Albert Peyriguère

Père Albert Peyriguère


Albert Peyriguère (Trébons 1883-Casablanca 1959) est un religieux catholique français qui fut ermite au Maroc.

 

Biographie

Né à Trébons (Hautes-Pyrénées) près de Lourdes le 28 septembre 1883 dans une famille d’artisans qui s’installa ensuite à Talence, Albert Peyriguère fait des études à Bordeaux, puis est ordonné prêtre en 1906 et devient professeur au Petit Séminaire.

Il fait des retraites dans les monastères, trappe et chartreuse (Chartreuse de La Valsainte, Sainte-Marie-du-Désert).

Il devient brancardier pendant la guerre de 1914-1918, où sa conduite héroïque lui vaut une médaille militaire, et la croix de guerre mais aussi une très grave blessure à la mâchoire.

Parti en Tunisie pour sa convalescence, il est alors aumônier d’un pensionnat de garçons et curé d’Hammamet et Nabeul.

Il découvre les musulmans et l'Islam et lit alors la biographie de Charles de Foucauld, écrite par René Bazin en 1921.

Enthousiaste et illuminé par cet écrit, il décide de consacrer toute sa vie à l'idéal du Père de Foucauld, dont il sera un de tout premiers disciples avec Charles Henrion et Charles-André Poissonnier.

Il porte alors le burnous orné du Sacré-Cœur sur la poitrine du Père de Foucauld.

« Ma pauvre vie a été faite de vivre ce message du P. de Foucauld, elle en a été illuminée, de jour en jour elle s’en illumine et s’en exalte davantage ».

Avec un autre prêtre, en 1926, il essaie de vivre à la manière de Charles de Foucauld près de Ghardaïa (en Algérie).

Il cherche sa voie, en Tunisie, au Sud-Algérien, puis au Maroc. Le Père de Foucauld célébrait en effet souvent la messe en songeant au Maroc, pays qu'il a parcouru avec le Rabbin Mardochée Aby Serour avant sa conversion, pays qu'il aimait beaucoup et où il n'y avait pas de prêtre pour la dire.

Albert Peyriguère est envoyé par son évêque soigner les malades du typhus à Taroudant.

Le médecin et un frère franciscain meurent et lui tombe malade : il est transporté à Mogador (Essaouira).

C’est au cours de sa convalescence qu'il découvre en accompagnant son évêque en tournée, un village du Moyen-Atlas, à 35 km de Khénifra, El Kbab, et s'installe dans une petite maison en pisé, avec chambre d'hôtes, chapelle qu'il construit et cellule comme le Père Poissonnier ; là il accueille et soigne inlassablement les Berbères dans un dispensaire.

Il soigne et habille tous les enfants, accueille les indigents et les miséreux.

Il devient ethnologue (il avait appris le berbère à Marrakech) et un spécialiste de la langue et de la culture berbères, en particulier des Aït Oumala, recueillant comme Charles de Foucauld contes, récits, poésies, chansons.

Il écrit beaucoup, une abondante correspondance, publiée en partie après sa mort sous le titre Laissez-vous saisir par le Christ (lettres à une religieuse).

Il publie des articles comme Recherches sur la vraie pensée du Père de Foucauld, et dans le journal le Maroc Catholique sous le pseudonyme de Paul Hector.

Il fait aussi des conférences tout en gardant une vie contemplative, fondée sur l'adoration souvent nocturne, du Saint Sacrement : « C’était ça la vie du Christ lui-même : Toute la journée avec les foules, la nuit avec son Père. Que c’est bon de ressembler au Christ. »

Il nourrit notamment sa spiritualité d'Élisabeth de la Trinité, carmélite, et de saint Paul (un livre sur Saint Paul du Père Prat) mais lit aussi pendant trente cinq ans les écrits du Père Lagrange - en particulier son Commentaires des Évangiles.

Il s'agit pour lui de faire « l'Expérience de la Présence ».

