Natale de Milan

 

Natale de Milan

 

Natale (latin : Natalis) a été archevêque de Milan au VIIIe siècle.

Il est reconnu saint par l'Église catholique.

Biographie

Natale a été à la tête de l'archidiocèse de Milan de 746 à 747, ou de 750 à 751 selon une autre source, ou encore de 740 à 741 selon les catalogues épiscopaux milanais du Moyen Âge.

Sa vie et son épiscopat sont très peu documentés. D'après des copies de sa pierre tombale présente en l'église San Giorgio al Palazzo de Milan jusqu'au XVIe siècle, Natale a dirigé l'archevêché durant quatorze mois et a fondé l'église San Giorgio grâce à un don venant probablement de Ratchis, roi des Lombards. Ces mêmes sources indiquent qu'il est mort à l'âge de 72 ans. D'autres informations supposées sur sa vie, comme son surnom de « Marinoni » et ses connaissances poussées du latin et de l'hébreu, ne sont attestées par aucune source historique. On sait en revanche que Natale s'est fermement opposé à l'arianisme.

Natale a été inhumé dans la nef de l'église San Giorgo al Palazzo.

Au XVIIIe siècle, ses reliques sont transférées par l'archevêque Giuseppe Pozzobonelli dans le maître-autel de cette même église, où elles se trouvent encore aujourd'hui.

Saint Natale est fêté le 13 mai dans le rite romain et le 9 mai dans le rite ambrosien.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Natale_de_Milan

 

 

 

 

 

 

Marcellien d'Auxerre

 

Marcellien d'Auxerre

 

 

Marcellien d'Auxerre, Sancti Marcellini Episcopi Autossiodorensis († ~330), est évêque d'Auxerre de l'an 304 jusqu'à sa mort.

Dans une vie de saint Germain rédigée au XIVe ou XVe siècle, son nom est abrégé en saint Marceaul.

Biographie

Le livre des évêques d'Auxerre écrit au IXe siècle indique que Marcellien est d'origine gauloise. Il n'est donc pas l'un de ces prédicateurs venus d'Italie, mais soit quelqu'un que saint Pèlerin a converti puis assimilé à son clergé, soit un converti venu d'une autre Église de Gaule fondée auparavant.

Il est témoin de la mort des compagnons de Pèlerin, ultérieurement béatifiés : saint Corcodome, diacre venu de Rome ; saint Alexandre et saint Jovinien, sous-diacres ; saint Marse, prêtre. Tous sont inhumés au Mont-Artre, le cimetière public3.
Il est lui-même inhumé également au Mont-Artre, un 13 mai, vers l'an 330. Il est certain que sa dépouille s'y trouvait encore du temps de saint Germain.

Culte et hommages

Marcellien fait partie de la vision que saint Mamert († 462) a eue juste avant sa conversion. S'arrêtant sur le Mont-Artre sur la tombe de saint Amâtre, prédécesseur de saint Germain à l'évêché d'Auxerre, Mamert voit saint Pèlerin († ~304) qui lui paraît venir de Boüy lieu de son martyre, arrivant à Auxerre où il rejoint ses quatre successeurs saint Marcellien, saint Valérien, saint Elade et saint Amâtre afin de célébrer ensemble le mystère chrétien. Il les voit alignés ensemble avec saint Pèlerin au centre, à sa droite saint Marcellien puis saint Amâtre et à sa gauche saint Valérien puis saint Elade. Cette vision est rédigée par écrit puis lue en présence de saint Germain, par quoi elle acquiert une notoriété locale.

L'église de l'abbaye Saint-Julien d'Auxerre a toujours eu de ses reliques. Il est donc probable que son corps a été translaté (transféré) du Mont-Artre à cette église. Cette translation aurait alors été effectuée sous l'épiscopat de saint Pallade, à l'occasion de la fondation de cet établissement en 634 ou 644.

