Bordeaux
Statue de la Vierge Marie en larmes
En mars 1904, une statue rapportée de Lourdes par Marie Mesmin versa des larmes.
La Vierge Marie lui apparut le 8 septembre 1909, le 16 septembre 1909.
Source : Dictionnaire des apparitions de la Vierge de l'abbé Laurentin
Conférence de Fabienne Guerrero
Je suis venue aujourd'hui dans ce lieu béni pour remettre en mémoire les messages de la Vierge en pleurs de Bordeaux
Les prodiges ont commencé en 1907 ; les apparitions de la très sainte Vierge en 1909.
Pendant des années, une enquête, un examen par les autorités compétentes, ont été attendus et espérés. Rien n'est venu.
Aujourd'hui,
bien rares sont ceux qui en ont entendu parler et pourtant la renommée
des grâces merveilleuses obtenues par la Vierge des pleurs, s'était
répandue il y a un demi-siècle au-delà de la ville de Bordeaux, au-delà
des frontières de France, en Belgique, en Italie, en Allemagne et dans
les 5 parties du monde.
Je voudrais maintenant vous présenter la voyante Marie Mesmin.
Marie Baillet est née à Mauguilhem dans le Gers, le 24 juin 1867.
Marie Baillet ne fréquenta pas l'école, elle ne saura jamais ni lire ni écrire.
Elle se maria jeune avec Jean Mesmin et eut 2 filles qu'elle éleva dans la crainte de Dieu.
Durant la journée malgré son travail et sa peine, elle récitait le chapelet autant de fois que cela lui était possible.
Elle arrivait même parfois à offrir plusieurs rosaires par jour.
Elle a passé des nuits en prières pour les âmes du purgatoire.
Toute sa vie, elle s'est appliquée à prier pour ces âmes souffrantes.
Les âmes du purgatoire venaient très souvent lui rendre visite et lui demander des secours.
C'est, semble-t-il en 1902 que Mme Mesmin eut ses premières révélations.
La sainte Vierge lui parla pour lui annoncer des châtiments et l'exhorter à la prière.
Il ne s'agissait que d'auditions : elle entendait la très sainte Vierge mais ne la voyait pas.
Ce ne sera qu'en 1909 qu'elle aura des apparitions.
Ces révélations commencées en 1902 comportent des prédictions d'ordre général :
- L'église sera persécutée, les religieux, les religieuses seront chassés.
- On sortira le Christ des tribunaux et des écoles.
- Les ennemis de l'église voudront faire disparaître tout ce qui est Dieu.
- Ils voudront abolir la religion.
- Quand on aura chassé Dieu des écoles, ce sera le moment des malheurs.
Vous verrez catastrophes sur catastrophes.
Les châtiments commenceront sous le 3ème président de la république après celui d'alors.
La guerre en sera le prélude à titre d'avertissement.
La France aura la guerre avec l'Allemagne.
Après le fléau de la guerre, les hommes ne s'amenderont pas.
Alors
suivront les pestes, les maladies que les médecins ne connaîtront pas,
puis les révolutions, des guerres civiles, et la famine.
On verra des tremblements de terre, des montagnes se déplaceront.
C'est en 1904 que la Sainte Vierge invita à réciter chaque jour en son honneur 3 Ave Maria comme il suit :
Je vous salue Marie, lys de pureté,
Je vous salue Marie pleine de grâce...
Je vous salue Marie, violette d'humilité...
Je vous salue Marie, rose de charité...
Ces 3 Ave Maria enseignés par la Sainte Vierge peuvent être appelés les 3 Ave Maria Fleuris.
Plus tard, une lettre aux groupes de Notre-Dame des pleurs demanda d'offrir ces 3 Ave Maria pour demander :
- La pureté d'âme et de corps,
- Pour le retour des âmes à Dieu,
- Pour la conversion des pécheurs et pour les âmes du purgatoire.
En 1906, Marie Mesmin eut une vision de Jeanne d'Arc.
Cela se passa chez une amie un soir à 10 heures.
Marie Mesmin priait et tomba en extase.
Elle répéta les paroles de Jeanne d'Arc :
"Si
vous continuez à offenser Jésus et Marie, si vous ne priez pas et ne
faites pas pénitence, il y aura des guerres épouvantables et des
châtiments terribles.
C'est moi, Jeanne d'Arc, qui vous rapporte les paroles de Jésus et de Marie. Priez, mes enfants, priez".
Peu après, Marie Mesmin faisait un chemin de croix, toujours chez amie, lorsqu'elle tomba par terre.
Cette chute se reproduisit à chaque station et les larmes coulaient sur son visage.
Elle représentait vraiment l'image du Christ sur le calvaire.
Toute l'assistance pleurait de voir cela.
La sainte Vierge parlait à M. Mesmin disant :
"Pour obtenir des grâces par un chemin de croix, il faut vraiment verser des larmes de sang."
Un
phénomène analogue s'est reproduit d'autres fois au chemin de croix, et
Mme Mesmin demandait à l'assistance si l'on ressentait la souffrance,
si vraiment les larmes qu'on versait étaient ressenties comme le glaive
dont Marie était transpercée elle-même au calvaire, sinon disait-elle
vous n'aurez pas fait un bon chemin de croix.
Un samedi de mars 1907, M. Mesmin priait devant une statue rapportée de Lourdes.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir des larmes couler des yeux de la statue.
Les larmes sortaient des yeux de la statue et non d'ailleurs.
Ce serait pour nous inciter à pleurer le mal que nous avons commis que la statue de la Vierge de Lourdes a pleuré à Bordeaux.
Autrement dit, la Vierge pleure pour nous apprendre à pleurer.
Les pleurs sont un exemple. M. Mesmin avait de temps à autre des révélations.
La très sainte Vierge voyant ses inquiétudes lui dit :
"Mon enfant, ce n'est pas pour toi seule et les tiens que je pleure mais pour les pécheurs, pour la France, pour l'humanité."
M. Mesmin demanda : "Ma Mère, que faut-il faire ?"
"Prier, mon enfant, faire pénitence sans arrêt, faire amende honorable au divin Cœur de Jésus si outragé."
Sous
la conduite de son directeur M. Mesmin redoublait d'ardeur et de zèle
pour la prière et l'accomplissement de son devoir d'état qui est à ses
yeux l'expression de la volonté de Dieu et l'unique moyen de lui plaire.
Nous
ne pouvons plaire à Dieu ni sauver notre âme, dit-elle sans nous
appliquer à faire chaque chose sous son regard et avec toute la
perfection possible.
M. Mesmin donnait à tous l'exemple du travail, du recueillement de la prière.
Depuis la manifestation des larmes, les personnes venaient nombreuses pour vénérer la statue miraculeuse.
La statue continua à pleurer par intermittence plusieurs mois durant puis les pleurs cessèrent.
Au
mois de juin 1908, elle recommença de nouveau à pleurer. Cette année-là
les larmes étaient plus abondantes et durèrent plus longtemps.
Une troisième série de pleurs commença en juillet 1909.
Ce
qu'il faut retenir surtout et ce qui a le plus frappé les personnes
venues au 13 du cours du 30 juillet, c'est l'expression d'extrême
tristesse de la statue.
Avant
de pleurer, la statue changeait de physionomie, les yeux se voilaient,
les paupières devenaient humides, et la Vierge commençait à pleurer
comme une personne vivante.