Il mène dans son « trou de chacal » une vie ascétique dormant sur une planche et mangeant très pauvrement, travaillant beaucoup, sans souci des puces et des punaises avec lesquelles il doit cohabiter.

Il reçoit la visite du futur Cardinal Journet.

Il écrit trois ans avant sa mort : « Pour moi, il y a le primat du message du Père de Foucauld. Ce message de sa vie missionnaire, m'étant aperçu que c'était d'une richesse écrasante, j'ai voulu l'exprimer par fragments mais c'était surtout le prier et le vivre ... je veux seulement être homme du message. » Il lui parait important de ne se réclamer d'aucun groupe mais de rester seul. Il sent l'idéal du Père de Foucauld menacé. Il considère aussi la présence de la France au Maroc comme une faute grave, écrit des lettres, dénonce les exactions françaises, envoie des lettres aux intellectuels français, (il est alors invité à une réunion à Paris, présidée par François Mauriac) et passe pour un communiste et un révolutionnaire auprès des autorités françaises du Maroc et de l'armée. Lorsque le Maroc sera indépendant en 1956,le prince héritier Moulay Hassan, de passage à El Kbab, lui dira : « Mon père et moi, nous savons tout ce que vous avez fait et tout ce que vous faites ! ».

Il meurt à l'hôpital de Casablanca le 26 avril 1959 à 15 h.

Il est enterré à El Kbab.

Un de ses disciples, le Père Michel Lafon vient habiter l'ermitage dès 1959.

Lors de ses obsèques un jeune berbère lit ce poème d'adieu : « Le marabout n’avait pas de femme et d’enfants : tous les pauvres étaient sa famille, tous les hommes étaient ses frères. Il a donné à manger à ceux qui avaient faim. Il a habillé ceux qui étaient sans vêtements. Il a soigné les malades. Il a défendu ceux qui étaient injustement traités. Il a accueilli ceux qui n’avaient pas de maison. Tous les pauvres étaient sa famille, tous les hommes étaient ses frères. Dieu, sois miséricordieux pour lui ! »

Le 21 juillet 2010, les reliques du Père Peyriguère ont été transférées d’El Kbab (province de Khénifra), où il avait été inhumé, à l'Abbaye Notre-Dame de l'Atlas.

Écrits

  • Laissez-Vous saisir par le Christ Le Centurion – 1962 (posthume)
  • Par les chemins que Dieu choisit, Ed. du Centurion, 1965
  • Le Temps de Nazareth - Mystique D'Une Vocation
  • Une Vie qui crie L'Évangile, 1967
  • Voice from the Desert, Sheed & Ward, New York. 1967
  • Aussi loin que l’Amour - Lettres du Maroc (1933-1957)
  • Missionnaires avec le père de Foucauld : testament spirituel du père Peyriguère
  • Dictionnaire Psychologie linguistique berbère. In Compte rendu Des Conférences de l'année 1930, 27-32. PubLg: Grench. Cat: historical linguistics, 1930.
Source :








Prière pour obtenir une grâce spéciale par l'intercession de Notre-Dame de Bon Secours

Prière pour obtenir une grâce spéciale
par l'intercession de Notre-Dame de Bon Secours



Prière pour obtenir une grâce spéciale par l'intercession de Notre-Dame du Bon Secours


Prière pour obtenir une grâce spéciale par l'intercession de Notre-Dame du Bon Secours









Luca Passi

Bienheureux Luca Passi



Luca Passi (né le 22 janvier 1789 à Bergame et mort le 18 avril 1866 à Venise) est un prêtre catholique italien, fondateur de la Société de Sainte Dorothée.

Il est considéré comme bienheureux par l'Église catholique.

Sa fête est le 18 avril.

 

Biographie

Luca Passi est né au sein d'une famille prestigieuse de la ville de Bergame, sous la République de Venise, le 22 janvier 1789.

Il est entré au séminaire de sa ville natale et il fut ordonné prêtre le 13 mars 1813.

Le 16 mars 1815, le pape Grégoire XVI lui accorda le titre de missionnaire apostolique.

