Saint Gabriel de l'Addolorata

Saint Gabriel de l'Addolorata († 1862)

Passioniste italien

 

Saint Gabriel de l'Addolorata, Passioniste italien († 1862)

 

Gabriel de l'Addolorata (Assise, 1er mars 1838 - Isola del Gran Sasso, 27 février 1862) est un passionniste italien reconnu comme saint par l'Église catholique.

Il est fêté le 27 février.

Biographie

Image illustrative de l’article Gabriel de l'Addolorata


François Possenti naît dans une famille de treize enfants.

Son père est gouverneur des États pontificaux.

Lorsque ce dernier est nommé assesseur à Spolète, le jeune François y fait ses études chez les Frères des Écoles chrétiennes puis au collège des Compagnie de Jésus.

Ses premières années sont marquées par le confort et l'exigence de l'éducation liés à son milieu social, mais aussi le climat d'une forte piété, dont se charge sa mère.

Le jeune François aime particulièrement la Vierge Marie, et redouble de dévotion envers elle lorsqu'il perd sa mère à 9 ans.

C'est un traumatisme pour la famille : le père, distant et pris par ses affaires, doit désormais s'occuper seul de l'éducation de ses enfants.

L'adolescence de François Possenti est paradoxale : élève studieux et gentilhomme pieux, il aime toutefois les mondanités et fréquente les soirées de la bonne société. On le dit bon danseur. Il rêve de chevalerie.

En 1856, à l'octave de la fête de l'Assomption, une image de la Vierge Marie vénérée depuis plusieurs siècles est portée en procession dans les rues de Spolète. À son passage, le jeune homme aurait entendu : « François, le monde n'est plus pour toi ; il te faut entrer en religion ».

Noviciat

undefined

Saint Gabriel de Notre-Dame des Douleurs (peinture dans la salle paroissiale de Fiè allo Sciliar)

Par Miyska — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=107822046


À la suite de l'appel de la procession de Spolète, François Possenti décide d'entrer chez les Passionistes, dont il admire la radicalité et le point d'honneur de la Passion du Christ et de la dévotion à la Vierge Marie.

Contre l'avis de son père, il s'enfuit et intègre le noviciat à l'âge de 18 ans, où il prend le nom de Gabriel de l'Addolorata (de Notre-Dame des Douleurs).

Les débuts sont rudes, de par l'austérité du couvent et par sa constitution fragile. Toutefois, il développe une attention fidèle à la règle, et alors qu'il n'y est pas tenu, il suit le règlement des frères profès. Son exemplarité, son obéissance, le démarquent parmi ses compagnons. Parmi eux, le bienheureux Bernard-Marie de Jésus.

Dès le début de son noviciat, Gabriel de l'Addolorata s'est ajouté toute une série de dévotions à Notre-Dame. D'ailleurs, il en fait le principal sujet de ses conversations, de ses pensées, et de ses lettres aussi. Il est constamment tourné vers la Vierge. Avec l'accord de son confesseur, le vénérable Norbert Cassinelli, il a fait le vœu de propager toujours et par tous les moyens la dévotion à la Sainte Vierge. En plus de l'observance parfaite à la règle, il s'imposait volontairement plusieurs mortifications par jour.

Dernières années

Gabriel de l'Addolorata fait ses études de philosophie en 1858 à Pieve Torina.

L'année suivante, il poursuit ses études de théologie à Isola del Gran Sasso.

En 1861, il reçoit les ordres mineurs à la cathédrale de Penne (Pescara).

Ses nombreuses mortifications, ses veilles et l'austérité de la vie passionniste atténuent progressivement sa santé.

Atteint de tuberculose en 1861, il se prépare à mourir, et accepte le sacrifice de ne jamais être prêtre.

Son agonie fut longue mais entourée de sa communauté.

Le 27 février 1862, après avoir embrassé une image de Notre-Dame des Douleurs, il tomba en extase et mourut.


undefined

Chapelle consacrée à saint Gabriel au Brésil

Par Eugenio Hansen, OFS — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=50456939

Vénération

Béatification et canonisation

Le procès canonique en vue de la canonisation de Gabriel de l'Addolorata débute en 1896. Les enquêtes concernant la sainteté de sa vie se concluent par la reconnaissance de ses vertus héroïques, le 14 mai 1905, par le pape Pie X.

À la suite de la reconnaissance, médicale et théologique, de deux guérisons attribuées à l'intercession de Gabriel de l'Addolorata, saint Pie X procède à sa béatification, célébrée le 31 mai 1908 dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

Deux miracles supplémentaires ayant été approuvés par les autorités du Saint-Siège, le pape Benoît XV proclame solennellement saint Gabriel de l'Addolorata, lors d'une messe célébrée dans la basilique Saint-Pierre de Rome le 13 mai 1920.

Culte

undefined

Reliques de saint Gabriel dans le sanctuaire d'Isola del Gran Sasso

Par user:Gaetano56 — user:Gaetano56 - foto personale, CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3942718


Saint Gabriel de l'Addolorata est fêté le 27 février. En 1932, le pape Pie XI étend sa fête à toute l'Église universelle.

En 1908, un imposant sanctuaire est bâti en son honneur à Isola del Gran Sasso d'Italia, dans le but de garder et d'exposer à la vénération des fidèles la châsse contenant sa dépouille.

En 1929, Pie XI élève le sanctuaire au rang de basilique mineure. Devant l'ampleur des foules, un second sanctuaire, plus vaste, est construit en 1960. Les sanctuaires d'Isola accueillent chaque année 2 millions de pèlerins.

