L'adoration eucharistique Saint Alphonse de Liguori


L'adoration eucharistique
Saint Alphonse de Liguori


Combien la communion spirituelle est salutaire.
Notre Seigneur lui-même, dit saint Liguori, le donna à entendre à sa fidèle servante, la Sœur Paula Maresca, fondatrice du couvent de Sainte-Catherine de Sienne à Naples : il lui fit voir, selon qu'il est rapporté dans sa Vie, deux vases précieux, l'un d'or et l'autre d'argent, eu lui disant qu'il conservait dans le vase d'or ses communions sacramentelles, et dans le vase d'argent ses communions spirituelles.
Dévotion de Saint Liguori
La dévotion de saint Alphonse Liguori au très-saint Sacrement datait des premiers jours de sa jeunesse.
Au milieu d'un monde dissipé, il savait dérober à ses études et à ses occupations quelques moments qu'il allait passer au pied des autels, trouvant mille fois plus de plaisir à verser son cœur dans le cœur de Jésus, à s'entretenir avec Celui dont la conversation a tant de charmes, qu'à se reposer dans les magnifiques pavillons des pécheurs.
Élevé au sacerdoce, et, après avoir fondé la Congrégation du très-saint Rédempteur, son empressement à venir goûter combien le Seigneur est doux pour ceux qui l'aiment, devint encore plus grand et plus ardent.
Quand il était dans les couvents de son institut, ayant plus de facilité de satisfaire sa dévotion, il passait plusieurs heures du jour devant le saint Sacrement. La nuit, souvent il se levait doucement, se rendait au chœur pieds nus de peur de troubler le sommeil de ses confrères, pour se jeter dans les bras de Jésus, et s'enivrer aux sources sacrées qui coulent dans le sanctuaire.
Durant son épiscopat, on le voyait longtemps en adoration dans sa cathédrale, ou dans toute autre église, et on allait s'édifier par ce spectacle du saint, qui semblait converser visiblement avec Dieu.
Démissionnaire et retiré à Saint-Michel des Païens, moins distrait par les affaires et par les relations avec le monde, il pouvait se livrer plus librement à sa piété, et à sa ferveur.
Aussi, plus de huit heures par jour étaient-elles employées en longues et fréquentes visites à Jésus, qu'il faisait à genoux ou assis sur une chaise.
Plus d'une fois son cœur se trouvait rempli de si vives émotions, sa prière était si fervente, son âme si exaltée dans la contemplation de l'amour d'un Dieu caché dans la sainte Eucharistie, qu'il se levait soudainement, tendait les bras vers le tabernacle, comme pour demander à Jésus la faveur de le presser contre son sein, afin de le dédommager des délaissements et de l'indifférence des hommes ; puis, le voile qui le dérobait à ses regrets semblait être tombé, et il s'écriait tout hors de lui-même, et dans d'ineffables ravissements : Le voilà ; venez voir comme il est beau ! aimez-le donc de tout votre cœur ! Il fallait lui faire violence et l'arracher de l'église pour l'obliger à ne pas omettre sa promenade obligée, et toujours il la dirigeait du côté de l'église où était exposé le saint Sacrement : « Conduisez-moi donc, disait-il, à l'adoration ; j'ai quelque chose à dire à mon Jésus. » Lorsque ses infirmités ne lui permirent plus de se rendre au chœur, ce fut pour lui une cruelle privation. Pour le consoler, son directeur lui disait qu'il avait une chapelle et un autel dans ses appartements : « Mais Jésus-Christ n'y est pas, » lui répondit Alphonse les larmes aux yeux. Cependant il cherchait, pour ainsi dire, à tromper son amour, en récitant avec le pieux Romito, ou avec son domestique, les prières de l'exposition solennelle devant l'autel, dont il faisait allumer les cierges.

Le miracle eucharistique

La dévotion séraphique d'Alphonse au Saint-Sacrement le détache de plus en plus du monde.

De tous les fruits qu'Alphonse recueillit de cette retraite, le plus grand fut une confiance toute spéciale et une tendre dévotion envers Jésus, présent au très-saint Sacrement.
Il s'approchait de la Sainte-Table plusieurs fois la semaine ; il allait chaque jour visiter le très-saint Sacrement dans l'église où se faisait l'adoration des Quarante-Heures, et s'y tenait en contemplation des heures entières, édifiant ainsi le peuple et remplissant son propre cœur d'une grande consolation.
C'était beau de le voir au pied des autels, surtout quand il portait les insignes de son rang.
Il achetait lui-même des fleurs, et embellissait l'autel de l'église de sa paroisse où était exposé le divin Sacrement.
Il conserva pendant toute sa vie cette dévotion pour orner les autels ; quand il fut dans la congrégation, il se procurait les semences les plus rares, et cultivait de ses propres mains les fleurs pour en parer les autels.
Il portait envie, comme il le dit dans un de ses cantiques, à ces innocentes créatures qui ont l'heureux destin de rester nuit et jour devant le Créateur.
En récompense des hommages qu'Alphonse rendait à Jésus dans le Mystère Eucharistique, l'auguste Sacrement devint pour lui la source de toutes les grâces dont il fut comblé dans le cours de sa vie.
Dégagé du monde et vainqueur de lui-même, il en était redevable à Jésus, au Saint-Sacrement, comme il l'atteste dans son livre des Visites : a Par cette dévotion de visiter le très-saint Sacrement , quoique pratiquée avec beaucoup de froideur et d'imperfection, je me vis dégagé du monde, où pour mon malheur j'ai vécu jusqu'à l'âge de vingt-six ans. »
Ce tendre amour envers le divin Mystère fut extrêmement remarquable dans Alphonse ; il le conserva jusqu'à la fin de sa vie ; nous pourrions l'appeler à juste titre l'amant du très-saint Sacrement.
L'année suivante, son père se trouvant à Naples, Alphonse se retira de nouveau avec lui dans la maison des Pères de la mission pour y régler les affaires de sa conscience.
Il y fut éclairé de nouvelle lumières, et s'affermit dans sa résolution de ne plus penser au mariage, mais de se consacrer tout à Dieu et à l'affaire de son salut.
Il résolut en même temps de céder son droit d'aînesse à son frère Hercule, sans cependant abandonner les tribunaux.
Ainsi, la grâce préparait suavement Alphonse à entrer dans les desseins de Dieu sur lui ; ainsi Alphonse correspondait à la grâce, et, sans en connaître les raisons , écartait lui-même tous les obstacles aux bénédictions du Seigneur.
Source : 
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/alphonsedeliguori/index.htm

Pendant plus de trois mois en 1732, les signes de la Passion de notre Seigneur Jésus Christ dans l’Hostie consacrée, apparurent au monastère du Très Saint Rédempteur à Scala.
En savoir plus :
http://www.therealpresence.org/eucharst/mir/french_pdf/MIRACLE-FR-damiani.pdf



Alphonse de Liguori

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