Bourg en Bress, monastère royal de Brou

Bourg en Bress, monastère royal de Brou


Vue de l'église du monastère.

Vue de l'église du monastère



Le monastère royal de Brou est un complexe religieux situé à Bourg-en-Bresse dans l'Ain, une des capitales de l'ancien duché de Savoie.

Ses bâtiments monastiques abritent le musée municipal de Bourg-en-Bresse.

Le monastère royal de Brou est un chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant flamand du début du XVIe siècle.

Il se compose d'un ensemble de bâtiments monastiques construits entre 1506 et 1512, et de la somptueuse église Saint-Nicolas-de-Tolentin de Brou, édifiée de 1513 à 1532 par Louis van Bodeghem.

Cet ensemble architectural rare a été bâti à grands frais par la très puissante Marguerite d'Autriche, duchesse de Savoie, gouvernante des Pays-Bas bourguignons, marraine et tante de Charles Quint.

Elle fit édifier l'ensemble en mémoire de son époux Philibert le Beau et pour respecter le vœu fait par sa belle-mère Marguerite de Bourbon.

Le 20 septembre 2014, le monastère a été désigné « monument préféré des Français » au cours de l'émission de France 2 Le monument préféré des Français, à l'occasion des Journées européennes du patrimoine.

Le 5 février 2015, le Monastère royal de Brou a reçu le trophée du « Bressan de l'Année 2014 » par l'Académie de la Bresse.

 

Situation

Le site, plat dans la cuvette de Bourg-en-Bresse, accueille depuis deux millénaires des tombes antiques, paléochrétiennes ou burgondes, dont des sarcophages exposés dans l'église.

 

Histoire

 
Le tombeau de Marguerite d'Autriche, dans l'église Saint-Nicolas-de-Tolentin de Brou


Vers 9273, Saint Gérard, alors évêque de Mâcon (886-926), se retire sur le site et y fonde avec quelques compagnons un ermitage dans lequel il meurt et est enterré en 958.

Les disciples qui étaient venus se grouper autour de lui, suivirent ses traditions, sous la direction d'un prieur.

Le prieuré de Brou dépendait aussi de l'abbaye d'Ambronay. Les limites de sa dîmerie furent réglées, en 1084, par ordre de Hugues, archevêque de Lyon et une église sous le patronage de Saint-Pierre est construite sur sa tombe.

Dépeuplé, dans les premières années du XIVe siècle, à la suite d'on ne sait quel accident, il fut remis, en 1319, par Jean de Clermont, au comte Amédée V de Savoie, à la condition d'y entretenir un religieux pour le desservir.

En 1506, Marguerite d'Autriche, veuve prématurément de Philibert II le Beau, duc de Savoie, tant pour accomplir un vœu de Marguerite de Bourbon, sa belle-mère, que pour laisser à la postérité un témoignage de son immense douleur, acheta le prieuré de Brou et obtint du pape l'autorisation de fonder, sur son emplacement, une église dédiée à saint Nicolas de Tolentin, et un monastère propre à recevoir 12 religieux augustins.

Le 27 août de la même année, elle pose la première pierre de l'église, qui fut consacrée, le 22 mars 1532, par Jean Joly de Fleury, évêque d'Ebron in partibus.

Les prieurs

Le plus ancien prieur connu est : Saint Gérard, le fondateur (927-958). On relève ensuite : J. Gilli (1084) ; Clément, religieux d'Ambronay (1168) ; F. Jean de Saint-Alban (1289) ; Étienne de Rignieu (1298) ; Jean de Clermont, religieux d'Ambronay (1319 et 1324) ; F. Guillaume Cadot (1359) ; F. Pierre de Mugnet (1367) ; le cardinal de la Tour avec pour administrateur F. Mattin de Chambut, religieux de Cluny, prieur de Ratenelle et doyen de Noblens (Villereversure) (1371) ; F. Jean de Loges (1384) ; Pierre cardinal de Thurey (1394) ; F. Philibert de Chilley, religieux de Saint-Oyen (1415-1435) ; F. Anthoine Fornier (1447) ; Bertrand de Loras, prieur de Saint-Sorlin (1455-1491) ; Bernardin Oudin (1492) et pour dernier prieur Jean de Loriol, chanoine des Églises de Genève et de Vienne, protonotaire apostolique, abbé de Saint-Pons, prieur commendataire de Brou et évêque de Nice (1505). C'est ce dernier qui fut l'auteur de l'union survenu en 1505 avec l'église Notre-Dame de Brou, par bulle du pape Jules II.

