L'adoration eucharistique
Saint Louis
Piété de Saint Louis, roi de France.
Lorsque
saint Louis, le roi très-chrétien, revint en France après la croisade,
il fit dresser sur son vaisseau un autel et un tabernacle magnifiquement
ornés, où, par la permission du légat apostolique, il fit mettre le
saint Sacrement.
Là
on récitait l'office divin et même toutes les prières de la Messe à
l'exception du Canon, on y prenait aussi la sainte hostie pour la donner
en viatique aux malades.
Le
troisième jour de l'embarquement, il s'éleva une furieuse tempête qui
jeta le vaisseau royal sur un écueil et le mit en grand danger.
Jamais
le monarque ne voulut abandonner ses compagnons d'armes pour se
réfugier sur un autre navire : mais, s'étant prosterné devant le saint
Sacrement et les reliques des saints, il sauva son vaisseau de la
situation désespérée où il se trouvait par ses prières et par ses
larmes.
Lorsqu'il reçut le Viatique, il avait le cœur embrasé d'amour et les yeux pleins de larmes.
«
Je crois aussi fermement que Jésus est ici présent, dit-il au prêtre
qui l'interrogeait, que si je le voyais de mes propres yeux monter au
ciel. »
Lui
qui assistait chaque jour au saint sacrifice avec tant de ferveur et
qui s'honorait de servir à l'autel, conjura son fils de le faire
assister après sa mort par des Messes et de bonnes œuvres.
Saint Louis, roi de France.
Saint
Louis, roi de France, devenu prisonnier du sultan de Soria, recevait
néanmoins tous les jours la communion des mains de son confesseur, et
passait souvent des demi-journées en présence du saint Sacrement.
Le
sultan, témoin de ces pratiques religieuses, lui proposa de lui rendre
la liberté à la condition qu'il lui donnerait une hostie consacrée. Il
avait, en effet, remarqué que le roi la considérait comme un bien
infiniment précieux.
Le
même roi, se sentant frappé d'une maladie contagieuse, tourna aussitôt
toutes ses pensées vers Dieu, et le remercia de la grâce qu'il lui
faisait de le délivrer de la prison de son corps.
Lorsqu'on
lui apporta le saint Viatique, il l'adora et le reçut avec des larmes
qui témoignaient l'ardeur et la tendresse de son amour ; et comme le
prêtre lui demanda s'il croyait que ce fût le vrai corps de Jésus-Christ
: « Je le crois, lui dit-il, aussi fermement que si je le voyais en la
forme qu'il monta au ciel. » (Guill., 3e part.)
Source : Livre "Dévotion à la sainte Eucharistie en exemples, ou excellence des prières et ..." par Jean-Joseph Huguet
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