L'expression
de tristesse se manifestait pendant les pleurs, les larmes coulaient le
long des joues et ayant rempli le creux formé par le bras, elles
s'arrêtaient au coude et jamais ne se répandaient à terre.
Les personnes présentes se mettaient à genoux par terre, les bras en croix et récitaient le chapelet.
Après quelques dizaines, la Madone cessait de pleurer et reprenait sa physionomie ordinaire.
Donc, la prière faisait cesser les pleurs.
Je vais maintenant vous parler des apparitions de la Sainte Vierge.
Le 8 septembre 1909 commença une série d'apparitions qui eurent lieu dans l'église Notre-Dame à Bordeaux.
La très sainte Vierge apparut sur les marches de l'autel de la chapelle N.D. du Rosaire.
Je vais vous parler des 3 premières apparitions.
Le 8 septembre 1909, la très sainte Vierge apparut à M. Mesmin à la place où se met le prêtre pour dire la messe.
Elle
était vêtue de la même manière que Notre-Dame de Lourdes, ayant fait le
signe de la croix de son Rosaire qui glissa dans ses mains, elle me
parla ainsi :
"Ma
fille, ne crains point, jette les yeux sur Saint Augustin et tu verras
que degré de gloire lui ont valu son amour pour Dieu et sa pénitence.
Tu
réciteras le Rosaire tous les jours, et plusieurs fois par jour, si tu
le peux, en réparation du travail du dimanche, des blasphèmes, des
sacrilèges, des outrages faits au Cœur de mon divin Fils ; et tu y
ajouteras plusieurs fois dans la journée cette invocation :
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous !
Tu reviendras et je te visiterai 15 fois dans cette chapelle, en l'honneur des 15 mystères du Rosaire.
La Vierge disparut avec un visage triste en faisant le signe de la croix.
2ème apparition : 16 septembre 1909
La Vierge dit :
"Tu
réciteras le Rosaire le plus souvent possible et tu feras le chemin de
croix en esprit de pénitence et de réparation pour la conversion des
pécheurs et la délivrance des âmes du purgatoire si délaissées.
Mon enfant, tu iras trouver ton directeur et tu lui diras que je veux une chapelle mais de ne pas en bâtir une maintenant.
Pour
le moment, je demande seulement un petit coin où l'on puisse dire la
messe et donner la sainte Communion tous les jours, en réparation des
sacrilèges et pour la conversion des pécheurs et la délivrance des âmes
du purgatoire.
Et
là où j'ai pleuré, il y aura une basilique du Rosaire où le monde
entier viendra en procession prier pour la conversion des grands
pécheurs qui s'y laveront dans les eaux salutaires de la pénitence.
Il
y aura aussi à Bordeaux le berceau des orphelinats qui se fonderont
dans le monde entier pour la régénération des âmes et le renouvellement
de toutes choses.
On ne te croira pas, mais persiste toujours dans le bien et la lumière se fera.
C'est
maintenant surtout que vous avez le plus grand besoin de prier et de
faire pénitence, car les châtiments sont à vos portes."
Le
directeur spirituel de M. Mesmin avait dit de demander à la très sainte
Vierge s'il fallait prier pour que les francs maçons soient chassés de
France, je le fis et ma bonne Mère me répondit :
"Vous n'avez guère de charité, mon enfant. Il ne faut jamais chasser les âmes mais les ramener à Dieu."
La sainte Vierge disparut avec un visage bien triste en faisant le signe de la croix.
3ème apparition : 24 septembre 1909
M.
Mesmin vit la sainte Vierge les yeux remplis de larmes et elle lui a
demandé si c'était à cause d'elle que la sainte Vierge versait des
larmes.
Elle
répondit : "Non, mon cher enfant, ce n'est point à cause de toi mais à
cause des sacrilèges et des outrages faits au Cœur adorable de mon divin
Fils et à cause des grands malheurs qui vous menacent.
Pour toi, ma chère enfant, prie beaucoup et fais la Sainte Communion tous les jours en réparation."
La Vierge leva les yeux au ciel et disparut avec un visage toujours plus triste et en faisant le signe de la croix.
Il
y eut encore 12 autres apparitions dans l'église Notre-Dame puisque la
Sainte Vierge avait annoncé le 8 septembre qu'elle viendrait 15 fois.
Nous ignorons ce qui fut dit dans ces 12 autres apparitions et nous le regrettons beaucoup.
Nous savons seulement que dans l'une d'elles la très sainte Vierge dit :
"Mon enfant, de grands malheurs menacent la France.
L'église aura beaucoup à souffrir. Le clergé sera très éprouvé. La France sera agonisante.
Mais, après toutes ces ruines, elle se relèvera.
Mon enfant, prie beaucoup pour l'église et pour le vicaire de Jésus-Christ, qui aura tant à souffrir."
Au début de 1910, M. Mesmin était malade au lit. Elle vit la sainte Vierge qui lui dit :
"Mon enfant, de grands malheurs menacent la France.
Je m'en vais mais je reviendrai un jour, la chapelle devant se faire ici.
On y viendra beaucoup prier et il s'y fera beaucoup de conversions."
Puis, avant de disparaître, elle ajouta :
"Si tu veux mon image, il faut que tu la fasses reproduire maintenant."
M. Mesmin envoya M. Parautel porter la statue chez le photographe où elle resta plusieurs jours.
De retour, au cours du 30 juillet, elle recommença comme d'habitude à pleurer.
Des visiteurs continuèrent à venir en foule pour être témoins de ses larmes et recevoir ses faveurs.
Au début de mars 1910, les propriétaires de l'immeuble vinrent exprès de Paris pour renvoyer M. Mesmin.
Ils
étaient agacés par l'encombrement de la maison causé par les visiteurs,
alors ils avaient décidé de donner congé à la concierge.
M.
Mesmin invoqua la sainte Vierge et le propriétaire la rappela et lui
dit qu'elle pouvait rester à condition que personne ne vienne plus.
Le
clergé, qui jusqu'alors avait été indifférent, commençait à s'émouvoir
de l'importance que la foule donnait à ces phénomènes extraordinaires.
Sans examen préalable, l'autorité ecclésiastique décida de faire enlever la statue.
On la mit dans une boite et M. Parautel dut la porter lui-même chez les sœurs franciscaines, 36 rue de la Teste.
C'est là que le vicaire général avait décidé de la faire transporter.
Deux jours après, comme M. Mesmin était encore couchée, la sainte Vierge lui apparut toujours triste et lui dit :
"Ne pleure pas, mon enfant ; ma statue est partie, mais je suis restée et je serai toujours là."
Plus
tard, pour se conformer à une demande de la sainte Vierge de voir
remplacer la statue par un tableau la représentant, M. Mesmin s'adressa
au peintre Cazottes ; le 30 juillet 1911, l'artiste vint lui-même
apporter son tableau qui fut béni par un prêtre, en présence de quelques
intimes.
On récita ensuite le chapelet et M. Mesmin tomba en extase.
La sainte Vierge lui confirma sa volonté de voir plus tard, sur cet emplacement s'élever une chapelle et un orphelinat.
Quant à la statue, une fois transportée ailleurs, elle ne pleura plus.
La
sainte Vierge avait dit qu'elle avait choisi l'endroit où elle avait
pleuré pour être l'emplacement d'une basilique future, qu'elle ne
pleurerait que là et pas ailleurs.
Tout
ce que l'on sait sur le sort de la statue c'est M. Mesmin qui l'a
appris de la sainte Vierge, plus d'un an après l'enlèvement, en 1911.