Au début du XVe siècle un catalogue des reliques de la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre y indique la présence de reliques de saint Marcellien.

Le petit village Saint-Marceau près de Toucy, pourrait avoir été originellement nommé en son honneur ; au XVIIIe siècle l'objet du culte au village avait glissé sur saint Marcel, martyr de Châlon († 177 ou 179).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcellien_d%27Auxerre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thumette

 

Sainte Thumette


 Névez : église paroissiale Sainte-Thumette, statue de sainte Thumette.

Névez : église paroissiale Sainte-Thumette, statue de sainte Thumette

Par Moreau.henri — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=113934871



Sainte Thumette est une sainte bretonne non reconnue officiellement comme sainte par l'église catholique, mais qui fait l'objet d'une dévotion populaire en Bretagne.

Sa fête est le 8 mai.

Sa vie

Sainte Thumette est une sœur de saint Enéour ; elle aurait été, comme sainte Evette, une des compagnes de sainte Ursule, enlevée et martyrisée par les Huns devant Cologne en 383.

Son culte et ses traces en Bretagne

  • La commune de Landunvez lui doit son nom.
  • Église Sainte-Thumette de Plomeur.
  • Église Sainte-Thumette de Névez.
  • Église Sainte-Thumette de Kérity
  • Une statue de sainte Thumette se trouve dans la chapelle Saint-Philibert-et-Saint-Roch à Moëlan-sur-Mer.
  • Une statue de sainte Thumette se trouve dans la Vallée des Saints.


L'église Sainte-Thumette de Kérity (Penmarc'h).

L'église Sainte-Thumette de Kérity (Penmarc'h)

Par GO69 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30677544

L'église Sainte-Thumette de Plomeur.

L'église Sainte-Thumette de Plomeur

Par Ackles29 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4710174

Moëlan-sur-Mer : la fontaine Sainte-Thumette.

Moëlan-sur-Mer : la fontaine Sainte-Thumette

Par Moreau.henri — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=80459723

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Thumette




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clément Sheptycky

 

Bienheureux Clément Sheptycky

prêtre et martyr († 1951)

 

Image illustrative de l’article Clément Sheptytsky

 Par Vladimir — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42224432

 

Clément Sheptytsky (en ukrainien : Климентій Шептицький) (Prylbychi (en), 17 novembre 1869 - Vladimir, 1er mai 1951) est un archimandrite studite de l'Église grecque-catholique ukrainienne arrêté par le NKVD et mort dans la prison de Vladimir.

Il est reconnu bienheureux par l'Église catholique et honoré à titre posthume du titre de juste parmi les nations par l'État d’Israël pour avoir sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Il naît le 17 novembre 1869 dans le village de Prylbychi, près de Lviv, dans une famille de la vieille noblesse polono-ruthénienne (en).

La famille vit dans la partie est de la Pologne, près de Zamość, dans le château de Labunie (à l'époque, dépendant de l'Autriche-Hongrie).

Il est le jeune frère du futur métropolite André Sheptytsky, fondateur des studites.

Il reçoit son éducation tout d'abord à domicile puis à Cracovie à partir de 1882.

Plus tard, il étudie également à Munich et à Paris.

En 1892, il obtient son doctorat en droit à l'université Jagellon. Ses études terminées, il rentre dans son pays pour s'occuper de sa famille vieillissante et des biens de celle-ci.

En 1900, il est élu au parlement autrichien, mais après sa dissolution en 1907 il décide de se retirer de la vie politique.

En 1911, il décide de devenir moine et entre chez les bénédictins (de rite latin) à l'abbaye de Beuron dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne.

Après une année passée dans ce monastère, il décide de suivre l'exemple de son grand frère et de revenir à l'Église grecque-catholique ukrainienne de ses ancêtres ; il entre au monastère de saint Théodore Studite en Bosnie et prend le nom religieux de Clément, son saint patron étant le pape saint Clément Ier, martyr de Chersonèse, qui avec saint André le premier appelé est considéré comme le fondateur du christianisme dans les Balkans.