En 1810, Luca était devenu le directeur de la Confrérie du Saint-Sacrement et en 1811, celle de la Doctrine chrétienne. 

Grâce à l'aide de son frère (lui aussi ayant été ordonné prêtre), Don Luca fonde les Sociétés de Saint-Raphaël et de Sainte-Dorothée, en compagnie de ses membres de ses confréries, pour l'éducation chrétienne des enfants et des jeunes. 

L’œuvre a été encouragée par le pape Pie VII, qui a désiré propager ces Sociétés dans différentes villes.

La branche masculine : la Société de Saint-Raphaël, répartie à Gênes, a été freinée par la Révolution de 1848-1849. Quant à la Société de Sainte-Dorothée, elle s'est fortement développée dans toute l'Italie.

Don Luca est mort le 18 avril 1866 à Venise.

 

Béatification

Luca Passi a été déclaré vénérable par le pape Jean-Paul II en 1998.

Il a été béatifié le 13 avril 2013 par le Cardinal Angelo Amato, au nom du pape François, dans la Basilique Saint-Marc de Venise.
 
Sa fête est fixée au 18 avril d’après le Martyrologe romain. 

Source :









Gunadala (Inde) Mary Matha

Gunadala (Inde)
Mary Matha


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d1/MaryMata_Statue.jpg


Gunadala Mary Matha church

Une des églises les plus populaires et des lieux de pèlerinage pour les chrétiens à Andhra Pradesh, un sanctuaire pour les chrétiens situé à Gunadala, une région vallonnée du district de Krishna à Vijayawada est le sanctuaire de Mary Matha ou le sanctuaire de Gunadala Matha et son nom plus populaire, l'église St Mary.

Il a la rare distinction d'avoir une croix de fer sur le sommet de la colline.

Il abrite un musée ayant une collection d'anciennes reliques sacrées et des cadeaux précieux des adeptes.

Le sanctuaire est rempli le dimanche et d'autres fêtes et occasions importantes.

Le festival annuel de Notre-Dame de Lourdes est célébré avec dévotion et gaieté.

Un lieu de pèlerinage célèbre où les gens prennent l'aide des prières de la Mère Marie et de nombreuses personnes viennent de tous les lieux pour adorer, tous les 9 et 11 février.

Les gens viennent visiter au sommet de la colline.

Il n'y a que des étapes pour remonter la colline, et sur le dessus, il y a une énorme statue crucifiée de Jésus


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1e/MaryMata_Statue_Monumental_Tower.jpg 
Statue Mary Matha à Gunadala


File:St Mary's Church Gunadala.jpg 
L'église Mary Matha ou l'église St Mary's Gunadala

 

Jours d'établissement et festival

On dit que la mère Marie est apparue sur cette colline comme le 11 février 1858.

En 1925, Rf. Arlati, le recteur de l'orphelinat de St. Joseph à Gunadala, a installé une statue de Notre-Dame et plus tard, une église a été construite et consacrée en 1971, maintenant connue sous le nom d'église St. Mary's.

Depuis lors, la fête de Notre-Dame de Lourdes est devenue un événement annuel ici, auquel ont assisté des centaines de personnes.

L'église est située sur une colline sur le côté est de la ville.

Chaque année, on célèbre une fête annuelle pour célébrer cet événement avec beaucoup de fanfare.

Une croix de fer, érigée au sommet de la colline, est une rare distinction du sanctuaire.

Fête annuelle de Notre Seigneur Jésus-Christ La Mère Marie attire de nombreux dévots et est célébrée avec beaucoup d'enthousiasme et de dévouement.

Beaucoup de croyants s'accrochent à cet endroit pendant les dimanches et les occasions importantes.

Un musée à l'intérieur de l'église est une autre attraction, avec la collecte de cadeaux précieux des dévots et des reliques sacrées de l'époque antique.

La ruée des dévots au sanctuaire de Gunadala Matha arrive dès le début de la journée Le deuxième jour du «Festival Gunadala Matha» de trois jours le 9 février 10,11.

