Knock Mhuire (Irlande) Notre-Dame, Reine d'Irlande

Knock Mhuire (Irlande)

Notre-Dame, Reine d'Irlande

 

Image illustrative de l’article Notre-Dame de Knock

Statue de Notre-Dame de Knock, dans le sanctuaire de Knock

Par Michael McLaughlin Photography — Supplied from Photographer, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68421060


Notre-Dame de Knock, est le vocable utilisée pour désigner la Vierge Marie telle qu'elle serait apparue à Knock (Irlande) en 1879.

Cette apparition mariale aurait été accompagnée d'autres apparitions de saint Joseph, de saint Jean, d'anges et de Jésus-Christ (l'Agneau de Dieu).

Cette apparition est reconnue comme authentique par l'Église catholique.

En 1954, la statue de Notre-Dame de Knock est couronnée officiellement « reine d'Irlande » dans le sanctuaire de Knock. Plusieurs papes ont offert des marques de reconnaissance au sanctuaire de Knock, et à Notre-Dame de Knock.

Saint Jean-Paul II et le pape François sont venus sur place pour prendre un temps de prière sur le lieu d'apparition, et devant Notre-Dame de Knock.

Si le sanctuaire de Knock reste le plus important sanctuaire marial du pays, de multiples églises à travers le monde lui sont consacrées ou lui offrent un espace (chapelle axiale, statues, vitraux...) de dévotion.

L'apparition

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Représentation de la scène de l'apparition, dans la « chapelle de l'apparition »

Par KnockShrine — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68421117

L'apparition mariale de Knock s'est déroulée à Knock (Irlande) le 21 août 1879 vers 19 h. Les témoins de ce phénomène ont déclaré avoir vu la Vierge Marie accompagnée d'autres personnes (saint Joseph, saint Jean, anges et Jésus-Christ « l'Agneau de Dieu ») sur le mur extérieur de l'église du village.

Aucune parole ni aucun message n'ont été transmis aux voyants durant les deux heures d'apparition, dont plus d'une quinzaine de personnes ont dit avoir été témoins.

Cette apparition silencieuse et immobile s'est produite sous une pluie battante, poussant certains voyants à quitter le lieu avant la fin de l'événement.

Très vite, l'évêque du lieu a ouvert une enquête canonique, mais malgré l'avis favorable de la commission d'enquête, il n'a pas fait la proclamation de reconnaissance officielle que de très nombreuses personnes attendaient.

Le pèlerinage à Knock débute très vite, dans les semaines qui suivent cet événement, et la déclaration de plusieurs guérisons et miracles amènent la population à dénommer Knock « le Lourdes irlandais ».

Notoriété

Le sanctuaire de Knock

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Vue du sanctuaire de Notre-Dame de Knock et de l'église « Notre-Dame Reine d'Irlande »

Par Paul Cowan — https://www.flickr.com/photos/paultcowan/210379562, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1997915

Le sanctuaire de Knock (ou sanctuaire de Notre-Dame de Knock, est un sanctuaire situé à Knock en Irlande. Il célèbre l'apparition mariale de Knock survenue en 1879 et qui a été reconnue comme authentique par l'Église catholique en 1936.

Immédiatement, des pèlerinages s'organisent sur le « lieu de l'apparition », et le petit village de Knock reçoit d'importantes visites de pèlerins dès 1880, dont beaucoup viennent chercher une guérison physique, au point que Knock est rapidement dénommé le « Lourdes irlandais ».

La croissance rapide du pèlerinage se réduit néanmoins après quelques années, un des points parfois évoqués étant le manque d'infrastructures pour accueillir les pèlerins.

En 1935, la Société du sanctuaire de Knock est créée pour promouvoir l'amélioration de l'accueil des pèlerins et des malades en développant les infrastructures du sanctuaire.

En 1976, une grande église « Notre-Dame Reine d'Irlande » est construite pour accueillir les pèlerins.

L'église est élevée au rang de basilique en 1979 à l'occasion de la visite du pape Jean-Paul II.

Le sanctuaire continue de se développer et d'attirer près d'un million de pèlerins du monde entier chaque année. La présence d'un aéroport international, construit à proximité, en 1985, permettant de faciliter leurs venues.

Reconnaissances officielles

Le 8 décembre 1954 la statue de Notre-Dame de Knock est couronnée canoniquement, avec l'autorisation du Vatican, à l'issue d'une grande célébration et d'une procession des fidèles dans le sanctuaire de Knock.

En 1976 est construite sur le sanctuaire de Knock, une grande église dédiée à « Notre-Dame Reine d'Irlande ». Sa première pierre de construction a été officiellement bénie par le pape Paul VI en 1974.

À la suite de ce couronnement canonique, les autorités de l'Église catholique ont manifesté d'autres marques d'attention et de reconnaissance envers le sanctuaire de Knock, et « Notre-Dame de Knock » :

  • Le 2 février 1960 (fête de la Chandeleur), le pape Jean XXIII offre une bougie spéciale à Knock.
  • Le 30 septembre 1979, le pape Jean-Paul II visite le sanctuaire pour célébrer le centenaire de l'apparition. Au cours de cette visite historique, le pape s'est adressé au personnel malade et infirmier, et il a célébré la messe. Le pape a élevé l'église du sanctuaire au rang de basilique mineure, et il a offert une bougie et une rose d'or au sanctuaire. Jean-Paul II est aussi allé prier et s'agenouiller devant le mur de l'apparition.
  • Le 26 août 2018, le pape François visite le sanctuaire de Knock dans le cadre d'une visite en Irlande pour la 9e rencontre mondiale des familles.

À noter également la visite de Mère Teresa de Calcutta au sanctuaire de Knock en 1993.

Autres églises

Plusieurs églises dans le monde sont dédiées ou consacrées à Notre-Dame de Knock. Nous pouvons citer :

  • la paroisse de Lackagh (en) dans le Comté de Galway (Irlande)
  • l'église de Sioux City dans l'Iowa (États-Unis).


Église de Lackagh (en) dans le Comté de Galway (Irlande).

Église de Lackagh (en) dans le Comté de Galway (Irlande)

Par Graham Horn, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13977230

Représentation de l'apparition mariale de Knock devant l'église de Sioux City dans l'Iowa (États-Unis).

Représentation de l'apparition mariale de Knock devant l'église de Sioux City dans l'Iowa (États-Unis)

Par Chris Light — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=57583261

Vitrail de Notre-Dame de Knock dans l'église Saint-Joseph de Clifden (Irlande).

Vitrail de Notre-Dame de Knock dans l'église Saint-Joseph de Clifden (Irlande)

Par James Yardley, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13589918

Vitrail de Notre-Dame de Knock dans l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Clonmel (Irlande).