En 1913 il suit des cours de théologie à Innsbruck et le 28 août 1915 il est ordonné prêtre par Denis Njaradi (en), évêque du Križevci (en) en Croatie, alors qu'il est encore étudiant.

Ayant terminé ses études en 1919 il retourne en Ukraine pour fonder la Laure de Univ.

 

undefined 

Laure de Univ

Par Борис Мавлютов — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=23277916

 

En 1926 le père Clément est nommé higoumène (abbé) de la laure.

En 1937 il vient à Lviv pour venir en aide à son frère André. En 1939 la région est occupée par les communistes, les libérateurs soviétiques, qui mettent aussitôt à exécution leur plan d'élimination des élites intellectuelles ukrainiennes et de l'Église grecque-catholique.

Ils n'arrêtent pas son frère André, métropolite, connaissant son influence au sein de la nation, mais s'en prennent à sa famille, cherchant à prendre Clément en otage et assassinant leur frère Léon et sa famille.

Lors de cette période, André Sheptytsky divise l'Union soviétique en trois exarchats et nomme Clément exarque de Russie.

En 1941, la persécution des chrétiens est momentanément suspendue en raison de la guerre entre les Nazis et les Soviétiques, les Allemands occupent l'Ukraine, ce qui toutefois n'améliore guère la situation.

Pendant ce temps, le père Clément aide son frère André à sauver les Juifs, les cachant dans les monastères studites et organisant des groupes destinés à leur venir en aide en les faisant fuir vers l'Ukraine transcarpathique, sous contrôle hongrois.

DE 1941 à 1944, alors que la région se trouve sous l'occupation nazie, de nombreux jeunes garçons juifs sont cachés au monastère d'Univ, maison-mère des studites ; avec un nombre important de moines, les jeunes garçons passent inaperçus auprès des autorités. Kurt Lewin, dont le père est le dernier rabbin de Lviv et devait devenir plus tard un homme d'affaires de renom, ainsi que David Kahane, plus tard grand-rabbin dans l'armée de l'air israélienne, sont tous deux des rescapés protégés, ces deux hommes écriront le témoignage de leur sauvetage : Lewin dans A journey Through Illusions et Kahane dans Lvov Ghetto Diary.

La persécution reprend avec le retour des Soviétiques en 1944, une action coordonnée visant à assujettir l’Église grecque-catholique au Patriarcat de Moscou est lancée.

Après le décès d'André, son successeur, Joseph Slipyj, nomme le père Clément archimandrite des studites.

Le père Clément est l'un des rares ecclésiastiques de haut rang restant en activité, la grande majorité de ceux-ci ayant déjà été arrêtée par le NKVD en 1945, il devient l'un des chefs officieux, et rencontre les moines et les prêtres, tentant de les soutenir dans l'exercice de leur périlleux ministère.

Le 5 juin 1947, il est arrêté par les autorités soviétiques et jeté dans la prison du NKVD à Lviv, puis à Kiev ; enfin, ayant refusé catégoriquement d'abjurer sa foi catholique et de rejoindre le patriarcat de Moscou (Église orthodoxe), il est condamné à 8 ans de prison.

Il meurt le 1er mai 1951 à la prison de Vladimir.

Clémet Sheptytsky est reconnu juste parmi les nations par l’État d'Israël en 1995.

Clément Sheptytsky est béatifié le 27 juin 2001 par le pape Jean-Paul II à Lviv pendant son voyage apostolique en Ukraine ; avec lui sont béatifiés 27 autres membres de l'Église grecque-catholique.

Le 29 juillet 2011, un monument à la mémoire d'André et Clément Sheptytsky est inauguré dans leur village natal de Prylbychi.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_Sheptytsky

 

Klymentiy Sheptytsky, jeune frère du métropolite André Sheptytsky, est né le 17 novembre 1869 dans la région de Lviv.

