Amalberge de Tamise

 

Sainte Amalberge de Tamise

 

Image illustrative de l’article Amalberge de Tamise

 Reliques de Sainte Amalberge, Tamise

Par Carolus — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=138111534


 

Sainte Amalberge (ou Amelberge), née dans les Ardennes au VIIIe siècle et décédée à Tamise en 772, est une moniale ermite chrétienne.

Décédée à Tamise où elle s'était réfugiée elle y est vénérée comme la sainte patronne de la ville.

Éléments de biographie

Amalberge, appelée aussi Amelberge, est originaire des Ardennes.

Issue d'un haut lignage, elle est héritière de larges domaines dans les Ardennes et dans d'autres régions.

Fervente chrétienne, elle aspire à se retirer du monde et consacrer sa vie à Dieu.

Saint Willibrord d'Utrecht lui conseille de choisir sainte Landrade de Munsterbilzen comme directrice spirituelle, au couvent de Belysia.

Un grand seigneur, peut-être Charles Martel, follement amoureux, lui fait demander sa main. Face à son refus, il la pourchasse, et tentant de l'amener de force, il lui aurait démis l'épaule, et même brisé le bras.

Impressionné par sa résistance, il cède et la laisse entrer en religion.

Elle s'installe comme religieuse à Materen (ou Munster-Bilsen6) puis à Tamise aujourd'hui en Flandre-Orientale, où elle meurt après une vie vertueuse.

Elle est la patronne de la ville belge de Tamise.

Ses reliques ont été transférées à Gand en 870 ce qui fait qu'on y fait parfois référence comme Amelberge de Gand. Malgré cela, l'église de Tamise est restée lieu de vénération de la sainte.

La légende rapporte que lors du transfert des reliques de la sainte en bateau sous le règne de Baudouin Ier de Flandre, le navire fut accompagné par un grand nombre d'Esturgeons. C'est pour cela que depuis cette translation, la sainte est représentée accompagné de ce poisson.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amalberge_de_Tamise

 

 

 

 

 

Oronce de Lecce

 

Saint Oronce de Lecce


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Sant' Oronzo de Lecce, Giovanni Andrea Coppola (it), cathédrale de Lecce

Par Fabrizio Garrisi — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=98920800



Oronce de Lecce (Orontius en latin, et Oronzo en italien), est un païen, habitant de Rudiae, une ancienne localité dans les alentours de Lupiae (maintenant Lecce).

Converti par saint Paul qui l'installe à la tête de la communauté chrétienne locale, il meurt martyr par les autorités romaines.

Reconnu saint par l'Église catholique, il est fêté le 26 août avec Juste et Fortunat.

Histoire

Selon la légende, Oronce naquit dans la ville salentine vingt-deux ans après la naissance du Christ.

Son père, Publio fut trésorier de l'empereur et à l'âge de trente-cinq ans, Oronce lui succéda.

Pendant qu'Oronce était à la chasse avec son neveu Fortunat, consul de la ville, le long de la plage de San Cataldo, il rencontra Juste (ou Jésus) envoyé par saint Paul à Rome pour remettre quelques lettres apostoliques (cf. Col 4. 11).

Oronce se convertit au christianisme grâce à Juste, qui le baptisa avec son neveu.

Les trois compagnons commencèrent à prêcher et ils furent dénoncés par les prêtres païens au préteur romain, qui leur imposa d'offrir de l'encens à Jupiter dans son temple.

Ils s'opposèrent à cette injonction et professèrent leur foi.

Ils allèrent même un peu plus tard à renverser la statue, ainsi qu'une autre de Mars à l'extérieur de la ville. Le préteur les condamna alors à la flagellation et les fit enfermer en prison.

Libérés, ils retrouvèrent saint Paul à Rome qui nomma Oronce premier évêque, ou plus exactement épiscope, de sa ville Lupiae (Lecce), avec son neveu pressenti comme son successeur.

Entretemps, Néron intensifia la persécution des chrétiens, et il envoya son ministre Antonino dans la région.

Il fit emprisonner Oronce, Juste et Fortunat à Aletium (aujourd'hui Alezio).

Il les menaça de mort s'ils n'abjuraient pas le christianisme. Ils refusèrent, mais furent malgré tout libérés.


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Statue de saint Oronce, campanile de la cathédrale de Lecce

Par User:Nikater — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28821375


Après quoi, ils continuèrent à prêcher dans le Salento et dans l'Iapygie.

Arrêtés de nouveau par Antonino, ils furent emmenés à trois kilomètres d'Aletium, un 26 août, pour y être décapités à la hache.

De nos jours s'y trouve une église dénommée par les Leccesi : La Capu te Santu Ronzu (la Tête de saint Oronce) ou Santu Ronzu te fore (saint Oronce de dehors [des murs de la ville]).

Il se dit en outre que la tête n'a jamais été retrouvée et que l'Église catholique n'a jamais ouvert un procès pour sa sanctification.