 

Construction

La construction débute en 1506.

Retournée en Belgique pour assurer la Régence dans l'attente de la majorité de son neveu Charles Quint, Marguerite d'Autriche choisit elle-même les chefs de chantiers, ainsi que les peintres et les sculpteurs - notamment l'architecte Louis van Bodeghem, le sculpteur Conrad Meit, le peintre Jehan Perréal - et nombre d'artistes d'Europe du Nord, et elle se fait envoyer à Malines des échantillons et des maquettes.

Sa volonté explique qu'au début du XVIe siècle, aux portes de l'Italie renaissante, se dresse un monument gothique de cette importance.

Le monastère, confié aux Augustins, possède trois cloîtres, dont la situation n'a pas évolué.

Marguerite d'Autriche avait prévu d'y achever son veuvage, mais meurt trop tôt.

La construction s'achève en 1532, deux ans après sa mort, et elle y est enterrée auprès de son époux et de sa belle-mère.

Les Augustins de la congrégation de Lombardie restèrent les gardiens des tombes de Marguerite de Bourbon, de Philibert-le-Beau et de Marguerite d'Autriche, jusqu'au 4 mars 1658, et furent remplacés par les Augustins de la congrégation de France.

La Révolution chassa ces derniers.

Durant celle-ci, à l'automne et l'hiver 1793-94, le cloître abrite le 1er Régiment de Hussards et est ainsi sauvé des démolitions.

Le 31 janvier 1794, la municipalité de Bourg fait enfermer les prêtres abdicateurs à Brou.

 

Monument national

Thomas Riboud (1755-1835), avocat lyonnais, député de l'Ain et membre du conseil des Cinq-Cents sauve l'ensemble de Brou de la destruction en le faisant déclarer « Monument national » par la Convention.

L'ancien monastère royal est acheté par le diocèse de Belley en 1823 qui en fait le grand séminaire diocésain.

Saint Pierre Chanel y poursuit ses études. Il est confisqué en 1905 et le séminaire est fermé.

L'église du monastère fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.

Les deux premiers cloîtres font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1889.

Le troisième cloître fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 janvier 1935.

Dans le troisième cloître, il y avait une grille en fer forgé provenant du château de la Moussière à Biziat.

Inscrite au titre des monuments historiques depuis le 13 mars 1950, elle est aujourd'hui le portail d'entrée du parc de la Visitation, parc de l'est de Bourg.


Premier cloître, dit des Hôtes

Deuxième cloître, dit de la Déambulation

Troisième cloître, dit de la ménagerie

Grille du château de la Moussière

Le musée municipal de Bourg-en-Bresse

Article détaillé : Musée municipal de Bourg-en-Bresse.

Les bâtiments monastiques sont propriétés de la ville de Bourg-en-Bresse, qui y a installé son musée, le musée municipal de Bourg-en-Bresse en 1922.

Ce musée présente au rez-de-chaussée un ensemble de statues religieuses allant du XIIIe au XVIIe siècle et, à l'étage, une collection de peintures du XVIe au XXe siècle (Bernard Van Orley, Pieter Coecke van Aelst, Colijn de Coter, Nicolas Victor Fonville, Gustave Doré…) et d'art moderne.

Bernard van Orley, Portrait de Charles Quint (1516)

Portrait de Marguerite d'Autriche, par son peintre officiel, Bernard van Orley

Source :

Bourg en Bresse, monastère royal de Brou
Bourg en Bresse, église de Brou


















Annaba (Bône), église Sainte Thérèse

Annaba (Bône), église Sainte Thérèse


Annaba (Bône), église Sainte Thérèse



Annaba, (en arabe : عنابة, en berbère : ⴱⵓⵏⴰ « Bouna » et anciennement Bône, surnommée « Medinet Zaoui » ou encore « La Coquette », est la quatrième ville d'Algérie en nombre d'habitants et en superficie après la capitale Alger, Oran et Constantine.

La ville d'Annaba est située dans le Nord-Est du pays à 536 km à l'est d'Alger et à 105,7 km à l'ouest de la frontière tunisienne. Annaba est une métropole littorale dont la population de l'agglomération dépassait 600 000 habitants en 2008. 