Je suis dans un grenier, au milieu des araignées ; il faut me retirer de là.
Des
dames italiennes qui venaient de Lourdes et qui avaient entendu parler
de la statue en pleurs de Bordeaux se rendirent dans cette ville, pour
avoir des renseignements.
Elles
promirent à M. Mesmin de lui commander une copie d'une statue
miraculeuse de Milan, pour la consoler de la perte de l'ancienne.
C'est au retour d'un voyage que M. Mesmin devait entrer en possession de cette nouvelle statue.
M. Mesmin alla à Tours à la demande d'une des dames italiennes.
C'est là que lui fut remise la nouvelle statue qui lui était offerte.
Cette statue représentait la Vierge enfant au berceau.
Il s'agissait d'une copie approximative, en plâtre, d'un modèle bien connu à Milan, nommé la Santissima Bambina.
La statue fut portée à Bordeaux au 13 du cours du 30 juillet, le 19 décembre 1911.
La statue pleura le soir même et le lendemain et cela continua.
Les étapes des phénomènes furent toujours les mêmes.
Elles étaient d'ailleurs analogues à celles constatées pour la statue de Notre-Dame de Lourdes.
On
voyait d'abord la statue de la petite Vierge s'assombrir, puis prendre
une expression de tristesse, ses yeux se gonfler s'emplir de larmes et
enfin les larmes couler abondamment.
En
octobre 1912, une démarche fut accomplie auprès de l'archevêque de
Bordeaux pour attirer son attention sur les faits, démarche qui était en
même temps une marque de soumission au jugement de l'église.
Elle n'eut pas de suite.
Quelques
temps auparavant, les témoins des larmes de la statue et de tant
d'autres faits miraculeux qui s'y rattachent : guérisons et conversions,
avaient fait circuler une pétition qui devait être adressée au Cardinal
Andrieu pour lui demander de nouveau de désigner une commission
d'enquête canonique pour l'examen des faits.
Mais
des francs maçons notoires signèrent la pétition à seule fin de la
discréditer aux yeux de l'autorité ecclésiastique ; ce qui fait que l'on
renonça à présenter cette pétition.
L'archevêque fut néanmoins tenu au courant.
Il sut qu'on avait abandonné la pétition.
En 1912, s'adressant à plusieurs personnes qui se trouvaient chez elle, M. Mesmin leur dit :
"Vous êtes nombreux maintenant mais arrivera un jour où vous le serez moins. Vous me délaisserez. Peu resteront.
Vous aurez peur de passer dans les épreuves ; vous vous retirerez ; on ne voudra pas me connaître.
Tous ceux qui quitteront voudront revenir un jour mais ce sera trop tard.
Ceux
qui seront restés fidèles à la sainte Vierge, aux moments pénibles,
seront abrités sous son manteau ; car les gens seront massacrés autour
d'eux, et eux ne seront pas touchés.
Vous voyez ce qu'est Lourdes maintenant.
Et bien ce n'est rien auprès de ce que sera Bordeaux plus tard.
Il viendra du monde de tous les pays.
Lourdes est pour la guérison des corps et Bordeaux pour la guérison des âmes."
Elle finit en disant :
"Priez pour le Saint Père, les évêques et tout le clergé.
Il ne faut pas les blâmer et les critiquer comme on le fait.
Ils ont charge d'âmes.... Quelle responsabilité !
Aidons-les de ce que nous pourrons par nos prières.
Prions aussi pour nos ennemis, faisons le bien, même à ceux qui font du mal.
En
décembre 1912, les larmes devenaient de plus en plus fréquentes comme
pour montrer que les dangers qui menaçaient augmentaient de jour en jour
et les foules étaient plus nombreuses.
Les propriétaires de l'immeuble indisposés par l'accroissement continuel des visiteurs signifièrent son congé à M. Mesmin.
La statue pleura les 12, 13 et 15 janvier et tous les jours suivants.
Le 13 janvier, M. Mesmin avait encore reçu du gérant de l'immeuble l'avis d'avoir à quitter le local.
Elle
en éprouvait d'autant plus de chagrin qu'elle savait que la statue ne
pleurerait pas ailleurs et que ces larmes étaient le dernier
avertissement avant les grands châtiments prédits.
Le
15 janvier, la Vierge annonça à M. Mesmin que le miracle avait lieu
pour la dernière fois et prévint que des évènements graves se
produiraient dans la ville de Bordeaux.
Un local fut trouvé 24/26, Bd du Bouscat ; aménagé et loué à cet effet.
La
nouvelle maison était destinée à abriter la Santissima Bambina, et
aussi à être le siège d'un orphelinat demandé par la sainte Vierge.
Le déménagement eut lieu le lundi 20 janvier 1913.
Cette du 20 janvier 1913 marque le terme de l'effusion des larmes des statues de Bordeaux.
Ainsi finirent les miracles des pleurs de Bordeaux :
- Ceux de Notre-Dame de Lourdes commencés en mars 1907 par la volonté de Dieu, terminés le 5 mars 1910 par la volonté des hommes
-
Et ceux de la Bambina Santissima commencés le 19 décembre 1911 par la
volonté de Dieu, terminés le 20 janvier 1913 par la volonté des hommes.
Comme
la sainte Vierge l'avait annoncé à M. Mesmin, la statue ne pleura plus
jamais mais un nouveau phénomène ne tarda pas à se produire :
Le 21 mars 1913, de suaves parfums s'exhalèrent de la statue de la Bambina alors que l'on priait.
Tout l'oratoire embaumait et l'odeur suave se répandait, sensible au dehors même jusqu'au boulevard.
A partir du 21 mai 1913, il se répéta fréquemment.
Les parfums furent continus au mois de juin et devinrent par la suite intermittents.
Voici les caractéristiques particulières des phénomènes de Bordeaux :
Le parfum est intermittent, variable.
Une
fois c'est une odeur de rose, une fois c'est une odeur d'encens, une
fois c'est une odeur de violette, une fois c'est une autre essence.
Le parfum a imprégné des images de la statue et aussi divers objets, comme médailles et chapelets qui avaient touché la statue.
Après
avoir touché la statue, les objets et les chapelets, le plus souvent,
n'étaient pas parfumés tout de suite mais au cours du voyage des
propriétaires et après leur retour chez eux.
Les parfums ont parfois causé des conversions.
Chers
amis, dans une révélation, Notre-Dame redonna à M. Mesmin une règle
pour un ordre religieux qu'elle avait déjà donnée à La Salette en 1846.
Elle y ajouta une autre règle devant servir à tous les orphelinats du monde entier.
La
règle qu'elle a donnée à M. Mesmin est identique à celle donnée
précédemment à la bergère de La Salette et que Léon XIII avait vainement
ordonné de mettre en pratique.
Nous ne connaissons pas le texte précis des révélations faites à M. Mesmin, sur les apôtres de la Mère de Dieu.
Ce que nous en savons est tiré de la lettre mensuelle aux membres des groupes de Notre-Dame des Pleurs de Bordeaux.
Il est dit, en parlant de ces nouveaux apôtres, qu'ils feront des prodiges que plus ils connaîtront Jésus-Christ.
Plus
ils s'humilieront à la vue de leur néant, de leur faiblesse, de leur
incapacité à faire aucun bien dans les âmes sans la grâce de Dieu.