Renonçant à une brillante carrière, il devient moine en 1911 et est ordonné prêtre en 1915 et devient prieur de son monastère.

Pendant la seconde guerre mondiale, il accueille des juifs persécutés.

Il est arrêté le 5 juin 1947 par le NKVD et condamné à six ans de travaux forcés.

Il meurt en prison à Volodymyr (Vladimir à 180 km à l'est de Moscou) le 1er mai 1951.

Béatifié par Jean-Paul II lors de sa visite pastorale en Ukraine le 27 Juin 2001.

Fête le 1er mai.

En savoir plus :

http://en.wikipedia.org/wiki/Klymentiy_Sheptytsky

 

 

 

 

Égide d'Assise

 

Bienheureux Égide d'Assise


Image illustrative de l’article Égide d'Assise

Le bienheureux Égide d'Assise en lévitation devant le pape Grégoire IX,
Murillo, North Carolina Museum of Art


Égide d'Assise (en latin : Aegidius, ou Gilles d'Assise) (né à Assise vers 1190 et mort à l'ermitage de Monteripido près de Pérouse le 23 avril 1262) est un religieux italien.

Il est le troisième compagnon à suivre saint François d'Assise, après Bernard de Quintavalle et Pietro Cattani (it) ; il est béatifié par l’Église Catholique.

Saint François l’appelait « le Chevalier de notre Table Ronde".

Biographie

Égide est un simple fermier d'Assise.

En 1208, il rejoint les deux premiers concitoyens déjà devenus les premiers disciples de François et le jour de la fête de saint Georges (23 avril), il est vêtu de l’habit de pauvre.

Presque aussitôt, il part avec François pour prêcher dans la Marche d'Ancône.

Il accompagne François à Rome en 1209, lorsque la première règle est approuvée oralement par le pape Innocent III et semble alors avoir reçu la tonsure monastique.

Vers 1212, Égide fait un pèlerinage au tombeau de Saint Jacques à Compostelle, en Espagne.

Peu de temps après son retour à Assise, il part pour Jérusalem, pour vénérer les Lieux Saints, et sur le chemin du retour, il visite le sanctuaires de Saint Michel Archange sur le Mont Gargan et celui de Saint Nicolas à Bari.

Au cours de ces voyages, Égide est toujours soucieux d'obtenir la nourriture et l'abri dont il a besoin grâce à son travail manuel :

  • à Ancône, il fabrique des paniers de roseaux;
  • à Brindisi, il transporte de l'eau et aide à enterrer les morts ;
  • à Rome, il coupe du bois, utilise la presse et ramasse les dés ;
  • Lorsqu'il est invité par le cardinal de Rieti, il insiste pour balayer la maison et nettoyer les couteaux. Fervent observateur des hommes et des événements, Égide acquiert de nombreuses connaissances et expériences précieuses au cours de ces voyages.

Il n'a jamais manqué une occasion de prêcher au peuple. Ses sermons, si on peut les appeler ainsi, sont des entretiens courts et cordiaux, pleins de sagesse familière.

Après quelques années d'activité, Égide est affecté par François d'Assise à l'ermitage de Monteripido, près de Pérouse, où il commence une vie de contemplation et d'extase jusqu'à sa mort en 1262, déjà vénéré comme un saint.

Il est cité par Dante dans la Divine Comédie :

« Oh ignota ricchezza oh ben Ferace !

Scalzasi Egidio, Scalzasi Silvestro

dietro e lo sposo, si la sposa piace. »

(Dante Alighieri, Divina Commedia, Paradiso, canto XI, vv.82-84)

Culte

Son culte est confirmé par le pape Pie VI en 1777 et sa fête célébrée le 23 avril :

« À Pérouse, Saint Égide d’Assise, religieux de l’ordre des frères mineurs, qui fut compagnon de saint François et resplendit dans ses pérégrinations par sa foi intrépide et sa merveilleuse simplicité. » (Martyrologie Romaine)

Dicta

Égide est étranger à la culture théologique et classique, mais d'une contemplation constante des choses célestes, et de l'amour divin dont il est enflammé, il acquiert cette plénitude de sainte sagesse qui remplit ses contemporains de crainte et qui attire des hommes de toutes conditions, même le pape lui-même, à Pérouse pour entendre la Parole de Vie de la bouche-même d'Égide.