Les pèlerins arrivant des endroits les plus lointains par les bus et les trains ont commencé à atteindre le campus de Bishop Grassi High School dès le début de l'heure et la ruée se poursuit jusqu'à tard dans la nuit.

Les routes menant à Gunadala ont continué de nombreuses activités, tandis que le sanctuaire ainsi que le Hillock a été témoin d'énormes foules.

Après avoir attiré leurs têtes et cassé des noix de coco au sanctuaire, les dévots se sont alignés sur la grotte de la butte pour allumer des bougies.

Des prières spéciales ont été menées à la place improvisée sur le terrain de jeu du lycée, où les gens Nombre élevé de personnes fréquentées.

Des pasteurs d'églises différentes de diverses parties de l'État ont participé aux prières.

Des programmes culturels fondés sur la religion ont été réalisés pour le public.

Les dévots devaient se déplacer seulement dans une direction en allant vers la grotte, les étapes en cours ayant été totalement barricadées.

Beaucoup de couples ont apporté leurs nourrissons à la grotte et ont offert des prières.

À côté du sanctuaire, les routes grouillaient de foule, même si de très beaux vendeurs ont essayé de trouver de l'espace pour passer d'une extrémité à l'autre pour faire des affaires rapides. Comme la police a imposé des restrictions sur la mise en place de stands sur les marges routières, les vendeurs se sont tournés vers le mobile.

 

Événements

Les studios de photo Makeshift, une attraction spéciale du festival chaque année, ont fait de bonnes affaires le deuxième jour. Pour seulement Rs.20, on pourrait photographier «avec» leurs stars de cinéma préférées ou «monter» une dernière voiture modèle, grâce aux coupures animées comme toile de fond. Comme les prières de guérison se déroulent également avec l'attestation de la fête de trois jours, les autorités du sanctuaire et la police s'attendent à une énorme précipitation du lendemain de minuit dans les quartiers et ont par conséquent arrangé. Le diocèse de l'évêque de Vijayawada inaugurera les trois Jour GunadalaMatha Fast au sanctuaire de Gunadala le 9 février. Pendant les trois jours sur les terrains de l'école secondaire évêque Grassi, tandis que des prières spéciales seront offertes à la grotte au sommet de la butte.

 

Festival de Gunadala Matha

Le festival Gunadala Matha a été célébré tous les ans au mois du 9 au 11 février, plus de 10 fidèles Lakh assistent à ce festival et tout va bien sans aucun problème. Dit officiellement que 60% des catholiques et des chrétiens avaient l'habitude de participer à la fête et, avec eux, des personnes de différentes religions hindoues et musulmanes. Les gens d'autres pays du pays et d'autres étrangers se rendaient aussi à l'église à l'époque et à Jours normaux. Le festival commence avec Holy Mass le 9 février à 6h30 et vers 8h30. Adoration Commence et se termine le 11 février soir. Beaucoup de religieux (soeurs ou religieuses, prêtres, diacres, frères, étudiants du séminaire et du couvent), des dévoués généraux de Vijayawada et d'autres parties de l'AP, sort d'Ap participe également à cette adoration avec Jésus Youth of Vijayawada diocese.

Source :











































Olga Gugelmo de la Mère Dieu

Vénérable Olga Gugelmo de la Mère Dieu


Olga Gugelmo de la Mère Dieu


Olga Gugelmo est née à Poiana Maggiore (Vicenza, Italie) le 10 mai 1910. 

Olga Gugelmo est entrée dans la congrégation des Filles de l'Église à l'âge de 28 ans, et a pris le nom de Sœur Olga de la Mère de Dieu.

Son action toujours combinée de l'enseignement de catéchisme, à Trévise, à Rome, à Ischia et à Mestre était au service des étudiants, des travailleurs et des pauvres les plus abandonnés.

Elle meurt d'une méningite à l'âge de 33 ans, à Mestre (Venise, Italie), le 11 Avril 1943.