Source :


L'église Sainte Thérèse est aujourd'hui devenue une mosquée.
Source :












Hospices de Beaune (Hôtel Dieu)

Hospices de Beaune (Hôtel Dieu)

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Cour intérieure avec toiture en tuile vernissée de Bourgogne



Les Hospices de Beaune ou Hôtel-Dieu de Beaune est un Hôtel-Dieu / Hospices de style gothique flamboyant avec toiture en tuile vernissée de Bourgogne, fondé au XVe siècle par le chancelier des ducs de Bourgogne Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins, à Beaune en Bourgogne.

Il est un des plus célèbres du monde, tant par sa fastueuse et remarquable architecture traditionnelle bourguignonne que par son prestigieux domaine viticole bourguignon dont la production est historiquement vendue aux enchères pour financer son fonctionnement, sous le nom de vente des hospices de Beaune.

Actif jusque dans les années 1960, classé aux monuments historiques depuis 1862, il est à ce jour un musée d'histoire de la médecine et expose entre autres le polyptyque Le Jugement dernier de Rogier van der Weyden.

 

Historique

En 1443, à la fin de la guerre de Cent Ans, après avoir hésité entre Autun et Beaune, Nicolas Rolin, richissime chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, et sa femme, Guigone de Salins, fondent cet hôtel-Dieu richement doté, proche de la collégiale Notre-Dame de Beaune du XIIe siècle, et de l'hôtel des ducs de Bourgogne de Beaune du XIVe siècle, siège du Parlement de Bourgogne.


Nicolas Rolin (1376–1462)


Statues de Guigone de Salins et de Nicolas Rolin, cours de la maison de retraite de l'Hôtel-Dieu de Beaune


Nicolas Rolin et Guigone de Salins, Le Jugement dernier, par Rogier van der Weyden



Guigone de Salins (1403–1470)


Beaune est choisie pour son important taux de passage et pour son absence de grande fondation religieuse.

L'influence flamande se fait sentir dans cette importante cité d'un État bourguignon qui s’étend alors jusqu'aux Pays-Bas.

« Moi, Nicolas Rolin, chevalier, citoyen d’Autun, seigneur d’Authume et chancelier de Bourgogne, en ce jour de dimanche, le 4 du mois d’août, en l’an de Seigneur 1443 […] dans l’intérêt de mon salut, désireux d’échanger contre des biens célestes, les biens temporels […] je fonde, et dote irrévocablement en la ville de Beaune, un hôpital pour les pauvres malades, avec une chapelle, en l’honneur de Dieu et de sa glorieuse mère… »

Le 1er janvier 1452, ce « palais pour les pauvres malades » accueille ses premiers patients. Vieillards, infirmes, orphelins, malades, parturientes, indigents, fréquenteront gratuitement l'institution, du Moyen Âge au XXe siècle.

En 1459, le chancelier Rolin obtient la création de l'ordre des sœurs hospitalières de Beaune, dont la règle associe vie monastique et soins aux pauvres et aux malades.

 

Description

La façade extérieure, relativement austère, contraste avec la richesse de la décoration de la cour centrale, avec ses célèbres toits en tuile vernissée de Bourgogne, et celle de l'intérieur de l'édifice.


Maquette générale

Grande salle « des pôvres », côté rue


Grande salle « des pôvres », et entrée principale


Vente des hospices de Beaune, en automne

  

Cour intérieure

De forme rectangulaire, elle comporte un puits à eau en ferronnerie gothique.

Elle donne vue sur les différents bâtiments aux toits en tuile vernissée de Bourgogne, technique probablement originaire d'Europe centrale, devenue caractéristique des monuments bourguignons (la grande salle est couverte de simples ardoises de Trélazé).

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Cour intérieure : puits, salle Saint-Louis et toit de la grande salle en ardoises


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Ces tuiles ont quatre couleurs (rouge, brun, jaune et vert) formant des motifs d'entrelacs géométriques.

Elles ont été reconstruites entre 1902 et 1907 par Sauvageot qui a recréé des motifs personnels, les dessins originaux ayant été perdus.

Les parties nord, est et ouest comprennent deux étages à galerie, avec colonnettes de pierre au rez-de-chaussée et de bois au premier, permettant le passage à l'abri des sœurs soignantes.