Les
nouveaux apôtres qui feront des prodiges au nom du Ciel, devront se
reconnaître de simples instruments sans valeur par eux-mêmes, et ne
s'attribuer aucun mérite pour le bien que Dieu pourra faire par leurs
mains ; ils ne pourront être les instruments de Dieu qu'autant qu'ils se
maintiendront dans une humilité extrême.
Ils ne doivent pas avoir confiance en eux-mêmes ni dans les moyens humains.
Après
avoir répété la règle donnée à Mélanie Calvat pour les apôtres des
derniers temps, la sainte Vierge parlant à Marie Mesmin a ajouté des
conseils et des instructions relatifs à des orphelinats demandés par
elle, dans sa deuxième apparition du 16 septembre 1909.
Ce
jour-là elle avait dit à Bordeaux : il y aura à Bordeaux le berceau de
l'œuvre des orphelinats qui se fonderont partout plus tard, pour la
régénération du genre humain.
En
mars 1912, la sainte Vierge se déclare elle-même la première supérieure
et maîtresse de tous ces orphelins et dicte mot par mot à sa confidente
la règle qu'ils doivent suivre pour renouveler la face de la terre.
Un
premier orphelinat doit être fondé à Bordeaux d'abord, ensuite, partout
où on le pourra, d'autres maisons doivent recueillir les petits enfants
pour les élever chrétiennement, les préparer à la première communion à
l'âge de 7 ans et les former à la plus haute perfection.
Les petits enfants recueillis doivent être en principe des orphelins de 3 à 5 ans.
Ces
enfants doivent être élevés dans la plus grande pureté d'âme et de
corps et selon toutes les règles de l'église de Jésus-Christ.
C'est par la prière de ces petits enfants que le Bon Dieu veut renouveler la face de la terre souillée de tant de péchés.
On leur apprendra à ne vivre que pour Dieu et à ne rechercher que lui seul en toutes choses.
Parmi
ces enfants, il doit y avoir un grand nombre de vocations religieuses
et ecclésiastiques, et ils feront des prêtres selon le Cœur de Jésus.
A
Bordeaux doit être la maison mère des orphelinats ; la règle prévue
pour Bordeaux doit servir de modèle aux orphelinats du monde entier.
Lorsque la maison du 26, Bd du Bouscat a été acquise, ce fut principalement pour y commencer l'œuvre de l'orphelinat.
M. Mesmin commence à recueillir et à élever de petites orphelines.
Un
orphelinat de garçons a fonctionné pendant quelques temps, en dehors de
Bordeaux, à Mirebeau (Vienne) avec la règle communiquée à M. Mesmin.
La guerre de 1914 avait été annoncée 12 ans à l'avance à M. Mesmin.
La
sainte Vierge continuait à lui rappeler que ses larmes à La Salette et à
Bordeaux avaient pour but d'empêcher les châtiments et les guerres.
Si on avait prêté attention à ses larmes, si on avait réparé et prié, la guerre de 1914 n'aurait pas eu lieu.
Un jour son père spirituel le Père Lourau lui disait :
"Il
faut prier pour que les châtiments arrivent bien vite afin que tout se
renouvelle. Ça ne peut pas durer longtemps comme cela."
M. Mesmin pria comme son père spirituel le lui demandait.
Alors la sainte Vierge lui fit entendre ses paroles :
"Mon
enfant, tu as bien peu de charité dans le cœur. Vous demandez les
châtiments. Est-ce pour cela que je suis venue pleurer à La Salette et à
Bordeaux ?
Par mes larmes, je voulais vous faire comprendre la nécessité de prier et de réparer pour que ces châtiments n'arrivent pas...
Priez dans une grande charité...
Si l'on voulait prier, rien n'arriverait.
Dieu est assez puissant pour être le maître des hommes.
Tout pourrait se régénérer doucement, sans ces châtiments terribles, qui détruiront les 3/4 du genre humain.
Dieu a des moyens à Lui pour faire disparaître les hommes hostiles à sa loi.
Ne feriez-vous qu'obtenir l'éloignement de la guerre et l'atténuation des châtiments, vous auriez déjà obtenu de grandes grâces.
Je
vous répète qu'il faut être charitables et prier pour la conversion de
vos frères les plus grands pécheurs et non pour leur destruction.
Dans une instruction aux membres du groupe de Notre-Dame des Pleurs M. Mesmin déclara :
"Nous
avons tous le devoir de faire en toute circonstance et partout, les
plus grands efforts, laissant de côté toute considération humaine et
même au péril de notre vie, pour faire connaître la volonté de Dieu, qui
est que l'on se soumette à Lui, au lieu de continuer à servir les Dieux
du monde.
Qu'importe si nous périssons à la peine, puisque nous périrons si nous ne faisons rien.
Ne craignons donc pas d'exposer notre vie.
Les malheurs sont loin d'être terminés.
Si
nous ne les arrêtons par le retour à Dieu, auquel nous devons
travailler sans relâche, faute de quoi nous verrons des choses
terribles...
Des
massacres, non seulement des grandes personnes, mais des massacres
d'enfants ; puis, nous verrons surtout des massacres de prêtres.
Les mauvais voudront massacrer le clergé tout entier...
La révolution nous menace d'un jour à l'autre et nous surprendra au moment où nous nous y attendrons le moins.
Le
seul moyen de sauver au moins nos âmes, c'est de travailler à la
conversion de nos frères égarés et dont la perte est certaine si nous ne
faisons tous nos efforts pour sauver tous ceux qui voudront bien
écouter les exhortations que nous leur ferons au nom de Jésus et de sa
très sainte Mère.
N'oublions pas non plus que ce n'est que par Marie, que nous pourrons arriver à Jésus.
Elle
est la porte du Ciel ; et nous sommes son héritage, puisque Jésus, du
haut de la croix nous a légués à Marie et l'a déléguée pour nous servir
de Mère.
Elle seule a les clefs de son divin Cœur et ce n'est que par Marie que nous pourrons y pénétrer.
C'est
pour cela qu'elle a pleuré sur notre ingratitude, sur notre
indifférence, qui est le résultat des efforts désespérés du démon pour
nous garder en servitude, mais nous devons par charité en délivrer nos
frères qui la subissent sans le savoir.
Ne ménageons pas notre peine et travaillons nuit et jour.
Rien
ne doit nous coûter pour dire la vérité et pour parler de Notre-Dame
des Pleurs, puisqu'elle fait en ce moment un suprême effort pour nous
sauver et que nous savons que même le Sacré Cœur de Jésus restera
inexorable, si nous ne nous adressons pour le toucher, à sa sainte Mère
en pleurs...
Quand la guerre de 1914 se prolongeait, M. Mesmin répondait aux interrogations :
"Vous me demandez pourquoi Dieu qui est bon, envoie tous ces châtiments !
Ce n'est pas le Bon Dieu qui les donne, ce sont les péchés des hommes qui les attirent.
Dieu qui est la sainteté et la perfection infinie, ne saurait créer le mal.
Il
a créé l'homme libre de choisir ici bas le maître qu'il veut servir
pour l'éternité, à savoir le bon ou le mauvais maître, Dieu ou satan.
Ayant
volontairement délaissé Dieu pour Servir satan, Dieu s'est retiré de
lui et le laisse momentanément au pouvoir de ce mauvais maître.
C'est
cet ange rebelle, cet esprit de discorde, cet ennemi du genre humain,
devenu ainsi le maître de la terre, qui suscite partout la haine, la
discorde et tous les bouleversements.
L'homme en est arrivé là, parce qu'il a préféré à Dieu, ses plaisirs, ses divertissements, ses vices ;
parce qu'il n'a pas craint de l'offenser de mille manières et notamment par la violation et la profanation du dimanche.
Après
tant de révoltes contre le créateur, doit-on s'étonner que la nature se
révolte à son tour et que la terre ne produise plus que des fruits
insuffisants, malades ou véreux ?
Tous ces maux sont le résultat de nos péchés.
Vous
n'ignorez pas que les ennemis de l'église ont juré de la faire périr et
qu'ils ont, dans ce but, inventé les écoles sans Dieu pour pervertir
l'enfance...
Aucune famille n'aurait dû consentir à livrer ses enfants à des écoles impies.
Malgré tous les complots de l'enfer, l'église ne périra pas, non plus que la France.
Mais quelle crise l'église aura a subir !
Et quelles épreuves pour la France qui, elle aussi, malgré tout, revivra.
Très
chers amis, je vais vous parler des instructions que la très sainte
Vierge Marie a fait donner le 19 mai 1915, aux membres des groupes de
N.D. des Pleurs la vraie lumière a été donnée à La Salette !
S'il en est beaucoup qui ne la voient pas, ne leur jetez pas la pierre, priez pour qu'ils soient éclairés.
Ne blâmez même pas les méchants ; même s'ils vous font souffrir !
Ayez toujours la charité ! Soyez toujours l'image de Jésus crucifié priant pour ses bourreaux.
Votre ardeur est encore faible et vous écoutez volontiers ce qui vous flatte.
Vous avez peur des hommes et vous avez moins peur d'offenser Dieu.
Rappelez-vous sans cesse le calvaire.
Vous jetez des paroles contre les francs maçons qui manquent de charité et qui ne sont pas de Dieu !
Dieu ne manque jamais de charité, même envers ceux qui l'offensent.
Il faut prier pour eux, afin qu'ils soient délivrés de la servitude du mal.
Ne vous occupez pas des mauvais prêtres, ni des mauvais évêques. Ne vous y arrêtez pas.
Ne jugez pas, si vous ne voulez pas être jugés.
Priez, priez sans cesse et vous recevrez les lumières dont vous avez besoin pour votre salut.
Pourquoi
voyez-vous aujourd'hui dans cette horrible guerre, nation contre
nation, frères contre frères, parce que satan est toujours à votre
oreille et vous l'écoutez.
On n'a pas voulu correspondre à Dieu, et Dieu a laissé les hommes aller où ils se sont livrés.
Où allez-vous ? Vous marchez en pleines ténèbres.
Si vous saviez ce qui se prépare, vous éviteriez les paroles inutiles, les écrits inutiles, les dépenses inutiles.
Les
plus terribles fléaux vous menacent et lorsque séviront les terribles
fléaux que vous vous êtes attirés, vous serez dépouillés de tout.
Tout ce qui a été prédit à La Salette se réalisera parce qu'on n'a rien voulu entendre.
Inclinez-vous et demandez pardon à Dieu pour vous et pour les autres.
Pour obtenir la Miséricorde, votre petit groupe quoique bien petit, suffira.
Si ces enfants qui combattent avaient marché dans les voies de Dieu, ils n'en seraient pas à souffrir comme ils souffrent.
Point besoin de fusils, de mitrailleuses, ni de canons.
L'arme, la voilà : le Rosaire. C'est l'arme qui doit donner la victoire.
S'il
est trop tard aujourd'hui pour arrêter les terribles calamités qui nous
menacent, faisons les plus grands efforts pour sauver la plus grande
quantité possible de ces pauvres âmes que leur erreur entraîne à
l'abime.
Gardons-nous
bien de leur jeter la pierre et loin de là éclairons-les, s'il est
possible, avec la charité de Jésus et la douceur de Marie ; c'est ce que
cette bonne Mère nous commande.
A cette même date du 19 mai 1915, M. Mesmin a fait aussi la déclaration suivante :
"Vous avez été appelés ici pour servir la cause de cette Vierge qui a pleuré.
C'est vous qui l'avez nommée Notre-Dame des Pleurs.
Soyez à son service, fidèles et fermes.
Soyez
humbles et soyez soumis à toutes les paroles qui vous sont dites et ne
décidez rien sans le conseil du Ciel ; car ce sont les désobéissances de
l'homme qui sont la cause de ces larmes.
Et les hommes sont aujourd'hui par suite de ces désobéissances, abandonnés et livrés à eux-mêmes.
Purifiez-vous ! Ayez recours à la croix !
Vous ne demandez pas assez la lumière du Saint Esprit et sans cette lumière vous ne pouvez rien.
Vous
écoutez trop la voix du mauvais ange ; car vous avez deux anges, dont
l'un est ténèbres, qui est à votre gauche et qui vous fait pécher, alors
que vous croyez lutter pour le bien...
Dieu
ne manque jamais de charité, même envers ceux qui l'offensent ; et chez
vous, les paroles qui manquent de charité ne sont pas de Dieu.
Il faut, en toutes choses et pour toutes vos paroles et pour toutes vos actions, demander du secours par la prière.
Il vous semble que tout vient de vous-même. C'est une illusion ; tout vous est inspiré : le mal comme le bien !
Donc tout ce qui manque de charité, laissez-le : et surveillez-vous bien.
Dans
un extrait de la lettre mensuelle aux membres des groupes de Notre-Dame
des Pleurs, la très sainte Vierge lui a fait connaître que Dieu est
grandement offensé par les communions sacrilèges, les crimes et les
abominations qui se commettent chaque jour dans le monde entier.
Notre
divine Mère lui faisait comprendre aussi combien surtout Dieu est plus
outragé encore par les sacrilèges commis par ce malheureux prêtre
syrien, qui chaque matin, célèbre quotidiennement le corps et le sang de
Notre Seigneur Jésus-Christ.
Non-seulement
ces infâmes sacrilèges outragent au suprême degré la Majesté Divine,
mais de plus, ils attirent sur le monde entier les plus terribles
châtiments et augmentent considérablement le pouvoir diabolique de celui
qui en est l'auteur.
Seules,
les réparations égales à l'offense, c'est-à-dire d'autres messes
célébrées dignement par de bons et saints prêtres, véritables apôtres du
divin Cœur de Jésus et serviteurs de Marie, pourraient compenser
d'aussi affreux outrages et de si grands sacrilèges et obtenir le pardon
de ces malheureux pécheurs et de la France coupable.
C'est
pourquoi il est fait appel au zèle de tous les vrais pasteurs,
sincèrement dévoués à notre Seigneur et qui ne soient pas incrédules et
insensibles aux larmes de la très sainte Vierge et à tous les bons
catholiques pour célébrer et faire célébrer des messes réparatrices,
expressément demandées par la Mère de Dieu.
Ces
messes dites à cette intention spéciale, outre qu'elles feraient
contrepoids aux sacrilèges commis, attireraient sur ces personnes et sur
toute leur famille les plus grandes bénédictions du Ciel.
Les prières du monde entier ne pourraient égaler la valeur d'une seule messe.
Il faudrait donc pouvoir offrir à Dieu autant de Saints Sacrifices, célébrés dignement, qu'il se célèbre de messes sacrilèges.
Les
fidèles sont aussi invités à coopérer à cette grande réparation par
leurs prières, leurs pénitences, mais surtout en faisant célébrer le
plus possible de ces messes réparatrices.
