Bronisław Komorowski

 

Bienheureux Bronisław Komorowski

 

Image illustrative de l’article Bronisław Komorowski (prêtre)

 Monument au bienheureux Bronisław Komorowski sur la place qui porte son nom à Wrzeszcz

Par Kuba654 at pl.wikipedia, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8694018

 

Bronisław Komorowski (né le 25 mai 1889 à Barłożno, tué le 22 mars 1940 au camp de concentration du Stutthof) est un religieux catholique militant et homme politique patriote polonais de Dantzig (aujourd'hui Gdańsk), vénéré comme martyr et bienheureux par l'Église catholique.

Biographie

Jeunesse

Bronisław Komorowski naît à Barłożno près de Skórcz dans le district de Starogard Gdański.

Son père Jan Komorowski (1840-1892) était veuf avec sept enfants et sa mère Katarzyna née Gencza (Gęcza) (1859-1925) veuve avec un enfant, quand ils se sont mariés en 1888.

Du mariage de Jan et Katarzyna, trois enfants sont nés, Bronisław, Wacław (1890-1891) et Anna (1892-? ).

Après la mort tragique de Jan Komorowski en 1892, Katarzyna épouse en troisièmes noces un riche hôtelier, Jan Fankidejski (1866-1934), maire du village de Barołno à partir de 1924. Katarzyna et Jan Fankidejski ont leurs propres enfants, dont seul le plus jeune fils survit.

Les modèles de Bronisław pendant son enfance sont deux proches parents du beau-père, les prêtres patriotes Jakub Fankidejski (1844-1883), un historien bien connu de la Poméranie et professeur de Collegium Marianum à Pelplin, et Feliks Bolt (1864-1940), un combattant lors des partitions de la Pologne, plus tard sénateur de la Deuxième République polonaise.

Bronisław est membre du cercle d'étudiants patriotes des Philarètes pendant ses années d'école.

Il fréquente le Collegium Marianum de Pelplin.

Après avoir obtenu son diplôme du lycée de Chełmno en 1910, il rejoint le séminaire de Pelplin.

Il est ordonné prêtre en avril 1914 et immédiatement après est envoyé comme vicaire à la paroisse de St. Mikołaj à Łęgów près de Pruszcz Gdański.

 

Activités patriotiques

 

La pierre tombale de Bronisław Komorowski

Par PiotrAdamKarol — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16999035

 

En mai 1915, il est transféré de Łęgów à Gdańsk, dans la paroisse Saint-Nicolas.

Le jeune curé, en plus des activités de l'église, développe et mène des activités sociales et politiques auprès de la population polonaise.

Pendant la catéchèse, les enfants apprennent de lui l'histoire de la Pologne et la langue polonaise.

À partir de 1919, il prononce ses sermons en polonais.

En 1923, avec un groupe de militants polonais, il fonde la Société pour la construction des églises polonaises devant servir à faire contre-poids aux églises catholiques locales dotées d'un clergé allemand.

Sa société acquiert en 1924 une ancienne école d'équitation militaire à Wrzeszcz.

L'église, consacrée en mai 1925, est devenue l'un des centres polonais de la Ville libre de Dantzig.

De nombreuses fêtes et célébrations de fêtes nationales y ont été organisées.

Dans les années 1933-1934, le père Komorowski est un conseiller de Dantzig - le seul représentant des Polonais au sein du Conseil municipal de 54 membres.

Il se présente également aux élections de 1933 au Parlement de Danzig, mais il n'est pas élu ; pendant plusieurs semaines en 1935, il y siège pour remplacer Erazm Czarnecki, qui avait quitté le territoire; il se présente de nouveau aux élections du 7 avril 1935, et n'est pas élu.

Il est membre de la "commune" polonaise de Dantzig, une organisation regroupant la communauté polonaise, et en a été le vice-président pendant une courte période.

Il quitte cette organisation en raison de conflits internes, mais continue d'agir pour l'unification des organisations concurrentes.

