La Sainte Croix
Sainte Hélène
La Sainte Croix, est la croix sur laquelle Jésus a été crucifié.
Elle est devenue à partir du IVe siècle une des principales reliques de la chrétienté, faisant l'objet d'une vénération particulière.
Des reliquaires portant le nom de staurothèques sont spécialement fabriqués pour abriter les fragments.
Le nom de « Vraie Croix » a été donné à un ensemble de reliques remontant à la croix découverte par saint Hélène au début du IVe siècle.
Découpé
en plusieurs fragments et dispersé entre plusieurs sanctuaires
chrétiens, en particulier Jérusalem et Constantinople, le bois de la
Vraie Croix représente au Moyen Âge une relique très répandue.
À partir du XIIIe siècle, nombreux sont les sanctuaires qui prétendent en posséder des fragments.
Le fragment de la cathédrale Notre-Dame de Paris
En 1238,
Louis IX (Saint Louis) rachète aux Vénitiens une partie des reliques
gagées par l'empereur latin de Constantinople, dont la couronne
d'épines. Le 30 septembre 1241, un fragment de la Vraie Croix et sept
autres reliques du Christ, notamment le «Saint Sang» et la « Pierre du
Sépulcre » sont acquises. Enfin, en 1242, neuf autres reliques, dont la
«Sainte Lance» et la «Sainte Éponge».
Saint
Louis fit construire, pour la couronne d'épines et pour ces reliques,
la Sainte Chapelle qui se trouve dans le Palais de Justice. Elle fut son
reliquaire jusqu'à la Révolution. La Sainte Chapelle a été inaugurée le
26 avril 1248.
Les
reliques ont été cachées durant la période révolutionnaire, elles
furent ensuite remises au Chapitre de la Cathédrale de Paris qui les
plaça sous la garde des Chevaliers du Saint-Sépulcre.
Les
Saintes Reliques de la Passion du Christ, gardées à Notre-Dame de Paris
par le Chapitre de Notre-Dame, sont présentées à la vénération des
fidèles par les Chevaliers du Saint-Sépulcre :
- Tous les vendredis de Carême, de 15h à 16h,
- le Vendredi-Saint de 9h à 17h30,
- le 1er vendredi de chaque mois de 15h30 à 16h30
Vendredi 3 décembre 2010, vendredi 7 janvier 2011, vendredi 4 février 2011, etc...
Les autres sanctuaires possédant un fragment de la Vraie Croix
Il
est difficile de retracer l'histoire de la Vraie Croix car celle-ci fut
découpée en de nombreux morceaux distribués à de nombreux
bénéficiaires.
Aujourd'hui, les morceaux de la croix du Christ sont très dispersés, et la liste de ces reliques est longue :
- Un fragment est possédé à Saint-Sernin de Toulouse, où il se trouve encore aujourd'hui.
- Un morceau de la Vraie Croix serait miraculeusement arrivé dans un lieu-dit du Morbihan à l'époque des croisades. La chapelle de la Vraie Croix abrite le précieux reliquaire de la Vraie-Croix. La légende dit qu'un chevalier revenant de croisade ait perdu au bourg de l'Hôpital un fragment de la Vraie-Croix qu'il destinait à sa paroisse d'origine. La relique est retrouvée à plusieurs reprises, brillant dans un nid de pie. La population voit là la volonté du ciel d'y maintenir l'objet sacré et une chapelle est construite à cet effet. Une chapelle a été bâtie à cet emplacement puis le village s'est développé pour devenir une commune à part entière qui porte le nom de la relique : La Vraie-Croix.
Véritable
chef-d'œuvre d'orfèvrerie religieuse, ce reliquaire abrite les reliques
de la Vraie-Croix. Il est en forme de croix de Lorraine, à double
croisillon. Ses extrémités sont largement pattées. Le reliquaire est
orné de dessins gravés figurant des feuilles de chêne, de torsades qui
soulignent les bordures, et de neuf pierres précieuses. Un médaillon
enchâssé derrière le volet contient la relique.
- Un autre morceau de la Vraie Croix est conservé en Anjou, dans la chapelle des Incurables de l'hospice de Baugé.
