Sainte Alpais

Sainte Alpais († 1211)
 recluse à Cudot au pays de Sens


Sainte Alpais, recluse à Cudot au pays de Sens († 1211)

On la fête le 3 novembre.
Sainte Alpais, née à Triguères au hameau de la Mardelle (Yonne) vers 1155, morte vers 1211, est une sainte de l'Église catholique romaine.

Biographie

A la mort de son père, Sainte Alpais s'établit avec sa famille à Cudot, à une vingtaine de kilomètres de Triguères.
Au temps de Philippe Auguste, la vachère tombe gravement malade et est paralysée à l'âge de 20 ans, atteinte de la lèpre.
Elle inspire une telle répulsion qu'on lui jette sa nourriture, de loin, devant l'espèce de tanière où elle a été reléguée.
C'est au tréfonds de cette misère et de cette solitude que la Vierge Marie lui est apparue, l'a guérie et lui a donné le don des miracles.
Alors commence pour Alpais une vie de conseillère et de guide. Comme beaucoup de gens qui viennent de partout, Adèle (Alix de Champagne) vient la consulter en 1180 et lui fait une donation de rente qui sera confirmée par son fils Philippe Auguste en 1184.
Pendant 30 ans, Alpais se nourrit exclusivement de l'hostie.
Après sa mort, vers 1211, un prieuré est construit sur sa tombe, dont il ne reste que l'église qui garde ses reliques.

Informations complémentaires

Alpais est canonisée par Pie IX en 1874.
La fête de sainte Alpais est le 3 novembre.
Tous les ans, la messe dédiée à sainte Alpais suivie par la procession traditionnelle a lieu le lundi de Pentecôte.
Le 2 juin 2011, jeudi de l'Ascension, une célébration particulière organisée à Cudot marque le 800ème anniversaire de la mort de sainte Alpais.
Alpais est la patronne des astronautes parce que dans ses visions elle voyait la terre comme une boule "suspendue au milieu d'une mer d'azur".

1211 : Décès de sainte Alpaïs, recluse


Née vers 1150-1155 à Cudot, dans l’Yonne (ou à Triguères, dans le Loiret), Aupaïes ou Alpaïs, dont le nom signifie « haute paix » ou « haute espérance », bouvière, lépreuse et abandonnée, n’était plus nourrie que de l’eucharistie. La nouvelle se répandit que la Vierge lui apparaisait. L’archevêque de Sens, Guillaume de Champagne, beau-frère du roi Louis VII, diligentea une enquête, reconnut le miracle, et fit construire autour de sa logette une collégiale servie par deux chanoines de Saint-Jean-hors-les-Murs de Sens pour accueillir les pèlerins. Alpaïs mourut le 3 novembre 1211. Dans l’église de Cudot, fortement restaurée après sa canonisation en 1874, le mausolée réalisé par le sculpteur Émile Peynot (Villeneuve-sur-Yonne, 1850 – Paris, 1932), Prix de Rome, remploie la dalle funéraire du 13ème siècle. Patronne des astronautes (dans ses visions, la terre était semblable à une boule suspendue au milieu d’une mer d’azur), son pèlerinage est perpétué le lundi de Pentecôte.- MP et MCB
Maurice Prou, « Note sur un manuscrit de la vie de sainte Alpais », dans Bibliothèque de l’Ecole des chartes, t. 46, 1885, p. 503-510 ; – Etienne Dodet, « Aspects locaux du culte de sainte Alpais et son renouveau au 19ème siècle : marcophilie villeneuvienne », Bulletin de l’Association des amis de la chapelle de Villeneuve-aux-Riches-Hommes, n° 17, 2003, p. 1-18, ill.