Vitrail de Notre-Dame de Knock dans l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Clonmel (Irlande)

Par Andreas F. Borchert, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=22657145

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Knock

 

Description de cette image, également commentée ci-après

Représentation de la scène de l'apparition dans l'église du sanctuaire de Notre-Dame de Knock

Par KnockShrine — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68421117


L'apparition mariale de Knock ou l'apparition de Notre-Dame de Knock est la désignation donnée à l'apparition de la Vierge Marie qui eut lieu à Knock (Irlande) le 21 août 1879 vers 19 h. Cette apparition de la Vierge Marie, observée par une quinzaine de témoins, aurait été accompagnée d'autres personnes (de saint Joseph, de saint Jean, d'anges et de Jésus-Christ représenté comme « l'Agneau de Dieu »). Aucune parole ou message n'ont été transmis aux voyants durant les deux heures d'apparition dont ils ont dit avoir été témoins.

Très vite, l'évêque du lieu ouvre une enquête canonique (en octobre de la même année), mais, malgré l'avis favorable de la commission, l'évêque choisit de ne pas se prononcer officiellement. En 1936, le nouvel évêque ouvre une nouvelle enquête qui aboutit elle aussi à un avis favorable du caractère surnaturel des événements, et l'évêque envoie le dossier au Saint-Siège. L'évêque n’effectue aucune déclaration canonique de reconnaissance de l'apparition. De nombreux papes ont apporté des marques de reconnaissance et de dévotions à Notre-Dame de Knock, jusqu'à Jean-Paul II ou François, qui sont venus prier sur le lieu même de l'apparition, apportant ainsi une reconnaissance implicite de l'apparition par le Vatican lui-même.

Dans un contexte de fortes tensions politiques et sociales du peuple irlandais face à l'autorité britannique, cette apparition a un grand écho et impact dans la population en 1880. Très vite, dans les mois qui suivent, les premiers pèlerins affluent vers le lieu de l'apparition déclarée. Après une phase de déclin, le pèlerinage au sanctuaire de Knock est relancé dans les années 1930. Il accueille aujourd'hui plus d'un million de pèlerins par an.

Historique

Le contexte

Le village de Knock en 1879 était situé à l'écart des axes de communication et de la vie économique du pays. Il compte alors une douzaine de maisons. La population cultivaient la pomme de terre qui était la base de son alimentation. La viande et le thé étaient consommés uniquement lors de grandes occasions. L'Irlande étant toujours sous domination britannique, la question de l'autonomie gouvernementale irlandaise était une question brûlante.

Une dizaine d'années plus tôt avait débuté la guerre agraire dans le comté de Mayo, et la Ligue Nationale Irlandaise (en) militait pour améliorer le sort des paysans pauvres irlandais. À cette époque, les paysans irlandais n'étaient pas propriétaires des terres qu'ils travaillent. De fortes tensions politiques et sociales agitaient les populations (qui demandaient le droit de devenir propriétaires de leurs terres) et l'occupant anglais. Le clergé catholique avait parfois des attitudes ambivalentes, ne soutenant pas la population dans ses revendications, par crainte d'actions violentes et la de répression anglaise.

L'empire britannique tentait également d'imposer la langue anglaise sur la population, interdisant la pratique du gaélique dans les écoles, ce qui avait pour conséquence que la jeune génération ne parlait plus le gaélique, alors que les plus anciens, ne comprenaient pas encore l'anglais. Ainsi, il est rapporté que le curé du village devait faire chaque dimanche son prêche en anglais et en irlandais pour être compris des jeunes (qui ne comprenaient que l'anglais) et des vieux (qui ne comprenaient que le gaélique). Enfin, le gouvernement proposait des aides alimentaires aux plus pauvres, uniquement si les populations acceptaient de renier leur foi catholique, et de se convertir à l'anglicanisme.

Récit de l'apparition

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Représentation de la scène de l'apparition dans la paroisse de Trinity Heights à Sioux City (États-Unis)

Par Chris Light — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=57583261


La soirée du jeudi 21 août 1879 est très humide. Vers 19 h, la pluie se met à tomber à verse lorsque Marguerite Byrne, une fille du village âgée de Modèle : Nbre, rentre chez elle et voit une lumière insolite sur le mur extérieur de l'église, le pignon de la petite église du village, mais elle n'y prend pas garde.

Peu après, une femme de 26 ans, Mary McLoughlin, passe à son tour et voit trois personnages « comme éclairés sur le même mur ». Sa première réaction est de penser qu'il s'agit de statues, et elle continue sa route. Lorsqu'elle repasse dans la rue, accompagnée par une autre femme, elle remarque que les « statues bougent », et comprend qu'il s'agit d'une « apparition ».

D'autres personnes commencent à arriver sur les lieux, et Mary va avertir le curé qui n'accorde aucune importance à ses déclarations.

C'est une vingtaine de personnes différentes qui se rassemblent et vont observer cette scène extraordinaire. Certains vont rester jusqu'à une heure voire une heure et demie, d'autres repartent au bout de 15 à 20 minutes, trempés par la pluie. Pendant près de deux heures, un groupe oscillant entre 2 et 25 personnes se tiennent debout ou s'agenouillent en regardant les personnages tandis que la pluie les frappe dans l'obscurité croissante.

Les témoins ont déclaré avoir vu une apparition de Notre-Dame, saint Joseph et saint Jean l'Évangéliste à l'extrémité sud du pignon de la petite église paroissiale (l'église Saint-Jean-Baptiste). Derrière eux et un peu à gauche de saint Jean, se trouvait un simple autel. Sur l'autel se trouvait une croix et un agneau, avec des anges adorateurs. Si la vision est resté statique, un voyant précise que « les personnages semblaient se déplacer légèrement, avançant et reculant ».

Cette vision est restée parfaitement silencieuse, aucun des personnages ne « parlant ».

Un fermier, à environ 800 mètres de la scène, a décrit plus tard ce qu'il voyait comme un grand globe (d'apparence circulaire) de lumière dorée, au-dessus et autour du pignon.


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Statue de la Vierge Marie, dans la chapelle des apparitions de Knock

Par Michael McLaughlin Photography — Supplied from Photographer, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68421060


La vision de Marie a été décrite comme étant belle, se tenant à 60 cm au-dessus du sol. Elle portait une cape blanche, suspendue en plis pleins et attachée au cou. Elle a été décrite les yeux levés vers le ciel, les mains levées au niveau des épaules ou un peu plus haut, les paumes se faisaient face l'une à l'autre, comme si « Elle était en prière ». Elle portait une couronne brillante sur la tête, et sur le front, au bas de la couronne, une belle rose.

Saint Joseph, également vêtu d'une robe blanche, se tenait à la droite de la Vierge. Sa tête était penchée en avant, des épaules tournées vers la Sainte Vierge. Un voyant précise : « il semblait en train de rendre hommage à Marie ». Il est décrit avec « des moustaches grises et une chevelure grisonnante ». Ses mains étaient jointes, comme celles d'une personne en prière.

Saint Jean l'Évangéliste se tenait à gauche de la Sainte Vierge. Il était vêtu d'une longue robe et portait une mitre. Il était en partie détourné des autres personnages. Certains témoins ont rapporté que saint Jean semblait prêcher et qu'il tenait ouvert un grand livre dans sa main gauche (un livre de messe ou un évangile). À gauche de saint Jean se trouvait un autel, avec un agneau dessus, et une croix debout sur l'autel derrière l'agneau.