Ses réponses et ses conseils sont mémorisés et transmis puis transcrits, et ainsi un recueil de dicta (autrement dit de dictons populaires) de frère Egide est formé, dicta qui ont souvent été modifiés en latin et traduits dans différentes langues.

Tenus en haute estime par saint Bonaventure, ils sont mentionnés dans les œuvres de nombreux écrivains ultérieurs. Ce sont des conseils populaires courts et concis sur la perfection chrétienne, applicables à toutes les classes.

D'une humanité exquise et d'un trait pittoresque et emprunt d’une grande originalité, les dicta reflètent fidèlement l'esprit franciscain des origines.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gide_d%27Assise

 

 

 

 

Philothée

 

Philothée

 

 

 

C'est un nom employé parfois dans le langage spirituel, comme un nom générique désignant un disciple d'un père spirituel. Saint François de Sales par exemple écrit à une Philothée dans l'Introduction à la vie dévote.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Philoth%C3%A9e

 

 

 

 

 

 

 

 

Beuno

 

Saint Beuno

 

Image illustrative de l’article Beuno

 Saint Beuno (dessin fait à partir d'un vitrail)

Par D A R C 12345 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=63307797

 

Saint Beuno, ou Beyno/Bughna (en latin ‘Bennonus’), né à la fin du VIe siècle et décédé le 21 avril 640 dans son monastère, à Clynnog (Pays de Galles) est un moine celtique missionnaire, fondateur et abbé du monastère de Clynnog.

Il est liturgiquement commémoré le 21 avril.

Biographie

Beuno serait né à Berriew dans le Powys (dans la haute vallée de la Severn) et aurait été le petit-fils d’un prince de la dynastie locale, descendant de Vortigern, roi de l’ ile de Bretagne.

Après avoir fait ses études et reçut l’ordination sacerdotale au monastère de Bangor, il devient un missionnaire actif dans le Nord-Ouest du pays de Galles avec le soutien de Cadfan, roi de Gwynedd.

Le fils et successeur de Cadfan, Cadwallon, trompa Beuno au sujet de certaines terres et, lorsque le saint demanda justice, il se montra hostile.

Sur ce, le cousin de Cadwallon, Gwyddaint, « donna à Dieu et à Beuno pour toujours » ses terres à Clynnog Fawr sur la péninsule de Llŷn. Beuno établit son propre monastère sur le site reçu et y mourut paisiblement « le septième jour de Pâques ».(21 avril).

 

undefined 

Le puits de saint Beuno, à Clynnog

Par Alan Fryer, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12576701

Vénération et souvenir

Beuno est le plus célèbre des saints gallois. Les nombreuses légendes qui sont rattachées rendant toute biographie difficile.

Il aurait entre autres rendu la vie à sa nièce, sainte Widefrede (Gwenffrewi), qui avait été décapitée par un prétendant dépité de ce qu’elle se refusait à lui.

Une source miraculeuse jaillit là où tomba sa tête.

Boiteux et aveugles qui y burent furent guéris.

L’endroit s’appelle Holywell (aujourd’hui ville de 10 000 habitants) et est lieu de pèlerinage. Wenefrede est devenue religieuse à Gwytherin. Ses reliques se trouvent au monastère de Shrewsbury.