Une anecdote concerne la statue d'argent de saint Oronce gardée dans la cathédrale de Lecce. Le demi-buste fabriqué à la fin du VIe siècle à Naples présentait toujours un défaut près du sourcil et ce à chaque moulage successif. Selon la légende, le saint avait une cicatrice près du sourcil.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Oronce_de_Lecce



 

 

Magne d'Anagni

 

Saint Magne d'Anagni

 

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Fresque de la cathédrale d'Anagni

 

Saint Magne d'Anagni, également connu sous le nom de Magne de Trani voire Magne de Fabrateria Vetus (en italien : Magno di Anagni, Magno da Trani), né à la fin du IIe siècle, mort à Ceccano le 19 août 251, est un évêque italien de Trani considéré comme le saint patron de la ville d’Anagni dont il fit construire la cathédrale.

Fête le 19 août.

Histoire ou légende

Selon la tradition, il est né à Trani au IIe siècle et son père s’appellerait Apollonius.

À un jeune âge, il est berger pour subvenir aux besoins de sa famille.

Avec les quelques revenus de ses moutons, il aide également les pauvres.

Lui et son père furent baptisés par l’évêque Redemptus de Trani.

À la mort de Redemptus, Magne est choisi comme évêque de Trani par le peuple et les ecclésiastiques locaux.

Comme évêque, Magne œuvre beaucoup à évangéliser les régions de Fondi, Aquino, et Anagni.

À Anagni, il baptise une jeune femme appelée Secundina, qui meurt plus tard en tant que martyr chrétienne.

D’après une ancienne tradition, Magne s'exile à Rome pour échapper aux persécutions des chrétiens menées par un homme appelé Tarquinius.

Rappelé par le devoir et sa conscience, Magne cherche à rentrer dans son pays, se cachant le long du chemin.

Les soldats le repèrent cependant dans une caverne près de Fondi. Arrêté, il est décapité près de Fabrateria Vetus, dans le Latium.

Vénération

Au IXe siècle, ses reliques sont transférées de Fondi à Veroli par un homme appelé Platon.

Selon une tradition (ou légende), un nommé Musa, musulman, utilisait le tombeau de Magne comme écurie pour ses chevaux. Quand les chevaux commencèrent à mourir de façon mystérieuse, Musa prit peur et vendit les reliques de saint Magne aux citoyens d'Anagni.

Ces reliques furent solennellement introduites dans la cathédrale d'Anagni en présence de l’évêque Zacharie. Magne fut, par la suite, déclaré saint patron de la ville. Il est également vénéré à Colle San Magno, près de Frosinone.

Ce saint Magne ne doit pas être confondu avec un autre, le saint Magne de Coni, martyr de la légion thébaine, commémoré le même jour.

Le martyrologe romain ne mentionne que le saint Magne d'Anagni. Il est également mentionné dans le Martyrologium Hieronymanum dans lequel l’endroit de sa mort est donné comme étant Fabrateria vetus.

Magne jouit d’une large vénération dans tout le sud du Latium. Son nom apparaît dans le sacramentaire gélasien du VIIe siècle et dans un sacramentaire du siècle suivant.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Magne_d%27Anagni

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joseph Boissel

 

Bienheureux Joseph Boissel


 

Joseph Boissel, né le 20 décembre 1909 près de Pontmain, au hameau de La Tiolais dans la commune du Loroux de l'archidiocèse de Rennes, en Bretagne, et mort assassiné le 5 juillet 1969 près de Hat Lêt, au Laos, est un missionnaire catholique français et breton considéré comme bienheureux et martyr par l'Église catholique.

Il fait partie des dix-sept martyrs du Laos (dont dix Français, six Laotiens et un Italien).

Biographie

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Vue de l'ancien scolasticat de La Brosse-Montceaux

Par Wayne77 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=29560468


Joseph Boissel naît dans une famille d'agriculteurs modestes de Bretagne et devient orphelin de père à l'âge de quatorze ans.

Il entre alors au juniorat de Jersey des oblats de Marie-Immaculée, puis fait difficilement (il est jugé comme peu doué) son noviciat à l'île de Berder, son scolasticat à Liège et à La Brosse-Montceaux (théologie).

Ses maîtres le trouvent « peu intelligent », mais « appliqué, très dévoué, droit et franc » et surtout « très attaché à sa vocation ».

Il est ordonné prêtre le 4 juillet 1937, puis reçoit son obédience pour la toute nouvelle mission du Laos, ouverte moins de deux ans plus tôt.

Il commence son travail pastoral auprès des Hmongs du Xieng Khouang.

Le royaume du Laos, associé à la France depuis 1893, est très peu christianisé.

Les populations des vallées et du bassin du Mékong sont fortement bouddhistes, tandis que les ethnies minoritaires des montagnes et des forêts sont encore largement animistes.

À la déclaration de guerre, il est mobilisé au Laos même.

La Seconde Guerre mondiale coupe l'Indochine française de la métropole, elle-même occupée après la défaite de juin 1940.

Le Laos, comme le reste de l'Indochine (Tonkin, Annam, Cochinchine et Cambodge) est occupé par le Japon, mais les premières années de l'occupation se passent dans une relative autonomie et une autarcie de dénuement.

