Cuapa (Nicaragua)
Mère de tous les pécheurs
Un
paysan de 50 ans, Bernando Martinez, a bénéficié de 6 apparitions de la
Bienheureuse Vierge Marie à Cuapa, au Nicaragua de mai à octobre
1980.
Le
15 avril 1980, vers 20 heures, dans une vallée du Chontales, un paysan
célibataire, Bernardo Martinez, la quarantaine, membre d’une communauté
néo-catéchuménale « aperçoit une lumière extraordinaire » près d’une
ancienne chapelle.
Le 7 mai suivant, Bernardo pêche dans un endroit isolé de la vallée de Cuapa
et « Elle » lui apparaît : « Son vêtement était blanc et long. Elle
avait une ceinture bleue sur les hanches et des manches longues. Un
manteau couleur crème pâle la couvrait avec une broderie d’or tout du
long. Elle avait les mains jointes sur la poitrine. Elle ressemblait à
l’image de la Vierge de Fatima [...]. Elle étendit les bras, et de ses
mains sortirent des rayons de lumière plus forts que ceux du soleil
[...]. Elle était un peu en hauteur, et les rayons qui sortaient de ses
mains inondaient ma poitrine. » Bernardo lui demande son nom.
L’apparition le lui révèle : Marie. “Je viens du ciel, je suis la Mère
de Jésus”, m’a-t-Elle révélé, d’une voix si douce que je n’avais jamais
entendu pareille voix d’aucune femme, ni d’aucune personne.
« “Que voulez-vous ? – Que vous priiez le chapelet tous les jours ! Aimez-vous. Accomplissez vos devoirs. Faites la paix.” »
Puis
Elle poursuit : « Le Nicaragua a beaucoup souffert depuis le
tremblement de terre. Et il est menacé de souffrir plus encore. Vous
continuerez à souffrir si vous ne changez pas [...]. Prie, prie, mon
fils, prie le chapelet pour le monde entier. Si vous ne changez pas, la
venue d’une troisième guerre mondiale est proche. »
Bernardo
constate alors que l’apparition s’en va : « Elle leva les bras au ciel,
comme la statue de l’Assomption que j’ai vue tant de fois dans la
cathédrale de Juigalpa. Elle tourna les yeux en haut vers le ciel, et le
nuage qui la soutenait l’éleva. Elle était comme dans une niche de
lumière, et à une certaine distance, Elle disparut de ma vue. »
Une vision du paradis (2)
Dans la nuit du 8 au 9 juin 1980, Bernardo voit la Vierge dans son sommeil.
« Elle m’a dit : “Regarde le ciel.”
Je
vis un grand groupe de personnes habillées de blanc qui cheminaient
vers l’orient. Elles allaient, toutes baignées de clarté et de joie,
elles chantaient. Je les entendais, mais je ne comprenais pas les
paroles qu’elles prononçaient [...]. Les corps irradiaient de lumière.
J’entendis
qu’Elle me disait : "Regarde, voici les premières communautés des
débuts du christianisme. Ce sont les premiers catéchumènes. Beaucoup
d’entre eux furent des martyrs. Voulez-vous être des martyrs ?
Aimerais-tu être un martyr ?"
Ensuite,
je vis un autre groupe. Les gens étaient aussi habillés de blanc avec
des chapelets lumineux dans les mains. Les grains étaient très blancs et
jetaient des feux multicolores. L’un d’eux avait un grand livre
ouvert... »
Bernardo
indique qu’il aperçut ensuite un autre groupe de personnes vêtues comme
des franciscains puis un dernier, de gens habillés « tout comme nous ».
«
Je t’ai montré la Gloire du Seigneur et c’est cela que vous allez
acquérir si vous obéissez au Seigneur, à Sa Parole, si vous persévérez
dans la prière du saint rosaire et mettez en pratique la Parole de Dieu
», poursuit l’apparition.
Une dernière apparition a lieu le 13 octobre 1980, vers quinze heures, en présence d’une cinquantaine de fidèles.
« Soudain, il se forma un grand cercle de lumière sur la terre. Tous,
sans exception, le virent. C’était comme un seul rayon qui tombait et
marquait ce cercle lumineux sur le sol. La lumière venait d’en haut. La
lumière venait comme d’un foyer, et, en arrivant sur le sol, se trouvait
répandue [...]. Je regardai vers le haut et vis que s’était formé aussi
un cercle dans le ciel [...]. Ce cercle irradiait des couleurs »,
commente Bernardo.
Deux éclairs précèdent l’apparition, à qui Bernardo demande de se laisser voir par tous.
La Vierge refuse et se met à pleurer : « C’est la dureté de votre cœur.
Dites le chapelet, méditez les mystères de Dieu. Aimez-vous les uns les
autres. Pardonnez-vous. Ne demandez pas seulement la paix sans la
faire. On me demande des choses sans importance. Demandez la foi pour
avoir la force de supporter chacun votre croix. Les souffrances de ce
monde ne peuvent pas vous être enlevées [...]. La vie est ainsi. Je suis
avec vous, bien que vous ne me voyiez pas. Je suis votre Mère à tous, pécheurs. »
Le
13 juillet 1991, Bernardo reçoit ce message : « Bernardo, le Seigneur
est très triste, car le Nicaragua commet beaucoup de péchés collectifs. »
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