Argelès-sur-mer
La chapelle Sainte Marie Étoile de la mer
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Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Chapelle_Sainte-Marie-%C3%89toile-de-la-Mer
La
chapelle actuelle, dédiée à Sainte Marie Étoile de la mer a remplacé un
édifice précédent, détruit en 1943 par les troupes allemandes
d'occupation qui construisirent une ligne de défense contre un éventuel
débarquement allié.
Tout le secteur d'Argelès plage avait été décrété zone interdite et les habitants évacués.
Cette
chapelle primitive qui se trouvait en première ligne au début de
l'allée du Racou, avait été construite vers 1934 et s'appelait
Maria-Stella. Le bord de mer était déjà construit de villas (Depuis
1896) et la station balnéaire existait avant la guerre de 1914-1918. La
chapelle fut rasée, car sa silhouette, se détachant sur celle des
villas, pouvait constituer un "amer" (Point de repère) pour les navires
et avions alliés en vue d'un éventuel débarquement.
Après
la libération et la fin de la guerre en 1945, commencèrent de longues
opérations pour démanteler les fortifications allemandes, déminer et
reconstruire ce qui avait été détruit. Les propriétaires des villas
revinrent les occuper, la vie reprit son cours et les messes étaient
célébrées provisoirement dans la villa "Altitude zéro" (Près de l'actuel
hôtel du Lido).
La
reconstruction d'une chapelle était considérée unanimement comme une
nécessité, du curé de la paroisse, le chanoine Raphaël Clerc et son
vicaire André Esparre, à la municipalité de Frédéric Trescases et au
Syndicat d'initiative présidé par M. Henric. C'est l'association
diocésaine avec Monseigneur Bernard évêque de Perpignan-Elne, qui porta
l'opération financée par une souscription publique. Cette association
est toujours propriétaire de la chapelle.
Les architectes perpignanais J. Charpeil et Jo. Prudhomme conçoivent alors un bâtiment très simple en béton armé.
Ce
nouveau bâtiment fut implanté à l'orée du bois de pins, sur un site
différent de celui du premier. Les travaux de construction se sont
déroulés de 1950 à 1956 et par la suite, a reçu une décoration
intérieure :
- Les vitraux sont l'œuvre du peintre résidant à Collioure : Willy Mucha, ils ont été placés en 1958.
-
Les fresques murales ont été réalisées en 1982 par le peintre André de
la Cruz qui a travaillé une semaine, d'un dimanche à l'autre pour
peindre les dix scènes :
A
partir de l'autel sur le mur Nord, on trouve : La marche de Jésus sur
les eaux (Matthieu 14/25), les béatitudes (Matthieu 5/3), les noces de
Cana (Jean 2/1), la multiplication des pains (Matthieu 14/17), la femme
Hémorroïse (Qui perdait son sang) (Matthieu 9/21).
Sur
le mur sud : Jésus et l'aveugle (Matthieu 20/34), le débiteur (Matthieu
18/21), la colombe de Noé (Genèse 8/11), le matin de Pâques (Matthieu
28/6), la guérison d'un paralytique (Matthieu 9/2).
- Le bénitier a été fait par Ludovic de Candido et les bancs anciens par Louis de Candido.
Par
la suite, l'abbé Esparre, curé de la paroisse Notre-Dame del Prat, a eu
l'excellente idée de faire installer un autel à l'extérieur afin de
pouvoir célébrer la messe dans le bois de pins, les dimanches des mois
de juillet et d'août, les mois d'été quand il y a plus de vacanciers.
Le
prêtre a financé les matériaux et des membres de la famille de Candido,
toujours prêts à réaliser des travaux pour la chapelle, Attilio, Henri,
Léonard et Ferruchio ont offert leur travail pour en réaliser
l'installation. On remarque que le bas de l'autel est en marbre de
Villefranche-de-Conflent. Depuis, quelques aménagements ont été faits.
En
2016, une généreuse donatrice qui veut rester anonyme, a offert le
magnifique Christ (De style roman médiéval) qui est suspendu au-dessus
de l'autel.
Source : Panneau dans l'église
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