La Madone d'Utelle
La chapelle du sanctuaire Notre-Dame des miracles
Vers l'an 850, des marins Espagnols (les frères Olivares) qui
naviguaient le long des côtes de Provence, furent pris par une tempête
terrible près de l'embouchure du Var. Ils firent le vœu de bâtir un
oratoire dédié à la Vierge si la tempête se calmait et si leur vie était
sauve.
Pendant qu'ils priaient, la Reine du Ciel leur apparut et leur montra
une montagne éclatante de lumière, qui dominait toutes les vallées de la
région. Le ciel était serein, le vent cessa et la tempête fut calmée en
un instant. La puissante Mère de Dieu les avait exaucés et les
navigateurs tinrent leur promesse en érigeant un "pilon" commémoratif.
Le "pilon" fut agrandi, transformé. Il devint une chapelle et les Syndics d'Utelle et le Clergé y organisent de grands pèlerinages. Les évêques de Nice, et Rome même, encouragent cette dévotion.
Le pouvoir de Marie se manifesta toujours dans son sanctuaire des Miracles. En 1510, la fille du Syndic de Sospel, sourde-muette, fut guérie de son infirmité lors d'un voyage dans cette chapelle.
Plus tard, le Comte de Tende, Georges Lascaris, fut guéri d'une longue et douloureuse maladie, après avoir fait vœu d'aller au sanctuaire d'Utelle.
Le sanctuaire souffrit pendant les guerres. Pendant la révolution, il fut dévasté. La population de la montagne aida à la reconstruction du sanctuaire des Miracles en 1806.
De partout on vint travailler et offrir des dons en nature. Pas de route. Les matériaux arrivèrent à Miracles sur les épaules ou à dos de mulet.
Pour fêter le millénaire de sa construction, un cloître a été construit autour de la chapelle qui fut inauguré en 1871. D'abord cloître ouvert, il fut très vite fermé par des murs épais ou seules de petites fenêtres laissent entrer le jour. De l'intérieur on peut voir les piliers et les murs postérieurs. Sur le côté ouest, se trouve un chemin de croix dû à un artiste local du 19ème siècle aussi.
LA STATUE DE NOTRE-DAME DES MIRACLES
La statue de la Vierge est une belle œuvre très vraisemblablement du XVIIIe siècle en bois polychrome. Elle est composée d'un groupe de petits anges joufflus et rieurs, qui, soutenus par des nuages,emportent sur leurs ailes, de la terre vers le ciel, la Vierge Marie. Elle, sobrement vêtue d'une tunique à larges plis et la tête coiffée d'un voile exprime le ravissement de la vision béatifique; la tête est légèrement inclinée vers la terre; tout concourt à traduire l'extase de cette douce Vierge qui est déjà, dès son assomption, Reine du Ciel.
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