Olga Maria Fortunata Gugelmo (en religion : Olga della Madre di Dio), religieuse italienne (1910 - 1943), professe de la Congrégation des Filles de l'Église, a été déclarée vénérable le 31 octobre 2013.















Saint Fulbert, Évêque de Chartres († 1028)

Saint Fulbert
Évêque de Chartres († 1028)


Saint Fulbert. Evêque de Chartres († 1028)




Fulbert de Chartres, né vers 970 et décédé le 10 avril 1028, était un écolâtre renommé.

Auteur de poèmes liturgiques et épistolier il fut nommé évêque de Chartres en 1006.

Il n'est pas considéré comme saint par l'Église catholique, mais il a fait l'objet d'un culte, tardif, dans certains diocèses français où il est liturgiquement commémoré le 10 avril.


Biographie

Fulbert de Chartres.jpg
Fulbert dans sa cathédrale
(Chartres, Bibliothèque municipale, Ms. 4, fol. 94)


Il indique lui-même dans ses poèmes qu'il était issu d'un milieu très modeste.

Quant à son origine géographique, elle reste très débattue : certains ont pensé qu'il était natif de Rome ou au moins de l'Italie ; d'autres qu'il venait du Poitou ; d'autres encore qu'il était originaire du comté de Roucy en Picardie.

Autrefois considéré (à tort) comme un élève de Gerbert d'Aurillac, on trouve sa trace à Chartres comme chanoine et écolâtre à partir de 1004.

Son enseignement y gagne une grande notoriété et préfigure les futures écoles de la ville, bien que Fulbert ne puisse être directement lié à la renaissance du XIIe siècle.

On n'y apprend pas seulement la théologie, mais encore la géométrie, la médecine, la philosophie.

Nombreux et fidèles seront ses disciples. Parmi ceux-ci, on connaît notamment : Bernard, écolâtre d'Angers, Bérenger de Tours, Adelman de Liège, Hildegaire, Sigon.

Fulbert est aussi réputé comme conseiller des rois et des princes, notamment par sa proximité avec le roi Robert le Pieux ou avec le duc Guillaume V d'Aquitaine.

Le roi de France Robert le Pieux le fait nommer évêque de Chartres en 1006.

Il est sacré fin octobre ou début novembre par Liéry, archevêque de Sens.

Il sera un évêque consciencieux et intègre, soucieux de l'indépendance de l'Église, mais aussi de paix et de concorde dans le respect des personnes.

C'est ainsi qu'il cherche à réconcilier le comte Eudes II de Blois avec le roi de France.

Il utilise le droit féodal qui est très respecté dans le nord du royaume tandis que les territoires du sud le pratiquent moins et l'oublient.

À ce titre, le duc Guillaume V d'Aquitaine le consulte par une lettre pour lui demander quelles sont les obligations qu'a le vassal envers son seigneur, son vassal Hugues IV de Lusignan ne souhaitant pas lui obéir.

Fulbert de Chartes lui répond dans une célèbre lettre que la fidélité se résume en six mots : 

« salut, sécurité, honneur, intérêt, facilité et liberté d'action. » et que « De son côté, le seigneur doit dans tout cela agir de même à l'égard de son fidèle. ».

Le 8 septembre 1020, la cathédrale de Chartres disparaît dans les flammes. Fulbert se démène pour financer la construction d'une nouvelle basilique.

La crypte en subsiste encore. Ses dons musicaux furent mis au service de la liturgie et au service du culte marial qu'il contribue à développer.


Œuvre conservée

On conserve de Fulbert de Chartres cent treize lettres (cent trente-huit lettres pour l'ensemble de la Correspondance), neuf sermons, plus trois textes de polémique contre les Juifs (comptés autrefois comme un seul Traité contre les Juifs) et une trentaine de poèmes et textes liturgiques.