Aux
intentions de ces réparations, on ajouterait aussi celle du remord de
ce malheureux prêtre, dont nous désirons la sincère conversion.
La
très sainte Vierge demande aussi aux âmes pieuses de faire chaque jour
une visite d'adoration et de réparation devant le Saint Sacrement, en
s'efforçant de faire amende honorable au Cœur de Jésus pour tous les
outrages qu'il reçoit nuit et jour, pour les offenses et les sacrilèges
qui se commettent dans le monde entier.
Pour
les personnes qui ne peuvent se rendre à l'église, elles peuvent du
moins se transporter en esprit au pied du tabernacle, se mettre en
présence de notre Seigneur, prisonnier d'amour et résidant sur nos
autels, et là, offrir toutes leurs actions et une communion spirituelle
en réparation des communions sacrilèges et autres offenses faites à
Dieu.
Le
19 mars 1922, M. Mesmin dit que si Bordeaux ne fait rien pour répondre à
cette maternelle prévenance de Marie, si Bordeaux continue à
méconnaître la toute puissance bonté de la Vierge Immaculée, elle sera,
comme les autres villes, victime de la rage des méchants et de la
vengeance de nos ennemis.
La
crainte de Dieu n'existe plus, ni celle de la justice humaine et les
crimes les plus audacieux se commettent en plein jour avec une sinistre
recrudescence.
Mais
ce n'est encore rien en comparaison des massacres qui attendent les
riches et les prêtres qui tomberont les premiers sous le coup des fléaux
vengeurs. Rien ne manquera.
Toutes les calamités seront répandues sur tout le globe :
Tremblements
de terre, guerres, pestes, famines, révolutions, calamités toutes plus
affreuses les unes que les autres, se succédant ou se superposant, et
n'enfantant qu'un terrible chaos d'horreur et de douleurs.
Ce sera véritablement l'abomination de la désolation, à tel point que les hommes se croiront arrivés à la fin du monde !
Pénitence ! Pénitence !
Préparons-nous
tous à mourir et à paraître devant notre Dieu, car l'heure de rendre
les comptes à sonné ; et le temps est venu où nous devons payer toutes
nos ingratitudes, notre impiété, notre orgueil, et tous les outrages
faits depuis trop longtemps à notre Créateur.
Très chers amis, je vais vous parler de l'attitude du clergé.
L'autorité
ecclésiastique n'a jamais cherché à savoir la vérité sur les faits de
Bordeaux ; ni les larmes des statues ; ni les apparitions n'ont été
examinées, aucun témoin des larmes n'a jamais été interrogé.
Quelques
années avant la guerre de 1914, une dame qui avait été témoin des
larmes et des parfums de la Vierge de Bordeaux, était allée à Rome et
ayant été présentée aux sœurs de Sa Sainteté, avait pu, grâce à elles,
entretenir le Saint Père des prodiges qu'elle avait vus de ses yeux.
Pie X aurait même conservé sur son bureau l'image qu'elle lui avait remise de la Santissima Bambina de Bordeaux.
Après
un pèlerinage à Lourdes, les deux sœurs de Pie X étaient même venues à
Bordeaux et avaient prié devant la statue de la Santissima Bambina.
Benoît
XV a béni une photographie de la Bambina, et ce après qu'on lui eut
fait remarquer qu'il s'agissait de celle de Bordeaux et non de celle de
Milan.
M. Mesmin qui avait reçu de la sainte Vierge une mission pour le pape, décida de se rendre à Rome pendant l'année sainte 1925.
L'entretien dura près de 20 minutes.
Le Saint Père l'écouta attentivement sans jamais l'interrompre, scrutant et méditant chacune de ses paroles.
Le Saint Père apprenant qu'elle avait été maléficiée, poussa un soupir pour exprimer sa très vive compassion et douleur.
Les
révélations qui lui furent faites sur la grande crise prochaine, dont
certains détails lui étaient signalés, le frappèrent extraordinairement.
Mais, savez-vous, mon enfant interrompit-il que ce que vous me dites là est grave ? Pour dire cela il faut en être bien sûr.
En êtes-vous bien sûre ?
Sur
sa réponse très affirmative, car c'est la sainte Vierge elle-même qui
avait dit ces choses, le Saint Père déclara : "Je retiens cela dans mon
esprit et je le fixerai par écrit ce soir, et quand ces choses
arriveront, nous saurons qu'elles nous avaient été prédites".
Chers amis, je vais vous parler des divers enseignements de Marie Mesmin :
La mission de M. Mesmin concerne essentiellement la conversion des pécheurs et les âmes du purgatoire.
M. Mesmin insistait beaucoup sur la puissance du signe de la croix.
La
très sainte Vierge réclame la réparation des outrages au Cœur de Jésus,
particulièrement pour le blasphème et la profanation du dimanche.
Elle demande des Rosaires et des chemins de croix, la récitation chaque jour des 3 Ave Fleuris.
Il faut beaucoup prier pour le Saint Père, pour les évêques, pour tout le clergé.
La très sainte Vierge demande aux prêtres de ne pas fumer.
Elle
dit aussi qu'il faut prier tous les jours Saint Roch ; "Saint Roch,
préservez-nous de la peste, des épidémies et des maladies contagieuses",
un Notre Père et un Je vous salue Marie.
C'est Saint Raphaël, dont le nom signifie "Remède de Dieu" qui demandait de prier Saint Roch contre les maladies.
Il faut rappeler aux hommes l'existence des démons.
Aujourd'hui, on ne veut plus voir l'action des démons nulle part.
Ils agissent pourtant de bien des manières.
Il ne faut jamais dire de quelqu'un : c'est une sainte personne, sur terre il n'y a pas de saints.
Au sujet de Saint Joseph, nous devons faire tous nos efforts pour relever son culte.
La
sainte Mère de Dieu, comme modèle des épouses, lui obéissait,
reconnaissant son autorité comme chez de la Sainte Famille et ne faisait
rien sans son autorisation.
Ce n'est pas l'honorer d'une manière suffisante que de célébrer le mois qui lui est consacré.
Nous
devons le prier tous les jours de notre vie, car il est aussi le
protecteur des familles, le gardien de nos intérêts spirituels et
temporels !
Il sera notre soutien et notre défenseur à notre heure dernière.
Une
des gloires de Saint Joseph est aussi d'être le patron du clergé. Il
était aussi un modèle d'humilité. Efforçons-nous de l'imiter et, nous
souvenant de lui, demandons-nous chaque jour ce qu'il aurait fait dans
les conditions où nous nous trouvons.
Les
instructions de la Vierge Marie à M. Mesmin dans les apparitions de la
Vierge en pleurs de Bordeaux sur les âmes du purgatoire sont
innombrables.
Les âmes du purgatoire, 48 heures après la mort, sont encore là et suivent le cortège d'enterrement.
Pendant que le corps est là, l'âme entend tout ce qui se dit, elle voit tout ce qui se passe.
Il en résulte qu'il ne faut pas parler dans une chambre de mort, les âmes entendent et ne peuvent parler.
Si elles pouvaient parler, elles diraient : Ne faites pas cela.
Il ne faut pas faire souffrir les âmes, il faut le plus grand respect dans une chambre mortuaire.
M. Mesmin disait au sujet du purgatoire :
On
parle de purgatoire, disait-elle, avec une légèreté incroyable, comme
s'il s'agissait de quelques jours de prison, mais si l'on savait ce
qu'il en est on ferait tout pour l'éviter !