Ceux qui ont été témoins de l'apparition se sont tenus sous la pluie battante pendant près de deux heures en récitant le chapelet. Lorsque l'apparition a commencé, il y avait une bonne lumière, mais bien que la lumière diminue et devienne très sombre, les témoins pouvaient encore voir les personnages très clairement - ils semblaient être de la couleur d'une lumière argentée brillante. Les apparitions n'ont pas scintillé ni bougé de quelque façon que ce soit. Les témoins ont rapporté que le sol autour des personnages est resté complètement sec pendant l'apparition, bien que le vent soufflait du sud, et qu'il pleuvait fort.

Le témoin le plus âgé était une femme d'environ 74 ans, le plus jeune était un enfant, John Curry âgé de 6 ans lors des faits. Le garçon, trop petit pour voir par dessus le mur de clôture, a été porté par un cousin, ainsi il a pu admirer ce qu'il appelait les « grands bébés ».

Le nombre de voyants évolue dans le temps, oscillant de 2 à 25 environ, avec une moyenne d'une quinzaine. Certains rentrant chez eux (avant la fin), trempés jusqu'aux os.

Remarque

Dans ses travaux, John White semble indiquer que cette apparition silencieuse se serait poursuivie durant trois années. Aucune autre source n'en fait mention.

Les voyants

Les voyants cités par les différentes sources sont :

  • famille Byrne : Margaret Byrne (la mère, 68 ans), les enfants Mary Byrne (29 ans), Margaret Byrne (21 ans), Patrick Byrne (16 ans), Dominick Byrne (son frère, 20 ans), Dominick Byrne (cousin du précédent et homonyme), Dominick Byrne sénior (36 ans).
  • Mary MacLoughlin (45 ans), Catherine Murray (9 ans), Patrick Hill (11 ans), John Durkan (24 ans), John Curry (6 ans), Judith Campbell (22 ans), Bridget Trench (75 ans), Patrick Walsh (65 ans), Hugh Flatley (45 ans, et deux voisines de Mary Byrne).

Suites et conséquences de l'apparition

Reconnaissance par l’Église

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Mgr John MacHale (en), qui a fait mener la première enquête canonique sur l'apparition


Première enquête

Une commission ecclésiastique d'enquête a été établie par l'archevêque de Tuam (en), Mgr John MacHale (en), le 8 octobre 1879.

La commission était composée d'un érudit et historien irlandais, le chanoine Ulick Bourke (en), le chanoine James Waldron, ainsi que le curé de la paroisse de Ballyhaunis et l'archidiacre Bartholomew Aloysius Cavanagh.

Des dépositions de témoins ont été enregistrées dans les mois qui ont suivi.

La commission a retenu quinze dépositions de voyants, âgés de 6 à 75 ans.

Cependant, les personnes interrogées n'ont été soumises ni à un contre-interrogatoire ecclésiastique intense ni à des interrogations par les autorités civiles, comme cela s'est produit sur d'autres sites d'apparition. Même les journalistes qui ont interrogé les témoins, dans les mois suivants étaient généralement plus bienveillants que sceptiques.

Les éléments rassemblés lors de l'enquête ont satisfait tous les membres de la commission et les témoignages ont été jugés « dignes de confiance et satisfaisants ».

Parmi les éléments d'enquête, il y avait le fait de savoir si l'apparition provenait de causes naturelles et s'il y avait une fraude. Pour le premier point, la conclusion de l'analyse était qu'aucune cause naturelle ne pouvait expliquer le phénomène ; et pour le second, aucune solution technique de « trucage » proposée n'a été considérée comme satisfaisante pour expliquer le phénomène (lanterne magique, hallucination, hystérie collective).

Au printemps 1880, la commission rend un avis positif, mais l'évêque, ne prononce aucune déclaration officielle de reconnaissance, contrairement à l'attente populaire.

Yves Chiron émet l'hypothèse que, dans un climat de tension sociale et politique, l'évêque « n'a pas voulu provoquer l'occupant anglais et sa religion officielle, l'anglicanisme ».

L'évêque encourage néanmoins la poursuite des pèlerinages et de la dévotion populaire et la transmission du message spirituel en le détachant au maximum des mouvements et idéologies politiques qui traversent le pays dans ces années. Knock devient rapidement un « Lourdes irlandais », si l'on compare les deux sites au niveau de la fréquentation et du nombre de guérisons déclarées.

Seconde enquête

En 1936, Mgr Thomas Gilmartin (en), archevêque de Tuam (en) décide de relancer la reconnaissance officielle et canonique de cette apparition. Il met sur place une seconde commission d'enquête qui ne peut s'appuyer sur les éléments et conclusions de la première commission car la plupart des documents des premières années à Knock étaient perdus (à cette époque).

Cette commission s'appuie sur des entretiens avec le dernier des témoins survivants (qui ont confirmé les éléments qu'ils avaient déjà fournis à la première commission ), leurs enfants, des articles de presse et des œuvres de dévotion imprimés dans les années 1880, qui décrivaient le culte en développement sous un jour positif.

En 1937, un Irlandais de Knock émigré à New-York, John Curry, informé par la presse de la tenue de ce procès, contacte la commission et lui donne également son témoignage sur ces événements.

Après étude du dossier, la commission d'enquête conclut, comme la précédente, à un avis favorable de la reconnaissance de l'apparition. L'évêque rassemble le dossier et l'envoie au Vatican.

Documents originaux

À l'été 1995, alors John White fait des recherches à Washington DC parmi les archives de Margaret Anna Cusack (en), fondatrice des Sœurs de Saint Joseph de la Paix (en), il découvre une boîte contenant les dépositions originales et non éditées de plusieurs des témoins de l'apparition du 21 août 1879, le manuscrit original du récit réalisé par le curé, les dépositions et les déclarations des témoins en 1880, et des centaines d'autres documents et lettres de personnes cherchant ou réclamant des guérisons par l'intercession de Notre-Dame de Knock.

Pour l'historien, ces documents emportés par la religieuse lors de son départ aux États-Unis, permettent de mieux comprendre la relation entre la religion et le nationalisme en Irlande au XIXe siècle ainsi que la révolution religieuse entrainée par cet événement.

Une reconnaissance informelle

Bien que deux commissions d'enquêtes canoniques se soient prononcées favorablement pour la reconnaissance de l'apparition de Knock, et que tout le dossier d'enquête ait été envoyé au Saint-Siège en 1936, ni l'évêque du lieu, ni les autorités du Vatican ne se sont canoniquement prononcées sur une « reconnaissance officielle » selon les normes canoniques.

Yves Chiron précise que « la reconnaissance canonique du caractère surnaturel des faits n'a pas encore eu lieu de manière formelle », même si différentes marques publiques de vénération des plus hautes autorités de l’Église, « montrent que l’Église a authentifié l'apparition de 1879 ».

Ainsi, les visites in-situ des papes Jean-Paul II et François, et leur prière sur le lieu de l'apparition, ont « apporté une reconnaissance papale implicite » à cette apparition.

De même, Joachim Bouflet rappelle que jamais à ce jour, ni l'évêque du lieu, ni le Vatican ne se sont prononcés formellement pour une reconnaissance canonique, bien qu'ayant montré de nombreuses marques implicites de reconnaissance.