1211 - 2011 : 800ème anniversaire de la mort de Sainte Alpais 
Depuis le 13ème siècle Sainte Alpais, est vénérée par les chrétiens. A l'époque où se construisait l'abbaye de Pontigny, vers l'an 1150, Alpais naquit à Cudot ; son père était laboureur et, toute jeune, Alpais aidait aux travaux des champs et gardait le troupeau. Elle se distinguait des autres enfants par une grande piété. Encore adolescente elle fut atteinte d'une maladie provoquant sur tout le corps des écoulements de pus à l'odeur si nauséabonde qu'on dut la mettre à l'écart du village comme une lépreuse. Puis la paralysie la gagna et elle fut immobilisée sur sa couche. Après une année d'épreuve elle fut guérie le jour de Pâques 1169 à la suite, dit un de ses biographes, d'une apparition de la Vierge Marie. Mais il lui resta une paralysie presque complète et rejetait tout aliment ou boisson. A partir de ce moment commence pour Alpais une vie hors du commun : ne pouvant plus ni manger ni boire, elle vécut uniquement de l'hostie eucharistique et cela pendant 40 ans, jusqu'à la fin de sa vie en 1211. Ce prodige est attesté par des témoins dignes de foi : un moine de l'abbaye cistercienne des Echarlis, proche de Cudot qui lui rendait visite fréquemment et qui a écrit une "Vie d'Alpais"; un chanoine prémontré de l'abbaye st Marien d'Auxerre ; Robert Abolant auteur d'une célèbre chronique, qui est allé la voir en 1180 et en parle avec émerveillement. C'est que, outre sa vie mystérieusement nourrie de l'Eucharistie, Alpais est favorisée de visions et d'extases. Constamment visitée par des pèlerins ou des curieux que le prodige attire, elle reste modeste donnant des avis sages et prudents, assistant spirituellement ceux qui lui demandent conseil. L'archevêque de Sens, Guillaume aux blanches mains ,après une sérieuse enquête, fut convaincu de sa sainteté et fit construire l'église Notre Dame à l'intention des pèlerins qui venaient à Cudot ; la logette où vivait Alpais y fut incluse et de son lit elle pouvait voir le prêtre célébrant à l'autel. De grands personnages venaient la visiter, la reine Adèle de Champagne , mère de Philippe Auguste vint la voir par deux fois en 1180 et 1200. Dans les siècles suivants la réputation et le culte d'Alpais se répandirent dans toute l'Europe et on venait nombreux prier sur sa tombe. Son pèlerinage ne s'est jamais arrêté et aujourd'hui encore, Alpais , modèle de foi , est vénérée par les chrétiens du diocèse Sens-Auxerre et aussi par des pèlerins venant des quatre coins de la France voir même de l'étranger. Elle est vénérée par les astronautes de la NASA qui la considèrent comme leur sainte patronne grâce à ses visions de l’univers « dans son ensemble qui a la forme circulaire et sphérique – le soleil plus grand que la terre- la terre ressemble à un œuf suspendu dans l’espace entourée d’une ceinture d’eau de tous cotés ». 
Alpais naquit à Cudot vers l’an 1150.

Encore adolescente elle fut atteinte d’une maladie provoquant sur tout le corps des écoulements de pus à l’odeur si nauséabonde qu’on dut la mettre à l’écart du village comme une lépreuse.

Après une année d’épreuve elle fut guérie le jour de Pâques 1169 à la suite, dit un de ses biographes, d’une apparition de la Vierge Marie.
Mais il lui resta une paralysie presque complète et rejetait tout aliment ou boisson.
À partir de ce moment commence pour Alpais une vie hors du commun : ne pouvant plus ni manger ni boire, elle vécut uniquement de l’hostie eucharistique et cela pendant 40 ans, jusqu’à la fin de sa vie en 1211.

Ce prodige est attesté par des témoins dignes de foi : un moine de l’abbaye cistercienne des Echarlis, proche de Cudot qui lui rendait visite fréquemment et qui a écrit une « Vie d’Alpais » ; un chanoine prémontré de l’abbaye Saint Marien d’Auxerre ; Robert Abolant auteur d’une célèbre chronique, qui est allé la voir en 1180 et en parle avec émerveillement.

C’est que, outre sa vie mystérieusement nourrie de l’Eucharistie, Alpais est favorisée de visions et d’extases.
Constamment visitée par des pèlerins ou des curieux que le prodige attire, elle reste modeste donnant des avis sages et prudents, assistant spirituellement ceux qui lui demandent conseil.
L’archevêque de Sens, Guillaume aux blanches mains (Guillaume de Champagne), après une sérieuse enquête, fut convaincu de sa sainteté et fit construire l’église Notre-Dame à l’intention des pèlerins qui venaient à Cudot.
La logette où vivait Alpais y fut incluse et de son lit elle pouvait voir le prêtre célébrant à l’autel.

De grands personnages sont venus la visiter : la reine Adèle de Champagne, mère de Philippe Auguste vint la voir par deux fois en 1180 et 1200.

Dans les siècles suivants la réputation et le culte d’Alpais se répandirent dans toute l’Europe et on venait nombreux prier sur sa tombe.
Son pèlerinage ne s’est jamais arrêté et aujourd’hui encore, Alpais, modèle de foi, est vénérée par des pèlerins venant des quatre coins de la France voir même de l’étranger.

Les astronautes de la NASA qui la considèrent comme leur sainte patronne grâce à ses visions de l’univers « dans son ensemble qui a la forme circulaire et sphérique – le soleil plus grand que la terre- la terre ressemble à un œuf suspendu dans l’espace entourée d’un ceinture d’eau de tous cotés ».

Un miracle de Sainte-Alpais
"En 1790, un soleil brûlant désolait les campagnes et la permanence prolongée dé la sécheresse menaçait les habitants de la perte totale de leurs récoltes. La paroisse de Triguères résolut de réclamer solennellement la protection de la bienheureuse Alpais. Un pèlerinage s'organise. Préparées par la prière et la pénitence, trois cents personnes sont en route (...). La procession arrive en bel ordre au village de la sainte, à trois lieues de Triguères. Malgré la fatigue du voyage les pèlerins entrent dans l'église, se prosternent devant le tombeau d'Alpais (...). La sainte ne sera pas sourde longtemps aux supplications de toute cette foule. En effet, le ciel, jusque-là serein, se couvrit de nuages, et une pluie abondante rendit bientôt la vie et la fraîcheur à la terre desséchée. Cet incident est consigné dans les registres de l'état civil de Cudot".
La vie merveilleuse de Sainte Alpais de Cudot par l'abbé Tridon.







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