Gorses
Notre-Dame de Verdale
La
Sainte Vierge, priée avec la ferveur des hommes du Moyen Âge, apparut à
une jeune bergère nommée Elizabeth, demeurant au village de Corn
(hameau de la paroisse de Gorses) chez un propriétaire du nom de
Viscomtin (nom donné aux habitants de la Vicomté de Turenne), alors
qu'elle gardait ses moutons sur les pentes du torrent de Verdale.
La
jeune fille de retour chez elle, s'empressa de faire part à ses parents
de cet événement. Le père l'admonesta violemment, la traitant de folle,
et ajouta : " Je ne vais pas amener du matériel dans ce lieu accidenté ;
j'aurais trop peur de faire écorner tous mes bœufs! " Devant ce refus
catégorique, l'enfant se tut.
Le lendemain matin, en visitant son bétail, comme à l'ordinaire, le père fut stupéfait de découvrir que toutes ses bêtes à cornes étaient écornées !
Le lendemain matin, en visitant son bétail, comme à l'ordinaire, le père fut stupéfait de découvrir que toutes ses bêtes à cornes étaient écornées !
Ce brave paysan comprit la leçon, et contacta rapidement ses voisins, ses amis et les autorités compétentes.
Au
moment même où Marie demandait qu'une chapelle fut bâtie dans ce val,
un bûcheron découvrit près du rocher où il coupait des arbres une statue
de la Vierge et de l'Enfant.
Ces miracles incitèrent les paysans à exaucer le souhait de Notre-Dame.
La légende relate que chaque matin ce qui avait été édifié la veille était démoli.
Alors
l'un des artisans lançant en l'air son marteau s'écria : " Que Marie
nous indique où elle veut sa chapelle en dirigeant la chute de mon outil
! ". Le marteau tomba au pied du rocher obélisque. Sur le surplomb à
pic du Tolermne fut construite la chapelle. Il est à noter en
confirmation de cette naïve tradition que la statue de bois polychromé
de Notre-Dame de Verdale est du XIV° siècle et que sur une pierre du
portail transporté à Lacandourcet (vers 1810) se lit la date de 1315.
A
la révolution, la chapelle fut incendiée par des énergumènes venus tout
exprès de Figeac pour cet acte criminel. La statue de la Vierge vénérée
dans cette chapelle fut miraculeusement sauvée des par un courageux
chrétien du voisinage qui l'emporta dans ses bras, pour la cacher dans
un creux de châtaignier, au fond du bois profond du plateau qui sépare
Gorses des gorges de Verdale.
C'est dans cette retraite cachée, que les paysans venaient la prier et la changer de place chaque soir de peur que les rebelles ne la découvrent. Par la suite , elle fut transportée à l'église de Gorses
La tourmente révolutionnaire passée, le curé de Lacamdourcet ( paroisse dont dépend le sanctuaire de N.D de Verdale), releva les ruines de la chapelle, et fit élever un petit oratoire.
Son successeur, l'abbé Lestrade, continua, à son tour, le pèlerinage, et agrandit le sanctuaire. Après la guerre de 14-18, l'abbé Cèpède restaura la chapelle, et fit construire la sacristie en 1924.
En 1928, l'abbé Peperiot lui succède, et fait bâtir une citerne.
En 1936, l'abbé Lacam est nommé Curé de Latouille et Lacamdourcet et directeur du pèlerinage. C'est un tout jeune prêtre, dynamique et courageux, qui a une âme de bâtisseur.
Durant 35 ans, il donnera toute sa jeunesse, son dévouement, sa santé même, pour ses paroisses, mais surtout embellir le sanctuaire de la Vierge, et le rendre accueillant dans ce site si pittoresque mais sauvage.
Août 1936, il a déjà construit le presbytère. C'est ensuite le chemin de ronde, l'embellissement de la chapelle, la réfection des chemins , les passerelles sur le Tolerme, l'abri des pèlerins en 1954, le parvis de la chapelle.
Bref, un pèlerinage très florissant durant son passage à Verdale, qu'il doit quitter en 1970, sa santé ébranlée par tant de soucis et de fatigues.
C'est Mr l'abbé Delrieu, curé de Sousceyrac (groupement paroissial dont dépend Lacam d'Ourcet) qui, malgré ses nombreuses paroisses et ses lourdes responsabilités, continue son dévouement au sanctuaire de la Vierge, dont il est responsable.
Le site internet de Notre-Dame de Verdale : http://verdale.free.fr/
C'est dans cette retraite cachée, que les paysans venaient la prier et la changer de place chaque soir de peur que les rebelles ne la découvrent. Par la suite , elle fut transportée à l'église de Gorses
La tourmente révolutionnaire passée, le curé de Lacamdourcet ( paroisse dont dépend le sanctuaire de N.D de Verdale), releva les ruines de la chapelle, et fit élever un petit oratoire.
Son successeur, l'abbé Lestrade, continua, à son tour, le pèlerinage, et agrandit le sanctuaire. Après la guerre de 14-18, l'abbé Cèpède restaura la chapelle, et fit construire la sacristie en 1924.
En 1928, l'abbé Peperiot lui succède, et fait bâtir une citerne.
En 1936, l'abbé Lacam est nommé Curé de Latouille et Lacamdourcet et directeur du pèlerinage. C'est un tout jeune prêtre, dynamique et courageux, qui a une âme de bâtisseur.
Durant 35 ans, il donnera toute sa jeunesse, son dévouement, sa santé même, pour ses paroisses, mais surtout embellir le sanctuaire de la Vierge, et le rendre accueillant dans ce site si pittoresque mais sauvage.
Août 1936, il a déjà construit le presbytère. C'est ensuite le chemin de ronde, l'embellissement de la chapelle, la réfection des chemins , les passerelles sur le Tolerme, l'abri des pèlerins en 1954, le parvis de la chapelle.
Bref, un pèlerinage très florissant durant son passage à Verdale, qu'il doit quitter en 1970, sa santé ébranlée par tant de soucis et de fatigues.
C'est Mr l'abbé Delrieu, curé de Sousceyrac (groupement paroissial dont dépend Lacam d'Ourcet) qui, malgré ses nombreuses paroisses et ses lourdes responsabilités, continue son dévouement au sanctuaire de la Vierge, dont il est responsable.
Le site internet de Notre-Dame de Verdale : http://verdale.free.fr/
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