Miracle Eucharistique La Celle

Miracle Eucharistique
La Celle

Brignoles, l'église Saint Sauveur



L'hostie miraculeuse de La Celle
- La première abbaye romane remonterait au XIe siècle. Le monastère accueille alors des religieuses bénédictines.
- A la révolution, le couvent est supprimé, et l'immeuble, vendu comme bien de la nation, est en partie démoli.
- Tout près de là se trouvait l'église paroissiale. Le curé Joseph Benoît Brun (de Lorgues) en prit possession en 1805 et porta ses soins sur les restaurations les plus urgentes.
- En 1826, Louis-Maximin Brun, (Né à Brignoles en 1871) achète la chapelle du monastère, qui était bien conservée et d'une solidité remarquable. Il en fait sa nouvelle église paroissiale. Pour la meubler, il y transporte le mobilier, les tableaux de l'ancienne église et son maître-autel de bois.
- En 1863, l'abbé Louis-Augustin Chaix a l'idée de remplacer le vieil autel de bois, par un autel de marbre.
Les ouvriers, armés de marteaux disloquent les planches et démontent le tabernacle.
L'un d'entre eux trouve dans un vide, entre le tabernacle et le piédestal de la croix, un corporal noirci par le temps qui renfermait une hostie blanche parfaitement conservée.

Quel mystère entoure cette cachette ignorée du tabernacle ?
Après bien des recherches, les anciens se souviennent que pendant la Révolution, le curé Paul Jean de la Celle, partant pour l'exil avait dit à son peuple réuni :
"Je ferme l'église, puisque le district m'y contraint, et je vous quitte. Mais vous ne serez pas orphelins ; vous aurez toujours le Bon Dieu avec vous !"
A sa dernière messe, au lieu de consommer toutes les hosties consacrées, il avait sans doute réservé celle-ci qu'il cacha dans la partie du tabernacle où 60 ans après elle apparaissait dans sa blancheur immaculée.
Pour le curé Chaix, nul doute, l'hostie était consacrée. Il fit faire un nouveau tabernacle avec l'accord du diocèse. Les archives de la paroisse disposent d'un procès-verbal de 1890 attestant la merveilleuse conservation de l'hostie miraculeuse.
Le 3 juin 1878, jour de fête du Sacré Cœur de Jésus, cette hostie fut placée dans un ciboire en argent offert par Mme Moutet de Brignoles. L'abbé Chaix en détache un petit bout pour s'assurer que cette hostie ne se réduira pas en poussière, et une seconde parcelle est détachée par des visiteurs. Le reste est parfaitement conservé.
Malgré l'humidité et l'inondation de l'église (en 1880), l'hostie est toujours bien blanche et bien conservée.
En 1902, l'évêque Mgr Arnaud visite la Celle et constate la bonne conservation de l'hostie qui depuis plus d'un siècle reste intacte.
En 1926, après la mort du dernier curé (Roux) le village de la Celle n'a plus de curé résident.
L'hostie regardée comme miraculeuse est portée à Brignoles et elle est déposée dans le tabernacle de l'église paroissiale Saint Sauveur.
Le Mercredi Saint (21 avril 1943), le vicaire, nouveau venu, dans la paroisse devait préparer les vases sacrés pour la grande fête eucharistique du lendemain.
Il ignorait l'histoire de l'hostie et lors de la messe, au moment de la communion, prit l'hostie brisée et la consomma.
Il n'y eut ni scène dramatique, ni sacrilège, mais une communion faite dans une intention droite.


Brignoles, l'église Saint Sauveur


Brignoles, l'église Saint Sauveur


Brignoles, l'église Saint Sauveur


Brignoles, l'église Saint Sauveur


Brignoles, l'église Saint Sauveur










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