Et il n'y a pas de sacrifices qui coûteraient en vue d'abréger la durée.
Ce
sont pourtant de bonnes âmes qui, dans ce sombre séjour et pour s'y
purifier, subissent des supplices comparables souvent à ceux de l'enfer.
Et pour ces pauvres âmes, la notion de temps n'existe pas.
Une minute en purgatoire semble un siècle.
Qu'est-ce donc qu'une heure, qu'un jour, qu'une année ?
Et ce sont de nombreuses années pour le plus grand nombre...
Si l'on s'en rendait compte, si l'on savait cela, la vie sur terre serait bien autre !
Et
pour peu qu'on ait de charité dans le cœur, il est impossible de ne pas
compatir aux souffrances terribles de ces pauvres âmes destinées au
paradis, mais dont l'accès, de par la justice de Dieu, leur est fermé
jusqu'à entière et complète purification.
Ces pauvres âmes, ne peuvent rien par elles-mêmes.
Les saints du Ciel ne peuvent rien non plus pour leur soulagement.
Seules nos prières ont l'inestimable privilège d'adoucir leurs tourments.
On le sait ; pourquoi les oublie-t-on ?
Ce
sont de belles âmes puisque Dieu les destine à l'éternelle félicité ;
et si elles ne peuvent rien demander pour elles-mêmes, elles sont
puissantes auprès de Lui quand elles le prient pour nous.
Vous n'imaginez pas leur reconnaissance pour nos prières et toutes les grâces qu'elles nous obtiennent !
Pourquoi n'y pensons-nous pas davantage ?
Nous
prions tant soit peu pour celles de ces âmes que nous avons connues
dans leur passage sur la terre ; mais combien en est-il qui sont
absolument délaissées !
Personne ne prie pour elles et elles gémissent dans les tourments, sans qu'aucune prière monte de la terre pour les abréger...
Quand
nous les soulageons, non-seulement elles nous aident, mais nous pouvons
croire en outre, que cette charité que nous leur faisons, est méritoire
devant Dieu auprès de qui la charité a une valeur immense...
Et cette aumône de nos prières est à la portée de tout le monde, mais nous sommes matériels !
Ah
! si l'on avait plus de foi ! nos prières pour ces bonnes âmes
s'élèveraient incessantes vers le Ciel et une pluie de grâces tomberait
sur les nôtres en récompense !
M.
Mesmin nous dit que l'âme est jugée au lien où elle meurt, c'est-à-dire
au lieu même où l'âme vient de quitter son corps et selon l'état dans
lequel elle se trouve pour comparaître devant Dieu, elle est condamnée
au purgatoire ou à l'enfer.
D'un
seul coup d'œil, l'âme embrasse toute sa vie avec les moindres détails
qui ont déterminé chacune de ses actions, dont elle doit rendre compte,
même des plus petites, par exemple, une parole inutile prononcée par
mégarde !
Pour Dieu, il n'y a pas d'acte indifférent.
Que
d'actions bonnes aux yeux des hommes et qui ont été accomplies avec un
sentiment intérieur mauvais, par orgueil, par ostentation, que de choses
cachées dans une vie, dans le cours d'une existence !
L'âme
à peine jugée est tellement pénétrée de sa culpabilité que, d'elle-même
elle s'élance vers son lieu d'expiation où, si c'est au purgatoire elle
est accompagnée par son ange gardien.
L'âme
se précipiterait plutôt en mille enfers que de demeurer dans une tache,
avec la moindre souillure en présence de la Majesté Divine ! Elle est,
pour ainsi dire, heureuse de découvrir ce lieu, où elle peut se purifier
de toutes les souillures qui peuvent la priver de la vue de Dieu.
L'âme est donc portée d'elle-même à se plonger dans les flammes du purgatoire.
Pensons
à l'impression d'une âme qui, il n'y a qu'un instant, était dans un bon
lit, entourée des siens, qui s'efforçaient par tous les moyens
possibles de la soulager, et qui, subitement se voit plongée dans les
flammes, sur des brasiers ardents qui remplacent sa couche et là, sans
soulagement (si nous ne prions pour elle), n'ayant que l'espérance d'en
sortir, mais elle ignore le moment.
Dans l'au-delà, il n'y a ni jour ni heure.
Le
purgatoire est divisé en plusieurs parties, et les âmes qui méritent
d'être précipitées dans les plus profonds des abimes, y endureront
absolument les mêmes souffrances que dans l'enfer, mais leur résignation
est parfaite et elles ont l'espérance.
On
ne peut s'imaginer les souffrances du purgatoire ; ce qui nous fait
dire, et avec vérité, que toutes les souffrances de la terre réunies ne
pourraient égaler une souffrance du purgatoire.
Ce sont des étangs de feu, des étangs de glace où l'âme est plongée tour à tour.
C'est de la poix, de l'huile bouillante, des chaînes de feu...
Les âmes sont réunies, en très grand nombre dans les mêmes lieux, et elles se croient seules :
C'est le silence et de se sentier seule, c'est déjà un affreux supplice.
Les tourments du purgatoire sont innombrables ; chaque faute d'un genre différent s'expie par un supplice différent.
La paresse n'a pas le même supplice que l'intempérance, etc...
L'expiation d'une âme est plus ou moins grande et varie selon sa culpabilité, bien qu'endurant le même supplice.
Au
fur et à mesure que l'âme se purifie, elle monte de degré en degré,
mais il y a aussi des fautes pour lesquelles l'âme est condamnée pour de
nombreuses années, et quelquefois jusqu'à la fin du monde. Ayons pitié
d'elles.
On
se confesse et l'on reçoit l'absolution, mais si nous n'accomplissons
aucune pénitence sur terre, l'expiation reste à faire et c'est ce feu
terrible et dévorant qui fait tout frémir, et que l'on endure.
Si on le comprenait bien, on ne commettrait même plus le plus léger péché véniel.
Si nous ne venons pas au secours des âmes du purgatoire par des messes, prières, etc...
Il
faut qu'elles expient pendant toute la durée qui a été marquée par
Dieu, car elles ne peuvent plus rien mériter, ni satisfaire pour leurs
fautes.
Nuit et jour, les chères âmes nous appellent à notre secours, aidons-les par tous les moyens possibles.
Si
nous avons pitié d'un malade sur la terre, pouvons-nous rester
insensibles aux appels déchirants des âmes criant la faim, la soif, qui
sont plongées dans les gouffres de feu, dans les puits d'eau glacée et
ténébreux, dans l'affreux désert où les démons peuvent encore venir les
troubler et leur reprocher leurs fautes.
Nuit
et jour, prions et offrons tout pour les âmes qui, en retour
intercèderont pour nous, car si elles ne peuvent rien, absolument rien
pour elles, elles attendent tout de nous ; Dieu leur permet d'exercer la
charité envers nous et le Bon Dieu est si touché par leur grande
résignation dans leurs souffrances que très souvent il les exauce.
En retour, offrons des communions, des aumônes, faisons célébrer des messes, offrons nos moindres actions, soyons charitables.
Les
âmes du purgatoire dépouillées de leur enveloppe corporelle peuvent,
autant que Dieu leur permet, voir ce qui se passe ici bas.
Dans leur famille, elles connaissent ceux qui prient pour elles, elles souffrent à la vue de ceux qui se sont éloignés de Dieu.