Interprétations du phénomène

Interprétations religieuses

John White voit dans le silence de l'apparition un lien direct, une conséquence de la transition linguistique en cours en Irlande à cette période : les plus jeunes enfants ne parlaient plus le gaélique (interdit par l'autorité anglaise), alors que les plus anciens n'avaient pas encore appris l'anglais. Ainsi, parmi les voyants, le plus jeune ne parlait qu'anglais, et la plus âgée ne parlait que gaélique. Un message oral, dans une langue ou une autre aurait pu avoir des interprétations (et conséquences) politiques assez fortes.

John White indique que lors de la diffusion de l'apparition de Knock dans le monde irlandais, les écrivains et les partisans du culte en développement de Notre-Dame de Knock ont interprété ce « silence de la Vierge » comme le signe, la marque, que cette apparition à Knock, n'était pas « un signe de faveur envers une personne ou un groupe », mais qu'elle avait lieu « au profit de la nation irlandaise toute entière » (y compris les expatriés, déjà nombreux). Le peuple irlandais, à partir de ce silence, pouvant composer son propre message (venu du ciel). Cette apparition silencieuse a également été interprétée comme confirmant les Irlandais dans leur pratique actuelle du catholicisme, ou comme l’offre de secours et de soutien de la Vierge dans la lutte contre les catastrophes provoquées par les Britanniques contre les Irlandais.

Cette apparition silencieuse, sans aucun message, a suscité des interprétations diverses. Pour Yves Chiron, le message n'est pas seulement marial, mais également eucharistique comme « l'attestent l'autel et l'agneau Pascal ». Des commentateurs y voient une référence aux âmes du purgatoire, car ils notent que le 21 août, le curé du village « venait de terminer un cycle de cent messes à l'intention des âmes du purgatoire » et que le tableau décrit par les voyants pouvait correspondre à « la représentation de la glorieuse vision vers laquelle soupirent les saintes âmes du Purgatoire que nombre d'elles avaient atteintes » grâce au cycle de messes du prêtre. Pour certains catholiques, l'apparition a une signification eschatologique significative. Des érudits eschatologiques, comme Emmett O'Reagan, ont fait un travail d'interprétation du message reçu dans le village. Pour le frère James, franciscain, la présence de saint Joseph est en lien la déclaration du pape Pie IX de saint Joseph « patron de l'Église universelle » faite en 1870 (soit quelques années avant). Mais pour lui, le message de Knock se trouve surtout en lien avec le livre de l'Apocalypse.

Interprétation et influence politique

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Prospectus diffusé par la Ligue Nationale Irlandaise (en)


L'apparition de Knock s'est produite au début de la guerre agraire, et dans la région même où ce conflit avait débuté (le Comté de Mayo).

De plus, le fait que des personnalités soutenaient (en même temps) les deux mouvements (la réforme agraire et l'apparition de Knock) risquait de créer une confusion (ou récupération) politique de cet événement religieux.

C'est pourquoi, de nombreux écrivains (dévoués à la cause de l'apparition) ont pris soin de ne pas établir de liens explicites entre le pèlerinage et le mouvement de la Ligue Nationale Irlandaise (en).

Dans leur désir de voir le pèlerinage approuvé par l'archevêque de Tuam (en), Mgr John MacEvilly, ils ont pensé qu'il était préférable de garder les messages politiques à l'écart de l'apparition.

D'ailleurs, l'archevêque avait la réputation d'être ambivalent au sujet des mouvements sociaux, et il était connu pour être dans le camp épiscopal de Mgr Edward MacCabe, de évêque de Dublin, qui était ouvertement hostile à l'agitation politique en Irlande. Mais John White souligne que « ce qui est peut-être plus significatif que le manque de déclarations explicites liant la Vierge à la Ligue irlandaise (en), est le fait que personne n'ait inséré de rhétorique « anti-Ligue » dans la bouche de la Vierge ».

Des écrivains et journalistes ont réalisé des reportages sur Knock et le comté de Mayo, qui ont été diffusés par la presse (comme le Irish World of New York ou le Boston Pilot (en)) auprès des populations irlandaises émigrées.

C'est pourquoi ces deux mouvements (politique et religieux) ont très vite échappé à la population locale pour être repris et animés par des figures « d'un monde irlandais international ».

Du coup, les événements ont été de plus en plus interprétés comme étant d'importance nationale plutôt que locale. Cela signifiait que « l'apparition de Knock » ne représenterait pas principalement les intérêts de la localité mais ceux des Irlandais du monde entier.

Yves Chiron ajoute : la nouvelle de cette apparition « va être un réconfort pour tous le pays ».

John White écrit que « les chercheurs ont cherché à expliquer les visions de Knock en réaction à l'effet modernisant de la guerre agraire. Certains voient Knock comme un mouvement social conservateur soutenu par le clergé comme une alternative à la Ligue Irlandaise, tandis que d'autres affirment que Knock s'appuie sur une ancienne tradition de prophétie paysanne millénaire ». Mais il ajoute qu'à la lumière des documents trouvés en 1995 dans les archives de Margaret Anna Cusack (en), aucune de ces théories n'est satisfaisante. Pour lui, Knock n'était pas une réaction d'arrière-garde contre les forces de la modernité : c'était en soi une force et une manifestation de la modernité.

Ainsi, en s'appuyant sur ces écrits historiques, le chercheur affirme que le mouvement de la Ligue Nationale Irlandaise (en) et le pèlerinage à Knock n'étaient pas des mouvements alternatifs se développant en opposition l'un à l'autre mais sont en fait des mouvements complémentaires, « Knock étant pour les Irlandais un moyen de sacraliser et de donner un sens au nouveau monde qu'ils essayaient eux-mêmes de créer ».

Pour Eugene Haynes (en), sociologue et auteur de Knock : L'apparition de la Vierge en Irlande au dix-neuvième siècle, interprète cette apparition comme « une forme de critique des membres du clergé qui ne soutenaient pas les paysans qui s'irritaient contre l'occupation britannique ».

Analyse sceptique

Selon Joe Nickell, en plus de « graves divergences » dans les récits des témoins, il est possible que des phénomènes naturels expliquent l'apparition. Avec l'aide d'un astronome qui a recréé le ciel de l'époque via un ordinateur, il a été déterminé que le soleil du soir était au-dessus de l'horizon pendant la durée de l'événement. Il y avait aussi une école près du site avec un mur incliné vers le pignon sud de l'église. La suggestion est que le soleil a servi de source de lumière, qui s'est reflétée sur les fenêtres de l'école (présumée avoir été là) et a produit une « version naturelle d'un effet de lanterne magique ». Nickell explique que « des formes étranges [à partir de réflexions diffuses] pourraient produire les effets de paréidolie requis ... chez les individus sensibles, en particulier ceux qui étaient motivés pour voir quelque chose de "miraculeux" et connaissaient des images saintes similaires ».

Reconnaissance et dévotion

Récits de miracles et premiers pèlerinages

Premiers pèlerinages

Dès le début de l'année 1880, les premiers pèlerins viennent sur le site de l'apparition. En mars, un groupe de pèlerins vient de Limerick (à 150 km) en train puis en voiture à cheval, et un autre groupe vient de Cork (à 250 km). En août, un groupe de mille jeunes hommes venu de Manchester en Angleterre, arrive à son tour sur le lieu de l'apparition.