  • Les Gallois ont longtemps vénéré le rocher Beuno (Maen Beuno) sur lequel il prêchait.
  • Plus de onze églises dans le pays de Galles lui sont dédiées. L’important centre spirituel des Jésuites, à Saint-Asaph en Galles du Nord, s’appelle St Beuno's Jesuit Spirituality Centre (en).
  • Rien ne subsiste du monastère fondé par saint Beuno à Clynnog sauf la chapelle où se trouvait son tombeau. Clynnog (et le puits Saint-Beuno) se trouvent sur le trajet du pèlerinage North Wales Pilgrims Way (en).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Beuno

 

 

 

 

 

 

 

Gestin

 

Saint Gestin

 

Gestin, né au Pays de Galles au VIe siècle, est un saint de l’église catholique selon l'hagiographie bretonne.

Son nom est dérivé du latin Justinus (Justin) et est connu sous les variantes Yestin (celte), Iestyn (gallois), Istan ou Jestin (breton). Il est l’objet d’un culte local en Bretagne et au Pays de Galles et est fêté le 19 avril.

Hagiographie

Ce qu’on connaît de la vie de Gestin relève de la légende.

Il est dit le fils de Geraint, roi de Domnonée, et descendant de l’empereur Constantin.

Venu en Bretagne comme compagnon de saint Efflam et de sa femme Enora, il se serait installé au lieu-dit des Grèves, aujourd'hui Plestin-les-Grèves (Côtes-d'Armor) qui lui doit son nom (Plestin : Plou-Iestin, « paroisse de Gestin »). « Il avait élevé un oratoire et une cellule qu'il fut forcé d'abandonner pendant un voyage qu'il fit à Rome.

À son retour, il retrouva sa cellule, mais elle était habitée par saint Efflam, qui voulut la lui rendre. Gestin s'y opposa, et les deux saints anachorètes vécurent ensemble à partir de ce moment ».

Il est plus probable que seul le culte de ce saint Jestin gallois ait traversé la Manche avec les colons des VIe et VIIe siècles.

Culte

Gestin est honoré à Plestin, dont il est le patron de la paroisse, tandis que saint Efflam est titulaire de l’église.

Il y est représenté par une statue où il est habillé en prêtre en vêtements sacerdotaux.

Un pardon a lieu chaque année le quatrième dimanche après Pâques.

Près de l’église se trouve une fontaine, elle aussi placée sous l’invocation de saint Gestin, qui avait des vertus miraculeuses : elle guérissait les fièvres.

Au hameau de Pen ar Ven, une chapelle Saint-Gestin, reconstruite au XVIIe siècle (1673) lui était dédiée, près d’une fontaine, l’ensemble en ruines, dans un enclos qui aurait constitué le premier ermitage de Gestin. Gestin olivier est un descendant de saint gestin.le 26 juillet est organisé à sa gloire une orgie collective en la sainte chapelle.

L’église Saint-Justin de Guiler-sur-Goyen (Finistère) abrite une statue de « saint Jestin ».

Le culte de Gestin est pratiqué également au Pays de Galles (ancienne paroisse de Llaniestyn, comté de Gwynned), où on le représente comme un pèlerin portant un bourdon à tête de chien.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestin_(saint)

 

 

 

 

 

 

 

Martin Luc Huin

 

Saint Martin Luc Huin

 

MEP crypte tableau.jpg

Portrait de Martin Luc Huin dans la crypte de la chapelle des Missions étrangères de Paris, rue du Bac

 

Martin Luc Huin, né le 20 octobre 1836 à Guyonvelle en Haute-Marne et mort décapité le 30 mars 1866 (à 29 ans) à Boryeong en Corée, est un prêtre missionnaire des Missions étrangères de Paris reconnu comme martyr et saint par l'Église catholique.

Martin Luc Huin fait partie des cent-trois martyrs de Corée ; il a été décapité sur la plage de Galmaemot à Boryeong.

Une paroisse de 34 communes situées autour de Bourbonne-les-Bains porte aujourd'hui son nom.