Tout s'accélère après le coup de force des Japonais de mars 1945 : les fonctionnaires, les colons, les militaires français, etc. sont arrêtés, regroupés dans des camps et pour certains exécutés.

Le Père Boissel est déporté au camp de Vinh au Tonkin.

Après la capitulation japonaise, il retrouve en 1946 sa mission de Nong Ét totalement ruinée, et malgré une mauvaise santé due aux privations, il se remet à l'ouvrage : tournées de catéchisme, soins aux malades, célébrations et sacrements, travaux agricoles, etc. Fin octobre 1948/mi-1949, il est envoyé se reposer en métropole.

Mi-1949, il est nommé à Paksane dans la vallée du Mékong, où il aide à mettre sur pied le séminaire.

En 1952, il retourne dans le Xieng Khouang; mais la guerre d'Indochine bouleverse la situation. Malgré tout, il poursuit l'évangélisation et la promotion humaine des populations Thaï Dam autour de Ban Na, mais sans succès de conversion. Il veille à la formation des catéchumènes d'autres ethnies. Il pénètre aussi chez les Khmus des montagnes.

En 1953, le Laos pauvre et sous-peuplé obtient son indépendance, mais le pays est divisé en factions : ce sont surtout les neutralistes gouvernementaux, les royalistes courtisés par les Américains et les communistes du Pathet Lao soutenus par le Viêt Minh révolutionnaire.

En novembre 1957, le Père Boissel, laissant sa mission au futur martyr, le Père Louis Leroy, est en congé en France et il en profite pour faire les pèlerinages de Lourdes, Ars et Rome.

De retour au Laos, il reçoit son obédience dans le district de Paksane où il est nommé curé de Long Veng puis de Lak Si.

Il s'occupe aussi de villages de réfugiés du Xieng Khouang qui ont fui les atrocités du Pathet Lao plus au nord et vivent dans un grand dénuement, ayant tout abandonné pour sauver leur foi.

Le Père Boissel avait un grand amour des malades, des enfants et des anciens.

En décembre 1959, un missionnaire, le Père René Dubroux, est assassiné in odium fidei au sud du pays avec son catéchiste.

Désormais la guérilla est partout. En 1960-1961, la tension augmente, le pays connaît un coup d'État, les réfugiés affluent et d'autres prêtres et catéchistes sont tués.

Les années suivantes, la guerre du Vietnam déstabilise le pays qui sert de base arrière aux Vietcongs et qui subit la pression américaine. Des régions entières du pays sont en guerre. Le Père Lucien Galan est assassiné en 1968.

En 1969, il est dangereux pour le Père Boissel de s'aventurer sur les pistes autour de son centre de mission. Le 5 juillet pourtant, il se dirige avec deux religieuses à une vingtaine de kilomètres de Paksane pour se rendre à Hat Lêt (village de réfugiés Khmus), pour assurer son service à tout prix. Mais au détour d'un virage, il est abattu par une rafale de mitraillette du Viêt Minh qui le guettait depuis quelque temps. Les deux jeunes oblates sont grièvement blessées.

Béatification

Le procès de béatification est ouvert par le diocèse de Nantes en 2008 et transmis à Rome en 2010.

Le pape François reconnaît le martyre du Père Boissel en 2015, ainsi que celui de seize autres témoins de la foi de cette époque au Laos, dont huit autres missionnaires français, un jeune missionnaire italien, un prêtre laotien et cinq laïcs laotiens de différentes ethnies dont le plus jeune avait seize ans. La cérémonie de béatification a eu lieu en la cathédrale du Sacré-Cœur de Vientiane le 11 décembre 2016 en présence du délégué pontifical, le cardinal Quevedo OMI et de tout le clergé du pays.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Boissel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint Thierry, abbé près de Reims († 533)

 

Saint Thierry

Abbé près de Reims († 533)

 

Saint Thierry. Abbé près de Reims († 533)

 

Saint Thierry ou Thierry du Mont d'Or était le fils du seigneur Marcard, célèbre bandit de grand chemin.

Il serait né au ve siècle ou au tout début du VIe siècle et serait mort vers 533.

C'est un saint chrétien fêté le 1er juillet.

Histoire et tradition

Le jour de son mariage, il découvre qu'il avait une vocation monastique.

Aussi décida-t-il, contre l'avis de sa femme, d'aller voir l'archevêque de Reims (saint Remi) afin de défaire son mariage.

Il fut d'abord clerc puis se retira dans un monastère qu'il fonda au Mont d'Or, devenu Saint-Thierry près de Reims.

Sa sainteté fut vite connue et de nombreux malades affluèrent.

Il est même dit que Thierry guérit l'œil malade de Thierry Ier, fils de Clovis Ier.

C'est pourquoi les rois de France eurent pour coutume après leur sacre de se rendre à l'abbaye pour y manger.

Ce rite se perpétua longtemps encore après la mort du saint, en 533.

Il a été inhumé par le roi Thierry Ier et les évêques Hespérius de Metz, Nizier de Trèves et Loup de Soissons.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_du_Mont_d%27Hor

En savoir plus :

http://homepage.mac.com/thm72/orthodoxievco/ecrits/vies/synaxair/juillet/thierry.htm