- Il existe aussi dans la collégiale Sainte-Croix à Liège, quatre fragments disposés en une petite croix en or bordée d'un grènetis et ponctuée de perles, le centre étant occupé par une pierre semi-précieuse sur un triptyque reliquaire en chêne recouvert de cuivre doré, repoussé, émaillé et ciselé. L'empereur Henri II du Saint-Empire aurait offert en 1006 à la collégiale Sainte-Croix, les reliques de la Vraie Croix reçues du roi de France Robert II dit le Pieux. Jusqu'en 1996, avant qu'il ne soit restauré, le reliquaire du trésor était visible dans le trésor de la cathédrale. Il est actuellement exposé au MARAM (Musée d'art religieux et d'art mosan à Liège) où il est conservé par mesure de sécurité mais aussi dans le but d'être présenté à un large public. Cette staurothèque (ou reliquaire de la Vraie Croix) porte au revers une inscription dédicacée au nom de Constantin VII et de son fils Romain II. Constituée d'or, d'argent doré, d'émail cloisonné sur or, de perles et de pierres précieuses, elle fut réalisée au milieu du Xème siècle (entre 945 et 959) et le reliquaire à compartiments, au nom du proèdre Basile le parkoimomène, bâtard de l'empereur byzantin Romain Ier Lécapène, fut exécuté à la fin du Xème siècle (entre 968 et 985). Il fut réalisé dans les ateliers impériaux de Constantinople. Des fragments de la relique sont enchâssés en forme de croix dans la monture orfévrée. Plusieurs logettes portant des inscriptions en grec renferment d’autres objets sacrés comme des fragments de la tunique, du linceul, de la couronne d'épines ou bien encore des clous.
- Un morceau de la sainte croix est aussi détenu à la paroisse copte orthodoxe de Sarcelles en région parisienne.
- Un morceau de la Vraie Croix est visible dans un reliquaire en Allemagne à Limbourg-sur-la-Lahn.
La staurothèque de Limbourg fait partie d’une série de reliquaires de la Vraie Croix dits staurothèques.
Cet
objet appartenait au trésor impérial byzantin jusqu’en 1204. Elle fait
partie des objets pillés à Constantinople suite à la IVe
Croisade. Le reliquaire fut offert, en 1208, au monastère de Mosel
(Augustinernonnenkloster Stuben an der Mosel) par la famille du
chevalier Heinrich von Ülmen. Bien d’autres objets byzantins ont subi le
même sort et c’est la raison de la présence de nombre d’entre eux en
Occident au XIIIe siècle.
La
staurothèque, en forme de rectangle, est composée de deux parties
emboîtées. La première est constituée d’un coffret dans lequel est
déposée la relique en forme de croix, la seconde, d’un couvercle
coulissant depuis le haut. Le coffret et le couvercle sont en bois de
sycomore, couverts d’or, d’émaux cloisonnés sur or et de pierres
précieuses. Au-dessus de l’objet se trouve un petit anneau.
L’intérieur
du coffret est richement orné de plaques en émail cloisonné qui
réservent un espace de la forme exacte de la relique qui y est déposée.
Dix petites plaques disposées le long de la branche verticale de la
croix figurent chacune un ange en émail cloisonné portant un pallium
ou un vêtement impérial. Dix autres plaques, plus grandes, représentent
par paires des chérubins ou des séraphins. Des inscriptions se lisent
entre les figures de chaque paire. Ces plaques sont des couvercles de
petits compartiments renfermant d’autres reliques, de la Passion, de la
Mère de Dieu, ou encore, par exemple, quelques cheveux de Jean le
Précurseur. Treize plaques de bordure montrent des guirlandes de motifs
végétaux. Le bord intérieur du coffret, légèrement en biseau, est
composé d’une frise de palmettes. Le cadre ciselé est orné de motifs
végétaux.
Le
couvercle est également richement orné d’émail, ainsi que de pierres
précieuses. Au centre, neuf plaques d’émaux, entourées d’une bande
décorative, présentent les douze apôtres sur les registres du haut et du
bas, tandis qu’au milieu se trouvent l’archange Gabriel avec saint
Jean-Baptiste, le Christ Pantokrator, et enfin la Vierge
accompagnée de l’archange Michel. Le cadre est orné de pierres
précieuses et de huit images de saints en buste. Deux images sont
perdues et ont été remplacées à l’occasion d’une restauration. Deux
plaques décorées de trois rosettes en pierres précieuses se trouvent au
dessus et en dessous de ce cadre. Le tout est entouré de dix plaques
rectangulaires.
La staurothèque, lorsqu’elle est fermée, est entourée d’une bordure d’inscriptions qui permettent d’identifier et de dater l’objet. On y apprend que le commanditaire est Basile le Parakoimomène, fils bâtard de Romain I (919-949).
Ce reliquaire montre la maîtrise des artisans byzantins pour
l’orfèvrerie et l’utilisation de l’émail. C’est aussi un témoin
privilégié des donations faites par des personnages proches du sommet de
la hiérarchie sociale dans le monde byzantin.
- Un morceau de la Vraie Croix est conservé à l'abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault). En 804, Guillaume de Gellone fonde l'abbaye de Gellone. Après son décès, le 28 mai 812, celle-ci devient l'abbaye de Saint-Guilhem (Guilhem étant la forme occitane de Guillaume). La relique d'un morceau de la vraie croix conservée par l'abbaye attire la dévotion des pèlerins de Saint-Jacques. Cette abbaye se trouve sur le territoire de l'ancien diocèse de Lodève alors que l'abbaye d'Aniane, toute proche, est sur celui de Maguelone.
Reliquaire de la Vraie Croix exposé dans le transept sud de l'église abbatiale
- L'abbaye de Wiblingen, en Allemagne, fondée en 1093 par les comtes Hartmann et Otto von Kirchberg, reçut de ceux-ci un morceau de la Vraie Croix qu'ils avaient acquis au cours de leur participation à la première croisade. Pendant la guerre de Trente Ans, l'abbaye a subi des dommages à plusieurs reprises. À l'initiative de l'abbé Johannes Schlegel, le reliquaire de la Vraie Croix a été caché afin de le protéger du pillage des troupes suédoises protestantes. Toutefois, après le retrait des troupes suédoises, la relique n'a pas pu être récupérée, car il n'y avait plus personne en vie qui se souvenait de sa cachette, les témoins de sa dissimulation ayant tous succombé à la peste. Ce n'est que bien des années plus tard, que la relique, emmurée, fut redécouverte.
- Santo Toribio de Liébana, dans le nord de l'Espagne (province de Santander), est à ce jour le principal sanctuaire de vénération de la Croix.
- La Cathédrale Notre-Dame de Tournai en Belgique
Ce
reliquaire qui est une croix pectorale d’origine orientale (encolpion),
contient un fragment de la vraie croix (d’où son nom au Moyen-Age). La
dater est assez difficile : la technique de séparation des perles par un
anneau d’or remonte au VIe siècle. Quant à celle du sertissage de
gemmes utilisées, elle disparaît au XIIIe siècle. On peut donc
raisonnablement penser qu’elle a été façonnée aux VIIIe-IXe siècles.
Un document du XIVe siècle, conservé aux archives de la cathédrale, en recopie un autre de 1225 dans lequel figure la mention : VERA CRUX, DONO JOHANNIS BLIAUT MILITIS. Cependant, il semble que la croix byzantine apparaisse sur le sceau du chanoine Hugues d’Arras sanctionnant un document de 1217.
Contrairement à une opinion répandue au XIXe siècle par Charles de Linas et fréquemment reprise dans la suite, la " Vraye Croix " n’est pas un don fait à la cathédrale par Baudouin, empereur de Constantinople et comte de Flandre et de Hainaut.
Il semble plutôt qu’elle ait été offerte à la cathédrale par le chevalier hennuyer Jean Bliaut, que Geoffroy de Villehardouin mentionne à plusieurs reprises dans son œuvre La conquête de Constantinople. Ce serait un cadeau de remerciement pour le secours apporté aux Croisés en péril après le siège de Constantinople. La croix byzantine serait ainsi arrivée à la cathédrale de Tournai en 1205.
Description
Il s’agit d’une croix pattée constituée de plaques d’or assez peu épaisses et ornée de perles, pierres précieuses et pâtes de verre.
La face présente un cristal de roche qui permet d’entrevoir un minuscule fragment de la vraie croix. Ce cristal aux arêtes bien marquées et au poli impeccable ne doit pas être l’original. D’autre part l’observation de la sertissure montre une déchirure qu’un éventuel changement pourrait expliquer. Cette face est ornée de quarante-huit pierres précieuses réparties en quatorze rangées de trois.
Le revers présente le même décor, mais les pierres sont réduites à trente-deux, réparties deux à deux. Au centre de la croix se trouve un émail cloisonné dont le fond est d’un beau vert, mais la bague de sertissage assez quelconque. Mais le dessin formé par les cloisons d’or et les figures de trèfles et de cœurs d’émail blanc et rouge est d’une remarquable finesse. Cet émail de plique n’était peut-être pas monté d’origine sur la croix. Il s’agit d’un bijou, byzantin d’origine, mais que l’on a également fabriqué en Europe et à Paris, notamment.
Les plaques d’or qui forment le fond de l’avers et du revers du reliquaire ont été percées pour y insérer les gemmes. Pour éviter de déchirer l’or, l’orfèvre a délimité d’un trait finement ciselé, la zone à soulever qui est destinée à maintenir les gemmes, comme une boîte pourrait le faire.
La tranche de la croix reliquaire est délimitée par un double filigrane perlé. Aux extrémités apparaissent de plus grosses perles fines. La partie centrale est décorée de petits cabochons. Mais la tranche du dessus qui comportait autrefois un anneau, scié en 1950, a perdu ses pierreries.
Madame Demeure, des facultés Notre-Dame de la Paix de Namur, a identifié les différentes pierreries qui ornent la croix sans les ôter de leurs alvéoles. Elle a constaté huit pâtes de verres : quatre bleues et quatre vertes. Elle a quelques hésitations à déterminer la nature des pierres rouges qui peuvent être des rubis, des grenats ou des spinelles. Par contre, elle dénombre avec sûreté : onze émeraudes, onze améthystes, neuf cristaux de roches, sept cornalines, trois saphirs, trois grenats et une calcédoine. Elle cite encore parmi les cabochons : vingt pierres naturelles, dont deux bleues non identifiées. Toutes les pierres sont taillées en table ou en cabochon sauf deux cristaux de roche et une pâte de verre bleue qui sont placés dans des chatons.
Un document du XIVe siècle, conservé aux archives de la cathédrale, en recopie un autre de 1225 dans lequel figure la mention : VERA CRUX, DONO JOHANNIS BLIAUT MILITIS. Cependant, il semble que la croix byzantine apparaisse sur le sceau du chanoine Hugues d’Arras sanctionnant un document de 1217.
Contrairement à une opinion répandue au XIXe siècle par Charles de Linas et fréquemment reprise dans la suite, la " Vraye Croix " n’est pas un don fait à la cathédrale par Baudouin, empereur de Constantinople et comte de Flandre et de Hainaut.
Il semble plutôt qu’elle ait été offerte à la cathédrale par le chevalier hennuyer Jean Bliaut, que Geoffroy de Villehardouin mentionne à plusieurs reprises dans son œuvre La conquête de Constantinople. Ce serait un cadeau de remerciement pour le secours apporté aux Croisés en péril après le siège de Constantinople. La croix byzantine serait ainsi arrivée à la cathédrale de Tournai en 1205.
Description
Il s’agit d’une croix pattée constituée de plaques d’or assez peu épaisses et ornée de perles, pierres précieuses et pâtes de verre.
La face présente un cristal de roche qui permet d’entrevoir un minuscule fragment de la vraie croix. Ce cristal aux arêtes bien marquées et au poli impeccable ne doit pas être l’original. D’autre part l’observation de la sertissure montre une déchirure qu’un éventuel changement pourrait expliquer. Cette face est ornée de quarante-huit pierres précieuses réparties en quatorze rangées de trois.
Le revers présente le même décor, mais les pierres sont réduites à trente-deux, réparties deux à deux. Au centre de la croix se trouve un émail cloisonné dont le fond est d’un beau vert, mais la bague de sertissage assez quelconque. Mais le dessin formé par les cloisons d’or et les figures de trèfles et de cœurs d’émail blanc et rouge est d’une remarquable finesse. Cet émail de plique n’était peut-être pas monté d’origine sur la croix. Il s’agit d’un bijou, byzantin d’origine, mais que l’on a également fabriqué en Europe et à Paris, notamment.
Les plaques d’or qui forment le fond de l’avers et du revers du reliquaire ont été percées pour y insérer les gemmes. Pour éviter de déchirer l’or, l’orfèvre a délimité d’un trait finement ciselé, la zone à soulever qui est destinée à maintenir les gemmes, comme une boîte pourrait le faire.
La tranche de la croix reliquaire est délimitée par un double filigrane perlé. Aux extrémités apparaissent de plus grosses perles fines. La partie centrale est décorée de petits cabochons. Mais la tranche du dessus qui comportait autrefois un anneau, scié en 1950, a perdu ses pierreries.
Madame Demeure, des facultés Notre-Dame de la Paix de Namur, a identifié les différentes pierreries qui ornent la croix sans les ôter de leurs alvéoles. Elle a constaté huit pâtes de verres : quatre bleues et quatre vertes. Elle a quelques hésitations à déterminer la nature des pierres rouges qui peuvent être des rubis, des grenats ou des spinelles. Par contre, elle dénombre avec sûreté : onze émeraudes, onze améthystes, neuf cristaux de roches, sept cornalines, trois saphirs, trois grenats et une calcédoine. Elle cite encore parmi les cabochons : vingt pierres naturelles, dont deux bleues non identifiées. Toutes les pierres sont taillées en table ou en cabochon sauf deux cristaux de roche et une pâte de verre bleue qui sont placés dans des chatons.
Le 18 février 2008, la Croix byzantine fut volée au Trésor de la cathédrale.
Des malandrins organisèrent un hold-up et en quelques minutes - le temps nécessaire à l'arrivée de la police alertée par le fonctionnement des alarmes - dérobèrent la croix byzantine ainsi que d'autres pièces de valeur. Des personnes qui se trouvaient menacées par les armes, deux heureusement ne furent que légèrement blessées, les autres en furent quittes pour la peur.
Depuis le XIIIe s., le reliquaire de la " Vraye Croix ", orfèvererie byzantine du XVIIe s. -XVIIIe s., était conservé à la cathédrale et fut lié à l'histoire de Tournai. Beaucoup de nos souverains Rois de France, Comtes de Flandre, Ducs de Bourgogne, gouverneurs espagnols et autrichiens la vénérèrent. Tous les magistrats tournaisiens de l'Ancien Régime prêtèrent serment sur la relique de la croix du Christ.
Elle avait échappé aux troubles du XVIe s. et de la Révolution française, aux guerres et aux malheurs des temps. La technologie du XXIe s. - vitre anti-effraction,alarmes sismiques et volumétriques -, n'a pas résisté à la violence et aux appétits cupides de voleurs sacrilèges...
Nombreuses sont donc les églises qui prétendent posséder des fragments de la Vraie Croix.
Une étude du début du XXe siècle établit que le morceau le plus volumineux serait conservé en Grèce dans le monastère du Mont Athos. Les autres fragments seraient, par taille décroissante, conservés à Rome, Bruxelles, Venise, Gand et Paris.
- Fragment de la croix à Chambon Ste Croix (Dans la Creuse)
Le reliquaire de la vraie croix a été retiré de l'église de Chambon Ste Croix par le curé de Bonnat (village voisin) de peur qu'il ne se fasse dérober.
Le
maire de Chambon Ste Croix (M. Patrick Tixier) l'a réclamé à cet
ecclésiastique qui lui a rendu le reliquaire. Le reliquaire se trouve
désormais en Mairie et non plus en libre exposition dans l'Eglise.
(Merci à Christophe pour toutes ces informations ainsi que pour les photos)
Maussane
Maussane, église sainte Croix
- A Maussane-les-Alpilles (Bouches du Rhône), l'Église
paroissiale Sainte-Croix abriterait un morceau de la vraie Croix. Dès
1681, les Maussanais demandent la création d’une paroisse lors du
passage de Mgr de Grignan au Paradou.
En savoir plus :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire