Balestrino (Caterina Richero)
Notre-Dame de la Réconciliation et de la Paix
ou Notre-Dame de la Croix
Marie
est apparue pour la première fois à Caterina Richero, alors âgée de
neuf ans, le 5 octobre 1949. Toujours le 5 du mois vers 18 heures, mais
pas tous les mois.
Notre-Dame de la Sainte Croix se fit voir jusqu'au 5 octobre 1971, soit durant 22 ans.
A titre personnel elle apparut à Caterina une ultime fois le 5 novembre 1986.
Il y eut en tout 136 visites célestes.
Une
fin de journée de début octobre 1949, Caterina marchait sur un chemin
de Bergalla, non loin de son habitation, en compagnie de sa soeur Maria
et d'un garçon sourd-muet, lorsque tous trois furent surpris par la
vision d'une mystérieuse silhouette : un ange vêtu d'or. L'ange volait
au-dessus des maisons, accompagné d'une nuée d'hirondelles.
Le
garçon prend peur et court appeler sa mère. Caterina et sa sœur Maria
se précipitent dans leur maison en criant : «Avez-vous vu un ange qui
ressemble au Seigneur ?»
Le
jour suivant, vers 18 heures, Caterina est en train de surveiller les
brebis près d'un bosquet, cette fois-ci en compagnie d'une autre de ses
soeurs, Giorgia, et d'une petite amie, Maria Coscia, la sœur du jeune
garçon sourd-muet.
«
Les figues étaient mûres, racontera par la suite Caterina, et eux étant
plus agiles que moi, grimpèrent sur l'arbre. Ils me lançaient les
fruits que je rassemblais dans mon tablier quand tout d'un coup
réapparaît cette grande silhouette. Avant toute autre chose, une grande
lueur m'aveugle et me contraint à m'agenouiller. Puis, d'une seconde à
l'autre je vois la Madone. Elle est grande, très jeune (moins de 20
ans), vêtue d'une longue robe rose sur laquelle elle porte un manteau
bleu. Aux pieds, elle a des sandales semblables à celles des religieux.
Autour de sa tête, il y a une couronne d'étoiles, ainsi qu'une auréole.
Ses yeux sont bleus ; son regard est très doux. Se tournant vers moi, la
Madone me dit : "Tu réciteras beaucoup de chapelets pour les malades.
Dans cinq mois je reviendrai."»
Chaque
apparition durera une vingtaine de minutes, au cours desquelles
Caterina verra et entendra la Madone qui dialoguera avec elle.
Caterina
déclare avoir reçu de la Madone un certain nombre de messages
personnels, ainsi que divers secrets regardant le futur de l'humanité et
de l'Eglise.
Certaines
de ces prophéties se sont réalisées, d'autres pas encore. Elles seront
divulguées par la suite, comme l'a annoncé la Madone à Caterina.
Exactement
cinq mois après cette première rencontre, Caterina garde à nouveau les
brebis, avec sa cousine Maria, dans un pré de la zone dite "Boggia",
lorsque subitement elle appelle la cousine et lui dit :
- Regarde, là-haut il y a la Madone !
Mais la cousine ne voit rien et demande :
- Où ?
- Là, sur le rocher de marbre de Carrare, regarde bien !
La cousine a beau bien regarder, elle ne voit rien. Caterina révélera plus tard qu'à cette occasion la Madone s'est déclarée très contente parce que j'avais commencé les premiers vendredis du mois.
- Regarde, là-haut il y a la Madone !
Mais la cousine ne voit rien et demande :
- Où ?
- Là, sur le rocher de marbre de Carrare, regarde bien !
La cousine a beau bien regarder, elle ne voit rien. Caterina révélera plus tard qu'à cette occasion la Madone s'est déclarée très contente parce que j'avais commencé les premiers vendredis du mois.
«Elle
me prévient que dans un mois elle reviendra. Puis en se tournant, elle
s'éloigne ; je la vois montrant un grand rayon lumineux, avant qu'elle
ne disparaisse dans un nuage rose.»
Le
5 avril 1950, Caterina est avec ses parents et sa cousine en train de
faucher et de ramasser de, l'herbe lorsque, subitement, elle tombe à
genoux et s'exclame : «Là-haut, il y a la Madone !» Lorsqu'elle se
relève, elle dit que la Madone l'a invitée à prier davantage.
Le
5 mai 1950, la petite voyante se rend à l'église de Sainte-Apollonie
pour réciter le chapelet. A 18h30 la Madone lui apparaît et lui dit :
«Il faut devenir meilleur. Dis à tes compagnes d'être meilleures. »
Un mois plus tard, à 18h15, Caterina, voyant la Madone, lui demande :
-Marie, dis-moi qui tu es !
- Je suis l'Immaculée Conception.
- Tant de malades attendent tes grâces, implore la voyante.
- J'accorderai la grâce à tous ceux qui la méritent.
Le 5 juillet, durant l'apparition, Caterina dit : «Oh, Marie, c'est une jeune enfant qui demande ta grâce. Guéris-la !»
Et la Vierge pose un baiser sur le front de Caterina. Le jeune sourd-muet bénéficie de la vision. Il se met à genoux et s'écrie par trois fois : «Vive Marie !»
-Marie, dis-moi qui tu es !
- Je suis l'Immaculée Conception.
- Tant de malades attendent tes grâces, implore la voyante.
- J'accorderai la grâce à tous ceux qui la méritent.
Le 5 juillet, durant l'apparition, Caterina dit : «Oh, Marie, c'est une jeune enfant qui demande ta grâce. Guéris-la !»
Et la Vierge pose un baiser sur le front de Caterina. Le jeune sourd-muet bénéficie de la vision. Il se met à genoux et s'écrie par trois fois : «Vive Marie !»
Le
5 octobre 1950, grave avertissement : « Les bons seront récompensés,
mais si vous continuez à être méchants, un impressionnant châtiment
viendra sur la terre. Il faut être meilleur et prier davantage.»
Le
5 janvier 1951, la Madone, souriante et contente, déclare : « Ceux qui
travaillent à la construction de ma chapelle et ceux qui feront des
offrandes pour sa construction recevront une bénédiction... Quand
personne ne l'attendra, je ferai un miracle.»
Le
5 juillet 1956 : «Mon Coeur n'est pas content et encore moins celui de
mon Jésus (On venait de publier la notification épiscopale contre les
apparitions). Moi, je vous veux toujours du bien. Priez beaucoup pour me
consoler et bientôt je vous contenterai. Mes enfants, mon désir est que
vous vous approchiez tous de mon Cœur. Priez, priez, vous mes enfants
qui m'êtes les plus proches, afin que les plus éloignés s'approchent eux
aussi.»
Le
5 février 1957 : «Je suis très contente parce que beaucoup parmi vous
ont fait durant ce mois ce que je désirais. Ce mois-ci je vous dis une
chose qui vous fera plaisir : je ferai bientôt un miracle et bientôt
aussi la petite chapelle sera bénite ; on y célébrera la messe. Priez
encore beaucoup, afin que votre Maman puisse intercéder auprès de son
Fils Jésus pour tout ce dont .vous avez besoin.»
Le
5 août 1957 : «Je suis la Mère du bel Amour et de la saite Espérance.
Qui me cherche, trouve la paix, la fécondité et la vraie vie de grâce.» .
Le
5 décembre 1957 : «J'aime les justes, mais j'aime aussi ceux qui se
trouvent dans l'infortune et la faute. Chers enfants, réfugiez-vous sous
mon manteau. Je vous étreindrai contre mon Cœur et vous conduirai à
Jésus.»
Le
5 juin 1958 : «Sachez, chers enfants, que je viens sur cette terre pour
vous sauver et vous prendre tous un jour avec Moi au paradis...
Demandez miséricorde à la divine Justice et j'exaucerai vos besoins.»
Le
5 août 1959 : «Vous devez savoir que la souffrance est l'échelle qui
porte au ciel les âmes qui la supportent avec résignation.»
Le 5 mars 1960 : «Ces temps-ci priez, parce que je veux convertir la Russie et la porter à Jésus.»
Le
5 mai 1960 : «Chers enfants, vous n'avez jamais entendu dire que
quiconque a imploré mon aide ait été abandonné ? Priez, priez parce que
l'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se confiera pas à la
miséricorde de mon fils Jésus.»