Le développement des chemins de fer et l'apparition d'articles dans des journaux locaux et nationaux ont alimenté l'intérêt pour le petit village de Knock. Des informations faisant état « d'événements étranges dans un petit village irlandais » ont été publiées presque immédiatement dans les médias internationaux, notamment The Times (de Londres). Des journaux aussi éloignés géographiquement que ceux de Chicago ont envoyé des journalistes pour couvrir le phénomène de Knock.

Le chanoine Ulick Bourke (en) s'est joint à Timothy Daniel Sullivan et Margaret Anna Cusack (en) pour développer Knock en tant que lieu de pèlerinage marial national.

Les pèlerinages à Knock combinaient les pratiques traditionnelles irlandaises comme faire des processions tout autour de l'église, célébrer les vigiles nocturnes, pratiquer des marques de dévotion comme le chemin de croix, les bénédictions, les processions ou chanter les litanies.

Récits de miracles

P.J. Gordon cordonnier à Claremorris avait une fille de 12 ans nommée Delia. Sourde de naissance, elle souffrait de violentes douleurs à l'oreille gauche.

Dix jours après l’apparition du 21 août, il se rendit à Knock, en famille, et participa à la messe.

Au cours de l'Eucharistie, Delia se mit à hurler de douleur, tellement celle-ci devenait intolérable. Sa mère sortit alors avec la jeune fille à l'extérieur de l'église à l'endroit où « l'apparition s'était produite », Mme Gordon ramassa ou gratta un peu de ciment du mur de l'église (mur sur lequel l'apparition avait été vue), et après avoir fait le signe de la croix sur sa fille avec ce fragment de ciment, toucha l'oreille malade de l'enfant. L'enfant fut guérie instantanément.

Le récit de cette « guérison miraculeuse » et la méthode employée par la mère de Delia a fait l'objet d'un article de presse part de T.D. Sullivan (journaliste au The Nation) en 1880.

La nouvelle fit sensation, et reçut alors une énorme publicité, donnant la conviction à une partie de la population « que le ciment de l'église avait un puissant effet thaumaturgique ». Si bien que très vite, le mur de l'église a été déchiré par des pèlerins qui ont ébréché le ciment, le mortier et les pierres pour les ramener en souvenirs voire les utiliser comme des remèdes.

Knock est devenu rapidement, un « second Lourdes », attirant non seulement des Irlandais mais aussi les catholiques d’Europe et d’Amérique.

Des références à Knock comme étant un « autre Lourdes » ont continué à apparaître dans les articles de presse et les récits des pèlerins tout au long des années 1880.

Les articles de presse sur l'apparition ont commencé en janvier 1880 et sont rapidement devenus très importants.

Des centaines de rapports ont été publiés sur des personnes miraculeusement guéries de diverses maladies grâce à l'utilisation de ciment de l'église de Knock.

La publicité et les miracles ont amené une foule de pèlerins à Knock au début des années 1880, mais dans les années suivantes, le flux de pèlerins a commencé à diminuer.

Le pèlerinage ne sera relancé que cinquante ans plus tard.

De nos jours encore, un certain nombre de guérisons sont régulièrement déclarées dans le sanctuaire de Knock et ceux qui déclarent avoir été guéris ici laissent encore des béquilles et des bâtons à l'endroit où l'on pense que l'apparition s'est produite.

Chaque diocèse irlandais fait un pèlerinage annuel au sanctuaire marial et la neuvaine de Knock attire 10 000 pèlerins en août.

Pèlerinages et reconnaissance officielle

Les autorités de l'Église catholique ont manifesté au cours du temps des marques d'attention et de reconnaissance envers le sanctuaire de Knock :

  • Le 1er novembre 1945 (fête de la Toussaint), le pape Pie XII a béni la bannière de Knock en la basilique Saint-Pierre de Rome et l'a décorée d'une médaille spéciale.
  • Le 2 février 1960 (fête de la Chandeleur), le pape Jean XXIII a offert une bougie spéciale à Knock.
  • Le 6 juin 1974, la première pierre de l'église « Notre-Dame reine d'Irlande », construite à Knock, a été bénie par le pape Paul VI.
  • Le 30 septembre 1979, le pape Jean-Paul II a visité le sanctuaire pour célébrer le centenaire de l'apparition. Au cours de cette visite historique, le pape s'est adressé au personnel malade et infirmier, il a célébré la messe dans le sanctuaire, et il est allé prier devant le mur de l'apparition. Le pape a élevé l'église (du sanctuaire) au rang de basilique mineure et il a offert une bougie ainsi qu'une rose d'or au sanctuaire.
  • Le 26 août 2018, le pape François a visité le sanctuaire de Knock dans le cadre d'une visite en Irlande pour la 9e rencontre mondiale des familles.

Margaret Anna Cusack

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Mémorial de Margaret Anna Cusack, la religieuse de Kenmare

Par William Murphy from Dublin, Ireland — MEMORIAL TO MARGARET ANNA CUSACK [THE NUN OF KENMARE - AN INTERESTING LADY TO SAY THE LEAST]-123788, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=53589770


Margaret Anna Cusack (en), aussi connue sous le nom de la religieuse de Kenmare est une religieuse anglicane, convertie au catholicisme.

Elle entre dans l'ordre des Clarisses et s'investit dans l'action sociale durant la guerre agraire ; elle collecte des fonds pour aider les pauvres.

Elle s'investit également lors de l'apparition de Knock pour diffuser le message et la dévotion, tout en collectant des fonds pour construire un couvent de religieuses dans ce village.

Elle quitte son ordre avec l'autorisation du pape Léon XIII pour fonder la congrégation des Sœurs de Saint Joseph de la Paix (en).

Mais, entrée en conflit avec l'évêque Mgr John MacEvilly, elle quitte Knock à la fin de 1883 en emportant non seulement la plupart des documents originaux et historiques sur les événements de Knock mais aussi l'argent souscrit pour y construire un couvent à Knock.

Son départ et la subtilisation de l'argent provoquent un scandale international et donne à Knock une « réputation sulfureuse » qui ne sera défaite qu'après plus de cinquante ans.

La religieuse de Kenmare ne s'est jamais remise des blessures qu'elle pensait avoir infligées à Knock, car des rumeurs et des insinuations sur son départ de Knock l'ont suivie en Amérique, où elle s'était réfugiée.

À la suite de cela, elle quitte l’Église catholique et retourne à l'Église anglicane.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Apparition_mariale_de_Knock


Mary Byrne plus tard, Mary O'Connell (1850 - 19 octobre 1936) est une Irlandaise considérée comme la principale témoin de l'apparition mariale de Knock dans le comté de Mayo.

Biographie

Mary Byrne est née en 1850. Elle est la fille aînée des trois enfants de Dominick et Margaret Byrne (née Bourke).

Byrne est l'une des 15 personnes témoins d'une vue inhabituelle au niveau du pignon de l'église le 21 août 1879, plus tard devenu le site du sanctuaire de Knock.