Elles ne désirent plus rien et elles n'ont plus de volonté propre.
Elles ne peuvent plus voir ni vouloir que ce que Dieu veut.
Elles sont patientes, résignées dans leurs grands tourments.
Les
âmes du purgatoire sont non-seulement animées d'un grand amour pour
Dieu, elles ont la charité et sont remplies d'amour les unes pour les
autres.
Elles n'envient pas même le sort des âmes plus heureuses qui voient abréger le temps de leurs épreuves.
Elles se réjouissent de voir une âme s'échapper pour monter au Ciel.
Les âmes du purgatoire peuvent intercéder pour nous, mais ayons la grande charité de tout offrir pour elles.
Nos
communions, offertes pour des âmes qui souffriraient pour des
communions négligées au temps marqué par la Sainte église peuvent
diminuer leurs souffrances pour cette omission.
Notre
assistance à la Sainte Messe, les Rosaires, les chemins de croix, les
aumônes, les bonnes œuvres et surtout les saints sacrifices de la messe
que nous pouvons faire célébrer pour elles, leur sont un très grand
soulagement.
Offrons tout pour elles et elles ne seront pas ingrates envers nous.
Leur
intercession est plus puissante que la nôtre, car, tandis que nous
sommes de pauvres pécheurs sur la terre, ces âmes, elles, ont
l'assurance du Ciel.
La très sainte Vierge visite le purgatoire chaque semaine, le samedi ; que ces visites sont la grande consolation des âmes !
Offrons tout pour elles, non-seulement pendant le mois qui leur est consacré, mais pendant toute notre vie.
Pourrions-nous
si facilement oublier des âmes que nous avons connues, aimées et qui
souffrent tant. Secourons-les donc de tout notre pouvoir, si nous
voulons nous aussi être secourus.
En
ce qui concerne le carême, la très sainte Vierge nous dit que s'il
n'est pas permis de rien retrancher aux ordonnances de la Sainte église,
sans raison grave et sans la permission d'un prêtre, il n'est jamais
défendu d'y ajouter certaines pratiques de pénitence ; aussi notre
divine Mère nous invite-t-elle à nous exercer à l'humilité, vertu si
délicate et si difficile à acquérir et à conserver ; car, pour peu qu'un
filet d'orgueil s'y infiltre, il pénètre dans une âme et la contamine !
Elle nous demande aussi à tous d'être modestes, simples comme des enfants.
Notre
divine Mère nous demande le silence qui est une vertu si précieuse,
surtout au milieu d'un monde si bruyant que le nôtre aujourd'hui, en
évitant pendant le carême, toutes paroles, discours et conversations
inutiles.
Le silence nous fera d'ailleurs éviter combien de péchés de langue, de médisances, des manquements à la charité.
Ce
n'est que dans le silence que l'on peut méditer et contracter l'union à
Dieu et que peuvent naître les bonnes pensées et les saintes
aspirations.
Soyons silencieux et nous serons sages.
Ne parlons qu'à propos, pour donner un encouragement, un conseil discret, ou pour les nécessités de la vie.
La très sainte Vierge nous recommande aussi la charité, qui peut s'exercer de toutes les manières.
Nous
considérant tous comme les enfants d'une même famille, nous devons
aimer à nous secourir les uns les autres, et à écarter avec soin toutes
les suggestions que le démon ne manquera pas de semer entre nous pour
nous diviser.
La très sainte Vierge nous invite à la mortification.
Privons-nous
de ce qui n'est pas nécessaire à notre santé et habituons même les
petits enfants à se priver de bonbons et de gâteaux.
Si,
allant en promenade, ils nous demandent une friandise, achetez-leur du
pain et faites-leur mettre de côté l'argent du gâteau pour le donner à
un petit pauvre.
C'est
la chose la plus agréable à Dieu de former de petites âmes aux vertus
qui lui sont chères et c'est la meilleure façon de seconder ses grands
desseins de la régénération du monde par les petits enfants.
Par
nos privations préventives, en laissant usage de la Sainte Communion
aussi souvent que possible et chaque jour pour ceux qui le peuvent, la
très sainte Vierge permettra qu'aux mauvais jours, nous vivions rien
qu'avec nos communions spirituelles. La faim nous passera.
La
très sainte Vierge a aussi rappelé la stricte observance du dimanche,
d'éviter de rien acheter le dimanche et comme travail de ne faire que ce
qui est absolument indispensable à la vie.
Le dimanche est le jour du Seigneur qui a créé le monde en 6 jours et il s'est reposé le 7ème.
Le
dimanche ne doit être employé qu'à l'assistance, aux offices, à de
pieuses lectures, à de saints entretiens, à visiter les malades, ce qui
est en même temps une occasion d'exercer la charité, se privant soi-même
pour leur porter quelques douceurs et surtout quelques bonnes paroles.
Ne travaillez jamais le dimanche, c'est une grave offense à Dieu, et qui est sévèrement punie.
Jamais le travail du dimanche n'a enrichi personne !
Il
suffit d'un incident, d'une courte maladie ou d'un dissipateur dans la
famille pour tout engloutir, non-seulement le gain du dimanche, mais
aussi le reste.
Je vais vous parler des prédictions vraisemblablement postérieures à 1912.
Tous les démons de l'enfer son déchainés sur la terre.
Voici venir les grands malheurs, le temps où les montagnes vont trembler et s'entrechoquer, aussi faut-il prier sans relâche.
Pendant
la révolution le mal sera si grand qu'on obligera à marcher sur la
croix pour renier le Christ, on violera les femmes devant leurs maris
attachés.
Il
y aura encore bien des apparitions, il y en aura aussi de fausses,
beaucoup croiront qu'elles viennent de Dieu alors qu'elles seront
l'œuvre des démons.
Avant les châtiments, des signes paraîtront dans les cieux, il faudrait prier pour discerner le vrai et le faux.
Il y aura des signes très beaux et très grands, mais ce seront des manifestations de démons.
Les
tremblements de terre vont bouleverser la ville de Lourdes,
probablement à cause du mercantilisme, seule la grotte restera. La
basilique sera épargnée.
Après
un gouvernement qui ne durera pas longtemps, un roi arrivera par
l'Espagne au cours des évènements, il sera de sang royal et de sang
roturier, bien pauvre et pas très intelligent, mais assez pour gouverner
son pays parce que c'est Dieu qui le guidera.
Le Saint Père chassé du Vatican, arrivera en France par l'Espagne, au même moment que le roi.
Le roi aura une armée petite mais assez forte pour refouler l'envahisseur.
La
très sainte Vierge saura, à l'instant du grand danger, rendre
invisibles aux yeux de leurs ennemis ceux qu'elle couvrira de son
manteau.
Lors
de la grande famine qui doit venir, la Sainte Communion suffira pour
nourrir ceux qui sont avec la Sainte Vierge et même lorsque la farine
manquera pour faire les hosties, la communion spirituelle leur suffira.
Et bien très chers amis et sœurs, voilà que se termine cette conférence sur les apparitions de la Vierge en pleurs de Bordeaux.
Je vous remercie d'y avoir participé dans ce lieu béni avec autant de bonté et de silence respectueux.
Amen.
********************************POUR CONTACTER FABIENNE :
fabienne.guerrero@free.fr
http://fabienne.guerrero.free.fr
Source :
http://laviergedebordeaux.unblog.fr/
En savoir plus :
http://www.touteslespropheties.net/marie-mesmin/
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