Florence (Italie) Notre-Dame de l'Annonciade

Florence (Italie)
Notre-Dame de l'Annonciade



 La fresque miraculeuse

L'ANNONCIADE DE FLORENCE.
Que d'ordres religieux consacrés à Marie, et destinés à chanter ses louanges ! Elle les regarde comme ses parterres dans le jardin de l'Église ; ils sont l'objet spécial de ses tendresses. On peut citer l'ordre de Cîteaux, celui du Carmel, celui des Chartreux, les Annonciades, soit celles que fonda Jeanne de France, soit celles qui furent instituées par la bien heureuse Fornari. J'en dirais autant des ordres de saint Dominique, de saint François, des Filles de Notre-Dame et de tant d'autres ferventes communautés.
Dirigeons aujourd'hui notre pèlerinage vers un sanctuaire regardé comme le chef-lieu d'un ordre tout dévoué à Marie. 
Sept riches marchands de Florence, qui tous ont depuis obtenu l'honneur d'un culte public, s'étaient retirés sur le mont Senario, en Toscane. (1)
(1) Les sept fondateurs de l'ordre des Servites se nommaient Bondis Monaldi, Bonagiunto Manetti, Ermidius Amidei, Manette de Lentella, Uguccioni, Sostegnus Sottegni et Alexis Falconieri.
Ils s'y tenaient renfermés dans de petites cellules et vivaient à peu près comme des ermites.
Tout était en commun entre eux, et ils obéissaient à Bonfilio Monaldi, qu'ils avaient élu supérieur.
Leur vie était des plus austères, et ils n'avaient pour soutenir leur existence que ce qu'ils recevaient de la charité des fidèles.
Les circonstances les obligeaient à reparaître quelquefois à Florence. Ils y bâtirent une chapelle dans l'endroit où ils se retiraient pour prendre leur repos et pour se recueillir dans leurs communications avec Dieu, après avoir conversé avec les hommes.
Cette chapelle devint, par les soins et les pieuses libéralités du père de sainte Julienne de Falconieri, une superbe église.
Les amis des arts que la curiosité attire en grand nombre à Florence, ne peuvent se lasser d'admirer un tel monument.
Pour nous, que la piété appelle dans ce beau temple, nous nous bornerons à considérer la chapelle de notre Mère chérie et son image miraculeuse.

