Nice, Église Notre-Dame des grâces

Nice
Église Notre-Dame des grâces

Vue générale
Vue générale

L’église Notre-Dame-des-Grâces, dite aussi église du Vœu, a été construite à Nice de 1836 à 1852.

De style néoclassique, elle est située sur le quai Saint-Jean-Baptiste d'où le fait qu'elle soit parfois désignée sous le nom d'église Saint-Jean-Baptiste.

Historique

Sa construction a été décidée en 1832, pour remercier la Vierge d'avoir préservé la ville d'une importante épidémie de choléra et ainsi honorer le vœu qu'avaient formé les élus niçois.

Le premier consul était alors le comte Louis-Alexandre Saïssi de Châteauneuf.

L'architecte est Charles Mosca.

Le bâtiment est inspiré du style de Palladio.

L'église est ouverte et bénie par l'évêque Mgr Dominique Galvano en 1852.

La façade est couronnée d'une statue en marbre blanc réalisée par Giovanni Parini et représentant la Religion.

La nef centrale mesure quarante-huit mètres de long sur dix de large.
À l'intérieur, un tableau de Gaspard Hauser représente Notre-Dame des Grâces.

Annexes

L'église étant un symbole de Nice, de nombreux artiste l'ont représentée comme Le peintre provençal César Bolletti.


Église Notre-Dame-des-Grâces de César Bolletti

Source :
Nice, église Notre-Dame des grâces


Nice, église Notre-Dame des grâces

Le vœu de Nice est un engagement religieux pris par les élus
niçois en 1832 dans le but d'éviter l'épidémie de choléra-morbus
qui menaçait alors leur ville.

Ce vœu était censé permettre à Nice d'obtenir la protection
de la Vierge.

Le renouvellement de ce vœu est toujours assuré aujourd'hui.

Adoption

Au début des années 1830, la France et une partie de
l'Europe sont confrontées à une grave épidémie de choléra.

Celle-ci menace à la fin de l'hiver 1832 de passer le Var et
de se propager au comté de Nice.

La ville de Nice qui comptait à l'époque environ 30 000
habitants, est alors dirigée par des consuls sardes qui
mettent en œuvre dans un premier temps, des mesures
sanitaires : assainissement et nettoiement réguliers
des lieux publics, cordon sanitaire, etc.

Ils décident par
la suite, le 11 avril 1832, de placer Nice sous la protection
de la Madone des Grâces, par l'adoption d'un vœu solennel
de la ville.

C'est le 25 avril 1832 que le conseil de ville, réuni au
palais communal de la place Saint-François, adopte ce vœu
lors d'une séance solennelle. Si la ville était épargnée par
l'épidémie, le conseil s'engageait à construire une
nouvelle église, consacrée à la Madone des Grâces, et à
organiser une célébration chaque année consistant en une
procession et une cérémonie religieuses.

Mise en pratique

La construction de l'église débuta en 1835 et s'acheva
dix-sept ans plus tard.

Elle devait au départ être bâtie au fond de ce qui allait
devenir la place Masséna, dans sa partie nord.

L'achat du terrain par la ville se heurte alors à la résistance
des propriétaires et une procédure d'expropriation est engagée.

Mais les risques d'inondation que fait peser le Paillon tout proche
ainsi que la volonté de créer un axe vers le nord de la ville,
amènent les autorités à choisir un nouvel endroit.

Ce sera finalement le jardin du consul Audiberti de Saint-Etienne,
quai Saint Jean-Baptiste, plus en amont du Paillon, qui est désigné
pour accueillir l'église.

Celle-ci est construite selon les plans de l'architecte italien Charles
Mosca.

Le 15 août 1852, l'église Notre-Dame-des-Grâces ou église Saint
Jean-Baptiste dite du Vœu est inaugurée et bénie par l'évêque de
Nice, Mgr Galvano.

Depuis cette date, chaque année au début de l'été (à la fin du mois de
mai ou au début du mois de juin), le vœu est renouvelé par celui qui
dirige la ville (le syndic de 1853 à 1860 et le maire à partir de 1860).

Une procession solennelle, conduite par le maire, est d'abord
organisée dans les rues du Vieux-Nice.

Elle est suivie généralement par la lecture du vœu en niçois devant
l'ancien palais communal, place Saint François. S'ensuit une
messe pontificale en l'église du Vœu, célébrée par l'évêque de Nice.

Cette messe comprend le renouvellement du vœu par le maire qui
prononce les paroles suivantes en niçois et en français :

« léu [noum de mèra] suchessour dei consou de Nissa, au noum
dou counsèu municipal e dou poble nissart, renouvèli aquestou
vout e counfidi lou destin de la vila Nouostra-Dama de li Gracia ».
« Moi [nom du maire], successeur des consuls de Nice, au nom
du conseil municipal et du peuple de Nice, renouvelle ce vœu et
confie les destinées de la ville à Notre-Dame des Grâces ».

Cette journée constitue l'une des nombreuses fêtes célébrées à Nice.
Elle comporte aussi des animations de musique traditionnelle niçoise.

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