De nombreuses lucarnes arborent des décorations sculptées en bois et en ferronnerie.

 

Chapelle

Elle fait partie intégrante de la salle des « pôvres » et était décorée, à l'origine, du polyptyque du Jugement dernier, du peintre flamand Rogier van der Weyden, fermé en semaine et ouvert pour les dimanches et fêtes solennelles. Guigone de Salins y repose.

Un jubé en bois sépare, depuis la restauration des bâtiments, chapelle et salle des malades.

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Grande salle « des pôvres »

De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de toit en carène de bateau renversée, couverte d'ardoise de Trélazé.

Les poutres traversières sortent de la gueule de dragons multicolores qui évoquent les monstres de l'enfer.

De petites têtes sculptées, représentant des caricatures des bourgeois beaunois dont les visages sont accompagnés de tête d'animaux qui symbolisent leurs défauts respectifs, rythment les travées.

Le carrelage comprend le monogramme de Rolin et sa devise : « Seulle * ».
Ce mot accompagné de l'étoile signifie que sa femme, Guigone de Salins est la seule dame de ses pensées.

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La convalescente, par Jean Geoffroy


Passion du Christ

Poutres avec des engoulants


La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs sud et nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas.

Le mobilier a été reconstitué en 1875 par Maurice Ouradou (le gendre de l'architecte Viollet-le-Duc).

Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit.

Derrière chaque lit, un coffre permettait de ranger les vêtements des malades.

Un couloir comporte une banquette équipée de chaises d'aisance court le long du mur derrière les rideaux.

 

Salle Sainte-Anne

Située à l'ouest, au contact de la salle des « pôvres », et dédiée à Sainte-Anne, d'une capacité de quatre lits.

 

Salle Saint-Hugues

Voisine de la dernière, elle a été créée en 1645 et comprend quelques lits destinés à des malades plus aisés.

Elle est remarquable par ses peintures murales d'Isaac Moillon représentant différents miracles du Christ ainsi que saint Hughes, en évêque et chartreux.

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Il est aussi représenté sur le retable de l'autel, ressuscitant des enfants morts de la peste.

Cette salle de malades a été réaménagée dans son décor du XVIIe siècle.

 

Salle Saint-Louis

Dédiée au roi Saint Louis, elle ferme la cour à l'est et a été construite en 1661 à l'emplacement d'une grange.

Cette pièce contient aussi de beaux coffres gothiques, une fontaine et deux séries de tapisseries du XVIe siècle, dont l'une tissée à Tournai raconte en sept épisodes la parabole du Fils prodigue et l'autre provenant de Bruxelles évoque l'histoire de Jacob.

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 La mort de Saint Louis, par Isaac Moillon


Saint Antoine ermite, saint protecteur de l'Hôtel-Dieu de Beaune


Saint Jean le Baptiste

 

Salle Saint-Nicolas

Située au nord-ouest de la cour, et dédiée à saint Nicolas, elle était destinée aux malades les plus graves, avec 12 lits.

Elle sert actuellement de salle d'exposition sur l'histoire des Hospices et de son vignoble.

Un pavage de verre permet de voir couler la Bouzaise qui servait à l'évacuation des eaux usées.

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Salle Polyptyque du Jugement Dernier


Les Hospices de Beaune abritent une œuvre remarquable, peinte au XVe siècle, le polyptyque du Jugement dernier du peintre flamand Rogier van der Weyden, polyptyque à volets mobiles rectangulaires, composé à l'origine de neuf panneaux de chêne à fil vertical peints, dont six sur les deux faces initialement exposées dans la chapelle des « pôvres » malades.

Polyptyque Le Jugement dernier de Rogier van der Weyden, ouvert et fermé

Polyptyque ouvert

Polyptyque fermé


Probablement réalisé entre 1446 et 1452, ce retable a d'abord été attribué à Jan van Eyck en 1836 avant d'être attribué à Rogier van der Weyden en 1843. Scié sur toute l'épaisseur des panneaux, l'envers et l'endroit (correspondants aux positions ouverte et fermée) sont exposés conjointement dans une même salle dédiée climatisée.

L'Annonciation

Tapisserie de saint Éloi et Vierge à l'Enfant

Agnus Dei : « Agneau de Dieu »

Saint Antoine ermite, saint protecteur de l'Hôtel-Dieu de Beaune

 

Apothicairerie (pharmacie)

Cette apothicairerie comprend deux petites pièces avec ses étagères de flacons et de fioles.

La première salle présente un mortier en bronze doté d'un arc accroché au pilon permettant d'alléger son poids et ainsi de faciliter le travail des apothicaires lors de la préparation des remèdes.

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Pots - Poudre de cloportes

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Dans la deuxième salle, les étagères présentent une collection de 130 pots de faïence datés de 1782 dans lesquels étaient conservés plantes médicinales, onguents, huiles, pilules et sirops de la pharmacopée des simples médecines.

 

Cuisine

Dotée d'une vaste cheminée à deux foyers, elle est meublée de différents éléments dont un tourne-broche automatisé datant de 1698, animé par un petit automate en costume traditionnel appelé « Messire Bertrand » qui semble tourner la manivelle en veillant aux activités de la cuisine.

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La cuisine est aujourd'hui présentée comme elle était au début du XIXe siècle avec son grand fourneau muni de deux robinets d'eau chaude appelés « cols de cygne ».

Une sainte Marthe en bois polychrome veille sur la pièce, encadrée de bassines de cuivre.

 

Anciennes caves

Une ancienne cave à vin voûtée médiévale de plus de 300 m est construite sous les Hospices de Beaune.

La réserve particulière de vin des Hospices y est conservée.

Cette cave est ouverte à la visite publique uniquement durant la vente des hospices de Beaune.

 

Vignoble et vente de charité des vins des hospices

Article détaillé : Vente des hospices de Beaune.


Les Hospices de Beaune sont propriétaires d'un domaine viticole bourguignon grâce à des dons et des héritages de riches seigneurs bourguignons du Moyen Âge depuis 1471 et à cinq siècles de gestion du patrimoine. Il comporte actuellement près de 60 hectares situés notamment dans le vignoble de la côte de Beaune et vignoble de la côte de Nuits, dont la plupart des parcelles sont situées dans des zones d'appellation premiers crus et grands crus d'exceptions.

Les quarante-et-une cuvées de prestige obtenues sont vendues depuis 1794 sous forme d'enchères, le troisième dimanche de novembre sous le nom de vente des hospices de Beaune.

Le résultat des ventes est, depuis cinq siècles, consacré entièrement aux fonctionnements charitable et religieux des anciens hospices et des nouvelles institutions hospitalières civiles et laïques.

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Les Hospices de Beaune, devenus aujourd'hui musée, ont été modernisés avec les Hospices civils de Beaune qui emploient à ce jour 700 salariés et financent :
  • Le centre hospitalier Philippe Le Bon de court séjour de Beaune, ouvert en 1971
  • Le Centre Nicolas Rolin de long et moyen séjour
  • Deux structures d'hébergement pour personnes âgées dépendantes : l'Hôtel-Dieu et la Charité

 

Philatélie

  • En 1941, un timbre de 5 francs brun-noir est émis. Il représente la cour intérieure de l'Hôtel-Dieu. Il porte le no YT 499.
  • En 1942, un timbre de 15 francs brun-carminé est émis. Il représente la cour intérieure de l'Hôtel-Dieu (même visuel que le timbre précédent). Il porte le no YT 539.
  • En 1943, un timbre de 4 francs bleu est émis. Il représente Nicolas Rolin et Guigone de Salins d'après le tableau de Roger de la Pasture et le porche de l'Hôtel-Dieu. Il a bénéficié d'une vente anticipée le 21 juillet 1943 à Beaune. Il porte le no YT 583.
  • En 2003, un timbre de 0,50 euro multicolore est émis. Il représente les toits de l'Hôtel-Dieu. Il porte le no YT 3597.

 

Hospices de Beaune au cinéma

  • Plusieurs scènes du film La Grande Vadrouille de Gérard Oury de 1966 avec Bourvil et Louis de Funès ont été tournées aux Hospices de Beaune, en particulier dans la salle des « pôvres ».
  • Dans le film Roman de gare de Claude Lelouch de 2007 avec Fanny Ardant et Dominique Pinon, Fanny Ardant, femme écrivain, fait une séance de dédicaces aux Hospices de Beaune.
Source :



Hospices de Beaune (Hôtel Dieu)
Beaune, l'hôtel Dieu