Cette chapelle se présente du côté gauche de l'église.
L'architecture en est remarquable ; elle fait honneur à Pierre de Médicis, qui voulut en faire les frais. Les ornements répondaient autrefois à la magnificence de l'édifice. Devant l'autel brûlaient continuellement cinquante lampes d'argent, et sur la balustrade s'élevaient quatorze grands chandeliers et douze vases de même métal.
Le devant de l'autel était pareillement en argent, et la richesse en était accrue par des pierreries et de belles sculptures.
Il était encore enrichi d'un grand nombre de candélabres, de beaux vases, au milieu desquels brillait un tabernacle d'argent parsemé de pierres précieuses, qui soutenaient l'image du Sauveur.
Aux deux côtés, deux anges d'argent semblaient, par leur attitude et leur expression, inviter les fidèles à rendre hommage à leur commun Seigneur.
Au-dessus, dans une niche travaillée avec art, embellie de perles et de diamants, entre des colonnes d'argent de six pieds d'élévation, on découvrait avec admiration et une tendre piété l'image de la Vierge.
Cette image offre des traits qui ressentent l'inspiration. Nous ne pouvons qu'éprouver un surcroît de dévotion et de ferveur, si nous remontons à son origine.
Les fondateurs de l'ordre des Servites bâtissaient leur oratoire.
Dans les travaux, ils remarquèrent avec étonnement une image de la Vierge tracée sur un mur, et oubliée parmi des ruines.
Jaloux d'en réveiller le culte, ils résolurent d'en faire tirer une copie et d'en orner leur nouveau sanctuaire.
Comme ils avaient reçu le nom glorieux de Servites, ou serviteurs de Marie, vers l'époque où l'Église célèbre la fête de l'Annonciation, ils voulurent que le tableau représentât le mystère dans lequel la Vierge, saluée mère de Dieu, avait pris pour elle-même le titre de servante du Seigneur.
Ils appellent donc un peintre, moins célèbre par le talent que par la piété.
Ce peintre, désireux de plaire à Marie, refuse tout salaire, et se dispose à son ouvrage par la prière et par la réception des sacrements.
Les religieux qui en avaient conçu, je ne sais quel heureux présage, joignirent leurs supplications aux siennes.
L'artiste met la main à l'œuvre. Il trace d'abord un archange Gabriel qui semblait animé. Il crayonne ensuite la tête de la Vierge, et commence par peindre le corps.
Ces parties du tableau étant terminées, le peintre se disposait à entreprendre les aunes, lorsqu'il est surpris d'un tremblement subit dans tous les membres, surtout aux mains.
Il pâlit, il se trouble, et tout son talent semble l'avoir abandonné.
Mais enfin reprenant quelque confiance, il se met en prière, et il conjure les religieux de joindre leurs vœux aux siens.
Ils le font sans délai, et baignés de larmes que la stupeur et la crainte faisaient couler de leurs yeux, ils recommandent à Dieu et à sa sainte Mère le peintre épouvanté.
Le lendemain, l'artiste revient à son ouvrage ; il le considère un moment, et il se sent à l'instant saisi d'un sommeil merveilleux qui lui fait perdre l'usage de ses sens.
Quelque temps après, il revient à lui, se lève, et fixe l'image que dans l'espèce de ravissement qu'il venait d'éprouver, il avait vue parfaite et achevée.
Quelle n'est point sa surprise lorsqu'il remarque le cou, la tête et le visage de la Mère de Dieu, parties du tableau que ses mains avaient refusé de tracer la veille, exécutées maintenant ?
Avec tous ceux qui l'entourent, il crie au miracle ; avec eux, il rend au Seigneur et à sa sainte Mère les plus vives actions de grâces.
Le bruit du prodige se répand.
Toute la ville accourt à l'oratoire des Servites.
On rend à l'image les honneurs qu'inspirait la piété.
Le sénat, au nom de la république, veut lui donner un nom, et faire hommage à son pouvoir comme à sa bonté.
Il fait graver au-dessous ces mots que l'on y lit encore en caractères anciens : Souveraine, Sainte Marie, Mère de grâces.
 On ne saurait croire quelle est la dévotion des peuples de la contrée pour cette image ; on ne saurait aussi se faire une juste idée des faveurs miraculeuses que la confiance en a obtenues.
Mais ce qu'il y a de plus remarquable encore peut-être, et ce qui montre qu'il y a quelque chose de surhumain dans le visage de la Mère de Dieu, c'est que les fidèles qui accourent pour voir cette image n'ont pas plus tôt découvert, au sein des flambeaux qui l'entourent, les premiers traits de la Vierge, qu'ils se mettent tous à verser des larmes, à pousser des soupirs et des sanglots, à se frapper la poitrine en signe de componction.