Le
5 juin 1961 : «Mes enfants, nourrissez un grand amour pour le Cœur de
mon Jésus, en faisant les communions réparatrices des premiers vendredis
du mois... Soyez tranquilles. Jésus prépare une grande consolation pour
vous.»
Le
5 février 1962 : «Sachez que la Toute-Puissance de mon Fils Jésus est
limitée à la mesure de votre confiance, et qui sait le nombre de fois où
vous auriez pu obtenir davantage de grâces si vous aviez prié avec plus
de confiance...»
Le
5 décembre 1963 : «Mon Cœur immaculé doit triompher ; alors seulement
le monde pourra vivre en paix. Chers enfants, je ressens tous vos désirs
et toutes vos angoisses et je place tout dans le Cœur de mon Jésus.
Soyez tranquilles ; rien ne sera refusé aux âmes qui auront demandé avec
une vraie foi.»
Le
5 janvier 1970 : « Sachez, chers enfants, que vous êtes tous tenus de
vous sanctifier et que vous tous devez collaborer, avec une
responsabilité réciproque, à la réalisation du Règne de Dieu en chacun
de vous et dans le prochain. Sur cette terre ce sera une lutte
continuelle, mais je promets une grande joie dans le ciel à quiconque
aura correspondu à mes désirs.»
Le
5 octobre 1971 : « Chers enfants, c'est la dernière fois que mon Jésus
me permet de venir au milieu de vous. Je viendrai une fois encore pour
toi, mais à une date que tu ignores. Chers enfants, vous connaîtrez très
bientôt la vérité sur mes manifestations parce que je ferai sur elles
la lumière. Votre foi, n'aura pas été vaine. Sur le Monte Croce vous
pourrez trouver la lumière et la force, et Moi je concéderai en ce lieu
beaucoup de grâces. Chers enfants, je vous laisse le commandement de
l'amour : aimez-vous les uns les autres comme mon Jésus et votre Maman
vous aiment et vous aurez ce que votre cœur désire. Ma bénédiction
s'étend sur chacun de vous.»
Après
quinze années de silence, Marie apparaît une dernière fois le 5
novembre 1986 à Caterina Richero, au hameau de Bergalla. Il était 21h30.
La voyante se trouvait à la maison avec son mari et sa fille, lorsque,
s'adressant à son mari, elle s'exclame : «Oh Giorgio, quelle lumière,
quelle lumière !» Caterina s'agenouille par terre. Son mari essaye de la
relever, mais il se rend compte qu'elle est aussi dure que la pierre.
Elle est entrée en extase. Et ses deux proches l'entendent dire : «Oui,
Oui, oui je vais.»
Revenue à soi, Caterina se précipite vers la table pour mettre par écrit le message qu'elle a reçu et que voici : «Ma fille, le moment où je veux être honorée par mes enfants est arrivé. Tous n'ont pas compris les paroles du dernier message. Maintenant, la lumière a été faite, beaucoup l'ont vue, d'autres la verront afin que vous sachiez qu'ici est le lieu que j'ai choisi. Va, dis-le à l'évêque, ce ne sera pas son successeur, mais ce fils évêque actuel dans lequel j'ai trouvé ma complaisance. Lui te comprendra. Avec Jésus, je bénis tous ceux qui se prodiguent pour mon triomphe.»
Revenue à soi, Caterina se précipite vers la table pour mettre par écrit le message qu'elle a reçu et que voici : «Ma fille, le moment où je veux être honorée par mes enfants est arrivé. Tous n'ont pas compris les paroles du dernier message. Maintenant, la lumière a été faite, beaucoup l'ont vue, d'autres la verront afin que vous sachiez qu'ici est le lieu que j'ai choisi. Va, dis-le à l'évêque, ce ne sera pas son successeur, mais ce fils évêque actuel dans lequel j'ai trouvé ma complaisance. Lui te comprendra. Avec Jésus, je bénis tous ceux qui se prodiguent pour mon triomphe.»
La
Madone maintenait ainsi la promesse faite le 5 octobre 1971,
avant-dernière d'une longue série d'apparitions qui débuta le 5 octobre
1949.
Ce
dernier message du 5 novembre 1986 comportait aussi un passage
concernant exclusivement Caterina. (D'après Marino Parodi et André
Castella - Stella Maris n°370 - mai 2001)
En savoir plus:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire