Aymard, deuxième abbé de Cluny († 963)

 


Bienheureux Aymard

Deuxième abbé de Cluny († 963)

 

 

Aimar de Cluny, né en 910, fut le 3e abbé de Cluny de l'an 942 jusqu'à sa démission en l'an 954, onze ans avant sa mort le 5 octobre 965.

Il fut nommé à la succession par son prédécesseur Odon de Cluny, duquel il poursuivit l'œuvre.

Devenu aveugle en 948, il nomme comme coadjuteur Mayeul, qui dirigera officiellement Cluny à la démission d'Aimar.

Considéré comme bienheureux par l'Église catholique, sa mémoire est fêtée le 19 novembre.

Biographie

L'histoire se contente souvent de garder en mémoire un abbé d'origine modeste et un abbatiat court, mais Aimar en six ans d'abbatiat réussit à augmenter considérablement les possessions et la richesse de l'abbaye de Cluny, grâce à plus de deux cent cinquante donations (Odon, en 33 ans, n'en avait obtenu que 84), principalement dans le Mâconnais, le Charolais et la Bresse.

Il faut également en retenir son attachement à l’Ecclesia cluniacensis attesté par l’acte par lequel il désigne Mayeul comme son successeur, acte garanti par plus de deux fois plus de moines que la cinquantaine que compte sans doute l’abbaye à cette époque.

En agrégeant à l’élection de l’abbé de Cluny des moines venus d’autres monastères rattachés à Cluny, il en affirme l’importance sur l’ensemble de l’Ecclesia cluniacensis naissante.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aymard_de_Cluny


Successeur de saint Odon comme abbé de Cluny, il ne fut pas un aussi habile politique, mais s’il ne sut pas se ménager pareillement les princes, il n’en posséda pas moins toute la simplicité et la sainteté d’Odon.

Cluny, d’ailleurs, jouissait alors d’un tel respect que son abbé n’avait plus tellement besoin de qualités politiques, et le monastère continua à se développer paisiblement sous la règle d’Aymard.

Dès 948, Aymard, devenu aveugle, renonça à sa charge d’abbé pour la transmettre à saint Mayeul.

Le reste de sa vie, il donna l’exemple d’une parfaite résignation. Beaucoup d’auteurs le citent comme saint.

Troisième abbé de Cluny, Aymard (942-954) est mal connu ; à tel point que l’on hésite – les documents clunisiens donnant des informations contradictoires – sur la date de sa mort : 963 ou 965 ?

Odilon, dans la généalogie des premiers abbés clunisiens qu’il rédige en prélude à sa Vie de saint Maïeul, le présente comme un homme « de grande simplicité et innocence, pieux religieux et d’un grand zèle dans l’accroissement du patrimoine clunisien ».

L’étude du cartulaire de Cluny confirme cette appréciation. En 954, devenu pratiquement aveugle, Aymard choisit Maïeul comme coadjuteur.

À partir de cette date, c’est à ce dernier que revient l’essentiel de l’administration de Cluny ; on voit cependant apparaître encore de loin en loin le nom d’Aymard dans les chartes clunisiennes jusqu’en septembre 965.

Commémoré aujourd’hui le 4 octobre dans l’ordre de saint Benoît, Ayrnard passe plutôt inaperçu dans l’histoire de la sainteté clunisienne.

Il est vrai qu’il est entouré de deux immenses figures qui ne pouvaient que lui faire de l’ombre : Odon et Maïeul.

Source : http://www.martyretsaint.com/aymard-de-cluny/

L'Abbé Aymar, Abbé de cluny (942-963), dit le doux et humble, qui succède à Odon fut tout étonné de se retrouver sur le siège Abbatial alors que rien ni personne ne l'y avait jamais préparé.

Aimar de Cluny, né en (910), fut le 3ème abbé de Cluny de l'an (942) jusqu'à sa démission en l'an (954), onze ans avant sa mort, le 5 octobre (965).

Il fut nommé à la succession par son prédécesseur Odon de Cluny, duquel il poursuivit l'œuvre.

Devenu aveugle en (948), il nomme comme coadjuteur Mayeul, qui dirigera officiellement Cluny à la démission d'Aimar.

L'histoire se contente souvent de garder en mémoire un abbé d'origine modeste et un abbatiat court, mais Aimar en six ans d'abbatiat réussit à augmenter considérablement les possessions et la richesse de l'abbaye de Cluny, grâce à plus de deux cent cinquante donations, Odon, en 33 ans, n'en avait obtenu que 84, principalement dans le Mâconnais, le Charolais et la Bresse.

En (948), la mise en chantier de la deuxième Église Abbatiale, Cluny II, qui subsistera en partie jusqu'au (XVIIIème siècle).

Il faut également en retenir son attachement à l’Ecclesia cluniacensis attesté par l’acte par lequel il désigne Mayeul de Forcalquier comme son successeur, acte garanti par plus de deux fois plus de moines que la cinquantaine que compte sans doute l’abbaye à cette époque.

En agrégeant à l’élection de l’abbé de Cluny des moines venus d’autres monastères rattachés à Cluny, il en affirme l’importance sur l’ensemble de "l’Ecclesia cluniacensis" naissante.

Source : http://monumentshistoriques.free.fr/personnages/aymar.html

 

 

 

 

 

 

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