Les deux premières éditions imprimées des œuvres de Fulbert ont été données par Jean Papire Masson (Paris, 1585) et Charles Devilliers (Paris, 1608).
  • Patrologia Latina, vol. 141, col. 163-373.
  • Frederick Behrends (éd., trad.), The Letters and Poems of Fulbert of Chartres (texte latin et traduction anglaise), Oxford, Clarendon Press, 1976.
  • Juliette Clément (coord.), Fulbert de Chartres. Œuvres, correspondance, controverse, poésie (texte latin et traduction française), Société archéologique d'Eure-et-Loir, 2006.

Les lettres de Fulbert sont en grande partie adressées à d'autres évêques de son époque (notamment treize lettres adressées à l'archevêque de Sens Liéry, métropolitain de la province dont dépendait Chartres ; une adressée au pape Jean XIX ; une adressée à Bonipert, premier évêque de Pécs en Hongrie).

Il écrit aussi à des abbés de monastère, notamment Odilon de Cluny (quatre lettres).

Parmi ses destinataires laïcs, on relève notamment le roi Robert le Pieux (quinze lettres), le duc Guillaume V d'Aquitaine (cinq lettres), mais aussi une lettre au duc Richard II de Normandie et une autre au roi Knut (roi de Danemark et d'Angleterre).

Il y a aussi sa correspondance avec Hildegaire, son disciple le plus proche (à qui il adresse sept lettres, et douze lettres d'Hildegaire, dont six à Fulbert, sont rangées dans le même corpus de lettres).


Culte

Il faut distinguer la renommée de Fulbert, parfois qualifié de saint homme à partir du 12e siècle, de son culte liturgique, extrêmement tardif. Fulbert n'a jamais fait l'objet d'un procès de canonisation par l'Église catholique romaine.
  • A la fin du 11e siècle, il n'est pas encore qualifié de saint dans les documents qui citent ses écrits dévotionnels
  • Il est absent du calendrier parisien à la fin du Moyen-Âge (Perdrizet).
  • A partir du 18e siècle, dans le contexte du gallicanisme qui cherchait à fonder l'Église de France sur des modèles de sainteté locale, il a fait l'objet d'un culte dans certains diocèses français qui s'est prolongé jusqu'à nos jours. Une statue ajoutée dans la cathédrale en mémoire de Fulbert bâtisseur n'est pas une preuve de culte.
  • En 1784, il est totalement absent de l'édition officielle du Martyrologe de l'Église catholique promulgué par Benoît XIV<>https://archive.org/stream/martyrologiumrom00cath#page/n4/mode/1up/search/Fulbert </>.
  • En 1788, il n'est pas fait mention de Fulbert dans le processionnal et rituel du diocèse de Chartres. Il est absent des litanies qui y sont prescrites.
  • En 1864, une chapelle lui est consacrée dans la crypte de la cathédrale de Chartres.
  • En 2004, son inscription pour la première fois au martyrologe romain équivaut à une reconnaissance de culte.
  • Actuellement, Fulbert est inscrit au calendrier des diocèses de l'Église de France (10 avril).

Hommages

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Chapelle du lycée public de Chartres « Fulbert »

Par Le Passant — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=120407193


  • Une statue contemporaine en bronze de l'évêque Fulbert de Chartres exécutée par Bernard Damiano (1926-2000) se trouve sur la place de la cathédrale chartraine ;
  • Fulbert de Chartres, chantre de l'an 1000, Anne-Marie Deschamps, ensemble Venance Fortunat, CD L'Empreinte Digitale 13155, 1989 ;
  • En 1999, après avoir été construit à la fin du VIe siècle puis successivement détruit et reconstruit plusieurs fois, un lycée, situé dans la rue Saint-Chéron de Chartres, obtient enfin son nom actuel de Lycée Fulbert.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fulbert_de_Chartres

 

En savoir plus :






Jesús María Echavarría y Aguirre

Vénérable Jesús María Echavarría y Aguirre

Jesús María Echavarría y Aguirre


Jesús María Echavarría y Aguirre (6 juillet 1858, Bacubirito - 5 avril 1954, Saltillo), est un évêque catholique mexicain, fondateur de la congrégation religieuse des Sœurs catéchistes de Guadalupe.