Komorowski avec un autre prêtre François Rogaczewski cherche à établir des paroisses personnelles, ce que Pie XI accepte.

Le 10 octobre 1937, l'évêque de Dantzig Edward O'Rourke nomme Komorowski comme responsable de la paroisse personnelle. Mais sous la pression des nationaux-socialistes, l'ordre de l'évêque est annulé trois jours plus tard par les autorités. C'est la raison de la démission de l'évêque O'Rourke. Le nouvel évêque, soumis aux autorités nazies, Charles Marie Splett, n'autorise pas la création de paroisses polonaises personnelles.

Komorowski défend souvent courageusement les jeunes Polonais persécutés qui étudiaient à Dantzig.

Le 25 avril 1939, à l' occasion du 25e anniversaire de son sacerdoce, une grande manifestation patriotique a lieu dans l'église Saint-Stanislas, avec la participation du Commissaire Général de la République de Pologne Marian Chodacki.

Mort

Le 1er septembre 1939, il est arrêté, battu et emprisonné dans l'école Victoriaschule ; bientôt les Allemands l'envoient dans un camp de concentration à Stutthof.

Il est tué, avec plusieurs dizaines de militants polonais le Vendredi saint, le 22 mars 1940, dans les bois près du camp ; après la guerre, tous les cadavres sont exhumés et déposés au cimetière de Gdańsk-Zaspa.

 

Béatification

Bronisław Komorowski fait partie des 108 martyrs polonais de la Seconde Guerre mondiale, que Jean-Paul II a béatifiés en 1999. Leur mémorial liturgique dans l'église catholique polonaise est célébré le 12 juin.

Parmi les lieux portant le nom de Bronisław Komorowski à Gdańsk on trouve entre autres une école primaire, une place ainsi que deux carillons (dans l'église Sainte-Catherine et à la mairie.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bronis%C5%82aw_Komorowski_(pr%C3%AAtre)

 

 

 

 

 

 

Wihtburh

 

Sainte Wihtburh

 

 Image illustrative de l’article Wihtburh

Portrait de Wihtburh sur le jubé de l'église Saint-Nicolas de Dereham



Wihtburh, Wihtburg ou Withburga est une religieuse anglo-saxonne. Fondatrice d'un couvent à Dereham, dans le Norfolk, elle est considérée comme sainte et fêtée le 17 mars.

Biographie

D'après les textes de la « légende royale kentique », Wihtburh est la plus jeune fille du roi des Angles de l'Est Anna.

Le Liber Eliensis rapporte qu'elle devient religieuse et fonde le couvent de Dereham, dans le Norfolk, après la mort de son père au combat, en 653 ou 654.

La Chronique anglo-saxonne indique qu'en 798, son corps est exhumé et ne présente aucun signe de décomposition, cinquante-cinq ans après sa mort qui aurait donc eu lieu en 743.

Cependant, il semble peu plausible qu'une fille d'Anna ait pu mourir aussi tardivement.

En outre, Bède le Vénérable ne mentionne pas Wihtburh dans son Histoire ecclésiastique du peuple anglais, contrairement aux autres filles d'Anna qui sont devenues religieuses : Seaxburh, Æthelthryth et Æthelburh. L'ascendance exacte de Wihtburh est donc considérée comme incertaine par les historiens modernes.

En 974, les moines de l'abbaye d'Ely attaquent l'église de Dereham et volent les reliques de Wihtburh pour les ramener dans leur monastère.

Il est possible qu'ils aient inventé l'ascendance de Wihtburh pour des raisons de prestige, afin de la lier à Seaxburh et Æthelthryth, les premières abbesses de leur propre communauté.


La tombe de Wihtburh à Dereham


En 1106, ses reliques sont transférées dans un nouveau sanctuaire, avec celles de ses prétendues sœurs, au sein de la cathédrale d'Ely. Elles y restent jusqu'à la Réforme.

