Tende
L'église Notre-Dame de l'Assomption
Sa construction
fut ordonnée par le Comte de TENDE, Honoré Lascaris vers la fin du
XVème siècle sur les vestiges d'une église romane détruite par un
incendie criminel provoqué par un mercenaire catalan Juan Lopez,
soudaoyé pour assassiné Honoré.
Elle fut consacrée par Monseigneur Fregoso, évêque de VINTIMILLE, en 1518.
L'église
Notre-Dame de l'Assomption, ancienne collégiale Sainte-Marie des bois
dont la construction a été achevée en 1506 est magnifiquement restaurée.
La Collégiale a été reconstruite après avoir été incendiée en 1446.
La façade a été restaurée par les Monuments de France mais les couleurs et les motifs sont d'origine.
Le clocher est couvert d'une coupole sphérique revêtue de tuile en écaille, il se dresse à une hauteur de 36m.
A
l'intérieur, on découvre un retable du 18ème siècle, différents autels
ou des reliquaires antiques en pierre tout comme un pseudo - tipyque de
Notre Dame de Mont Carmel. Dans cet édifice se trouve le tombeau du
Comte Honoré de Lascaris, mort empoisonné, et l'entrée des catacombes
des nobles du village.
Elle accueille des retables, redorés en 1866 par Joseph Parodiun, un autel de St Eloi, Saint Patron des muletiers.
On
peut faire remonter à 1673 la présence d’un orgue dans la Collégiale
Notre-Dame de l’Assomption de Tende. Il aurait été l’œuvre de Johannes
Baltazar Milder, actif dans la région de Cuneo. Mais les dévastations
des guerres d’occupation du Comté de Nice entre 1792 et 1794 eurent
raison de sa longévité. En 1805, contact est pris avec les célèbres
Serassi de Bergamo pour l’édification d’un instrument neuf dans le
buffet de 1673 ; sa composition d’origine est connue par divers
documents, et révèle bien entendu le choix d’une esthétique
manifestement orchestrale. Diverses transformations furent néanmoins
entreprises entre 1807 et 1816, et, en 1881, le facteur Vittino effectua
des modifications plus radicales, notamment sur l’étendue du clavier,
ce qui l’amena à ajouter des sommiers complémentaires au grand sommier à
ressorts initial. C’est enfin en 1971, puis en 1988, que Philippe
Hartmann et Yves Cabourdin effectuèrent successivement une restauration
et un relevage général. Le clavier, chromatique, a 58 notes ; le
pédalier, également chromatique, a une extension réelle de 15 notes.
Quant au monde sonore, il se caractérise par des timbres extrêmement
racés, des flûtes chantantes, des anches somptueuses. Cet instrument
permet d’interpréter le répertoire orchestral du XIXè siècle avec un
bonheur incomparable.
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