Ceux-là mêmes qui se présentent, attirés moins par la piété que par la curiosité et l'attrait du merveilleux, éprouvent les mêmes effets : c'est ce qu'ont prouvé de fréquents aveux.
Du reste ce visage de la Vierge semble avoir quelque chose de l'original : il est plein de grâce, et l'on peut regarder comme un miracle perpétuel, la vertu qu'il a de toucher les cœurs.
C'est devant cette image que saint Philippe Bénéti, l'ornement de l'ordre des Servites, reçut la faveur inestimable de sa vocation à la vie religieuse.
Un motif de charité, le désir de soulager le prochain dans les douleurs corporelles, l'avait porté à étudier la médecine. Il fit son cours à Paris et à Florence. Cependant ses études terminées, il se trouvait encore dans une sorte de vague et d'incertitude au sujet d'un état de vie. Il eut recours au Seigneur ; et il le suppliait de faire luire sa lumière à ses yeux.
Ses vœux furent exaucés. La Providence le conduisit dans ce sanctuaire, le jeudi de la semaine de Pâques (1232), jour où se lit au saint Sacrifice, l'histoire du baptême de l'eunuque de la reine d'Ethiopie. Il fut frappé de ces paroles que l'esprit de Dieu fit entendre au Diacre saint Philippe : approchez-vous de ce char. Il crut, comme autrefois le Patriarche des Cénobites dans une circonstance semblable, que le Seigneur les lui adressait à lui-même, et qu'il l'invitait à se réunir au nouvel institut des serviteurs de Marie.
La nuit suivante, il eut un songe mystérieux. Il voyait un affreux désert, coupé par des précipices et des abîmes, hérissés de ronces et d'épines, infesté de serpents. La Mère de Dieu l'invitait à quitter ce désert, image du monde, et à chercher un asile dans l'Ordre qui lui était consacré. La volonté de Dieu se manifestait à lui trop visible ment pour qu'il pût encore conserver des doutes.
Effrayé des dangers qu'il avait à courir dans le siècle, il prit la résolution de se réfugier dans le port de salut que Marie ouvrait à ses yeux.
Il va trouver le Père Bonfilio, le conjure de le recevoir parmi ses religieux.
Ses prières sont exaucées, et il reçoit l'habit des serviteurs de Marie, dans la chapelle même où le ciel lui avait fait connaître sa volonté.
Par humilité, il ne voulut être reçu qu'en qualité de frère convers.
Mais dans la suite son mérite perça malgré toutes les précautions de sa modestie.
La lumière fut tirée de dessous le boisseau, et répandit au loin le plus vif éclat.
Il fut promu aux saints ordres, malgré sa résistance ; et sa sainteté semblant croître à proportion de son élévation, il fut fait général de sa congrégation, en 1267.
Sous son gouvernement, l'Ordre des serviteurs de Marie prit de tels accroissements, qu'en peu de temps il compta vingt-sept provinces.
On avait une telle opinion de ses lumières et de ses vertus, qu'à la mort de Clément IV, le sacré collège jetait les yeux sur lui pour le mettre sur le siège de Pierre.
A cette nouvelle, l'humble religieux prit la fuite avec un de ses frères, et se tint caché dans les flancs d'une montagne, jusqu'à l'élection de Grégoire X.
Ce saint prêcha dans toute l'Europe avec un succès merveilleux.
Revenu en Italie, il entreprit la visite des couvents de son Ordre.
Il était arrivé à Todi, lorsqu'il sentit que sa fin était proche.
Il se prosterne alors devant l'autel de sa bonne Mère, répand avec ferveur son âme devant elle, et s'écrie : C'est ici le lieu de mon repos pour toujours.
Le jour suivant, il fait un discours fort touchant sur la félicité des élus.
Le jour de l'Assomption, il est pris d'une fièvre ardente.
L'octave de cette belle solennité, il tombe en agonie, et demande son livre. C'était l'image de Jésus en croix. Il meurt en la contemplant affectueusement.
Un autre saint reçut aussi devant la Vierge de Florence une grâce bien signalée ; ce fut un redoublement d'amour et de dévotion envers la Mère de Dieu. Il s'agit de Louis de Gonzague, pendant le séjour qu'il fit dans cette ville.
Laissons parler l'auteur de sa vie.
« Louis ne resta pas longtemps à Florence sans y faire les progrès les plus remarquables dans les voies intérieures, au point que, dans la suite, il avait coutume d'appeler cette ville la mère de sa piété.
