Le mariage
Qu'est ce que le sacrement du mariage ?
C'est
le sacrement par lequel Dieu unit l'homme et la femme, et leur donne la
grâce de s'aimer et d'élever chrétiennement leurs enfants.
En
créant l'homme et la femme, Dieu les a appelés dans le mariage à une
intime communion de vie et d'amour entre eux "à cause de cela, ils ne
sont plus deux mais un seul" (Mat 19,6). En les bénissant, Dieu leur a
dit "Soyez féconds et multipliez-vous" (Gn 1,28).
Selon
le plan originel de Dieu, l'union matrimoniale est indissoluble, comme
Jésus-Christ l'a affirmé : "Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare
pas" (Mc 10,9).
L'Église
catholique est dans la joie chaque fois qu'un couple souhaite s'engager
dans l'Amour mutuel à la lumière du Christ. C'est parce qu'elle sait le
prix d'un tel engagement que l'Église demande réflexion et préparation.
Qui peut se préparer au mariage ?
Toute
personne baptisée peut se marier à l'Église. Cependant une personne non
baptisée peut se marier à l'Église si elle épouse quelqu'un qui est
baptisé. Mais il faut que la paroisse demande à l'évêché une dispense
qu'on appelle "dispense de disparité de culte". Elle est pratiquement
toujours accordée. La personne non baptisée doit être d'accord avec les
éléments essentiels du mariage chrétien (liberté, fidélité,
indissolubilité et ouverture à la fécondité) et s'engager à respecter la
foi de son conjoint.
Si
aucun des deux n'est baptisé, il n'est pas possible de se marier à
l'Église. En effet, il faut être baptisé pour recevoir un sacrement.
Par
ailleurs, il faut en principe avoir reçu la grâce du sacrement de
confirmation pour se marier à l'Église. La confirmation donne les moyens
de vivre pleinement le mariage. Le code de droit canonique demande que
l'on n'admette pas au mariage des fiancés non confirmés sauf si il
existe "un grave inconvénient" (canon 1065).
Comment se célèbre le mariage ?
La célébration eucharistique est publique, en présence du prêtre et des témoins des mariés.
Après
un mot d'accueil du prêtre, c'est la "liturgie de la parole" : lecture
d'un texte de la Bible, suivi d'un psaume, de la lecture de l'évangile
et le l'homélie. Puis c'est l'échange des consentements par les fiancés
devant les témoins. Les consentements sont suivis par la bénédiction et
le don mutuel des alliances et souvent par une prière des époux.
S'il
n'y a pas de messe, l'assemblée récite le Notre Père. Le prêtre donne
ensuite la bénédiction nuptiale. Enfin, des membres de l'assemblée
lisent une prière universelle préparée par les époux. La cérémonie se
termine par une bénédiction finale et la signature des registres.
Si
la célébration comporte la messe, après l'échange des alliances et la
prière des époux, on lit immédiatement la prière universelle. Puis c'est
la "liturgie eucharistique" au court de laquelle le prêtre donne la
bénédiction nuptiale juste après le Notre Père. La cérémonie se termine
par la bénédiction finale et la signature des registres.
Qu'apporte le mariage ?
Le
sacrement du mariage crée entre les époux un lien perpétuel et
exclusif. Dieu lui-même ratifie le consentement des époux. Ainsi, le
mariage conclu et consommé entre baptisés ne peut jamais être dissous.
D'autre part, le sacrement donne aux époux la grâce nécessaire pour
parvenir à la sainteté dans la vie conjugale, et dans l'accueil
responsable et l'éducation des enfants.
Quand l'Église admet-elle la séparation physique des époux ?
L'Église
admet la séparation physique des époux lorsque leur cohabitation est
devenue, pour des motifs graves, pratiquement impossible, même si elle
souhaite leur réconciliation. Mais aussi longtemps que vit son conjoint,
aucun des époux n'est libre de contracter une nouvelle union, à moins
que leur mariage ne soit nul et déclaré tel par l'autorité
ecclésiastique.
Quelle est la position de l'Église à l'égard des divorcés remariés ?
Fidèle
au Seigneur, l'Église ne peut reconnaître comme Mariage l'union des
divorcés remariés civilement. "Celui qui renvoie sa femme pour en
épouser une autre est coupable d'adultère envers elle. Si une femme a
renvoyé son mari pour en épouser un autre, elle est coupable d'adultère"
(Mc 10, 1112). A leur égard, l'Église fait preuve d'une sollicitude
attentive, les invitant à une vie de foi, à la prière, aux œuvres de
charité et à l'éducation chrétienne de leurs enfants. Mais aussi
longtemps que dure leur situation, qui est objectivement contraire à la
loi de Dieu, ils ne peuvent recevoir l'absolution sacramentelle, ni
accéder à la communion eucharistique, ni exercer certaines
responsabilités dans l'Église.
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