 




 

 

 

 

 

 

Joseph Zhang Dapeng

 

Saint Joseph Zhang Dapeng

 

 

Saint Joseph Zhang Dapeng (chinois : 聖張大鵬), né en 1754 à Duyun (Guizhou, Grand Qing) et mort le 12 mars 1815 à Guiyang dans la même province, est un saint martyr catholique chinois.

Biographie

Zhang Dapeng naît en 1754 dans une famille bouddhiste. Après son baptême à l'âge de 46 ans, il commence à prêcher pour l'Église catholique. Il conduit plus de 1 000 personnes à embrasser la foi catholique.

À cause de ses prêches, les mandarins veulent l'emprisonner, car certains Chinois de la région réprouvent les croyances religieuses venues de l'étranger.

Les mandarins capturent son fils et le tuent en 1813.

Lorsqu'il apprend la mort de son fils, Zhang s'enfuit au Sichuan.

Il finit par être capturé et emprisonné en 1814.

Les mandarins le tuent par pendaison le 12 mars 1815 à l'âge de 61 ans.

Zhang Dapeng a eu deux femmes et un fils nommé Dewang Dapeng. Il avait deux frères, Dakui et Daxue.

 

Canonisation et postérité

Zhang Dapeng est béatifié le 12 février 1909 par le pape Pie X puis canonisé le 1er octobre 2000 par le pape Jean-Paul II en même temps que les 119 autres martyrs de Chine.

La chapelle Saint-Zhang-Depang de Hong Kong est nommée d'après lui.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Zhang_Dapeng

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Giuseppe (Vitaliano) Zilli

 

Giuseppe (Vitaliano) Zilli

 

 

 

 

 

 (1924-2008), prêtre capucin italien, missionnaire en Argentine.

Cause en béatification ouverte en 2015.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bernard Digal

 

Bernard Digal

 

 

New Delhi (Agence Fides) – La violence sur les chrétiens a causé la mort du premier prêtre catholique : il s’agit du père Bernard Digal, de l’Archidiocède de Cuttack-Bhubaneshwar, en Orissa, agressé et malmené le 25 août par des radicaux hindous. Il est décédé le 28 octobre à l’hôpital suite à des lésions à la tête.

Source :

http://www.fides.org/fr/news/19412-ASIE_INDE_Deuil_pour_l_Eglise_indienne_le_premier_pretre_catholique_est_mort_suite_aux_agressions_en_Orissa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Thierry Ebogo

 

Jean Thierry Ebogo

 

 Jean Thierry Ebogo: La storia del bambino che voleva diventare Gesù -  YouTube

Source photo : https://www.youtube.com/watch?v=X1Xq0zt2JH8


 

Jean Thierry Ebogo, également connu sous son nom en religion Thierry de l'Enfant-Jésus et de la Passion, né le 4 février 1982 à Bamenda (Cameroun) et mort le 5 janvier 2006 à Legnano (Italie), est un religieux carme déchaussé camerounais.

Les nombreux témoignages rapportés sur sa vie et sa spiritualité ont amené l'Église catholique à enclencher une procédure de béatification et de canonisation.

Il est, à ce titre, serviteur de Dieu.

Biographie

Jeunesse

Jean Thierry Ebogo est né le 4 février 1982 dans une famille pieuse et fervente dans le nord-est du Cameroun.

Dès son plus jeune âge, il manifestera le désir de devenir prêtre.

Âgé de 13 ans, il fait son entrée au petit séminaire de Guider.

Il poursuivra ses études dans un lycée scientifique.

Il n'abandonna pas son projet de devenir prêtre mais s'intéressa à la science pour subvenir le plus possible aux besoins des habitants les plus miséreux.

Garçon très pieux et obéissant, il se fait remarquer par ses nombreuses vertus.

Il était très dévoué dans sa paroisse et pour sa famille.

Jean Thierry Ebogo était aussi un adolescent joyeux, sociable et qui aimait la vie.

Vie religieuse

Il fait une brève expérience chez les Oblats de Marie-Immaculée, mais on ne lui reconnaît pas la vocation pour le charisme de cette Congrégation.

Orienté vers un autre ordre religieux, il entre le 28 juillet 2003 au carmel Sainte-Thérèse de Nkoabang.

Il s'y épanouit dans sa vie religieuse.

Il sera désormais très influencé par la spiritualité de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Les premières charges qu'on lui confie sont l'animation de groupes de prières, de jeunesse et de l'Action catholique.

Menant une vie d'une grande profondeur spirituelle, il décida d'épouser la Sagesse et de se donner entièrement au Christ.

Maladie

À la suite d'une maladie osseuse se propageant à l'intérieur de son corps, il dut se faire amputer la jambe droite.

Il accueillit cette nouvelle avec joie et l'offrit pour les vocations sacerdotales et le bien de l’Église.

L'opération se déroula le 18 novembre 2004, peu après son entrée au carmel.

Il termina son noviciat dans la région de Milan, où il put également être suivi avec plus de soins et de moyens par des cliniques italiennes.

C'est le 8 décembre 2005 qu'il fait sa profession religieuse, et prend le nom de frère Thierry de l'Enfant-Jésus et de la Passion.

Toujours hospitalisé, sa chambre devint un véritable lieu de rencontres.

Des centaines de jeunes, prêtres, consacrés, malades vinrent à son chevet.

Le charisme qu'il dégageait attirait de nombreuses personnes, qui vinrent y trouver du réconfort auprès de ce frère malade.

Par ses souffrances, il s'offrit entièrement pour les vocations religieuses et sacerdotales.

Le 5 janvier 2006, frère Thierry de l'Enfant-Jésus et de la Passion mourut à Legnano, près de Milan, âgé de seulement 23 ans.

 

Béatification et canonisation

Ses obsèques attirèrent une foule inattendue. Une grande réputation s'est construite sur le témoignage de sa vie.

Sa tombe est toujours fleurie et de nombreuses personnes viennent s'y recueillir.

La cause pour sa béatification a été introduite le 15 février 2013 à la phase diocésaine. Le diocèse compétent pour cette tâche est celui de Milan. L'enquête diocésaine a été clôturée le 9 septembre 2014 à Milan.

Jean Thierry Ebogo est désormais considéré par l’Église catholique comme Serviteur de Dieu.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Thierry_Ebogo

En savoir plus :

https://jeanthierryebogo.wordpress.com/

http://www.missionerh.com/site/index.php/fr/rubriques/intervieuws/850-la-figure-du-serviteur-de-dieu-frere-jean-thierry-de-l-enfant-jesus-et-de-la-passion-1

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Andrea Santoro

 

Andrea Santoro

 

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(Traducteur Google)

Andrea Santoro (Priverno, 7 septembre 1945 - Trebizond, 5 février 2006) était un prêtre italien de l'Église catholique qui a été assassiné en Turquie

 

Formation

Le troisième fils d'un maçon et d'une femme au foyer et le frère cadet de deux sœurs, Andrea Santoro entre au séminaire à l'adolescence, où il rencontre Vincenzo Paglia, co-fondateur de la Communauté de Sant'Egidio et actuel président du Conseil pontifical pour la famille.

En 1970, Andrea a terminé ses études de théologie à l'Université pontificale du Latran et le 18 octobre de la même année, il est devenu prêtre dans la paroisse des Saints Marcellino et Pietro Ad Duas Lauros.

 

Expériences pastorales à Rome

Depuis son ordination sacerdotale, Don Andrea a exercé son ministère dans les réalités populaires de la périphérie romaine.

Dans sa pastorale, il s'est occupé de tout le monde, du plus proche au plus éloigné, avec une attention particulière aux plus petits et aux plus pauvres.

Diplômé de l'Institut pontifical d'études arabes et islamiques, il séjourne en 1980 six mois en Orient, en tant qu'invité d'instituts religieux.

Pour lui, comprendre et vivre au Moyen-Orient, c'était mieux comprendre l'homme et ses contradictions, c'était alors une expérience pour pénétrer plus profondément le texte de la Bible. Sa spiritualité est proche de celle de Charles de Foucauld.

À son retour en 1981, il a été transféré de la paroisse de la Transfiguration à Monteverde, où il était pasteur adjoint, dans le quartier de Verderocca (derrière la caserne Ruffo située sur la Via Tiburtina), où il a fondé l'église paroissiale de Jésus de Nazareth, d'abord comme "communauté" puis aussi comme bâtiment qui comprend l'église, l'ermitage dédié à Abraham et les salles de catéchèse. Trois complexes reliés entre eux, à l'extérieur, par des arcs en béton. Il y resta curé pendant 12 ans.

Le 25 septembre 1993, il quitta Verderocca pour passer encore cinq mois en pèlerin au Moyen-Orient, en Turquie, en Syrie et au Liban, la Terre Sainte des Apôtres.

En 1994, il devient curé de la paroisse des Saints Fabiano et Venanzio à Villa Fiorelli, dans le quartier Tuscolano à Rome.

 

 Transfert en Turquie: Şanlıurfa et Trabzon

Au cours de ces années, il a également rencontré Mgr Franceschini, Vicaire apostolique d'Anatolie.

Grâce également aux demandes de ce dernier, le P. Andrea a obtenu le 11 juin 2000 l'autorisation de partir pour la Turquie en tant que prêtre fidei donum, c'est-à-dire accordée par le diocèse de Rome à l'Église turque comme soutien pastoral.

Le 11 septembre, Santoro a atteint Şanlıurfa (ancienne Edessa) qui deviendra le lieu de sa première résidence en Turquie.

Avant de partir pour la Turquie, le P. Andrea a fondé l'association «Fenêtre sur le Moyen-Orient» à Rome, visant à prier et à soutenir la mission en Turquie.

Après avoir vécu dans un appartement modeste, en accord avec l'évêque Don Andrea, il loua une nouvelle maison de style arménien qu'il appela «La maison d'Abraham» et l'utilisa comme logement pour de petits groupes de pèlerins.

Lors de son séjour à Şanlıurfa, le père Andrea a également pris soin de la communauté catholique de Trabzon ( Trebizond ), où depuis 2001 il n'y avait plus de prêtre.

En 2003, il s'y installe définitivement face à la restauration urgente de l'église et de l'ancien couvent des Capucins : l'ouverture quotidienne de l'église a permis à de nombreux habitants, qui ne connaissaient pas le christianisme, de le rencontrer pour lui poser des questions.

Cependant, cette ouverture devint rapidement la cause de désaccords avec certains jeunes, qui jetaient souvent de la saleté et des objets vers l'église et dérangeaient Don Andrea, le menaçant même.

Aussi la restauration du cimetière Christian a été entravé : la réparation des murs d'enceinte, légalement considérée comme un monument historique, a été interrompue par le patrimoine culturel.

Peu de temps après la profanation du cimetière chrétien, les pierres tombales ont été déracinées, d'autres parties détruites ; les voisins ont creusé des morceaux du potager; sur la moitié de la surface une école a été construite, dans une autre partie un escalier et une place.

Don Andrea ne s'est pas tourné uniquement vers la petite communauté catholique de Trabzon, mais il a également pris à cœur la situation des femmes orthodoxes originaires de Géorgie , souvent victimes de la prostitution.

 

 Le meurtre de Don Santoro

Dans l'après-midi du dimanche 5 février 2006, alors que Don Santoro était à l'église avec son jeune aide turc, trois garçons sont entrés dans l'église et ont commencé à se comporter avec arrogance.

Les garçons ont quitté l'église.

Don Andrea a commencé à prier et a invité son assistant à faire de même. Pendant qu'ils priaient, un homme est entré dans l'église : Don Andrea a vu qu'un pistolet était pointé derrière lui et a crié à son assistant de se jeter à terre ; l'homme a crié d'une voix forte "Allah est grand" et a tiré deux coups de feu, transpercant les poumons du prêtre, qui a été tué.

L'homme s'est ensuite échappé par la cour de l'église en criant à nouveau "Allah est grand" et en tirant un troisième coup de pistolet en l'air.

Plus tard,  pour le crime, un jeune homme de 16 ans, Ouzhan Akdil, a été arrêté et condamné, qui a avoué avoir tué Don Santoro parce qu'il avait été choqué par les caricatures satiriques sur Muhammad parues des mois plus tôt dans un journal danois et récemment a pris de l’importance dans le monde islamique.

Au contraire, toujours en 2013 selon les mots de Mgr. Ruggero Franceschini, archevêque de Smyrne, administrateur apostolique du Vicariat d'Anatolie et président de la Conférence épiscopale turque, le meurtre du P. Andrea Santoro reste totalement impuni. Il se souvient de lui comme d'un grand communicateur, qui a écrit beaucoup de lettres, ouvert au dialogue, mais toujours ferme et intégral dans sa foi chrétienne.
Aucun avocat de la défense n'a été désigné lors du procès turc, une situation qui, dans son cas, a conduit à une impasse, alors que pour le meurtre de Mgr. Luigi Padovese, a réduit la peine du meurtrier à 15 ans de prison.

 

Don Santoro aujourd'hui

La mort d'Andrea Santoro a eu un grand impact dans la presse et un fort impact émotionnel, au point que ses funérailles à Rome ont été très encombrées. Le diocèse de Rome évalue l'ouverture du processus de béatification. Le 19 juin 2006, l'association à but non lucratif Don Andrea Santoro a été créée dans le but d'approfondir la spiritualité de Don Andrea et de maintenir les relations entre le diocèse de Rome et le vicariat d'Anatolie. Pour atteindre ces objectifs, il collecte et prend en charge les écrits du Père Andrea, vit des moments de formation et de prière et réalise des projets pour la promotion du dialogue en Italie et en Turquie. Quelques jours avant sa mort, le P. Andrea avait présenté à la région du Latium le projet "Centre pour le dialogue interculturel et interreligieux" créé parassociation dans la ville deAlessandretta, en Turquie, avec la contribution de la région du Latium. Le calice, la patène et l'étole ayant appartenu à Don Andrea sont conservés et exposés à Rome, dans la basilique de San Bartolomeo sur l'île du Tibre.

Source :

https://it.wikipedia.org/wiki/Andrea_Santoro

 

Meurtre d'Andrea Santoro

Le meurtre d'Andrea Santoro est un assassinat perpétré le 5 février 2006 contre Andrea Santoro, un prêtre catholique italien en poste à Trébizonde en Turquie dans le cadre du programme missionnaire Fidei donum.

Il est tué par balle alors qu'il se trouve dans son église.

Un lycéen de 16 ans, Oğuzhan Akdin, est arrêté deux jours après les faits et l'on retrouve un pistolet 9 mm en sa possession.

Une enquête du U.S. Air Force Office of Special Investigations sur les armes volées en Irak révèle qu'il s'agit du même type d'arme que le pistolet utilisé lors de l'attaque contre le conseil d'État turc en 2006.

Le lycéen indique à la police que son acte est motivé par l'affaire des caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten.

L'assassinat est perpétré dans un climat de dénigrement antichrétien alimenté par la presse populaire turque qui fait suite à l'affaire des caricatures.

Oğuzhan Akdin est condamné le 10 octobre 2006 à 18 ans et dix mois de prison pour meurtre avec préméditation par un tribunal d'Ankara.

Selon le vicaire apostolique Luigi Padovese, ni le tueur, ni sa mère n'auraient montré des remords lors du procès, cette dernière allant même jusqu'à comparer son fils à Mehmet Ali Ağca, l'homme ayant tenté d'assassiner Jean-Paul II en 1981, ajoutant que le meurtre « a été perpétré au nom d'Allah et est un présent à la nation ».

La sentence est confirmée en octobre 2007 par une cour d'appel.

En raison de la similarité du profil de l'assassin du journaliste turc d'origine arménienne Hrant Dink, lui aussi adolescent et originaire de Trébizonde, l'enquête turque s'est penchée sur les liens pouvant exister entre les deux affaires.

Selon les conclusions de l'enquête turque datant de 2008, le groupe Ergenekon à tendance ultra-nationaliste est lié à l'affaire.

Le pape Benoît XVI a rappelé le martyre d'Andrea Santoro dans son homélie à la maison de la Vierge Marie à Éphèse le 29 novembre 2006.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Meurtre_d%27Andrea_Santoro

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Raffaele Gentile

 

Raffaele Gentile

 

 

Époux, père, médecin, homme politique, au service de l'Église.


Il est né le 28 novembre 1921.

Il est décédé le 18 décembre 2004.

Vivant sur les traces de San Giuseppe Moscati, la cause de béatification a été initiée.

En savoir plus :

http://www.santiebeati.it/dettaglio/96793

https://raffaelegentile.blogspot.com/2014/11/si-avvia-la-causa-di-beatificazione.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercedes de Jesús Egido

 

Mercedes de Jesús Egido

 

 

Source photo : https://gloria.tv/post/dszWgnRh7L6u6jueTjTbszR6N

 

 

(Traducteur Google)

Mercedes de Jesús Egido y Izquierdo, (29 mars 1935 - 3 août 2004) était une religieuse catholique espagnole de l'Ordre de l'Immaculée Conception qui entreprit une réforme majeure du mode de vie de l'Ordre.

La cause de sa béatification est étudiée par le Saint-Siège .

 

Biographie

Née María del Rosario Egido y Izquierdo à Salamanque, elle était l'un des neuf enfants d'Ildefonso Egido y Curto et Carmen Izquierdo y Olazzari, tous deux tailleurs.

À l'âge de sept ans, Egido et sa sœur sont inscrites dans un internat géré par les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul.

Faisant preuve d'une compréhension avancée de ses études, elle a été promue plusieurs années en avance sur son groupe d'âge.

Après quatre ans, cependant, elle a dû quitter l'école car ses parents envisageaient de déménager à Madrid dans l'espoir de trouver plus de travail. Pendant ce temps, elle a développé un fort désir de devenir missionnaire.

Après une longue période de réflexion, Egido a suivi ses deux sœurs aînées dans l'Ordre de l'Immaculée Conception le 25 octobre 1953, au monastère de La Puebla de Montalbán, Tolède, Espagne.

Elle fut admise au noviciat du monastère le 27 avril 1954, date à laquelle elle reçut le nom religieux de Mercedes de Jesús.

Elle prononça ses vœux temporaires de vie consacrée le 12 mai 1955 et ses vœux solennels le 16 mai 1958.

Le 20 janvier 1964, elle fut transférée à l'Alcazar de San Juan, Ciudad Real, par la Fédération de l'Ordre.

Influencé par le décret de 1965 du Concile Vatican II sur l'adaptation et le renouveau de la vie religieuse, Egido a suivi Béatrice de Silva, la fondatrice portugaise de l'Ordre de l'Immaculée Conception, et le 8 septembre 1996 est devenue réformatrice de l'Ordre après avoir reçu le décret d'approbation des amendements aux Constitutions générales de l'Ordre du Saint-Siège.

Egido est décédé le 3 août 2004 au monastère de l'Alcazar de San Juan.

La messe de Requiem était présidée par 19 prêtres, dont l'évêque émérite Don Rafael Torija.

 

Vénération

Le 26 janvier 2011, le Saint-Siège a accepté sa cause de béatification pour enquête.

Source :

https://en.wikipedia.org/wiki/Mercedes_de_Jes%C3%BAs_Egido