Là surtout il conçut une telle dévotion pour la Vierge, notre souveraine, que toutes les fois que la conversation tombait sur ce sujet et que son esprit s'occu pait des mystères de sa vie, il semblait tout inondé d'une joie céleste.
Ce qui contribua le plus à lui inspirer ces sentiments, ce fut la vénération singulière que le peuple de Florence témoigne à l'image de la Vierge qui reçoit son culte sous le titre de l'Annonciation, et la lecture de l'ouvrage que le Père Gaspard Laortes, de la compagnie de Jésus, a écrit sur les Mystères du Rosaire.
Comme il lisait ce livre, il se sentit animé du désir de faire quelque chose qui pût être agréable à la Reine des cieux.
Il crut ne pouvoir lui présenter mil hommage plus capable de lui plaire, que si, dans le zèle d'imiter sa pureté autant qu'il était possible à un mortel, il lui vouait et lui consacrait sa virginité.
Un jour donc qu'il était en prière devant cette image de l'Annonciation, pour honorer la Vierge, il s'engagea par vœu à garder toujours invariable le trésor de la virginité.
La fidélité et le soin avec lesquels il observa sa promesse, montrent assez combien elle fut agréable à Dieu, et avec quelle affection spéciale la Vierge mère le reçut sous sa garde et sous sa protection.
Ses confesseurs, et en particulier le Cardinal Bellarmin, dans un témoignage donné sous la foi du serment, et Jérôme Platus d'une manière plus circonstanciée, dans une notice écrite en latin sur le bienheureux Louis, assurent que, tant qu'il vécut il fut affranchi, dans le corps,de toute impression sensuelle et, dans son âme, de toute pensée ou image opposée en quelque manière à la perfection de son vœu. » 
 Ne quittons pas ce sanctuaire chéri sans demander à Marie, à celle dont l'image a réveillé la dévotion dans nos cœurs, cet esprit de prière qui fait comme l'âme et la vie des Ordres religieux spécialement dévoués à son culte.
Que nous serions heureux si, au milieu de nos emplois, dans ce tourbillon d'occupations où nous jettent les soins indispensables de la vie, nous savions, à l'exemple de Marie elle-même et de tous les saints, élever dans nos cœurs un sanctuaire où le Dieu de la paix et de tout bon conseil pût, selon son désir, nous faire entendre fréquemment sa voix !
Tout le monde n'est point appelé à la vie religieuse, mais tout le monde est appelé à l'oraison, à la prière. C'est le moyen qui doit nous obtenir de Dieu les secours dont nous avons besoin ; c'est là le moyen qui doit nous unir à lui.
« L'oraison, dit saint Denis, est une chaîne claire et lumineuse, qui nous élève ; nous y attachons nos mains l'une après l'autre : c'est l'échelle de Jacob, par laquelle l'homme, devenu comme un ange mortel, monte d'échelon en échelon, de vertu en vertu, de grâce en grâce jusqu'à Dieu qui l'attent au sommet pour s'unir à lui ; c'est le chariot mystérieux d'Elie qui emporte l'âme toute en feu jusques dans le ciel. »
Marie nous dit comme à son serviteur Philippe Bénéti : Approchez-vous de ce char et montez-y. Elle nous excite à prier, à détacher notre âme des objets terrestres, à méditer quelquefois les biens de l'éternité et à nous en rendre dignes ; à mener sur la terre, une vie chrétienne, une vie pure, une vie, autant que possible, semblable à la sienne.
Entendons sa voix, suivons ses conseils, conformons-nous à ses désirs ; si notre cœur est froid, s'il a de l'éloignement pour la prière, demandons d'abord l'amour de la prière. Répétons la touchante supplication de ce disciple qui dit au Sauveur : Maître, enseignez-nous à prier. Le sauveur l'exauça sur-le-champ, et lui mit dans la bouche l'Oraison dominicale.
De semblables demandes seront exaucées, surtout si nous les faisons par l'entremise de Marie. « Le Fils de Dieu exaucera sa Mère, et Dieu le Père exaucera son Fils. 0 mes enfants, Marie   est l'échelle des pécheurs, elle est ma plus grande confiance, elle est tout l'appui de mon espoir. Et quoi ? Le Fils peut-il ou lui faire essuyer un refus, ou soutenir sa présence après le lui avoir fait essuyer ? Le Fils peut-il ou ne point l'exaucer, ou n'être point exaucé lui-même ? Non certainement. » Voilà le langage d'un de ses plus fervents serviteurs, le langage d'un saint Bernard. 
PRATIQUES.
En l'honneur de Marie et pour imiter sa pureté, pratiquez une modestie convenable à votre état.
Renouvelez à ses pieds la résolution de fuir tout ce qui pourrait alarmer la sainte pureté.
Source :
Livre "Les pèlerinages aux sanctuaires de la mère de Dieu : pèlerinage du mois de mai" par Firmin Pouget