Elle y est amenée à 20 h 15 par la gouvernante du curé, Mary McCloughlin.

À son arrivée, Byrne voit trois personnages planer à 2 pieds au-dessus du sol. McCloughlin lui dit que deux des personnages sont la Bienheureuse Vierge Marie et Saint Joseph.

Byrne identifie la troisième figure comme étant Jean l'Évangéliste, car il ressemble à des statues dans une église de Lecanvey, près de Westport, dans le comté de Mayo.

Les témoins affirment qu'il pleut abondamment mais qu'aucune pluie n'a touché la zone où se trouvent les apparitions.

Byrne se rend dans les maisons voisines et amène le reste du groupe de 15 personnes à assister à l'apparition, y compris ses frères et sœurs, Dominick et Margaret, et sa mère.

Le curé et archidiacre Bartholomew Cavanagh, refuse de se rendre sur place car il ne croit pas aux affirmations de sa gouvernante.

L'histoire de l'apparition à Knock se répand, Byrne étant considéré comme la principale témoin.

En 1880, pour le premier anniversaire de la vision, Byrne participe à une procession commémorative portant une bannière de la Vierge Marie.

Après l'apparition, tous les témoins témoignent d'une commission d'enquête sur l'événement qui a eu lieu à peine 6 semaines après l'apparition.

Décrite comme « intelligente, ouverte, sérieuse et sincère », Byrne, comme ses collègues témoins, est jugée crédible.

Byrne épouse James O'Connell le 1er juillet 1882. Il vient de Becan, un village voisin. Le couple a cinq fils et une fille. Deux de leurs fils, Dominick et Patrick, deviennent policiers, Dominick à Belfast avec la Royal Irish Constabulary et Patrick à Chicago.

Devenue veuve en 1926, Byrne vit près de Knock avec James, son fils aîné.

Beaucoup de pèlerins à Knock visitent la maison pour la toucher.

Byrne insiste sur le fait que lorsqu'elle ferme les yeux et les rouvre, elle peut voir la vision.

En 1932, elle fait une déposition et n'a pas dérogé à son témoignage précédent.

Elle signe une déclaration sous serment le 27 janvier 1936 réaffirmant ce qu'elle a vu à Knock.

Elle est examinée dans le cadre de la deuxième commission d'enquête sur Knock en août 1936 et les aurait impressionnés par son souvenir clair déclarant : « Je suis clair sur tout ce que j'ai dit et je fais cette déclaration sachant que je vais devant mon Dieu. »

Byrne meurt le 19 octobre 1936 et est enterrée à côté de son mari au cimetière de Knock.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mary_Byrne_(t%C3%A9moin)


Le sanctuaire Notre-Dame de Knock

Le sanctuaire de Notre-Dame de Knock (en anglais, The Sanctuary of Our Lady of Knock), communément appelé le sanctuaire de Knock est un sanctuaire marial catholique situé dans la ville de Knock, en Irlande.

Le sanctuaire de Knock préserve et célèbre la mémoire des événements qui ont conduit à sa fondation, à savoir l'apparition mariale de Kncok à quinze personnes, le 21 août 1879 et reconnue comme authentique par l'Église catholique en 1936.

Immédiatement après la déclaration de cette apparition, des pèlerinages s'organisent mais le petit village de Knock manque d'infrastructure pour accueillir les pèlerins.

En 1935, la Société du sanctuaire de Knock est créée pour développer les infrastructures manquantes. En 1976, l'église « Notre-Dame Reine d'Irlande » est construite pour accueillir la foule des pèlerins. Celle-ci est est élevée au rang de basilique en 1979.

Aujourd'hui le sanctuaire de Knock est principalement composé par la chapelle des apparitions, de la basilique, de la chapelle de la réconciliation, de la chapelle du Saint-Sacrement, d'un chemin de croix et d'un musée.

Le sanctuaire attire chaque année plus d'un million de pèlerins et visiteurs du monde entier, dont la venue est facilitée par l'ouverture en 1985 de l'aéroport international de Knock à 20km du sanctuaire.

Histoire

L'apparition mariale du 21 août 1879

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Représentation de la de la vision, dans la chapelle de l'apparition

Par KnockShrine — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68421117

Selon les déclarations des voyants, le 21 août 1879 entre environ 19h et 21h30 sur le mur extérieur de l'église du village est apparue une vision de la Vierge Marie vêtue d'une robe blanche les mains, les yeux tournés vers le ciel en prière et sur portant sur la tête une couronne en or.

À sa droite, s'inclinant respectueusement vers elle, se trouvait saint Joseph avec une barbe et des cheveux gris. À sa gauche se tenait Jean l’évangéliste habillé à la façon d'un évêque et tenant dans sa main gauche un livre ouvert dans lequel des lignes et des lettres étaient visibles. Il semblait prêcher mais aucune voix ne fut entendue.

Enfin était visible l'Agneau de Dieu (représentation de Jésus-Christ dans son rôle de victime sacrificielle), se tenant sur un autel entouré d'anges et derrière lequel se trouvait une Croix.

Les témoins ont déclaré avoir vu et prié cette vision pendant plus de 2 heures et bien qu'il ait plu tout ce temps, aucune pluie ne serait tombé sur l'ensemble de l'apparition. Toujours selon les voyants, aucun message n'a été transmis, ce fut une apparition silencieuse.

Douze jours plus tard un cas de guérison miraculeuse est enregistré. Une enfant sourde de douze ans retrouve l'ouïe (par octobre 1880 ce sont 637 cas de guérison miraculeuse qui sont enregistrés).

Informé de cet événement l'archevêque de Tuam (en), John MacHale (en) créé le 8 octobre 1879 une commission d'enquête ecclésiastique. Après enquête le verdict final de la commission est que les dépositions de tous les témoins sont dignes de confiance et satisfaisantes. Une seconde commission d'enquête est créée le 24 août 1935. Celle-ci juge également l'ensemble des éléments recueillis digne de confiance.

Très vite, l'évêque du lieu a ouvert une enquête canonique, mais malgré l'avis favorable de la commission d'enquête, il n'a pas fait la proclamation de reconnaissance officielle que de très nombreuses personnes attendait. Le pèlerinage à Knock débute très vite, dans les semaines qui suivent cet événement, et la déclaration de plusieurs guérisons et miracles amène la population à dénommer Knock « le Lourdes irlandais ».

Construction

La Société du sanctuaire de Knock ((en) Knock Shrine Society) est fondée le 21 août 1935 avec l'approbation de Mgr Thomas Gilmartin (en), évêque de Tuam. Le but de cette organisation est de « promouvoir le sanctuaire de Knock comme un grand centre spirituel en Europe, et de venir en aide aux pèlerins malades qui se rendent de plus en plus nombreux sur ce lieu de pèlerinage ».

En 1936, est constitué un « Bureau médical », sur le modèle de celui institué à Lourdes pour examiner les cas de déclaration de guérison.

En 1976, l'église « Notre-Dame Reine d'Irlande » est terminée et ouverte au culte. Elle est élevée au rang de basilique mineure par le pape Jean-Paul II en 1979, à l'occasion de sa visite sur le sanctuaire.

