Agboville (Côte d'Ivoire)
Une statue de la Vierge Marie bouge devant une musulmane
La
statue de la Vierge Marie dressée depuis plusieurs décennies, connue de
tous, tant des agbovillois que des personnes en villégiature, quelles
soient croyantes ou pas, a connu une modification invraisemblable.
En
effet, cette statue se distingue de par sa position qui n'échappe à
aucun regard aussi distrait soit-il, car elle se trouve dressée à
l'entrée principale de l'Église, faisant totalement face et bien proche
du carrefour principal dans le centre-ville. Disposée sur un élévateur
construit en briques, permettant ainsi à la statue d'être bien en vue,
la Vierge représentée est peinte en bleu et blanc, la tête légèrement
inclinée et les mains jointes par les paumes au niveau de la poitrine.
Ce sont ces mains jointes par les paumes qui se retrouvent aujourd'hui
croisées, les paumes posées sur la poitrine. Incroyable mais vrai, car
la réalité est tangible et visible.
Selon
les témoignages recueillis sur place, une jeune fille Malinké de
religion musulmane, qui fait le commerce d’oranges en bordure de la
route proche de l'église, s'est mise à regarder la statue quand
soudainement, elle (la fille) s'est mise à crier prenant la fuite toute
apeurée et en pleurs. Ce qui a, bien entendu, attiré l'attention de tous
ceux qui étaient dans les environs, s'interrogeant sur ce qui lui
serait arrivé.
C'est
alors que regardant la statue, le constat laisse monter un froid
glacial dans le dos, une certaine frousse. Les mains qui étaient jointes
par les paumes se retrouvent subitement croisées, les paumes contre la
poitrine.
Approchée
par une dame selon le témoignage, la jeune fille a expliqué avoir vu
une lumière sortir de la statue, ensuite les mains se sont croisées ce
qui l’a effrayée.
Ce
signe miraculeux ne saurait avoir de justifications empiriques. D’après
des informateurs, l’évêque du diocèse d’Agboville qui s’est rendu sur
les lieux pour constater les faits, a signifié que c’est un appel à la
prière. Rappelons que ces faits se sont produits pendant que la mission
catholique accueillait les personnes déplacées fuyant les affrontements
dans les communes d’Anyama et d’Abobo.
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