Basilique de la Santissima Annunziata


Image illustrative de l'article Basilique de la Santissima Annunziata

La basilique de la Santissima Annunziata (en italien Basilica della Santissima Annunziata) est une des basiliques de Florence en Toscane, celle de l'ordre des Servites de Marie.
Elle se trouve au nord de la place homonyme, qui ouvre sa perspective au sud vers Santa Maria del Fiore par la via dei Servi.

Histoire

Son emplacement a été choisi par les sept saints, sept riches marchands florentins laïcs, fondateurs des Servi di Maria, canonisés ensemble « comme un seul homme » par le Pape Léon XIII, le 15 janvier 1888 : Bonfiglio, Bonagiunta, Manetto, Amideo, Uguccione, Soutien et Alessio.
Le culte marial est si fort à cette époque que le 25 mars, fête de l'Annonciation, marque le début de l'année et ceci jusqu'en 1750.
En 1250 y est créé un oratoire servite, ouverte sur la campagne et hors les murs, dans une zone appelée Cafaggio, c'est-à-dire zone boisée de chasse qui arrivait du pied des pentes de la colline de Fiesole.
L'oratoire, qui garde même une Annonciation miraculeuse peinte (dit la légende) d'un ange, devient le but de pèlerinages et de processions et il devient vite nécessaire d'agrandir les lieux par une l'église et une place complétée d'une voie de communication vers le centre, qui sera la Via dei Servi.
L'oratoire est donc remplacé par l'église actuelle, construite par Michelozzo entre 1441 et 1455, qu'Alberti termine en la couronnant d'une coupole ensuite vient l'ajout du péristyle de Giovanni Battista Caccini en 1599. Une mosaïque de Davide Ghirlandaio au-dessus du portail central représente une Annonciation.
Le portique en est la dernière des décorations, ajouté dans les premiers années du XVIIe siècle pour être raccordée aux autres façades latérales qui encadrent le tout.

Architecture

Depuis le portique donnant sur la place, l'accès à la nef de l'église passe par le Chiostro dei Voti, un lieu à colonnade et voûtes d'arêtes initié en 1447 sur les plans de Michelozzo, où furent exposées au cours des siècles des plaques et des statues votives de bois et de plâtre décorés (qui furent retirées en 1785).
N'y subsiste que les fresques de la vita della Madonna et la storia di Filippo Benizzi, un des sept saints fondateurs de l'ordre des Servites de Marie.
Les peintures à fresque sont de Cosimo Rosselli, Alesso Baldovinetti, Andrea del Sarto, Pontormo, Rosso Fiorentino et Franciabigio (ces fresques ont été largement endommagées par les inondations de Florence de 1966, puis détachées,restaurées et remises en place).
On peut remarquer également un médaillon peint à fresque représentant Simon le zélote accompagné de la scie de son martyre.
On remarquera que le cycle de la Vie de la Vierge ne comporte ici pas d'Annonciation car l'église en comporte une plus notoire car miraculeuse.


L'entrée avec sa verrière


Chapiteau des arcades


Buste d'Andrea del Sarto


Détail de la Visitation du Pontormo


Naissance de la Vierge de Franciabigio

La nef

 
L'intérieur baroque

 
La Cappella della Santissima Annunziata

 La fresque miraculeuse
La décoration baroque (plafond du Volterrano, profusions de marbres, stucs et dorure) est accompagnée de grands tableaux, placés entre les ouvertures, les Miracoli della Madonna de Cosimo Ulivelli (1671), ceux de Giovanni Fiammingo, de Ferdinando Folchi et le chœur des anges des deux orgues d'Alessandro Nani à droite, et de Alessandro Rosi à gauche.
Le temple, juste à gauche après l'entrée est dédié à la Santissima Annunziata, une fresque de l'Annonciation dont le visage de la Vierge a été prétendument peint par des anges. Il comporte de nombreuses lanternes d'argent en ex-voto.