En 1988, la « chapelle de la réconciliation » est construite à la suite d'un concours d'architecture. Ce sont les architectes De Blacam & Meagher (en) qui remportent le concours et réalisent la chapelle, dédiée au sacrement de réconciliation.

En 2016, pour célébrer les 40 ans de la basilique, des travaux sont réalisés, dont une grande mosaïque représentant l'apparition, réalisée d'après une œuvre de l'artiste irlandais P. J. Lynch. Cette œuvre monumentale, réalisée par les ateliers italiens de Travissanutto Mosaics, est composée de 1,5 million de pièces de verre, ce qui fait d'elle l'une des plus grandes en Europe.

Début des pèlerinages

Les articles de presse sur l'apparition ont commencé en janvier 1880 et deviennent rapidement très nombreux.

D'autres visions, parfois plus élaborées, ont été signalées à Knock et dans plusieurs autres endroits d'Irlande au cours des mois suivants.

Des centaines de rapports ont été publiés sur des personnes miraculeusement guéries de diverses maladies grâce à l'utilisation de ciment mural de l'église de Knock.

La publicité et les miracles ont amené une foule de pèlerins à Knock au début des années 1880, mais ce nombre a diminué à partir de la décennie suivante.

Un renouveau voit le jour dans les années 1930. Il est dirigé par des laïcs et encouragé par le prêtre et l'archevêque local qui transforment Knock en un lieu de pèlerinage majeur. Knock devient ainsi un centre spirituel marial très important en Irlande dans les décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale.

Description

Le sanctuaire est composé d'un ensemble de bâtiments et d'installations, construites au cours du temps :

L'église paroissiale

L'église paroissiale de Knock a été construite en 1828. Elle est dédiée à saint Jean-Baptiste. Cette église historique a connu (au moins) une restauration. Le maître-autel de l'église a été réalisé dans l'atelier de MP J Scannell de Cork et offert en cadeau en 1880, à l'occasion d'un pèlerinage.

La chapelle des apparitions

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Vue extérieure de la chapelle des apparitions, accolée à l'église paroissiale

Par Bill Henderson, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9338608


La chapelle des apparitions a été construite autour du mur de l'église paroissiale sur lequel s'est déroulée l'apparition. Le mur d'origine a été conservé, et des sculptures en marbre blanc de Carrare ont été réalisées pour représenter Notre-Dame, saint Joseph et saint Jean l'évangéliste tels que les ont décrits les voyants. L'Agneau est placé au centre de la chapelle sur un autel entouré d'anges sculptés. Ces sculptures ont été réalisées par Lorenzo Ferri en 1960.

Le pape Jean-Paul II a béni les statues de la chapelle lors de sa visite au sanctuaire de Knock en septembre 1979 et le pape François est venu y prier dans lors de sa visite en Irlande en août 2018.

La basilique

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Vue arrière de la basilique et de sa flèche

Par Seoseamh44 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=34693257


Cette église, avec une flèche impressionnante dans le paysage rural de l'ouest irlandais, est visible de très loin. L'église a été construite en 1976 en l'honneur de « Notre-Dame reine d'Irlande » afin d'accueillir les milliers de pèlerins qui visitaient le sanctuaire de Knock chaque année.

L'église a été élevée au rang de basilique par le pape Jean-Paul II lors de sa visite au sanctuaire de Knock en 1979.

La basilique, construite pour une capacité de 2 000 places au départ, a été agrandie et réaménagée en 2015. Les vitraux qui séparent chaque chapelle sont des répliques de vitraux d'anciennes églises et d'abbayes des quatre provinces d'Irlande. Ils rendent hommage au « riche héritage ecclésiastique irlandais ».

La mosaïque située derrière l'autel représente la scène de l'apparition de Knock en 1879. Elle est la plus grande mosaïque de ce type en Europe, et comprend 1,5 million de pièces. Elle a été réalisée à Spilimbergo, en Italie, par les artisans mosaïstes de Travisanutto, sur un dessin réalisé par l'illustrateur irlandais P. J. Lynch.

Chapelle de la réconciliation

En 1988, Mgr Greally, directeur du sanctuaire de Knock organise un concours d'architecture pour réaliser une nouvelle chapelle. Ce sont les architectes De Blacam & Meagher (en) qui remportent le concours et réalisent la chapelle, dédiée au sacrement de réconciliation. La mosaïque de la chapelle de la réconciliation a été conçue par Sr Angelica Ballan, des Sœurs disciples du Divin Maître à Rome.

Chapelle du Saint-Sacrement

La chapelle du Saint-Sacrement est un espace destiné à l'adoration eucharistique dans l'espace du sanctuaire. L'exposition du Saint-Sacrement a lieu tous les jours tout au long de la saison des pèlerinages de 11h30 à 18h.

Autres bâtiments

Le complexe comprend, en plus des églises et chapelles, un centre de livres religieux, un espace pour le caravaning et le camping, un musée, un café et un hôtel pour les pèlerins ainsi qu'un musée folklorique.

Notoriété

Notoriété religieuse et spirituelle

Lieu de miracles et de guérisons

Premières années

Dès le début de l'année 1880, les premiers pèlerins viennent sur le site de l'apparition. En mars un groupe de pèlerins vient de Limerick (à 150 km) en train puis en voiture à cheval, et un autre groupe vient de Cork (à 250 km). En août un groupe de 1 000 jeunes hommes venu de Manchester en Angleterre arrive à son tour sur le lieu de l'apparition.

Le développement des chemins de fer et l'apparition d'articles dans des journaux locaux et nationaux ont alimenté l'intérêt pour le petit village de Knock. Des informations faisant état « d'événements étranges dans un petit village irlandais » ont été publiées presque immédiatement dans les médias internationaux. Des journaux aussi éloignés géographiquement, que ceux de Chicago, ont envoyé des journalistes pour couvrir le phénomène de Knock.

Le premier miracle déclaré est celui de la fille de P.J. Gordon cordonnier à Claremorris. Dix jours après l’apparition du 21 août, il se rend à Knock, en famille. La guérison de l'enfant avec « l'aide d'un peu de ciment du mur de l'apparition » fait grand bruit dans la presse, et entraine l'arrivée de nombreux malades. Si bien que très vite, le mur de l'église est « déchiré par des pèlerins » qui ébrèchent le ciment, le mortier et les pierres pour les ramener en souvenir voire les utiliser comme des remèdes.

Knock devient rapidement, un « second Lourdes », attirant non seulement des Irlandais mais aussi les catholiques d’Europe et d’Amérique12. Les rapports de presse sur l'apparition ont commencé en janvier 1880 et sont rapidement devenus très importants. Des centaines de rapports ont été publiés sur des personnes miraculeusement guéries de diverses maladies grâce à l'utilisation de ciment de l'église de Knock. La publicité et les miracles ont amené une foule de pèlerins à Knock au début des années 1880, mais dans les années suivantes, le flux de pèlerins s'est ralenti et le nombre de visiteurs a diminué.

Faute de constructions pour accueillir confortablement les pèlerins, la fréquentation diminue jusqu'aux années 1930 où les docteurs Gilmartin et Walsh décident de développer l'accueil pour relancer le pèlerinage à Knock en permettant d'aider et accueillir efficacement les pèlerins et les malades.