Il est ordonné prêtre en 1886, et s'investit très vite sur l'éducation et le catéchisme des enfants.

En 1904, il est ordonné évêque de Saltillo.

Il organise la formation de ses prêtres et l'éducation des enfants.

Pour cela, il fonde en 1921 une congrégation de religieuses (les sœurs catéchistes de Guadalupe) qui ont pour mission de scolariser les enfants et leur donner une formation chrétienne.

Il fonde plusieurs écoles dans les villes et les campagnes.

Prudent et réservé en politique, il est néanmoins contraint à l'exil durant la guerre des Cristeros.

Âgé de 96 ans, il décède en 1954, considéré comme un saint par une partie de la population.

Son procès en béatification est ouvert en 1984.

Le 8 février 2014, il est déclaré vénérable par le pape François.

 

Biographie

Enfance

Jesús María Echavarría y Aguirre est né à Bacubirito (Mexique) le 6 juillet 1858.

Il est l'ainé des douze enfants de Don Ignacio Echavarría Yanez (1830 - août 1904) et de Doña María del Refugio Aguirre Rochini (26 mai 1841 - 3 avril 1919) ; ses parents s'étaient mariés en 1857.

Son baptême est célébré le 18 juillet dans l'église paroissiale locale dans laquelle il reçoit les noms de José María Francisco Romulo de Jesús.

Dès l'enfance, il se distingue par sa piété religieuse, et sa dévotion à la Sainte Vierge.

Durant sa jeunesse, il « se sent appelé à devenir religieux », il en parle au curé de Badiraguato qui l'envoie au séminaire de Culiacán, où il termine ses études et se prépare au sacerdoce.

 

Le prêtre

Ordonné prêtre le 28 octobre 1886, sa première fonction est celle de recteur du séminaire de son diocèse.

Ensuite, il est nommé vicaire et curé de la paroisse del Fuerte.

Les habitants y ont témoigné qu'il y travaille « avec un zèle apostolique » est qu'il est estimé de tous ses paroissiens.

Il s'investit dans le soin et l'éducation chrétienne des enfants.

Pour cela, il organise des séances de catéchisme deux fois par semaine dans l'église, où il enseigne personnellement, avec d'autres intervenants appelés pour l'occasion.

Il est ensuite nommé vicaire de la cathédrale du Culiacán, où il poursuit ses actions d'enseignements.

Dans cette paroisse, il lance la construction de l'église du Sacré-Cœur de Jésus à Culiacán.

Le 3 décembre 1902, il est nommé vicaire général du diocèse de Sinaloa, par l'évêque du diocèse de Saltillo, Mgr Santiago Zubiría y Manzanera.

 

L'évêque


Cathédrale de Saltillo

À la mort de l'évêque de Saltillo, il est nommé évêque du lieu, le 16 décembre 1904, par le pape Pie X.

Il est ordonné évêque le 12 février suivant.

Le diocèse, à cette date, présente de nombreuses carences tant matérielles que spirituelles.

Une des pénuries les plus visibles est le manque de prêtres : il n'y a que 11 prêtres pour un diocèse d'une superficie de 150 000 km2.

Mgr Echevarria s'attache alors d'organiser la structure de l'enseignement de la « doctrine chrétienne ».

Pour l'aider dans les tâches d'enseignement, il fonde la congrégation des Sœurs catéchistes de Guadalupe en 1921.

Cette congrégation, est officiellement reconnue par Rome dans le décret du 4 juin 1923.

Le but de ces religieuses est « d'être le bras droit des prêtres dans le service des plus pauvres, la catéchèse et l'éducation chrétienne ».

Il travaille sans relâche à l'évangélisation des zones rurales de son diocèse.

Tout au long de son épiscopat il se préoccupe des plus nécessiteux, défend la dignité des pauvres.

Il crée le séminaire de Saltillo où il se dévoue à la bonne formation de son clergé.

