Gray
Notre-Dame des bois
Le 9 septembre 1909, à Gray, la Vierge Marie est apparue au père Lamy pendant qu'il disait la messe à la chapelle Notre-Dame de Gray. Elle lui montre le bois et la maison où Elle veut établir un pèlerinage. Le bois, c’est le Bois-Guyotte où se trouve toujours de pèlerinage.
Il
a reconnu aussi la maison. C’était une masure, une maison abandonnée,
qui avait servi de refuge aux chasseurs, et maintenant aux bûcherons.
Puis la Sainte Vierge lui montre une statue.
Le père Lamy avait vu le bois, la maison, la statue, mais il ne les avait pas encore.
Ce
n'est qu'en 1911 qu’il voit la statue pour la première fois, à Paris,
dans la devanture d’un magasin. Là, un phénomène extraordinaire s'est
produit : lorsque la marchande a posé la statue sur le comptoir, elle
est devenue lumineuse. Le père Lamy n'ayant pas d’argent, dut revenir le
mois suivant la chercher.
Il fallut encore 2 ans avant qu’il puisse acquérir le bois avec la « baraque ».
Il
n’avait pas d’argent, mais, dit-il, c’est la Sainte Vierge qui l’a
pourvu de la somme, par des intermédiaires. Il ajoute : « la Providence
se sert toujours de petits moyens. Une dame m’a donné 1500 francs,
d’autres des sommes plus petites, 10 F, des pièces de 5 F, enfin ça
s’est arrangé : j’ai tout payé et je n’ai rien dépensé ».
Possédant
le chalet, il filt porter la statue le 20 avril 1914. La Sainte Vierge a
fait ouvrir cette maison de pèlerinage juste avant la guerre. De
nombreuses personnes sont venues y prier pendant toute la guerre de
1914-1918.
Dans ce bois,
la Sainte Vierge demande qu’il y ait de la pureté, du silence, et de la
prière. « Elle désire des âmes vierges, qui viennent lui demander la
pureté ». Elle a dit au père Lamy : « Je deviendrai le réconfort des
âmes ». Elle est le refuge des pécheurs, la consolatrice des affligés,
le secours des chrétiens. Elle veut y distribuer des grâces spirituelles
et temporelles .
Le
jour où le père Lamy montait porter la statue, la Sainte Vierge a voulu
lui montrer encore qu’elle était avec lui et que ce jour était une
grande fête. Il arrivait avec sa statue toute ficelée, d’abord dans du
papier de soie puis dans du gros papier, et il montait la côte vers la
maison du bois. Un moment,
il s’arrête et pose sa canne, prend son couteau pour couper la ficelle
du paquet. Il coupe et tout à coup les ficelles se détortillent toutes
seules, le papier s’ouvre et la statue est toute dégagée. A ce moment,
la Vierge redevient lumineuse et il apparaît une procession de saints
des villages avoisinants. Il en connaissait beaucoup par leur nom, il y
avait son père, sa mère, sa grand-mère, des enfants, et ils avaient des
gloires de différentes grandeurs. Ils montaient en silence, comme pour
accompagner la statue en procession, les hommes d’un côté, les femmes de
l’autre, peut-être une centaine : ils passaient à travers les branches
sans qu’il les voie remuer. Tous ces gens sont apparus tels qu’ils
étaient à l’époque de leur mort. Arrivé en haut, le père Lamy se
retourne et, avec la statue, il fait un grand signe de croix en
direction de Paris sur toute la France.
Notre Dame des Bois
est un pèlerinage local et c’est aussi un pèlerinage national. C’est le
pèlerinage de la région, parce que la Sainte Vierge avait voulu être
honorée dans cette région : « ils n’ont rien dans ces contrées : je
deviendrai la protectrice de ces contrées ». Et le père aimait ajouter
que ce n’était pas seulement la Haute-Marne, mais une directive plus
haute, qui veut dire : la France . Il disait : en France on a le cœur,
et il n’hésitait pas à parler de la mission de la France : Dieu
n’abandonnera pas les siens : c’est comme les juifs, qui sont dispersés
dans tous les pays, mais qui ne sont pas abandonnés.
De nombreuses guérisons sont attribuées à Notre-Dame des bois.
En savoir plus : http://nouvl.evangelisation.free.fr/leblanc_lamy_03.htm
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