Les chapelles à droite de la nef

Cappella di San Nicola da Bari
Chapelle depuis 1353 de la famille Palagio, Taddeo Gaddi en exécute d'abord les fresques de la vie de San Nicola da Bari ; en 1623 Matteo Rosselli lui substitue les siennes ; le retable de la Vergine con San Nicola ed altri santi est de Jacopo Chimenti (dit L'Empoli). Rosselli peignit les Quattro Evangelisti de la voûte et deux épisodes de la vie de saint Nicolas.
Cappella del Beato Giovacchino da Siena
Chapelle depuis 1371 de la famille Macinghi. Lorenzo di Credi est l'auteur de la Natività di Nostro Signore (1677) qui y figurait à l'origine ; elle fut depuis transférée aux Offices et remplacée par le Beato Giovacchino de Pier Dandini. Un crucifix en bois, sur la paroi gauche, est l'œuvre sculptée d'Antonio et de Giuliano da Sangallo (1483). Le monument funéraire du marquis Luigi Tempi est de Ulisse Cambi (1849).
Cappella dei Sette Santi Fondatori dei Servi di Maria (ou de Santa Lucia)
Depuis 1387, chapelle de la famille Cresci. L'architecture en est refaite en 1643 par Matteo Nigetti et la coupole fut peinte à fresque par Volterrano : Santa Lucia davanti alla Trinità. Les tableaux de quatre des sept fondateurs de l'ordre de Niccolò Nannetti (it) datent de 1888 ; le monument funéraire en marbre à Fabrizio Colloredo est d'Orazio Mochi.
Cappella di San Pellegrino Laziosi
Cappella dell'Addolorata
Cappella del Salvatore
Cappella di Santa Barbara
Cappella del Santissima Sacramento o di Santa Giuliana Falconieri
Cappella della Pietà

Le maître-autel

Capella di San Filippo
La plus ancienne note la date de 1464 au titre de San Giovanni Evangelista. En 1671, restaurée et embellie, son retable représente le Santo in gloria et ses petits tableaux de San Giovanni Evangelista sont du Volterrano.

Les chapelles de la tribune

Cappella della Natività
Chapelle de la famille de l'Antella
Cappella di San Michele Arcangelo
Chapelle des Benivieni en 1470, devient celle des Donati en 1666. San Carlo Borromeo e Santa Maria Maddalena dei Pazzi de Simone Pignoni
Cappella di Sant'Andrea Apostolo
Chapelle de la famille Malaspina
Cappella della Risurrezione
D'abord chapelle de Pietro del Tovaglia en 1552, elle devient ensuite celle de la famille Guadagni qui la restaure en 1742 ; Statue en bois de tilleul San Rocco, de Veit Stoss ; San Francesco di Paola, en marbre, dans une niche, de Giuseppe Piamontini (1700).
Cappella della Madonna del Soccorso
Chapelle de la famille Pucci
Cappella di Santa Lucia (ou dei Santi Martiri e San Francesco)
Chapelle de la famille Del Giocondo
Cappella del Cieco Nato
Chapelle des Della Scala, elle prend son nom du retable du Passignano Il miracolo operato da Cristo al cieco nato
Cappella di Santa Caterina
Chapelle des Bardi puis des Accolti ; retable des Nozze mistiche della Santa con il Cristo (1642) de Giovanni Bilivert ; tableaux latéraux de Jacopo Vignali : Santa Maria Maddalena, Santa Margherita da Cortona, et fresques de la voûte.
Cappella di Sant'Anna
Chapelle de la famille Giacomini-Tebalducci ; tableaux d'Antonio Mazzieri de 1543 : Sant'Anna, con i Santi Stefano, Lorenzo, Filippo Benizi e Giuliana Falconieri.

