Jacques Fesch

 

Jacques Fesch

 

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Jacques Fesch (né le 6 avril 1930 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 1er octobre 1957 à Paris) est un Français condamné à mort pour un vol à main armée suivi du meurtre d'un gardien de la paix, commis le 25 février 1954 à Paris.

En prison, il devient un mystique chrétien ; depuis 1987, il est en instance de béatification.

Biographie

Origines

Jacques Fesch voit le jour le 6 avril 1930 dans une famille aisée.

Il est le fils de Georges Fesch, directeur de banque et pianiste belge qui se réclame du lignage Fesch dont le cardinal Joseph Fesch était l'oncle maternel de Napoléon Bonaparte, et de Marthe Hall.

Sa mère, Marthe, femme pieuse et mère au foyer, élève ses trois enfants : deux filles, nées 4 et 8 ans avant Jacques, et son petit dernier, aux caprices duquel elle cède souvent et qu'elle pourrit d'attentions bourgeoises.

Dans les années 1920, son père, qui dirige une banque pour les étrangers, s'installe avec sa famille à Paris, avant d’aller s'installer à Saint-Germain-en-Laye.

Jacques reçoit dans son enfance une éducation religieuse dont il se détache assez tôt.

De 1938 à 1947, il fait ses études à l'école Saint-Érembert, puis intègre le lycée Claude-Debussy.

Ses amis se souviennent de lui comme quelqu'un de mou et d'absent.

Il ne s'intéresse à rien, s'ennuie, n'étudie pas et quitte le lycée sans avoir obtenu le bac.

À cette époque, il sort beaucoup, fréquente Saint-Germain-des-Prés et les boîtes de jazz et, servi par un physique avantageux, se présente comme un grand séducteur de jeunes femmes.

Tout au long de son enfance, il reste néanmoins marqué par la forte personnalité de son père, par la grande érudition de celui-ci, ainsi que par son affirmation d'homme athée.

Ne se sentant pas à la hauteur d'un tel père, il aura des difficultés à s'identifier à lui.

Les rapports difficiles entre ses parents instaurent dans la durée un climat familial instable.

Jacques Fesch rencontre Pierrette Pollack, sa future femme, lorsqu'il est encore lycéen.

De 1950 à 1951, il accomplit son service militaire en Allemagne, dont il sort avec le grade de caporal et un certificat de bonne conduite.

Son livret militaire indique cependant qu'il est mauvais tireur.

Pierrette tombe enceinte pendant qu'il effectue encore son service militaire et il l'épouse à Strasbourg le 5 juin 1951.

Les parents Fesch voient cette union d'un très mauvais œil car Pierrette est juive, et eux, antisémites.

Le couple sans ressource s'installe donc chez les parents de la mariée et le 7 juillet 1951, Pierrette donne naissance à une fille, prénommée Véronique.

Le père de Pierrette offre à Jacques Fesch un emploi, mais ce dernier abuse de sa confiance et détourne des fonds à son profit.

Jacques Fesch est donc mis à la porte de chez ses beaux-parents et sa femme ne le suit pas.

Peu avant sa mère lui offrait un million de francs afin qu'il « essaie de [se] tirer au plus vite des pattes de ces sales juifs » et de monter une société de livraison de charbon pour faire concurrence à son beau-père.

Il dépense la moitié de cette somme pour s'acheter une voiture de sport, une Simca décapotable aux fauteuils en cuir vert, et continuer à séduire les femmes. Il flambe le reste de la somme et ne livrera jamais de charbon.

En décembre 1953, il rencontre Thérèse Troniou et entame une relation avec elle ; de cette relation naît, en octobre 1954 à Saint-Vincent-de-Paul un garçon, le petit Gérard.

Gérard est placé à l'Assistance publique puis dans des familles d’accueil. Il ne sera jamais adopté. Quand il a dix ans, l'administration décide de changer son patronyme : Troniou est transformé en Droniou, au prétexte d'une erreur de graphie. Il ne découvre ses origines qu'en 1994 à la faveur d'un reportage dans un magazine sur Jacques Fesch : une amie à lui trouve une ressemblance entre Gérard et la photo de Jacques. Gérard prend alors contact avec Jean Duchesne, le biographe de Jacques Fesch, et des recoupements permettent d'établir le lien de filiation, notamment grâce au nom de Troniou, qui est celui de sa mère et que lui-même a porté jusqu'à l'âge de dix ans.

Gérard est reconnu en 2007, par décision de justice, comme le fils naturel de Jacques Fesch.

Affaire criminelle

 

Comptoir du 39 rue Vivienne, à l'angle de la rue Saint-Marc, à Paris

 

Désœuvré, sans but à la suite de son licenciement par son beau-père, Jacques Fesch est fasciné par les ouvrages Seul à travers l'Atlantique et À la poursuite du soleil du navigateur Alain Gerbault.

Il passe commande à un chantier naval de La Rochelle pour construire un voilier neuf afin de tenter l'aventure mais n'a pas l'argent pour le financer.

Il emprunte donc le revolver de son père et le jeudi 25 février 1954, vers 17 h 40, au 39 rue Vivienne, dans le quartier de la bourse de Paris, il entre avec son complice Jacques Robbe, dit Criquet, dans le Comptoir de Change et de Numismatique, nom du bureau de change d'Alexandre Silberstein pour voler à ce dernier les pièces d'or qu'il était venu commander la veille du braquage : 2 lingots, 100 napoléons, 44 pièces de 20 dollars et 25 pièces de 50 pesos, soit deux millions d'or (en anciens francs).

Mais son complice, selon lui non informé des projets de Fesch, prend peur, sort et alerte un agent dans les termes suivants : « Vite, mon meilleur ami est en train de faire une bêtise ».

Pendant ce temps, Fesch, qui a verrouillé la porte et sorti son revolver de sa sacoche, menace le changeur qui essaie de le raisonner en lui disant qu'il est un ancien combattant, qu'il va gâcher sa vie. Fesch s'impatiente et le frappe de deux coups de crosse, mais ce faisant, fait tomber son arme et se tire par inadvertance une balle dans la main gauche en la ramassant.

Il rafle la caisse pour environ 300 000 anciens francs. Mais la victime s'est remise de ses coups et appelle à l'aide.

Revolver en main, Fesch tente de couvrir sa fuite.

Des passants donnent la chasse au malfaiteur qui réussit, à la faveur de la nuit tombante, à semer ses poursuivants et trouver refuge au cinquième étage de l'immeuble du 9 boulevard des Italiens.

Après s'être calmé, il redescend jusqu'à la cour. Le concierge a entre-temps alerté un agent de police, Jean-Baptiste Vergne, autour duquel s'est formé un attroupement.

Fesch essaye de prendre un air détaché, passe à côté du concierge et de l'agent de police, et se dirige vers la porte calmement mais il est reconnu par un badaud. Vergne dégaine et lui crie : « Haut les mains, ou je tire ! ».

Fesch qui a perdu ses lunettes dans sa fuite, se retourne et tire, au jugé, maniant son arme dans la poche de son imperméable.

Touché en plein cœur, le gardien de la paix Vergne, veuf de trente-cinq ans et père d'une petite fille de deux ans, meurt sur le coup.

Fesch reprend sa course éperdue, blesse gravement à la nuque un passant, Raymond Lenoir, qui tente de l'agripper, dévale les marches de la station de métro Richelieu-Drouot et tire encore deux coups de feu avant d'être stoppé par des portes fermées et maîtrisé par un passant de 28 ans, Georges Plissier, qui parvient à le désarmer.

 Enquête

Jacques Fesch est immédiatement conduit au commissariat.

Étant donné qu'il a tué un policier, c'est le commissaire divisionnaire Max Fernet, chef de la brigade criminelle, qui prend personnellement la direction de l'enquête. Jacques Fesch reconnaît immédiatement les faits mais n'exprime aucun regret ni remords, sauf celui de s'être fait prendre.

La police fait venir Alexandre Silberstein, qui le reconnaît formellement ainsi que son complice.

Les deux suspects sont dans la foulée conduits dans une Traction Avant au 36, quai des Orfèvres.

Les inspecteurs commencent par gifler copieusement Jacques Fesch, qui est ensuite entendu par Fernet.

Le suspect expose au commissaire ses motivations : financer l'achat d'un voilier pour gagner Tahiti.

L'enquête est vite bouclée et le commissaire divisionnaire conclut que Fesch a prémédité son projet de braquage seul, qu'il a enlevé le cran d'arrêt de son arme en avance, avec l'intention de tuer, et qu'il a manipulé son complice.

 Incarcération et conversion

Dans l'attente de son procès, Jacques Fesch est incarcéré pendant trois ans dans une cellule de la prison de la Santé, à Paris.

Isolé, tourmenté et plein de questionnements, il se met à lire et à écrire, jusqu'à y passer ses journées entières.

Lui qui n'avait rien fait à l'école se bâtit une culture littéraire et entame un cheminement intellectuel, puis spirituel.

Durant cette période, plusieurs personnes contribuent à l'éveil de sa foi.

Il reçoit une fois par semaine la visite de son avocat, Paul Baudet (1907-1972), ténor du barreau de Paris de l'époque recruté par ses parents. Baudet joue un rôle dans le cheminement spirituel de son client.

En homme profondément croyant, Baudet va tous les jours à la messe. Originaire de Bourges, il est venu à Paris pour y faire carrière mais également pour échapper à la stigmatisation dans laquelle le tenait son homosexualité dans une ville de province dans les années 1950. D'abord tenté par une retraite dans l'abbaye Notre-Dame de la Trappe, située dans l'Orne, il a finalement fait vœu de chasteté et décidé de vivre sa vocation à travers son métier d'avocat.

Chacune de ses visites à Fesch dure des heures, pendant lesquelles les deux hommes parlent de l'affaire, mais aussi de la souffrance, du châtiment, de la pénitence et de la rédemption. Fesch résiste au début, ressemblant en cela à son père anticlérical, et surnomme dans un premier temps son avocat « la panthère de Dieu ».

Pendant ses années de détention, il entretient une correspondance régulière avec des proches, notamment avec sa mère, personne très croyante, qui lui fait parvenir en prison en octobre 1954 un ouvrage de vulgarisation sur les apparitions mariales de Fátima.

Pour Fesch, c'est une révélation.

« À la racine du mal, de tout mal, se cache le péché, c'est-à-dire le refus de l'amour, le refus de Dieu. Le péché, c'est le refus de l'amour ».

Il apprend en détention le décès de sa mère survenu le 7 juin 1956 à la suite d'un cancer.

Il écrit également à frère Thomas, jeune moine également originaire de Saint-Germain-en-Laye.

Les deux hommes ne se connaissent cependant pas.

Au début, le jeune moine lui écrit par charité chrétienne et Jacques Fesch ne répond pas dans l'immédiat.

À mesure que grandit sa foi, il noue avec le jeune moine une relation épistolaire nourrie.

Sa belle-mère enfin recueille ses pensées dans un journal spirituel.

Il demande à se confesser et s'entretient régulièrement avec le père Devoyod, aumônier de la prison.

Il communie d'abord une fois par mois, puis tous les quinze jours, puis toutes les semaines, et enfin presque tous les jours.

L'aumônier lui fournit une abondante lecture religieuse.

Ces lectures, correspondances, entretiens, lui permettent de renouer peu à peu avec la foi perdue dans sa jeunesse. Cela le change complètement, il devient mystique (il reçoit un choc spirituel au cours de la nuit du 1er mars 1955), écrit des textes spirituels et regrette son crime et tout le mal qu'il a causé.

 Procès

Le procès est mené par la cour d'assises de Paris.

Il débute le 3 avril 1957 pour une durée de trois jours.

Y assistent la famille de la victime de même que cinq syndicats de police.

Ces derniers ont fait pression à l'approche du procès sur le gouvernement et la cour pour que l'accusé soit condamné à mort, selon Jacques Robbe, à défaut de quoi ils menacent de ne pas assurer le service d'ordre pour la visite de la reine d'Angleterre en avril à Paris.

Robbe et Blot comparaissent en liberté conditionnelle. Le premier cité, en tant que complice présumé, sera acquitté du fait qu'il est allé trouver un agent de police au début du braquage. Le second, cité en tant que complice présumé, à qui il est reproché d'avoir participé à l'organisation du braquage au cours de plusieurs réunions, est également acquitté, semble-t-il, pour absence de preuve. Tous deux sont donc reconnus innocents.

À cette époque, le Code pénal dispose que le meurtre entraînera la peine de mort lorsqu'il aura été accompagné, précédé ou suivi d'un autre délit. Or, c'est précisément le cas d'espèce : vol suivi d'un meurtre. L'enjeu du procès n'est donc pas d'établir les faits ou la culpabilité, puisque Jacques Fesch a tout reconnu, mais plutôt de cerner sa personnalité avant de l'envoyer à l'échafaud. S'agissant d'un « blouson doré », selon l'expression de l'époque pour désigner la jeunesse privilégiée décadente, le procès attire l'attention des médias et de l'opinion publique.

Pour sa défense, Jacques Fesch indique qu'il est myope et que, sans ses lunettes, perdues lors de la course-poursuite, il a tiré sur le policier sans viser. Vient le témoignage de Thérèse, qui affirme devant la cour que l'accusé lui a fait un enfant en l'ayant pratiquement violée. Sa femme Pierrette dresse de lui le portrait d'un homme immature et renfermé, ne discernant ni le bien ni le mal, peinant à distinguer la fiction de la réalité. Elle accuse ses parents de ne pas lui avoir donné de sens moral. Elle conclut en disant qu'il se savait incapable de concrétiser ses rêves de voyage, sans avoir la force de retomber sur terre.

Son avocat, Paul Baudet, n'évoque pas la conversion religieuse de son client. Il plaide :

« Jacques Fesch est un être que le hasard a pris dans une action tragique. Il a agi dans l'affolement. Il a tiré dans la folie de la poursuite. Est-ce que, vraiment, il doit être promis à la mort ? La mort que l'on souhaite pour lui est-elle proportionnée à celle qu'il a donnée ? Hier, lorsqu'on le poursuivait, c'était la mort dans le tumulte, dans la déraison. Demain, à l'échafaud, ce sera la mort raisonnée et froide. Hier, c'était la faillite de la volonté trompée par l'instinct animal. Demain, ce sera la froide détermination de vos volontés qui conduira à la guillotine. »

L'avocat général conclut avoir cherché dans le dossier des éléments en faveur de l'accusé mais n'y avoir trouvé que le cancre, le jouisseur, le voleur, l'assassin.

Après une heure et quart de délibérations, le 6 avril 1957, jour du 27e anniversaire de l'accusé, le jury de la cour d'assises de la Seine le condamne à la peine de mort sans circonstances atténuantes, à deux voix de majorité.

La demande de grâce auprès du Président René Coty est rejetée. Il accepte son sort avec sérénité.

 Exécution de la peine

À la veille de son exécution, conformément à sa foi et au lien qu'il entend consacrer avec son épouse au-delà même de la mort, il complète son mariage civil par un mariage religieux.

Il passe ses derniers instants à écrire à sa belle-mère, son avocat, sa femme, au moine. « Dans cinq heures je verrai Jésus, qu'il est bon, notre Seigneur ».

Il est guillotiné le 1er octobre 1957 à l'aube dans la cour de la prison de la Santé par le bourreau André Obrecht.

Il est inhumé au cimetière ancien de Saint-Germain-en-Laye. 

Postérité

Depuis sa mort, Fesch est considéré par certains catholiques et par l’Église comme un exemple de rédemption par la foi, notamment après la publication de ses lettres écrites pendant son incarcération et réunies dans deux volumes, Lumière sur l'échafaud et Cellule 18. Pendant des années, sa veuve et sa fille respectent et défendent sa mémoire.