Il est le co-patron de l'Action catholique, des Abruzzes et des séminaristes.

En 2009, l'église San Gabriele dell'Addolorata dans le quartier Don Bosco de Rome lui est dédiée.

Attributs : Habit de Passionniste.

Saint patron : Séminaristes, étudiants, jeunesse, région des Abruzzes.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_de_l'Addolorata

 

Saint Gabriel de l'Addolorata, Passioniste italien († 1862)

 

Frère Gabriel de L'Addolorata (c'est-à-dire "de Notre-Dame des Sept-Douleurs") est le nom de religion que reçut François Possenti lorsqu'il fut entré chez les Passionnistes.

Dès son enfance, le jeune Saint professait une dévotion ardente envers la Sainte Vierge, dévotion qui lui avait été inspirée par les soins attentifs de sa mère.

Pendant le temps de sa scolarité, cette dévotion s'intensifia sous l'influence de ses maîtres religieux, les Frères des Écoles Chrétiennes et les Pères Jésuites.

Aussi la divine Mère avait-Elle pour lui des attentions toutes particulières.

Et on ne s'étonnera pas qu'Elle soit intervenue Elle-même dans l'appel du jeune homme à la vie religieuse.

A Spolète (Italie), on vénère une délicieuse et très antique image de la Madone, que l'on porte en procession dans la ville, le jour octave de l'Assomption.

Personne ne voudrait manquer cette procession ni refuser de s'unir aux manifestations pieuses d'un peuple entier en l'honneur de la sainte image.

Chacun s'efforce de se trouver sur son passage, de la contempler avec dévotion, dans l'espoir d'en obtenir quelque faveur particulière.

En 1856, comme les années précédentes, François Possenti se trouvait au milieu de la foule.

Mais, cette fois, dès qu'il eut porté les yeux sur l'image de la Vierge, il se sentit profondément ému.

Il avait aperçu la Sainte Vierge le regarder avec une maternelle tendresse; il L'avait entendue lui dire : "François, le monde n'est plus pour toi ; il te faut entrer en religion."

Il entra donc chez les Passionnistes.

Il y vécut saintement, puis y mourut en prédestiné, âgé de 24 ans, après six ans seulement de vie religieuse.

Canonisé il y a peu d'années, il est devenu un des patrons de la jeunesse.

Nous l'invoquons sous le nom de saint Gabriel de l'Addoorata, et sa fête se célèbre le 27 février.

La tendresse que saint Gabriel avait pour la Sainte Vierge atteignait à une véhémence qu'on ne saurait exprimer.

Son cœur était comme un brasier brûlant d'amour pour sa tendre Mère.

Et si vive que fût sa dévotion mariale pendant qu'il vivait encore dans le monde, elle n'était, pourtant, que l'ombre, pour ainsi dire, de celle qu'il manifesta une fois devenu religieux.

Dès son noviciat, il s'appliqua constamment à une union intime avec sa Mère du Ciel dans ses pensées, ses affections, ses paroles, ses actions.

Il en était venu à ne plus perdre le souvenir de Marie, souvenir qui ne le quittait pas même pendant le sommeil, car ses rêves les plus fréquents avaient la Mère de Dieu pour objet.

La Sainte Vierge était le sujet le plus ordinaire de ses conversations.

Il avait toujours quelque chose de nouveau à dire de Sa tendre Mère, et il faisait l'édification de tous ceux qui l'écoutaient.

Ses lettres n'étaient qu'une longue louange de sa bonne Mère, qu'il désirait tant voir aimée et honorée des siens.

Sans cesse, il leur recommandait la lecture du livre de saint Alphonse de Liguori intitulé "Les gloires de Marie".

C'est par amour pour la Sainte Vierge qu'il voulut s'appeler Frère Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs.

En esprit de pénitence et comme moyen d'écarter de lui tout ce qui aurait pu le détourner du souvenir constant de la divine Vierge, Frère Gabriel pratiquait strictement la modestie des yeux.

Après cinq ans de cette pratique, il en était arrivé à ne plus avoir de distractions pendant ses prières.

Le jeune Saint s'était imposé un grand nombre de pratiques pieuses en l'honneur de Marie.

L'une de ses plus chères dévotions était sa coutume d'offrir chaque jour à la bonne Mère un bouquet de petites mortifications, qu'il multipliait de façon étonnante.

Mais il savait, et n'oublia jamais, que sa principale obligation de religieux était l'exacte observance de sa Règle.

Il était également plein d'ardeur pour faire partager à tous sa dévotion envers Marie.

Il voulait s'engager par vœu particulier à étendre le règne de Marie.

À la grande joie de son cœur, ses Supérieurs lui permirent de faire ce vœu apostolique.

Son agonie ne fut qu'une douce extase.

Quelques instants avant de rendre le dernier soupir, il demanda l'image de Notre-Dame des Sept-Douleurs.

L'ayant reçue, il la couvrit d'abord de baisers, puis la plaça sur son coeur, où il la pressa fortement de ses deux mains jointes.

Soudain, un céleste sourire épanouit son visage, et c'est dans cette attitude qu'il rendit son âme.

Source :

http://magnificat.ca/cal/fran/02-27.htm

En savoir plus :

http://www.sangabriele.org/

http://www.piercedhearts.org/theology_heart/life_saints/st_gabriel_of_our_lady_of_sorrows.html

 

 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire