soir.

Sa vie de famille reflète la tradition de foi profonde de sa famille et est elle-même un témoignage de foi.

Pendant la persécution, peu après l'arrestation de l'évêque Antoine Daveluy, les policiers font irruption le 11 mars 1866 dans le village de Thomas Son et pillent les biens des familles catholiques.

À la suite des fortes protestations des catholiques, le gouverneur promet des réparations.

Thomas Son se rend au bureau du district pour réclamer à propos de sa propriété pillée ; le gouverneur exige qu'il renie Dieu, mais il refuse.

Thomas Son est aussitôt arrêté, fortement torturé, suspendu la tête en bas et sévèrement battu. Beaucoup de déchets sont mis dans sa bouche. Ses blessures sont si graves qu'il est près de mourir ; ses camarades de cellule essayent vainement de l'aider. Thomas leur dit que Jésus et Marie vont guérir ses blessures. Il est guéri quelques jours plus tard.

Le gouverneur de Touksan envoie ensuite Thomas à la prison de Haemi, où il est encore torturé, par torsion et bris de ses jambes. Il est obligé de se mordre, mais ne renie pas sa foi.

Le gouverneur l'envoie au gouverneur de Gongju pour le condamner à mort.

Thomas Son n'oublie pas ses prières et le jeûne malgré la prison. Le gouverneur de Kongju le fait battre jusqu'à ce qu'il perde conscience, puis le fait étrangler le 18 mai 1866.

Canonisation

Thomas Son Cha-son est reconnu martyr par décret du Saint-Siège et ainsi proclamé vénérable en 1968.

Il est béatifié (proclamé bienheureux) la même année par le pape Paul VI.

Il est canonisé (proclamé saint) par le pape Jean-Paul II le 6 mai 1984 à Séoul en même temps que 102 autres martyrs de Corée.

Saint Thomas Son Cha-son est fêté le 30 mars, et le 20 septembre, qui est la date commune de célébration des martyrs de Corée.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Son_Cha-son

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste Malo

 

Bienheureux Jean-Baptiste Malo

 


Jean-Baptiste Malo, né le 2 juin 1899 à La Grigonnais, dans le diocèse de Nantes en France et mort de faim le 28 mars 1954 dans la province de Hà Tĩnh au Viêt Nam, est un prêtre catholique et missionnaire français des missions étrangères de Paris.

C'est un des martyrs du Laos vénérés comme bienheureux par l'Église catholique, depuis le 11 décembre 2016.

Il est fêté le 28 mars.

Biographie

Début de vie religieuse


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L'église de La Grigonnais (Loire-Atlantique) où fut baptisé Jean-Baptiste Malo, le jour même de sa naissance

Par Pymouss — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5914067


Jean-Baptiste Malo naît à La Grigonnais dans une famille de fermiers modestes.

Il est élevé à Vay.

Vocation tardive, il entre au séminaire de la rue du Bac de la Société des missions étrangères de Paris à l'âge de vingt-neuf ans, le 15 septembre 1928.

Il est ordonné prêtre à l'âge de trente-cinq ans, le 1er juillet 1934.

Il est envoyé en mission à Lanlong (Anlong, Guizhou), en Chine.

C'est la fin du grand supériorat de Mgr de Guébriant M.E.P., lui-même ancien missionnaire de Chine.

Le Père Malo apprend le chinois auprès du Père Pouvreau à Uang-mou.

Missions

Dans cette région montagneuse aux confins des provinces de Guizhou, du Guangxi et du Yunnan, il règne alors une grande insécurité, le pays est en proie depuis des décennies à des luttes entre seigneurs de la guerre, et, après la révolution communiste de 1949, la terreur a frappé la Chine.

Cependant les troupes communistes n'ont pas encore atteint la région (le district de Pao Pao chou) où travaille le Père Malo qui visite vaille que vaille ses chrétientés isolées.

Certaines n'ont pas vu de prêtre depuis vingt ans.

Malgré le danger des hors-la-loi et des pillards, il fonde quatre nouvelles écoles.

Au début de l'année 1951, il doit se réfugier avec le Père Jean des Pommare dans une cahute à la campagne en dehors de sa mission pour se protéger des pillards qui vandalisent et tuent sur leur passage.

Le printemps 1951 voit arriver les troupes communistes.

La terreur s'installe, le Père Malo est emprisonné puis, après un jugement sommaire, expulsé de Chine affaibli et malade.

Le 27 novembre 1952, il est affecté par ses supérieurs, après un temps de repos au sanatorium de Béthanie à Hong Kong, puis en France, à la mission de Thakhek, au Laos.

Arrestation et mort

Il prend une petite chrétienté à une dizaine de kilomètres au nord de Thakhek.

Quelques mois plus tard, le pays accède à l'indépendance dans le contexte de la guerre d'Indochine, mais à la Noël 1953, les troupes viêt-minh communistes progressent dans la région et l’armée française oblige les missionnaires à refluer vers Paksé, dans le sud du pays.

Les chrétiens dépendent de la modeste préfecture apostolique de Savannakhet beaucoup plus au nord.

Au retour, le 15 février 1954, ils tombent dans une embuscade du Viêt Minh.

Avec le préfet apostolique, Mgr Arnaud, deux confrères missionnaires et une religieuse française, le Père Malo est arrêté, brutalisé et interrogé pendant de longs jours.

Le groupe est finalement emmené à pied vers le « camp de rééducation » de Do Luong près de Vinh (Viêt Nam), à environ 1 200 kilomètres.

Le Père Malo ne parvient pas au bout de cette marche forcée.

Il est malade et ne peut digérer le vieux riz mélangé de sel qui sert d’unique nourriture quotidienne aux prisonniers. La religieuse est atteinte du béribéri.

Les gardiens leur refusent tout repos et tout soin : il meurt au bout d'un long chemin de croix de faim et d’épuisement le 28 mars 1954 (troisième dimanche de Carême) en offrant sa vie à Dieu.

Il est inhumé la nuit suivante dans un terrain vague au bord de la rivière Ngan Sau (qui se jette dans la rivière Song La qui est un affluent du Song Ca, fleuve principal du Nghe An), en face du hameau de Yên Hôi, dans la province de Hà Tĩnh.

Les chrétiens de cette région isolée du Viêt Nam, qui ont surpris l’enterrement, ont pieusement gardé sa tombe et son souvenir jusqu’à aujourd’hui.

La tombe n'est transférée qu'en 1999 près de l'église paroissiale de Vinh Hôi où elle est révérée.

Béatification

Jean-Baptiste Malo est reconnu martyr par le pape François le 5 juin 2015.

Le Père Malo fait partie des dix-sept martyrs du Laos (dont dix missionnaires français) qui ont été béatifiés à la cathédrale du Sacré-Cœur de Vientiane, au Laos le 11 décembre 2016, par le cardinal Quevedo, délégué pontifical en présence de six mille fidèles.

Sa fête est fixée au 28 mars selon le Martyrologe romain.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Malo




 

Józef et Wiktoria Ulma

 

Józef et Wiktoria Ulma

 

 Image illustrative de l’article Jozef et Wiktoria Ulma



Józef et Wiktoria Ulma sont un couple de Polonais qui vivait à Markowa, près de Rzeszów dans le Sud-Est de la Pologne, pendant l'occupation du pays par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.

Ayant caché des Juifs, ils sont exécutés sommairement (avec leurs enfants) par les troupes allemandes en mars 1944 avec les personnes qu'ils cachent.

Ils sont reconnus Justes parmi les nations en 1956 et béatifiés en 2023.

Biographie

Józef Ulma est né le 2 mars 1900 à Markowa, fils de Marcin Ulma et Franciszka (née Kluz), agriculteurs aisés.

En 1911, il suit des cours de courte durée dans une école générale.

Dans sa jeunesse, il est membre d'une association dont le but est de récolter des fonds pour la construction et l'entretien des édifices religieux du diocèse.

En outre, il devient un membre actif de l'Association catholique de la jeunesse et plus tard de l'Association de la jeunesse rurale.

À cette époque, il travaille comme bibliothécaire et photographe.

Dans les années 1921-1922, il accomplit son service militaire obligatoire à Grodno.

Du 1er novembre 1929 au 31 mars 1930, il étudie à l'École nationale d'agriculture de Pilsen.

Après avoir obtenu un diplôme, il devient maraîcher, cultive des arbres fruitiers, élève des abeilles et des vers à soie.

En 1933, il reçoit un prix de la Société agricole du district de Przeworsk pour ces activités. Il fut le premier à introduire l'électricité à Markowa.

Par ailleurs, passionné par la photographie, il s'adonne à celle-ci lors d'événements culturels dans son village ou lors de fêtes de famille.

Il écrit également des articles pour un hebdomadaire local. De plus, il est membre du Cercle agricole et d'autres organisations.


Photographies prises par Józef Ulma

Par Silar — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=135919514

Par Silar — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=135919516

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Par Silar — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=135918142

Par Silar — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=135918139

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Par Silar — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=135919181

L'appareil photo de Józef Ulma

L'appareil photo de Józef Ulma

Par Silar — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=135919347


Wiktoria Ulma, est née Niemczak le 10 décembre 1912 à Markowa dans une famille d'agriculteurs (Jan Niemczak et Franciszka née Homa).

Sa mère décède lorsqu'elle a six ans.

Elle effectue ses études primaires et secondaires dans sa ville natale, après quoi elle suit des cours à l'université populaire de Gać.

Dans sa ville natale, elle est membre d'une troupe de théâtre amateur.

Józef et Wiktoria se marient le 7 juillet 1935.

Après leur mariage, ils gagnent leur vie en tant qu'agriculteurs dans une petite ferme qu'ils possèdent.

Ensemble ils ont six enfants :

  • Stanisława (né le 18 juillet 1936)
  • Barbara (née le 6 octobre 1937)
  • Władysław (né le 5 décembre 1938)
  • Franciszek (né le 3 avril 1940)
  • Antoni (né le 6 juin 1941)
  • Maria (née le 16 septembre 1942)
  • Un autre enfant aurait dû naître quelques jours seulement après l'exécution de la famille, en 1944.


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Wiktoria Ulma et ses enfants en 1943

Par Józef Ulma ([1]) — Mateusz Szpytma, Jarosław Szarek: Rodzina Ulmów. Kraków: Dom Wydawniczy RAFAEL, 2018, pp. 6-7.Cropped and color managed by Poeticbent (d · contributions), Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66820303


Le couple est un membre actif de la paroisse Sainte Dorota à Markowa.

Ils approfondissent leur foi par la prière familiale et la participation à la vie sacramentelle de l'Église.

Ils appartiennent tous deux à la Confrérie du Rosaire Vivant.

Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Józef est mobilisé et participe à la campagne de Pologne.

Sauveteurs et sauvés

Pendant l'été et l'automne 1942, la police militaire allemande déporte plusieurs familles juives de Markowa dans le cadre de la Solution finale.

Seuls ceux qui sont cachés dans les maisons des paysans polonais survivent.

Huit personnes trouvent refuge chez les Ulma : six membres de la famille Szall (Szali) originaires de Łańcut comprenant le père, la mère et quatre fils, ainsi que deux filles de Chaim Goldman, prénommées Golda et Layka.

Józef Ulma les cache dans son grenier. Ils participent aux travaux de l'exploitation pour alléger les dépenses engagées par leur présence à la maison.

Punis de mort

Le matin du 24 mars 1944, un détachement de l'Ordnungspolizei venue de Łańcut sous le commandement du lieutenant Eilert Dieken arrive à la maison qui se situe à la sortie du village après avoir été informé que des Juifs se cachent là par Włodzimierz Leś — un agent de la Police d'origine ukrainienne — qui connait la famille Szall et a récupéré leur propriété quand ils sont entrés dans la clandestinité.

Les Allemands encerclent la maison et capturent les huit membres des familles Szall et Goldman.

Ils les abattent d'un coup de feu derrière la tête comme rapporté par Edward Nawojski, témoin oculaire.

Puis les allemands tuent Wiktoria, enceinte, et son mari, de sorte que les villageois puissent voir quelle punition les attend s'ils cachent des Juifs.

Après en avoir référé à son supérieur, Joseph (Jan) Kokott (23 ans), un Tchèque Volksdeutsche des Sudètes qui sert dans la police allemande, tue trois ou quatre des enfants, tandis que les autres sont abattus par les autres policiers.

En quelques minutes, 16 personnes sont tuées, auxquelles il convient d'ajouter l'enfant que porte Wiktoria, proche du terme.

Le chef du village, Teofil Kielar, reçoit l'ordre d'enterrer les victimes avec l'aide d'autres témoins.

Il demande au chef du commando allemand, qu'il a connu lors d'inspections antérieures dans le village et pour des affaires concernant l'alimentation, pourquoi les enfants ont tués eux aussi, ce à quoi Dieken répond, en allemand, « Pour que vous n'ayez aucun problème avec eux ».

Les victimes sont enterrées sur place dans deux fosses, l'une pour la famille Ulma, l'autre pour les personnes qu'ils cachaient.

Défiant l'interdiction des Nazis, les proches de la famille Ulma exhument les corps pour les enterrer au cimetière. Ce faisant, ils découvrent que le septième enfant de Wiktoria était presque né.

Les funérailles ont lieu le 11 janvier 1945, présidées par le curé de la paroisse Sainte Dorota de Markowa, Ewaryst Dębicki, avant leur inhumation au cimetière de Markowa.


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Tombe de la famille Ulma au cimetière de Markowa de 1945 à 2023

Par Silar — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=135918145


Leurs dépouilles sont exhumées du 30 mars au 1er avril 2023. Puis, après leur béatification, les corps sont placés dans un sarcophage, préparé au préalable, au sein de l'autel latéral dédié à Notre-Dame de l'église Sainte Dorothée de Markowa.


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Sarcophage contenant les corps de la famille Ulma dans l'église de Markowa

Par Polish Catholic Heritage — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=137451055

Commémoration

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Monument funéraire dédié à la famille Ulma à Markowa

Par Wojciech Pysz — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=846067


Le 13 septembre 1995, Józef et Wiktoria Ulma reçoivent de Yad Vashem le titre de Justes.

Leurs médailles d'honneur sont remises à Władysław Ulma, le frère survivant de Józef. Leur certificat indique qu'ils ont essayé de sauver des Juifs au risque de leur vie, mais il oublie de mentionner qu'ils sont morts pour eux, comme le signale le livre de Jolanta Chodorska et Alicja Augustiniak : Godni synowie naszej Ojczyzny.


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Certificat et médaille de Justes parmi les nations, ainsi que les décorations de l'Ordre Polonia Restituta (Renaissance de la Pologne)

Par Silar — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=135920972


Au 60e anniversaire de leur exécution, un mémorial en pierre est érigé dans le village de Markowa pour rendre hommage à la famille Ulma. L'inscription sur le monument indique :

« Sauvant la vie d'autres personnes ils ont donné la leur. Cachant huit frères plus anciens dans la foi, ils furent tués pour eux. Puisse leur sacrifice est un appel au respect et à l'amour pour chaque être humain ! Ils étaient les fils et les filles de cette terre ; ils resteront dans nos cœurs. »

Le jour de l'inauguration du monument, l'archevêque de Przemyśl, Mgr. Jozef Michalik, Président de la Conférence des Évêques de Pologne, célébre une messe solennelle.

Béatification

L'Ordinaire local ouvre un procès en béatification pour la famille Ulma en 2003. Le 24 mai 2011, à l'issue de la phase diocésaine, le dossier complet de leur martyre est transmis à Rome pour être examiné par la Congrégation pour les causes des Saints.

Le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone parle de l'héroïque famille polonaise au Capitole romain le 24 janvier 2007 lors de la présentation de l'édition italienne du livre de Martin Gilbert, I giusti. Gli eroi sconosciuti dell'Olocausto.

Le 24 mars 2007 — 63 ans après que les familles Ulma, Szall et Goldman aient été massacrées — une commémoration toute particulière est organisée à Markowa. Une messe est célébrée, suivie d'un Chemin de croix à l'intention de la béatification des Ulma, serviteurs de Dieu. Parmi les invités se trouve le président du Conseil de Cracovie, qui dépose des fleurs sur le monument aux morts. Les élèves du lycée de la ville donnent une courte représentation montrant la décision de la famille Ulma de cacher des Juifs, leur spectacle s'intitulait « Les Huit Béatitudes ». Il y a aussi une soirée de poésie consacrée à la mémoire des victimes. Les anciens voisins et proches qui les ont connus participent pour parler de la vie des Ulma. Un historien de l'Institut de la Mémoire nationale présente des documents d'archive et le postulateur de la cause au diocèse explique quels sont les exigences d'un procès en béatification.

Le 17 décembre 2022, le pape François confirme le martyre familial comme condition préalable à la béatification. Le 10 septembre 2023, Józef, Wiktoria Ulma et leurs sept enfants sont béatifiés à Markowa par le cardinal Marcello Semeraro. Cette béatification constitue un événement exceptionnel dans l’histoire de l’Église car c’est la première fois qu’une famille entière est béatifiée et collectivement reconnue comme martyre.


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Documents de présentation pour la béatification de la famille Ulma

Par Silar — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=136185290


Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jozef_et_Wiktoria_Ulma





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vinçens Prennushi

 

Bienheureux Vinçens Prennushi

 

Image illustrative de l’article Vinçens Prennushi

 

 

 

Vinçens Prennushi (1885 - 1949), est un religieux franciscain albanais, archevêque de Durrës et primat d'Albanie, qui est mort assassiné in odium fidei.

Reconnu comme martyr par l'Église catholique, il est béatifié à Skhoder, le 5 novembre 2016, en compagnie de 37 autres martyrs du régime communiste albanais.

Biographie

Né à Shkodër le 4 septembre 1885, Vinçens Prennushi effectue des études de théologie et de philosophie en Autriche. Il parle couramment plusieurs langues, dont l'allemand.

Comme écrivain, il publie en 1911 Kangë popullore gegnishte, premier volume de Visaret e kombit (« Voir la nation »), puis Fjala e Zotit (« La Parole du Seigneur ») en 1918, et Ndër lamijet e demokracisë së vërtetë (sur la démocratie) en 1924. Il est de plus le traducteur de plusieurs ouvrages de Dante, Wisseman, Sienkiewicz, et d'autres auteurs.

Devenu évêque et primat d'Albanie, il refuse le projet de Hoxha de créer une Église albanaise indépendante, par fidélité au pape et à sa foi catholique. Il continue ainsi de mener dans la clandestinité l'Eglise en Albanie, au péril de sa vie.

Condamné en 1947 à 20 ans de prison, il meurt deux ans plus tard le 19 mars 1949, à cause d'asthme, après avoir été torturé.

Il est inhumé dans la cathédrale Sainte-Lucie de Durrës.

Béatification

  • 2002 : ouverture de la cause en béatification dans le diocèse de Shkodër
  • 26 avril 2016 : le pape François lui attribue le titre de martyr de la foi et signe le décret de béatification.
  • 5 novembre 2016 : il est béatifié à Skhoder, en compagnie de 37 autres martyrs du régime communiste albanais.

Autres hommages

  • Une rue porte son nom à Durrës en Albanie.
  • Il est reconnu « martyr de la démocratie » en mai 1993.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vin%C3%A7ens_Prennushi

 

 

 

 

 

 

Saint Léon. Archevêque de Rouen († 900)

 

Saint Léon († 900)

Archevêque de Rouen

 

Image illustrative de l’article Léon de Carentan

Vitrail de Saint Léon dans l'église d'Issor

 

 

Saint Léon de Carentan (né vers 856 – mort vers 890), évêque de Bayonne, évangélisateur du Pays basque, fêté le 1er mars.

Biographie

Il serait parti avec ses parents rejoindre la cour du roi Louis II de Germanie sur les bords du Rhin, en Bavière.

Puis il vint à Paris, étudier dans une école fondée par Charlemagne.

En 888, il est nommé archevêque de Rouen.

Peu de temps après, il est chargé par le pape d’évangéliser les Basques.

Premier évêque de Bayonne, il convertit les païens du Labourd (Bayonne), de la Navarre, de la Biscaye, et meurt décapité par les Vikings en même temps que ses frères Philippe et Gervais. Il est le patron de la ville de Bayonne.

Sa légende rapporte qu'à son arrivée à Bayonne, il trouva porte close. Le lendemain, elles lui furent ouvertes et qu'après ses prédications, il baptisa un grand nombre d'habitants. Il se serait ensuite rendu au "temple de Mars" dont il aurait renversé l'idole en soufflant dessus. Il est aussi rapporté que, décapité près de la Nive, il se tint encore debout une heure, puis il releva sa tête tombée à terre et la porta à une distance de 80 pas, jusqu'à un lieu où jaillit une fontaine réputée depuis miraculeuse. Aussi est-il souvent représenté en saint céphalophore. Le diocèse de Bayonne l’a choisi comme saint patron et solennise sa fête, ainsi que celle de ses frères, le premier dimanche de mars. Saint Léon est également l'un des patrons des navigateurs, en raison de ses voyages par voie maritime.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_de_Carentan

En savoir plus :

http://nouvl.evangelisation.free.fr/leon_de_carentan.htm

 

 

Walburge († 779)

 

Sainte Walburge († 779)

 Abbesse, fille de saint Richard, roi des Saxons

 

Sainte Walburge, Abbesse, fille de saint Richard, roi des Saxons († 779)

 

Sainte Walburge ou Walpurge, Walpurga, Walpurgis, Valpurge, Gauburge, ou bien encore Auboué, Avongour, 'Falbourg, Gaubourg, Gualbourg ou Vaubourg (710-779) est une sainte d'origine saxonne, fêtée le 25 février.

Originaire du royaume de Sussex, alors soumis au Wessex, dans l'Angleterre actuelle, elle se fit missionnaire et aurait passé la plus grande partie de sa vie à évangéliser les Germains du continent.

Histoire et tradition

 

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Sainte Walburge, tableau provenant d'un autel latéral de l'église Saint-Martin de Meßkirch Maître de Meßkirch (1535-1540), Philadelphia Museum of Art, États-Unis

 

Elle était la fille d'un riche seigneur anglo-saxon, nommé Richard, qui aurait été l'un des fils du roi de Kent Hlothere.

Sa mère, Winna ou Wuna, aurait été la sœur de Wynfried (ou Wynfrith), alias saint Boniface, l'évangélisateur de la Frise, massacré le 5 juin 754.

Walburge est également la sœur de saint Willibald et de saint Wunibald.

Pour son éducation, elle entre dans le monastère double de Wimborne (Wimborne Minster) où moines et moniales bénédictins forment une même communauté. Walburge s’adapte à la vie monastique et se prend d’amitié pour la novice Lioba.

Elle se rend ensuite avec elle en Germanie à la demande de l'évêque Boniface, où elle dirige l'abbaye de Heidenheim, dans l'actuel district de Moyenne-Franconie.

 

 Statue et reliquaire de sainte Walburge à l'église Saint-Pierre de Munich

Par Richard Huber — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6646078

Sainte Walburge, Abbesse, fille de saint Richard, roi des Saxons († 779)

 Reliquaire de sainte Walpurgis dans le cloître de Meschede, en Westphalie

Par Stefan Didam - Schmallenberg — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1652155

 

Elle meurt à Heidenheim en 779, et son tombeau devient vite un lieu de pèlerinage.

On invoque sainte Walburge contre le rachitisme, l'eczéma et la péritonite.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Walburge

En savoir plus :

http://stmaterne.blogspot.com/2008/02/sainte-walburge-bndictine-orthodoxe-et.html