Grâce au travail effectué par le père Augustin-Michel Lemonnier dans les années 1970 et par une carmélite, sœur Véronique, dans les années 1980, Pierrette et Véronique Fesch font publier, en étroite collaboration avec ces deux religieux, les écrits de Jacques Fesch afin de transmettre ce témoignage au public.

Le 21 septembre 1987, une instance en béatification est mise en place par le cardinal Lustiger, archevêque de Paris, afin d'étudier les faits relatifs à la vie et à la conversion de Jacques Fesch. Selon le père Henri Moreau, postulateur de la cause en béatification, ce qui distingue particulièrement le cas de Jacques Fesch, en comparaison d'autres conversions, et qui en constitue la singularité et fait que l'on en parle encore plus de cinquante ans après sa disparition, est qu'en plus d'une grande force spirituelle manifestée dans ses écrits, la personne de Jacques Fesch a bénéficié d'une réputation de sainteté qui est apparue dès le départ, au moment même de son incarcération, et qui a perduré de façon continue, et avec la même intensité, jusqu'à nos jours.

Le 24 décembre 1993, le cardinal Lustiger, archevêque de Paris, ouvre l'enquête préliminaire à la béatification de Jacques Fesch et le déclare ainsi Serviteur de Dieu :

« J'espère, a-t-il dit, qu'il sera un jour vénéré comme une figure de sainteté. »

Jacques Fesch avait eu un fils d'une autre union, auquel il écrivit dans une lettre « à son fils Gérard », écrite avant sa fin : « Qu'il sache que s'il n'a pu être mon fils par la loi, il l'est selon la chair et son nom est gravé dans mon cœur. »

En 2016, Gérard Fesch, fils de Jacques Fesch, entame une procédure pour obtenir la réhabilitation judiciaire de son père.

Cette réhabilitation étant impossible selon la loi actuelle, il a déposé une question prioritaire de constitutionnalité auprès de la Cour de cassation, que celle-ci a transmise, en décembre 2019, au Conseil constitutionnel.

En février 2020, le Conseil constitutionnel déclare la loi relative à la réhabilitation conforme à la Constitution (ce qui empêche effectivement la réhabilitation de Jacques Fesch) tout en laissant la possibilité au Parlement de créer une procédure judiciaire spécifique pour permettre le rétablissement de l'honneur des personnes exécutées après condamnation à mort.

Publications

  • Jacques Fesch (préf. père André Manaranche), Dans cinq heures je verrai Jésus : Journal de prison, Paris, Sarment-Fayard, 1989  ; deuxième édition avec préface du père Daniel-Ange (Sarment-Jubilé).
    • Édition en disque CD de quelques extraits de lettres interprétés par Luc Reydel, avec la participation de Claire Meunier et de Michael Lonsdale, par les Éditions Jade (1994-2007).
  • Jacques Fesch (préf. Pierrette Fesch), Jacques Fesch : Œuvres complètes, Paris, Éditions du Cerf, 2015, 592 p. (ISBN 978-2-204-09811-3) 
  • Jacques Fesch (auteur) et Augustin-Michel Lemonnier (éditeur scientifique) (préf. Michel Quoist), Lumière sur l'échafaud : Lettres de prison de Jacques Fesch, guillotiné le 1er octobre 1957 à 27 ans, Paris, Éditions ouvrières, coll. « Visages du Christ » (no 9), 1972, 141 p., 16 cm (notice BnF no FRBNF35167450) .
  • Jacques Fesch (dir.), Lumière sur l'échafaud : Lettres de prison de Jacques Fesch, suivi de Cellule 18, Paris, Éditions ouvrières, coll. « À pleine vie », 1991, 320 p. (ISBN 2-7082-2833-1) . Réédition Paris, Pierre Téqui, 2007.

 Adaptation théâtrale

  • 2009 : Lumière sur l'échafaud avec Alain Sportiello. Mise en scène de Maria Blanco. Des représentations sont données à Paris dans la crypte de l'église Saint-Sulpice puis au théâtre du Ménilmontant. La pièce est jouée à Paris au Théâtre Essaïon du 10 mai au 1er juillet 2010.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Fesch

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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