Pour protéger les enfants, Mgr Echavarría met en place des écoles pour les enfants pauvres (qu'il finance personnellement).

Ces écoles sont appelées « écoles à domicile » car ces écoles se font dans une « ambiance familiale et chrétienne ».

Ces écoles sont réparties dans plusieurs villes du diocèse (comme Torreón, San Pedro de las Colonias (es), Monclova, Frontera, Parras de la Fuente, Saltillo).

En politique, il se montre prudent et discret : ainsi, il n'a jamais eu de conflits ou de confrontations publiques avec les autorités de son temps.

Cependant il n'échappe pas à la vague de persécutions religieuses qui frappent le pays lors de la guerre des Cristeros.

Durant un temps, il exerce son ministère dans la clandestinité et au péril de sa vie.

Il est même contraint de s'exiler quelque temps aux États-Unis (de 1914 à 1918, puis de 1927 à 1929).

Àgé de 96 ans, Mgr Echavarría décède, le 5 avril 1954.

Les paroissiens de Saltillo viennent le pleurer lors de ses funérailles, gardant le souvenir « d'un saint homme ».

Il est inhumé dans la cathédrale Santiago de Saltillo.

 

Spiritualité

Toute sa vie il montre un grand dévouement pour pour Dieu, pour l'Église et ses paroissiens, avec une attention particulière pour les pauvres et les enfants.

Il célèbre l'Eucharistie avec « dévotion et un profond respect » et il a une grande dévotion pour la Vierge Marie (en particulier, la Vierge de Guadalupe).

Avec les prêtres de son diocèse, il a une relation paternelle mais « énergique », souhaitant que ses « principaux collaborateurs progressent dans la foi ».

Il a également une grande dévotion pour le Sacré-Cœur de Jésus et une vénération respectueuse pour le pape.

 

Les Sœurs Catéchistes de Guadalupe

 
Vírgen de Guadalupe (copie originale, gravure du XVIe siècle)


La congrégation des Sœurs Catéchistes de Guadalupe ((es) Hermanas Catequistas Guadalupanas) est fondée le 27 juin 1921 avec quelques volontaires et l'établissement d'une première école accolée au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe à Saltillo.

Le charisme de ce nouvel institut est défini comme « la configuration avec Jésus-Christ bon pasteur et unique maître », sa spiritualité est « la charité pour Dieu et pour le prochain », sa mission : l'éducation et la catéchèse à destination des pauvres et des marginaux (pastorale paroissiale, rurale, éducative, des indigènes, des Mexicains et des immigrants mexicains aux États-Unis).

Le 24 août 1923, les premières religieuses prononcent leurs vœux solennels dans la congrégation naissante.

Très vite les persécutions religieuses qui frappent le Mexique touchent la congrégation naissante.

Les religieuses connaissent des pressions et menaces des autorités gouvernementales.

Elles doivent parfois se cacher pour poursuivre leur mission.

La paix civile retrouvée, elles poursuivent leur mission.

De nos jours, la congrégation compte 25 maisons, et 140 religieuses, dans diverses régions du Mexique et des États-Unis.

Leur maison mère est basée à Mexico.

 

Vénération et béatification

La chambre où l'évêque est décédé (et qu'il a occupée pendant plus d'une décennie) est restée inchangée.

Elle est devenue un lieu de pèlerinage où des fidèles viennent « pour demander une faveur » à l'ancien évêque de Saltillo.

Le musée, installé dans la maison, contient de nombreux témoignages de fidèles, relatant des miracles et grâces obtenus par l'intercession de Mgr Echavarría.

Le procès diocésain de béatification s'est déroulé de 1984 à 1995.

La positio a été présentée en 2001 au Vatican, et depuis le 8 février 2014, il est reconnu vénérable par l'Église catholique.

Le procès pour l'étude d'un miracle a été instruit de 1999 à 2001 et envoyé pour étude au Vatican.

Sa mémoire est célébrée le 5 avril.

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