Tourcoing, église Saint Christophe

 

Tourcoing

Église Saint Christophe

 

 Image illustrative de l’article Église Saint-Christophe de Tourcoing

Par Velvet — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14721299

 

 

L'église Saint-Christophe, de Tourcoing dans le Nord en France, est une église néogothique située près de l'hôtel de ville.

Elle est située sur le côté Est de la Grand-Place de Tourcoing.

Elle est dédiée à saint Christophe et son culte dépend du diocèse de Lille.

Histoire

L'église était a l'origine dédié à Saint Vaast d'Arras.

Son origine remonte au XIe siècle mais son aspect actuel est du XIXe siècle, à la suite de son agrandissement par l'architecte lillois Charles Leroy à partir de 1856, non sans occulter les apports successifs de Thomas-Joseph Gombert, Charles Maillard ou Louis Croïn (1897).

Le porche date du XIIIe siècle ; les murs en briques des bas-côtés du chœur et les colonnes du XVIe siècle.

Longtemps fermée pour restauration, elle a été rouverte au culte en 2001 et les travaux se sont achevés en 2011.

En 1998, les Crick-Sicks y ont chanté un concert en l'honneur de sa réouverture.

Description

Longue de 60 m, son clocher mesure 80 m de haut et contient un escalier de 255 marches qui mène à un musée du carillon.

Le musée se propose d'évoquer l'art campanaire (fabrication, fonctions).

Le visiteur accède ensuite aux 62 cloches et à l'horloge par un escalier du XVIe siècle menant à une vue imprenable sur toute la métropole. Son carillon compte également un bourdon de 6 tonnes.

L'intérieur est lumineux et les clés de voûte peintes de rouge et de vert.

Mobilier

L'église renferme des confessionnaux remarquablement ouvragés, ornés de statuettes en bois sculpté. Ils datent de 1730.

Le grand orgue, achevé en 1751 est l'œuvre des facteurs Fremat et Carlier, pour la partie instrumentale, et des Labre père et fils, pour l'ébénisterie.

Il fait ensuite l'objet d'interventions des facteurs Van Peteghem (1852), Loret (1854/57), Joseph Merklin (1863), et Neuville (1886), avant d'être complètement restauré à la veille de la première guerre mondiale par la Maison Delmotte de Tournai. Le Positif de dos fut alors supprimé.

Après une remise en état de la mécanique par le facteur Pascal en 1951, l'orgue fut à nouveau restauré en 1969-70, par Meyer et Daniellot, à la suite des travaux de réfection de l'édifice.

Galerie d'images

Nef

Nef

Par Velvet — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5604632

 

Nef vue depuis le chœur

Nef vue depuis le chœur

Par Zairon — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=65590122

 

Le chœur

Par Velvet — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5604611

 

Reste du maître-autel : retable et statues

Reste du maître-autel : retable et statues

Par Zairon — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=65590115

 

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Christophe_de_Tourcoing

 

 

L'église saint Christophe

La ville de Tourcoing, plus remarquable que beaucoup des sanctuaires que nous venons de décrire, ne s'est pas contentée d'un seul monument de la piété de ses enfants envers la sainte Vierge ; elle en renferme plusieurs.

Le plus ancien est la chapellerie de Notre-Dame, dans l'église Saint-Christophe, dont l'existence, dès l'an 1248, est constatée par des monuments publics.

Un chapelain spécial, nommé par l'évêque de Tournai, était chargé d'y dire la messe, tous les jours, à l'heure où les ouvriers commencent à travailler, afin que ceux-ci, s'unissant au prêtre, pussent consacrer à Marie les prémices de leurs laborieuses journées.

Ce même chapelain dirigeait encore la confrérie du Scapulaire, où il recevait ceux qui le désiraient ; il tenait une école où étaient admis indistinctement les pauvres et les riches, et, chaque année, il envoyait les étudiants qui avaient fait preuve d'aptitude et de bon vouloir dans quelque université célèbre, où il payait leur pension avec les revenus de la chapellenie.

Enfin, en 1609, on l'obligea même à faire l'école le dimanche, pour ceux qui ne pouvaient venir dans la semaine.

Source : Livre "Notre-Dame de France ou Histoire du culte de la Sainte Vierge en ..., Volume 2" par André Jean Marie Hamon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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