Canonisation

Il a été béatifié le 6 octobre 1968 à Rome par le pape Paul VI et canonisé le 6 mai 1984 à Séoul (Corée du Sud) par le pape Jean-Paul II.

Saint Martin Luc Huin est fêté le 20 septembre.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Luc_Huin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Luc Hwang Sok-tu

 

Saint Luc Hwang Sok-tu

 

 

 

Luc Hwang Sok-tu ou Luc Hwang Sŏk-tu (en coréen 황석두 루카) est un laïc chrétien coréen, catéchiste, martyr et saint catholique, né en 1811 ou 1813 à Yŏnp'ung dans la province du Chungcheong en Corée, mort décapité pour sa foi le 30 mars 1866 à Galmaemot, près de Boryeong, dans le Chungcheong.

Reconnu martyr et béatifié en 1968 par le pape Paul VI, il est solennellement canonisé à Séoul par Jean-Paul II le 6 mai 1984 avec 102 autres martyrs de Corée.

Saint Luc Hwang Sok-tu est fêté le 30 mars et le 20 septembre.

Biographie

Luc Hwang Sok-tu naît à Yŏnp'ung dans la province du Chungcheong en Corée, en 1811 ou en 1813.

Il est issu d'une famille noble et aisée. Il effectue des études pour réussir l'examen gouvernemental.

Quand il a vingt ans, il part pour Séoul pour y passer l'examen. En cours de route, il rencontre un érudit catholique dans une auberge. Il entend alors parler de la religion catholique, en est ému, et reçoit des livres sur cette religion.

Il rentre chez lui trois jours après en être parti.

Son père le frappe sévèrement, mais il continue ensuite à étudier la foi catholique.

Luc Hwang convertit sa femme au catholicisme.

Menacé de mort par son père, il répond à cette menace en restant muet pendant plus de deux ans.

Toute sa famille essaye de guérir son mutisme mais personne n'y arrive, tous s'y épuisent et sont finalement persuadés par Luc Hwang d'étudier le catéchisme et de devenir catholiques.

Même les non-catholiques admirent son dévouement, sa fidélité et sa personnalité. Lorsque Mgr Ferréol arrive en Corée, Luc se décide à servir l'Église pour toujours.

L'évêque lui permet de vivre séparé de sa femme, et veut faire de Luc un prêtre, mais le Saint-Siège refuse car il n'y a pas de couvent où puisse entrer la femme de Luc.

Après la mort de son père, la famille de Luc lui prend toutes ses propriétés.

Il devient professeur de littérature chinoise et catéchiste, fonctions qu'il remplit très bien.

Il devient ensuite assistant de Mgr Berneux et de Mgr Daveluy, et écrit de nombreux livres avec Mgr Berneux.

Lorsque Mgr Daveluy est arrêté, il demande à ses ravisseurs de ne pas arrêter Luc, mais celui-ci insiste pour être arrêté aussi et rester avec l'évêque. Ils sont tous deux envoyés à Séoul.

En prison, Luc témoigne de la religion catholique aux procureurs, qui admirent ses connaissances et son éloquence.

Le 30 mars 1866, il est condamné à mort et décapité à Galmaemot, à côté de Boryeong, dans la province du Chungcheong le vendredi saint 30 mars 1866, à la suite de Mgr Daveluy et de deux autres missionnaires.

Canonisation

Luc Hwang Sok-tu est reconnu martyr par décret du Saint-Siège le 4 juillet 1968 et ainsi proclamé vénérable.

Il est béatifié (proclamé bienheureux) le 6 octobre suivant par le pape Paul VI.

Il est canonisé (proclamé saint) par le pape Jean-Paul II le 6 mai 1984 à Séoul en même temps que 102 autres martyrs de Corée.

Saint Luc Hwang Sok-tu est fêté le 30 mars, jour anniversaire de sa mort, et le 20 septembre, qui est la date commune de célébration des martyrs de Corée.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_Hwang_Sok-tu