Le chœur et la coupole

  • ...

Les chapelles de gauche

 
La Cappella di San Giuliano o di San Giuseppe


Cappella di Sant'Anna
Chapelle de la famille Giacomini-Tebalducci
Cappella di San Biagio
Cappella dell'Organo
Cappella dell'Assunta 
Chapelle de la famille Rabatta, elle accueille la face de l'Assunta du Pérugin depuis son déplacement du maître-autel et sa séparation d'avec son autre face conservée à la galerie de l'Académie
Cappella della Crocifissione
C'est la chapelle de la famille Galli depuis 1450 ; Le retable de la Crocifissione est de Giovanni Stradano ; les deux fresques des prophètes Isaïe et Habacuc sont d'un anonyme ; la Resurrezione di Lazzaro, de la paroi de droite est de Nicola Monti (1837) ; le Giudizio Universale sur la paroi de gauche est une copie de Michel-Ange par Alessandro Allori.
Cappella di San Girolamo
Chapelle de la famille Corboli
Cappella di San Giuliano o di San Giuseppe
Érigée en 1451 sa fresque de San Giuliano e il Redentore est d'Andrea del Castagno (1455-1456), les marbres et stucs de l'autel de Giovanni Battista Foggini (1693), pour supporter le retable du Transito di S. Giuseppe du Bavarois Johann Karl Loth. Deux monuments funéraires se font face, ceux de la famille Feroni, patrons de la chapelle : les statues principales de San Francesco de Camillo Cateni, et San Domenico de Carlo Marcellini sont complétées d'autres figures par Francesco Andreozzi, Isidoro Franchi et Giuseppe Piamontini ; les médaillons en bronze doré sont de Massimiliano Soldani Benzi. Une lampe d'argent est suspendue dans l'arcature de la chapelle (1694).

En dehors de l'église


 
La grand cloître

 
L'autel de la chapelle des peintres, avec au centre Saint Luc peignant la Vierge de Vasari

 
La tombe commune des peintres

Le cloître des morts et la Cappella dei Pittori o di San Luca
Le cloître Saint-Luc (patron des peintres) est décoré de nombreuses fresques et la chapelle Saint-Luc qui appartient depuis 1561 à la Confrérie des Artistes était l'endroit d'exposition de leurs œuvres à Florence. Quinze d'entre eux sont ensevelis ici, comme Benvenuto Cellini, Pontormo, Andrea del Sarto, Giambologna, Pietro Tacca, etc.
La Cappella del Capitolo
Le second cloître
L'Oratoire San Sebastiano
Le passage sur arcade
Reliant le Palazzo della Crocetta (aujourd'hui siège du musée archéologique national) par dessus la via Gino Capponi, il permettait à la princesse Maria Maddalena de' Medici, sœur du grand-duc Cosme III, d'assister à la messe sans avoir à descendre dans la rue pour rejoindre l'église.

Œuvres déplacées vers des musées

  • Maestro della Maddalena (it), Maddalena penitente e otto storie della sua vita, Galleria dell'Accademia de Florence
  • Gherardo Starnina, Madonna dell'Umiltà, Galerie des Offices, Florence
  • Beato Angelico, Armadio degli Argenti, couvent San Marco, Florence
  • Piero Pollaiuolo, Martirio di san Sebastiano, National Gallery, Londres
  • Filippino Lippi et Le Pérugin, Deposizione, Galleria dell'Accademia
  • Fra Bartolomeo, Isaia, Galleria dell'Accademia
  • Fra Bartolomeo, Giobbe, Galleria dell'Accademia
  • Le Pérugin, Nascita della Vergine, Polesden Lacey (Guildford, Surrey)
  • Le Pérugin, Miracolo della neve, Walker Art Gallery de Liverpool
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_de_la_Santissima_Annunziata
En savoir plus :
http://en.wikipedia.org/wiki/Santissima_Annunziata,_Florence




 

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