Aujourd'hui

En 1954, à l'occasion de l'année mariale déclarée par le pape Pie XII, le nombre de pèlerins annuel se rendant au sanctuaire dépasse pour la première fois le nombre d'un million.

En 1993, mère Teresa se rend en pèlerinage au sanctuaire de Knock, et la messe célébrée devant la basilique rassemble plus de 50 000 pèlerins.

De nos jours encore, un certain nombre de guérisons sont régulièrement déclarées dans le sanctuaire de Knock et ceux qui déclarent avoir été guéris laissent toujours des béquilles et des bâtons sur « le lieu déclaré de l'apparition ». On compte entre 20 et 30 guérisons « déclarées par an », mais très peu ont fait l'objet d'une enquête approfondie. Chaque diocèse irlandais fait un pèlerinage annuel au sanctuaire marial et la neuvaine de Knock attire 100 000 pèlerins en août. Avec le temps, le sanctuaire de Knock s'est imposé en Irlande comme le plus grand centre spirituel marial du pays.

Les pèlerinages se déroulent majoritairement entre mai et octobre, même si le reste de l'année le site reste fréquenté par de nombreux pèlerins. Des bénévoles sont présents sur le sanctuaire pour venir en aide aux pèlerins et visiteurs. Les responsables du sanctuaire annoncent un chiffre cumulé d'un million de pèlerins par an.

Visites officielles

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La basilique et son esplanade

Par Bill Henderson, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9338614

Hommages rendus par les papes

Les autorités de l'Église catholique ont manifesté au cours du temps des marques d'attention et de reconnaissance envers le sanctuaire de Knock :

  • Le 1er novembre 1945 (fête de la Toussaint), le pape Pie XII a béni la bannière de Knock dans la basilique Saint-Pierre de Rome et l'a décorée d'une médaille spéciale.
  • Le 2 février 1960 (fête de la Chandeleur), le pape Jean XXIII a offert une bougie spéciale à Knock.
  • Le 6 juin 1974, la première pierre de l'église « Notre-Dame Reine d'Irlande », a été bénie par le pape Paul VI.
  • Le 30 septembre 1979, le pape Jean-Paul II a visité le sanctuaire pour célébrer le centenaire de l'apparition. Au cours de cette visite historique, le Pape s'est adressé au personnel malade et infirmier, et il a célébré la messe. Le pape a élevé l'église du sanctuaire au rang de basilique mineure, et il a offert une bougie et une rose d'or au sanctuaire. Jean-Paul II est aussi allé prier et s'agenouiller devant le mur de l'apparition.
  • Le 26 août 2018, le pape François a visité le sanctuaire de Knock dans le cadre d'une visite en Irlande pour la 9e rencontre mondiale des familles.
Visiteurs et événements religieux
  • Le 8 décembre 1954 la statue de Notre-Dame de Knock est couronnée canoniquement, avec l'autorisation du Vatican, à l'issue d'une grande célébration et d'une procession des fidèles.
  • Mère Teresa de Calcutta a visité le sanctuaire en juin 1993.
  • Le Congrès eucharistique national d'Irlande s'est tenu au sanctuaire marial de Knock les 25 et 26 juin 2011. On estime à 13 000 le nombre de pèlerins à cette occasion.
  • Le 13 mai 2017, le cardinal Timothy Dolan a célébré une messe de requiem (dans la basilique de Knock) lorsque le corps de John Curry, le plus jeune témoin de l'apparition de Knock, a été réintégré au cimetière de l'ancienne cathédrale Saint-Patrick de New York après avoir été exhumé d'une tombe anonyme sur Long Island.

Grands rassemblements

Une neuvaine en l'honneur de Notre-Dame de Knock a lieu chaque année en août et rassemble jusqu'à 100 000 pèlerins d'Irlande et du monde entier.

Les pèlerins viennent pour participer à la prière et écouter les enseignements spirituels.

La neuvaine annuelle a été créée en 1977 par le curé de l'époque de Knock, Mgr James Horan (en).

Le mois d'août a été choisi comme le mois particulier pour la dévotion à Marie, car on y trouve deux fêtes importantes : la fête de Notre-Dame de Knock le 21 août et la fête de l'Assomption le 15 août.

Le dernier jeudi de chaque mois est spécialement consacré aux malades et invalides. Une messe spéciale y est célébrée, et le sacrement des malades proposé aux pèlerins.

Un autre grand rassemblement annuel est la messe du Padre Pio en septembre, qui attire jusqu'à 15 000 pèlerins à chaque édition.

Importance économique

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Aéroport de Knock en août 2013

Par Pampuco — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=39755978


Bien qu'il soit resté pendant près de cent ans un important lieu de pèlerinage irlandais, Knock ne s'est imposé comme un site religieux mondial, essentiellement qu'au cours du dernier quart du XXe siècle.

Cela est en grande partie dû au travail de son curé, Monsignor James Horam (en).

Celui-ci a présidé une importante reconstruction du site, avec la mise à disposition d'une nouvelle grande basilique dans le sanctuaire (la deuxième en Irlande) à côté de l'ancienne église. Horan a obtenu du Taoiseach irlandais Charles James Haughey des millions de livres d'aides d'État pour construire un grand aéroport près de Knock, ouvert en 1985.

Le projet a été condamné par les critiques des médias.

À l'époque, l'économie irlandaise était en dépression avec une émigration massive.

Cependant, contrairement aux attentes des critiques, depuis 2003, les compagnies aériennes nationales, low-cost et régionales, notamment Aer Lingus, MyTravel Airways, Bmibaby, Ryanair, Aer Arann, Flybe, Lufthansa et EasyJet ont ajouté des liaisons vers le Royaume-Uni et l'Europe continentale. Toutes les compagnies ne se sont pas maintenues, mais en 2005, l'aéroport traitait 500 000 passagers par an, et 770 000 en 2018.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_Notre-Dame_de_Knock



Knock Mhuire : 21 août 1879

 

Le jeudi 21 août 1879, vers 19 heures, à Knock Mhuire en Irlande, Mary McLoughlin, 45 ans, et Mary Byrne, 29ans, aperçoivent des "images lumineuses" sur la façade de l’église paroissiale.

Voyant que l'image bougeait, les deux femmes comprirent qu'il s'agissait d'une apparition de la Vierge.

La nouvelle se répand et 16 personnes accourent. Toutes les personnes voient la Vierge pendant près de 2 heures.

 

La Vierge est visible, debout, entre 30 et 60 cm au-dessus du sol. Sa taille est celle d’une personne moyenne. Elle est vêtue de blanc et porte une couronne d’or. Elle semble prier.

Saint Joseph et saint Jean l’Évangéliste l’accompagnent. « Saint Jean était habillé comme un évêque en train de prêcher. Il portait une petite mitre sur la tête », précise Patrick Hill qui a vu également des anges. Les témoins voient aussi un « autel » sur lequel se tenait un « agneau » derrière lequel une croix était plantée.

Aucun message n’a accompagné l’apparition silencieuse, mais des guérisons sont obtenues.




 

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